novembre 2019 - Page 4 sur 5 - Journal du niger

Adoption d’une loi relative à l’insertion des personnes handicapées

(Agence Nigérienne de Presse)_ Les députés réunis en séance plénière ce vendredi 8 novembre 2019 ont adopté la loi déterminant les principes fondamentaux relatifs à l’insertion des personnes handicapées au Niger.

Le rapport de la commission des affaires sociales et culturelles indique que cette loi vise à harmoniser les instruments juridiques nationaux relatifs à la protection et à la promotion des droits des personnes handicapées avec les obligations de la convention relative aux droits des personnes handicapées (CDPH).

Ce texte prend en compte l’essentiel des droits de l’homme et de toutes les libertés fondamentales allant de la promotion à la protection tout en assurant une pleine jouissance des personnes handicapées dans le respect de leur dignité.

Selon le recensement général de la population et de l’habitat (RGPH) de 2012 , les personnes handicapées représentent 4,2% de la population dont 2,11% d’hommes et 2,06% de femmes.

Après le vote de cette loi le Ministre de la population Mme Amadou Aïssata a tenu à remercier les députés pour leur vote massif en faveur de la présente loi. ‘‘Par ce vote vous venez de doter notre pays d’un instrument juridique qui protège les personnes handicapées et satisfaire à une exigence constitutionnelle en la matière » , a-t-elle conclu.

La BAD accorde plus de 44 milliards de FCFA pour un programme environnemental de l’ABN

(Agence Nigérienne de Presse)_ La Banque Africaine de Développement  (BAD) a accordé 77 millions de dollars Us soit plus de 44 milliards de FCFA au profit de l’Autorité du Bassin du Niger (ABN) pour financer le programme intégré de développement et d’adaptation au changement climatique.

La convention a été signée mercredi 6 novembre par le secrétaire exécutif de l’ABN M. Abderahim Bireme  Hamid et le Représentant de la Banque Africaine de Développement, M. Nouradine Dja Kane. Cette signature consacre l’aboutissement d’un long processus de préparation du Programme Intégré de Développement et d’Adaptation au Changement Climatique (PIDACC) dans le bassin du Niger, mais aussi le déclenchement de la mise en œuvre effective du Plan d’investissement climat (PIC) du Bassin du Niger.

Présentant le programme le Directeur Technique de l’ABN, Dr Abdou Guéro a indiqué que le Programme intégré de développement et d’adaptation au changement climatique (PIDACC), premier programme de mise en œuvre du PIC, est structuré en trois composantes  dont  la première composante qui concerne  le Développement de la résilience des écosystèmes et des ressources naturelles.Dans cette composante, 70.000ha de terres dégradées ont été restaurés (CES/DRES) ; 40.000m3 d’ouvrages de traitement de ravins ont été réalisés ; 52 000 ha d’agroforesterie ont été aménagés ; 360 cadres et 360 responsables d’associations professionnelles ont été formés sur la planification et la mise en œuvre des mesures d’adaptation. Pour  la deuxième composante qui a trait au développement de la résilience des populations; 70 infrastructures pastorales ont été réhabilitées/construites ; 72 petits barrages hydro agricoles réhabilités/ construits ; 900.000 producteurs ont été sensibilisés aux techniques d’adaptation au changement climatique ; 200.000 ha de périmètres pastoraux ont été aménagés ; 27.000 producteurs et éleveurs ont été accompagnés à l’utilisation de l’information climatique. Et enfin,  la troisième composante concerne la coordination et la gestion  du programme.

En procédant à la signature de la convention , le  Secrétaire Exécutif de l’ABN M. Abderahim Bireme  Hamid a déclaré que c’est après un long chemin parcouru de 2012 à ce jour que la BAD et l’ABN ont ensemble monté l’important et ambitieux programme intitulé « Programme Intégré de Développement et d’Adaptation au changement climatique dans le bassin du Niger (PIDACC/BN) ».

Selon le secrétaire exécutif de L’ABN « le PIDACC/BN permettra d’améliorer les conditions de vie des populations du Bassin du Niger à travers le développement des activités agro-sylvo-pastorales (la lutte contre la pauvreté et l’insécurité alimentaire) et la restauration des écosystèmes dégradés », tout en rassurant les partenaires financiers du PIDACC que l’ABN et ses Etats membres prendront les dispositions idoines pour une mise en œuvre efficace et efficiente du PIDACC/BN à tous les niveaux (régional et national) afin de contribuer à la préservation des écosystèmes du Bassin et à la réduction de la vulnérabilité des populations aux effets néfastes du changement climatique.

