Grève Archives - Journal du niger

Niger : l’Organisation patronale des gares modernes lève son mot d’ordre de grève

Elle s’est exprimée dans un communiqué publié le dimanche 13 février 2022, levé le mot d’ordre de grève qu’elle projetait de tenir du 16 au 18 Février 2022.

 

L’Organisation Patronale des Gares Modernes du Niger (OGPM) a, dans un communiqué publié le dimanche 13 février 2022, levé le mot d’ordre de grève qu’elle projetait de tenir du 16 au 18 Février 2022.

« Suite à notre rencontre avec les membres du gouvernement, vu les débats qui ont été sincères et fructueux et qui ont abouti à la création d’un comité technique chargé de prendre en charge les revendications des Gares Modernes, l’OPGM  décide de l’annulation de mot d’ordre de grève des départs prévu du 16 au 18 Février 2022 » indique le communiqué de l’organisation patronale.

Rappelons que la plate-forme revendicative de l’OPGM se résumait à l’ouverture de discussions franches et sincères avec les autorités afin de trouver dans le cadre du dialogue social des solutions aux problèmes récurrents de l’état des routes qui, au-delà des préjudices causés aux Bus, sont la cause de beaucoup d’accidents de la route, l’allègement des postes de contrôles  et autres tracasseries routières, la suppression de la TVA.

L’OPGM a demandé également l’annulation de la taxe dite « doit de soties » et les autres taxes communales, la suppression des redevances, et enfin la création d’un comité permanent incluant les Gares Modernes et les ministères concernés par nos différentes préoccupations.

Niger : L’année académique prorogée jusqu’au 7 août

Le gouvernement nigérien a prorogé le calendrier de l’année académique dans les universités publiques du fait des grèves ayant paralysées les activités ces derniers mois.

Le ministre de l’Enseignement supérieur tente de sauver l’année académique 2018-2019 plombée par des mois de grève des enseignants chercheurs. Yahouza Sadissou a, par conséquent, décidé d’un rallongement du calendrier qui ira désormais jusqu’au 7 août prochain, soit deux mois de plus que d’ordinaire.

Des cours de soutien et de rattrapage sont également prévus pour pallier à l’absence des enseignements dans les amphis.

Ce report de la date de clôture des activités académiques fait suite à un accord signé le 23 mai 2019, entre le gouvernement et le Syndicat national des enseignants-chercheurs du supérieur (SNECS). Ledit accord mettait ainsi fin à huit mois de bras de fer marqué par des grèves à répétition dans les universités publiques.

 

Une grève des enseignants-chercheurs a paralysé l’année académique au Niger durant sept mois, entre septembre 2018 et mai 2019. Ils réclamaient, entre autres, la reprise des élections des recteurs à l’université de Maradi.

Leurs revendications avaient occasionné un bras de fer avec le gouvernement réticent à donner une suite favorable à leurs demandes.

Grève des enseignants d’université : l’USN prône le dialogue

L’USN a condamné mercredi le bras de fer entre le gouvernement nigérien et les enseignants d’universités, causant une paralysie des activités académiques.

L’Union des scolaires nigériens (USN) s’est exprimée mercredi sur la grève des enseignants chercheurs qui perdure depuis le mois de septembre 2018. Les enseignants frondeurs réclament une couverture médicale, le versement de leurs arriérés de primes et des élections pour choisir les recteurs, entre autres.

Aucun accord n’a jusqu’ici été trouvé entre le gouvernement et le Syndicat national des enseignants-chercheurs du supérieur (Snecs). Une situation que le l’USN critique. Dans un communiqué, l’Usn a décrit avec « amertume » « l’incapacité du gouvernement et du SNECS à s’entendre à travers le dialogue et déplore le radicalisme et les positions figées de ces derniers sur l’avenir de l’enseignement supérieur pourtant seul gage d’un dénouement heureux de la situation puisque même dans les guerres mondiales ».

L’USN appelle au dialogue : « la finalité reste toujours le dialogue et la compréhension à plus forte raison lorsque deux copains complices de la prise en otage de l’enseignement supérieur divertissent l’opinion à travers des scenarii ridicules car la nomination ou l’élection des recteurs n’a jamais été le vrai débat de l’enseignement supérieur au Niger, en lieu et place de se soucier des véritables maux qui minent nos universités publiques, cela prouve à suffisance l’insouciance et le manque de patriotisme de ces derniers à l’égard de la République qui les a pourtant tous gâtés », soulignne  le communiqué.

L’Union exhorte par ailleurs le gouvernement à convoquer les états-généraux de l’enseignement supérieur dans les plus brefs délais.