mai 2020 - Page 24 sur 46 - Journal du niger

Covid-19: rétablissement des horaires de travail dans l’administration publique ivoirienne

Le ministère ivoirien de la Fonction publique a annoncé vendredi dans un communiqué le rétablissement des horaires de travail dans l’administration publique qui sont fixés désormais de 07h30 à 12h30 et de 13h30 à 16h30 à partir de lundi prochain.En mars dernier, en raison de la maladie à Covid-19, les horaires de travail de la fonction publique avaient été  aménagées de 08h à 14h. « Les horaires de travail sont rétablis conformément au décret N°2012-04 du 11 janvier 2012 instituant le système de la journée continue dans les administrations de l’État, les établissements publics nationaux et les collectivités locales à compter du lundi 18 mai 2020: Le Matin de 07h30 à 12h30 et l’après-midi de 13h30 à 16h30», rapporte le communiqué.

 Poursuivant, le ministère de la Fonction publique indique que pendant toute la durée de la crise du Coronavirus, les services doivent être organisés pour tenir compte des mesures barrières arrêtées par le gouvernement. Notamment, le lavage régulier des mains à l’eau et au savon ou leur désinfection avec une solution hydroalcoolique, le port obligatoire du masque et la distanciation physique d’au moins un mètre entre les agents dans un  bureau. 

Le conseil national  de sécurité ( CNS) a annoncé la levée du couvre-feu à Abidjan et à l’intérieur du pays ainsi que la levée de plusieurs mesures de restrictions liées à la Covid-19. La Côte d’Ivoire enregistre à ce jour 1971 cas de maladie à Covid-19 dont 930 guéris et 24 décès.

Vaccin-Covid-19 : Le Marocain Moncef Slaoui nommé Directeur scientifique de l’opération « Warp Speed »

Le Docteur marocain Moncef Slaoui a été nommé, ce vendredi, par le président américain Donald Trump, au poste de Directeur scientifique de l’opération « Warp Speed », qui vise à préparer « très rapidement » un vaccin pour la Covid-19.« Nous sommes fiers d’annoncer (…) que le chef scientifique d’Operation Warp Speed sera le Dr Moncef Slaoui, un immunologiste de renommée mondiale qui a aidé à créer quatorze nouveaux vaccins (…) en dix ans pendant son passage dans le secteur privé », a annoncé le président Trump au Rose Garden.

Le président américain a qualifié Dr Slaoui de « l’un des hommes les plus respectés au monde dans la production et la formulation de vaccins », notant que l’objectif de l’opération Warp Speed était « d’achever le développement puis de fabriquer et de distribuer un vaccin anti-coronavirus éprouvé le plus rapidement possible ».*

Il s’agit d’une « gigantesque entreprise scientifique, industrielle et logistique d’une ampleur telle que notre pays n’a pas connu depuis le projet de Manhattan », a souligné le président américain.

De son côté, Dr. Slaoui s’est dit « très honoré et privilégié » de mener cette « entreprise extraordinaire » au service du monde entier, affirmant que les Etats-Unis seront capables de produire « quelque centaines de millions » de doses d’un vaccin contre la Covid-19 d’ici fin 2020.

« J’ai très récemment examiné des données préliminaires d’un essai clinique sur un vaccin pour le coronavirus. Ces données ont davantage renforcé ma confiance quant au fait que nous serons capables de produire quelque centaines de millions de doses d’ici la fin de 2020 », a souligné Dr Slaoui, qui s’exprimait depuis les jardins de la Maison Blanche suite à l’annonce officielle de sa nomination par le président américain Donald Trump pour conduire l’effort visant le développement d’un vaccin contre le coronavirus.

« Je crois que les objectifs de l’opération Warp Speed sont à la fois très crédibles et très difficiles », a-t-il dit. « Cependant, je suis très confiant que notre équipe intergouvernementale, avec le soutien de l’armée et nos partenaires du secteur privé, sera en mesure d’atteindre ces objectifs », a-t-il assuré.