Pour sa part, le représentant de la BAD, M. Nouradine Dja Kane a indiqué que la lutte contre les changements climatiques et la gestion durable et équitable des ressources naturelles du fleuve Niger constitue un axe majeur du Plan d’Actions pour le Développement Durable du Bassin du Niger (PADD) et son plan d’investissement climat (PIC, 2016-2024) adoptés par les pays membres de l’ABN.

Il a précisé que la Banque Africaine de Développement  a adopté en 2016 son 2ème plan d’action (2016-2020) sur le changement climatique qui appuiera notamment la mise en œuvre des Contributions déterminées au niveau national CDN pour l’atteinte des engagements de l’accord de Paris sur le climat. La BAD, l’ABN et ses pays membres ont tout naturellement décidé de cofinancer, avec les contributions du Fonds pour l’Environnement Mondial, du Fonds Vert pour le climat, et de l’Union Européenne, le Programme intégré de développement agricole et d’adaptation au changement climatique dans le Bassin du Niger pour un coût total d’environ 218 millions de dollars dont 14 millions de dollars pour la composante régionale.

La Banque contribuant à hauteur de 77 millions de dollars, soit 36% du coût total du Programme», a-t-il expliqué. Il a ajouté que le PIDACC est le 1er Programme de mise en œuvre du PIC et fait suite au Programme de lutte contre l’ensablement dans le Bassin du Niger (PLCE/BN), cofinancé par la BAD dont il consolidera les acquis.
« Ce projet phare est non seulement stratégique et structurant mais il a également une portée régionale, grâce à la gestion durable et au partage des ressources du fleuve Niger qu’il permettra », a fait savoir Nouradine Dja Kane .

 

Environ 5 milliards de FCFA de l’ONU au profit des déplacés à Maradi

(Agence Nigérienne de Presse)_ Le fonds central de réponse aux urgences des Nations Unies  a octroyé 4,7 milliards de francs CFA au Niger pour répondre aux exigences humanitaires  suite à l’arrivée de 41 000 Nigérians dans la région de Maradi, annonce une note du Bureau OCHA basé à Niamey.

Ces fonds permettront aux agences des nations unies et leurs partenaires qui sont l’Etat et les organisations non gouvernementales de garantir une assistance d’urgence aux réfugiés et aux communautés hôtes dans les secteurs de la sécurité alimentaire et de la nutrition, de l’eau, de l’hygiène et de l’assainissement , des abris et biens non alimentaires,  souligne OCHA .

« ce financement et les activités qui seront mises en œuvre permettront de garantir la sécurité humaine de ces personnes, de leur fournir une assistance coordonnée plus fluide et du maintien d’ un environnement  paisible », a déclaré la coordinatrice du système  des Nations Unies au Niger Fatoumata Bintou Djibo.

Plusieurs familles du Nigeria ayant fui  les violences armées dans les Etats de Sokoto, Katsina, et Zanfara au se sont installées dans les communes de Guidan Rounji, Sori et de Tibiri dans la région de Maradi. Ces mouvements de populations ont occasionné d’importants besoins additionnels dans tous les secteurs d’intervention  autant pour les réfugiés que pour les populations hôtes.

En  2019  une enveloppe d’environ 5 milliards  de FCFA a été décaissée au profit du Niger pour répondre aux urgences humanitaires dans les régions de Tahoua et  Tillabery,  ces zones accueillant des réfugiés maliens.
En octobre dernier, le Niger accueille quelque  442.449 demandeurs d’asile, réfugiés, retournés et déplacés internes, selon le HCR.

Aménagements de la voirie et des équipements en moyens de transport prévus à Niamey

(Agence Nigérienne de Presse)_  Les autorités envisagent de résorber le déficit criard des transports publics à Niamey en élaborant un schéma directeur de mobilité urbaine prévoyant des aménagements de la voirie et des équipements en moyens de transport, a appris l’ANP auprès du ministère des transports.

Le président du conseil national de facilitation du transport au Niger et directeur national des transports,  Dan Issa Samaila  explique que  « la problématique du transport urbain à Niamey nécessite une rencontre entre les principaux acteurs à savoir l’Etat, les municipalités et les transporteurs  pour la mise en place d’un schéma directeur de la ville. La mise en place d’un cadre institutionnel s’impose pour faciliter la mobilité urbaine à Niamey, estime-t-on.

