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Migration irrégulière : le Niger appelle à des solutions coordonnées de l’UEMOA

Le Niger, comme plusieurs autres pays du Sahel, est confronté au phénomène de la migration clandestine. Une situation qui nécessite une coordination des solutions au niveau sous-régional, selon les autorités.

Le Premier ministre nigérien Brigi Rafini a appelé lundi à des solutions coordonnées dans le cadre sous-régional pour combattre le phénomène de la migration irrégulière. Il a lancé cet appel lors d’une rencontre des médiateurs des pays de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) à Niamey. Ladite rencontre servait de cadre à des réflexions sur les enjeux de la migration irrégulière.

« La question de la migration irrégulière est l’une de celles qui appellent nécessairement des solutions coordonnées dans le cadre sous-régional. Elle est l’une des questions qui se posent avec acuité à la communauté des Nations. Elle tend à déborder le cadre juridique existant et les capacités de réaction de nos Etats », a estimé M. Rafini », déclare Brrigi Rafini.

Il a rassuré que dans le cas du Niger, le pays est très en pointe dans le cadre de cette lutte, à travers notamment son adhésion à la convention des Nations Unies contre la criminalité transfrontalière organisée.

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Migration irrégulière : le Niger lance son projet de monitoring des flux migratoires

Le ministère de l’Intérieur et de la Sécurité publique a lancé mardi, à Niamey, les activités du projet de monitoring des flux migratoires aux frontières du pays afin de prévenir la migration irrégulière.

Le secrétaire général du ministère de l’Intérieur et de la Sécurité publique, Ider Adamou, a présidé mardi la cérémonie officielle du démarrage du monitoring des flux migratoires aux frontières du Niger. Ce projet, d’une durée d’un an, vise à mettre en place un mécanisme d’identification des personnes en besoin de protection internationale à partir des postes de police frontaliers, a-t-il fait savoir. Objectifs : leur permettre de bénéficier de tous les droits liés au statut de migrant.

Il est surtout question de prévenir la migration clandestine. Un phénomène qui touche fortement le Niger, pays de transit pour les ressortissants africains en route vers la Lybie et l’Algérie.

« Il permettra de disposer de davantage de données sur les personnes se trouvant dans les flux migratoires qui traversent nos frontières afin de mieux préparer les réponses nécessaires », a souligné Ider Adamou en marge de la cérémonie.

Le projet de monitoring des flux migratoires sera implémenté dans les régions de Niamey, de Tillabéry, de Dosso, de Tahoua, de Maradi, de Zinder et de Diffa, avec l’appui du Comité international pour l’aide d’urgence et le développement (CIAUD-Canada).