En ce 12 juin, journée internationale consacrée à la lutte contre le travail des enfants, l’Organisation Internationale du Travail (OIT) tire la sonnette d’alarme. Malgré des progrès notables, le fléau persiste, privé des millions d’enfants de leur enfance et de leurs droits fondamentaux.
Selon les chiffres de l’OIT, 152 millions d’enfants, soit 1 sur 10, sont encore victimes du travail des mômes. Parmi eux, 72 millions font obligatoirement des travaux dangereux, compromettant gravement leur santé, leur sécurité et leur développement.
Si la ratification universelle de la Convention n° 182 de l’OIT sur les pires formes de travail des enfants constitue une avancée majeure, son application effective reste un défi majeur. Pauvreté, conflits et accès limité à l’éducation sont les principaux facteurs qui poussent les mômes à travailler.
L’appel à l’action pour les enfants
A l’occasion de cette journée, l’OIT réitère son appel à l’action pour mettre fin au travail des mômes. Des mesures urgentes doivent être prises pour :
- Promouvoir l’éducation de qualité pour tous les enfants. L’accès à l’éducation est un élément clé de la lutte contre le travail des mômes. En effet, un enfant scolarisé est moins susceptible d’être contraint de travailler.
- Lutter contre la pauvreté. La pauvreté est l’un des principaux moteurs du travail des mômes. Des politiques de lutte contre la pauvreté ciblant les familles les plus vulnérables peuvent contribuer à réduire le nombre d’enfants exploités.
- Protéger les enfants contre les pires formes de travail. Il est essentiel de mettre en œuvre des mesures de protection rigoureuses afin d’identifier et de libérer les mômes des situations de travail dangereuses et exploiteuses.
Collectif de mobilisation
En somme, La lutte contre le travail des enfants nécessite une mobilisation collective de tous les acteurs : gouvernements, organisations internationales, entreprises, société civile et individus. Chaque individu a une responsabilité à assumer afin de construire un monde où tous les mômes peuvent grandir et s’épanouir sans avoir à travailler.