Selon les données de l’INS, la population de la capitale  s’est multiplié par 43 entre 1960 et 2017 passant de 30.000 habitants à 2.477 000  et au plan spatial, l’emprise de la ville est passée de 820 hectares en 1960 à 40 .000 hectares  en  2017, cette croissance intensifie les problèmes de  déplacement, note le directeur des transports.

La réalisation d’un schéma directeur pour la mobilité de la population urbaine de Niamey  en mettant en place des parkings de stationnement des véhicules venant de la périphérie car les usagers auront des bus qui les transporteront au centre ville pour vaquer à  leur occupation.
L’Etat fera des économies sur son budget d’entretien de ces véhicules et la prise en charge des employés, fait-il valoir.
« le transport des étudiants pourrait être  confié à des privés qui offriront toutes les  commodités répondant aux exigences du moment à savoir la disponibilité de la connexion à l’internet à bord des bus confortables et climatisés  mais l’opérateur privé pourra conserver le même tarif des frais du transport  tel que celui appliqué par l’Etat » , précise le directeur national des transports.

« la ville sera moins polluée avec la constitution de plusieurs têtes de taxi ; l’utilisation de véhicules personnelles sera réduite et  les propriétaires feront plus d’économie car aujourd’hui le citadin consacre beaucoup  d’argent à son budget de transport »,  argumente le président du conseil national de facilitation du transport.

La création des voies à sens unique  permettra également aux usagers d’emprunter des bus qui circuleront sur un itinéraire bien défini avec des escales et des horaires bien déterminés,  estime M Dan Issa Samaila « ce qui fera un gain considérable  de temps. Car l’offre de transport ne répond pas quantitativement et qualitativement à la demande. »

Assuré depuis 1996  par la société des transports urbains de Niamey (Sotruni) avec 19 bus à sa création, cette société ne compte aujourd’hui que 5 bus opérationnels .Ce qui caractérise le mauvais service offert aux usagers et le coût élevé du service rendu aux usagers par la Sotruni .
les recettes  du transport urbain couvrant à peine 50 % des charges et ce déficit est en croissance , selon le directeur national des transports .
Cette situation a conduit à l’émergence des artisans transporteurs  assurant le transport urbain et périurbain.

La Sotruni n’assurant qu’une faible partie du service public de transport à Niamey, «  ces services sont assurés par les minibus ou des taxis suburbains et surtout les taxis collectifs exploités par des  artisans et des entreprises privées  et ne  satisfont pas les besoins de la clientèle » , fait observer le directeur national des transports .

Le président de la BOAD dresse un tableau positif de la coopération avec le Niger

(Agence Nigérienne de Presse)_ Le Président de la République Issoufou Mahamadou a accordé, ce mercredi 6 novembre 2019, une audience au président de la Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD), M. Christian Adovelande, venu  faire au chef de l’Etat  le point de la coopération entre l’Institution financière sous régionale  et le Niger.

Dans une déclaration à la presse, le responsable de l’institution bancaire a indiqué que cette coopération est très satisfaisante, précisant que le niveau actuel des engagements de la banque au Niger s’élève à près de 570 milliards de francs CFA pour 118 opérations.

Selon lui, pour cette année 2019, la BOAD conduit trois (3) opérations totalisant quelque 38 milliards de francs CFA, alors que plusieurs autres projets sont en cours d’examen, notamment dans les domaines des infrastructures, de l’agriculture et de la maîtrise de l’eau. M. Adovelande a plus spécifiquement parlé de l’appui supplémentaire pour la prise en compte de 1500 ha dans le cadre du programme Kandadji, la construction des routes (Ouallam-Tillabéry), ou encore celle des ouvrages de retenue d’eau dans la cadre de l’Initiative 3N.

Au Niger, la BOAD intervient principalement dans les domaines des infrastructures, de l’agriculture et de l’appui au secteur privé.

Créée en 1973, cette Institution spécialisée commune aux huit Etats membres de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA) a pour objet la lutte contre la pauvreté, la promotion du développement équilibré des Etats membres et la réalisation de l’intégration régionale en finançant des projets prioritaires de développement (infrastructures, énergie, industries, transport, agro-industries, tourisme, etc.).
Elle a son siège à Lomé au Togo.

La plateforme ministérielle de coordination des stratégies pour le Sahel, désormais au Niger

(Agence Nigérienne de Presse)_ La coordination de la plateforme ministérielle de coordination des stratégies pour le sahel a été transférée au Niger lundi 4 novembre 2019.

Le Ministre des Affaires Etrangères, de la Coopération, de l’Intégration Africaine et des Nigériens à l’Extérieur, M. Kalla Ankouraou a reçu officiellement le lundi 4 novembre, les documents actant le transfert de la Présidence de la Plateforme Ministérielle de Coordination des Stratégies pour le Sahel.
Cette cérémonie s’est déroulée dans les locaux du Ministère des Affaires Etrangères, en présence du Représentant Spécial du Secrétaire Général des Nations Unies, Mohamed Ibn Chambas, du Représentant du Président de la Commission de l’Union Africaine, M. Pierre Buyoya et du Secrétaire Général du Ministère de l’intérieur.

Dans son intervention à cette occasion, le Ministre en charge des Affaires Etrangères a salué les efforts du gouvernement tchadien « qui a conduit efficacement la plateforme pendant trois ans, sans cesser d’alerter sur l’urgence des problématiques transfrontalières et des réponses concertées pour résoudre la crise du Bassin du Lac Tchad, la situation au Mali et l’instabilité en Libye ».
Le Niger, dit-il, est déterminé à poursuivre « les efforts engagés par nos prédécesseurs », afin de « sensibiliser davantage la communauté internationale sur les défis dans la Région du Sahel et la nécessaire coordination de ses stratégies et de ses actions dans l’espace Sahélo-Saharien ».
Kalla Ankouraou a affirmé que la feuille de route pour les deux ans à venir que proposera très prochainement le Niger, prendra en compte les priorités communes en matière de sécurité, de gouvernance, de résilience et d’infrastructures régionales «permettant de mieux articuler la mise en œuvre des stratégies et initiatives pour le Sahel ».
Le Niger pour sa part, a-t-il conclu, demeure plus que jamais déterminé « à appuyer toutes les initiatives et actions au triple niveau national, régional et international, pour une meilleure articulation des interventions au Sahel, en vue de trouver des solutions efficaces et durables aux défis qui se posent à la région ».

Le Représentant Spécial du Secrétaire Général des Nations Unies, M. Mohamed Ibn Chambas et le Représentant du Président de la Commission de l’Union Africaine, Pierre Buyoya, ont chacun retracé l’historique et la mission de la plateforme ministérielle de coordination des stratégies pour le Sahel. C’est en effet la multiplication des initiatives et stratégies régionales et internationales pour le Sahel qui a fait naître la nécessité d’une meilleure coordination pour éviter les duplications, la dispersion des énergies et des ressources, et promouvoir une appropriation par les Etats de la région de l’appui des partenaires régionaux et internationaux.

 

Lancement de la réhabilitation du périmètre irrigué de Konni (26 milliards FCFA)

(Agence Nigérienne de Presse)_ Le président de la république M.Issoufou Mahamadou a procédé ce lundi 04 novembre à 2km de la ville de Konni (Route Niamey) au lancement des travaux de réhabilitation du périmètre irrigué de Konni pour quelque 26 milliards de FCFA.

Le gouverneur de la région de Tahoua M.Abdourahamane Moussa a souhaité’’ une chaleureuse bienvenue à cette cérémonie qui restera graver dans la mémoire collective à travers la réalisation d’un grand rêve, devenu aujourd’hui une réalité grâce aux efforts inestimables du programme Compact du Millenium Challenge Account (MCA-Niger)’’. Il a aussi exprimé’’ sa profonde reconnaissance et ses sentiments les plus sincères à Son Excellence M.Issoufou Mahamadou pour avoir accepté malgré son programme très chargé de parrainer  un tel événement’’ , a-il-ajouté.
Avant de prendre l’engagement solennel en ce qui nous concerne de nous impliquer ensemble de bout en bout, en vue de faciliter et d’accompagner la réalisation des différentes activités d’une part et d’autre part, d’en assurer la pérennisation pour le bonheur  des communautés bénéficiaires,  a-il-conclu.

Pour sa part, le Directeur général du MCA-Niger Badamassi Annou Mahamane a rendu un hommage aux anciens ministres de l’Agriculture pour avoir construit le plus grand ouvrage du système d’irrigation entre 1976 et 1982. Il a ensuite rappelé que ‘’cet ouvrage coutera 26 milliards de francs  avant d’ajouter 2500 hectares de superficie exploitable sur ce périmètre seront rétablis et remis à la production,  selon Badamassi Annou  et va faire vivre 22000 ménages repartis dans 12 villages et 10 quartiers de Konni’’.

Quant à l’ambassadeur des Etats Unis, Eric F. Whitaker, il s’est félicité d’excellentes relations de coopération entre le Niger et son pays et a  rappelé que son pays n’intervient pas seulement dans les domaines agricoles, infrastructures, il intervient aussi au niveau de la défense, la démocratie et le développement avant de remercier  la population de Konni pour son accueil chaleureux et le président de la république pour son leadership avéré et aux membres du MCA-Niger.

Ensuite ce fut le tour du président du Millenium Challenge Corporation(MCC) M. Sean Cairn Cross de prendre la parole pour magnifier la coopération entre le Niger et son institution avant d’adresser ses remerciements à tous ceux qui ont d’une manière ou d’une autre contribué à la réalisation de cet ouvrage notamment le président de la république,  le ministre d’Etat Albadé Abouba, aux membres du MCA-Niger,à l’ambassadeur des USA  pour son soutien et collaboration et le gouverneur de Tahoua pour son hospitalité.

Enfin, le Ministre d’Etat chargé de l’Agriculture et de l’élevage, Albadé Abouba  a souligné dans son allocution que ‘’la réhabilitation de ce périmètre irrigué ,constitue également l’un des grands chantiers phares du programme quinquennal du Compact qui vise la maitrise de l’eau pour l’agriculture , la construction des routes de desserte des zones de production et les marchés ,  et ceci est un fait remarquable , l’appui aux communautés pour leur résilience contre les changements climatiques .La cérémonie a poursuivi le Ministre qui nous réunit ici aujourd’hui ,restera donc profondément et longtemps  gravée dans la mémoire collective des populations de BirniN’Konni en particulier et du Niger dans son ensemble .C’est en effet ,une preuve concrète de cette ferme volonté constante du Président de la république d’assurer l’autosuffisance alimentaire et de lutter contre la pauvreté rurale ,notamment celle qui touche des femmes’’,  a-il-conclu.

La cérémonie s’est déroulée en présence du haut représentant du président de la république, Seini Oumarou, du 1er Vice président de l’Assemblée nationale Iro Sani, des députés et des membres du gouvernement.
Des membres du corps diplomatique, des autorités administratives et coutumières et des responsables des forces de défense et de sécurité de Konni et Tahoua y ont également pris part.
Le  programme Compact, un don de plus de 437 millions de dollars (plus de 250 milliards FCFA) conçu à la demande de l’Etat du Niger intervient dans quatre régions, Dosso (Ouest), Maradi (Centre Sud), Tahoua (Nord)et Tillabery(Ouest), son objectif est de répondre directement aux causes sous-jacentes des deux grandes contraintes qui entravent la croissance économique et l’investissement au Niger.’’.

L’ex président du Niger, émissaire de la CEDEAO pour la médiation face à la fermeture de la frontière Bénin-Nigéria

Le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération du Bénin, Aurélien Agbenonci, a présidé ce lundi 4 novembre 2019, une séance de travail avec une délégation de la CEDEAO conduite par l’ancien président du Niger, Salou DJIBO. Depuis la fermeture des frontières bénino-nigériane, le gouvernement béninois multiplie les rencontres pour un dégel rapide de la situation.

Après la séance de travail entre le chef de la diplomatie béninoise et ses hôtes, une délégation est dépêché à Sèmè-Kraké pour toucher du doigt la réalité sur le terrain afin de rendre compte aux autorités.

Selon nos informations, plus de 1500 camions sont bloqués et immobilisés sur le parc de la frontière Sèmè-Kraké. Les douanes béninoises n’ont rien perçu à cette frontière depuis plus de deux mois. Une grosse perte évaluée à près de 300 millions de FCfa par mois que le Bénin percevait avant la fermeture de ladite frontière.

Selon le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, Aurélien Agbenonci, les présidents Patrice Talon et Muhammadu Buhari se sont rencontrés à plusieurs reprises. « Quant à moi, le contact est resté permanent avec mon collègue nigérian. Nous poursuivons les discussions. Le gouvernement reste ouvert à trouver des voies et moyens pour surmonter cette situation relative à la fermeture des frontières. Notre pays sous le leadership du président Patrice Talon, n’a pas changé de posture. Nous continuons à être les fervents défenseurs de l’intégration régionale, à entretenir les relations de bon voisinage. De notre côté, aucune mesure restrictive n’a été prise », a-t-il déclaré.

L’enrôlement biométrique des agents et bénéficiaires de l’Etat a débuté ce 4 novembre

(Agence Nigérienne de Presse)_ L’opération d’enrôlement biométrique des agents de l’Etat, des retraités et des étudiants bénéficiaires de bourses et aides sociales a débuté ce lundi 4 novembre 2019 à Niamey.

Cette opération, qui va durer quatre (4) mois, vise à moderniser la gestion des ressources humaines de l’Etat, en vue d’une meilleure maîtrise des effectifs et de la masse salariale de cet ensemble estimé actuellement à quelque 500.000 personnes. Selon le Chargé de Programme au PCDS, M. Abani Abdou Razak, ce sont 50 balises biométriques qui seront utilisées par les opérateurs d’enrôlement pour fournir à l’Etat des données sûres et fiables afin de lui permettre d’assainir ce secteur, aujourd’hui objet de différentes sortes d’abus.

En effet, apprend-on, à la fin de l’opération, une commission ad-hoc indépendante sera mise en place pour croiser toutes les informations enregistrées et ainsi établir un fichier précis des agents de l’Etat. Après quoi, tout nouveau recrutement obéira à la même procédure. Pour cette première journée, les reporters de l’Agence Nigérienne de Presse (ANP) ont remarqué un démarrage tardif de l’installation des équipes au niveau des centres d’enrôlement (fixes et mobiles), alors que les agents concernés n’ont pas encore commencé à se faire enrôler dans la matinée.

Cette situation est due au fait que tout agent de l’Etat doit, avant de se faire enrôler, présenter une pièce d’identité (obligatoire) ; une copie du certificat de mariage (pour les mariés), une copie de l’acte de naissance de l’époux ou des épouses, ainsi que de chaque enfant à charge déclaré ; une copie des diplômes déclarés à la fonction publique ; un certificat médical délivré par le conseil de santé pour chaque maladie ou infirmité déclarée.

Pour les retraités, il est exigé une pièce d’identité (obligatoire) du pensionné ou du mandaté (si le pensionné est décédé ou invalide) ; une copie du certificat de mariage pour chaque épouse ou de l’époux déclaré ; une copie de l’acte de naissance de l’époux ou des épouses, ainsi que de chaque enfant à charge déclaré.
Quant aux étudiants, il leur est demandé de présenter une pièce d’identité ou la carte d’étudiant (obligatoire) ; une attestation d’inscription en cours de validité ; une copie des diplômes déclarés à l’ANAB ; un certificat médical délivré par le conseil de santé pour chaque infirmité ou maladie déclarée.

Le président nigérien appelle l’ONU à organiser un sommet sur l’industrialisation de l’Afrique

(Agence Nigérienne de Presse)_  Le Président de la République, Chef de l’Etat, SEM Issoufou Mahamadou,  a pris part dimanche 3 novembre 2019, à Abu Dhabi, aux Emirats Arabes Unis (EAU), à la cérémonie officielle d’ouverture de la 18ème Session de la Conférence Générale de l’Organisation des Nations Unies pour le Développement Industriel (ONUDI), sur invitation du Directeur Général de cette institution.

L’ouverture de cette session a été marquée par le discours du Ministre de l’Energie et de l’Industrie des Emirats Arabes Unis M. Suhail Al Mazrouei, Président de la Conférence et celui du Directeur Général de l’ONUDI, M. Li Yong. Lors de la séance plénière ayant suivi cette cérémonie d’ouverture, le Président Issoufou Mahamadou a pris la parole ainsi que le Président malgache, SEM Andry Rajoelina.

Dans son allocution, le Chef de l’Etat,  Champion IDA III (Troisième Décennie du Développement Industriel de l’Afrique 2016-2025),  a souligné les avantages de l’industrialisation qui génère, entre autres,  une croissance forte, inclusive et solide. Elle crée des emplois, procure des revenus, renforce la classe moyenne, engendre la consommation, encourage le développement humain et la recherche scientifique, a-t-il ajouté, affirmant que « les pays africains ont tout intérêt à se tourner résolument vers l’industrialisation. »

Pour y parvenir, ils doivent cependant affronter de nombreux défis, a dit le Chef de l’Etat, précisant que « pour réussir l’industrialisation, le leadership de l’Etat et l’attachement du gouvernement au développement industriel sont indispensables, notamment s’agissant de la réalisation des infrastructures et de la nécessité de créer un bon climat des affaires.» Après avoir évoqué les questions et défis liés à l’industrialisation, le Président de la République a affirmé que « l’organisation d’un sommet sur l’industrialisation de l’Afrique me parait d’une grande pertinence.»

C’est pourquoi il a lancé un appel solennel au Secrétaire Général des Nations Unies en vue de l’organisation d’un tel sommet.

Source : Lesahel.org