« Nous allons également nous concentrer sur l’accélération du développement de médicaments pour ceux qui ont malheureusement déjà été contaminés par le virus tout en optimisant les tests de diagnostique », a ajouté l’immunologue marocain.

Le professeur Slaoui a dirigé l’activité mondiale des vaccins de la société pharmaceutique GlaxoSmithKline (GSK) de 2015 à 2017. Auparavant, il a agi en tant que président de longue date de la recherche et du développement mondiaux. Il a aidé à développer des vaccins pour prévenir la gastro-entérite à rotavirus infantile, le cancer du col utérin et le zona.

Il siège également au conseil d’administration de Moderna, l’une des premières sociétés à mener des essais cliniques sur un vaccin.

La Côte d’Ivoire franchit la barre des 2.000 cas de contaminées au Covid-19

Le nombre de cas de contaminés au Covid-19 en Côte d’Ivoire s’est établi vendredi à 2.017, avec 46 nouveaux cas, dont 942 personnes guéries et 24 décès, selon un bilan du ministère de la Santé et de l’hygiène publique.« Le ministère de la Santé et de l’hygiène publique a enregistré ce jour vendredi 15 mai 2020, 46 nouveaux cas de Covid-19 sur 728 échantillons prélevés soit 6,3% de cas positifs, 12 nouveaux guéris et 0 décès », renseigne une note officielle.  

Avec ces nouveaux cas d’infection, la Côte d’Ivoire compte à la date du 15 mai, « 2017 cas confirmés dont 942 personnes guéries, 24 décès et 1.051 cas actifs », précise le texte, qui relève le nombre total d’échantillons estimé à 16 668.

Pour freiner la propagation de la pandémie,  le ministère rappelle qu’ il est indispensable d’intégrer dans les habitudes quotidiennes les mesures barrières et de porter un masque lors des déplacements, pour se protéger et mettre les autres à l’abris du virus. 

Le gouvernement ivoirien, au regard de l’évolution de la maladie, a pris certaines mesures dont l’isolement du Grand Abidjan. Les frontières maritimes, aériennes et terrestres restent toujours fermées dans le pays. 

Les rassemblements de personnes, à travers le pays, sont passées de 50 à 200, avec le respect des mesures barrières. Alors que les écoles sont rouvertes à l’intérieur du pays, celles du Grand Abidjan reprennent le 25 mai 2020.

Sénégal : des activités du Ramadan peu impactées par la Covid-19

Au Sénégal, les fidèles musulmans vivent habituellement le mois de jeûne du Ramadan avec l’organisation de conférences et la distribution de nourriture. Ces pratiques sont adaptées en conséquence dans le contexte de la pandémie à coronavirus.Retraité des pelouses de football, l’ex-international Alassane Ndour s’est tracé depuis quelques années un chemin sur le terrain de l’humanitaire. Avec des amis comme le rappeur Moustapha Dieng, il initie « La Marmite du Cœur ». Elle se donne comme objectif de nourrir des nécessiteux durant le « mois béni », qualifié aussi de partage au-delà de la multiplication des actes de dévotion.

Ce jeudi 14 mai, l’équipe de Alassane a « reçu l’autorisation » de quitter Dakar pour se rendre à Thiès, les transports interurbains étant interdits malgré l’allègement de l’état d’urgence. Ils parcourent environ 40 km à bord de camionnettes avant d’arriver à la commune de Diass, où est construit l’aéroport international Blaise Diagne. Sur place, ils font le tour de maisons pour distribuer sacs de riz, sucres, bouteilles d’eau minérale et autres vivres.

Les précédentes années toutefois, ils servaient de copieux repas aux populations de certains quartiers qui dégustaient devant les caméras du partenaire télévisuel avant de se dire au revoir en prières.

Mais pour Alassane Ndour, c’est le « même format » qui est reproduit. Sauf que cette fois, « on ne cuisine pas », dans le but de respecter l’interdiction des rassemblements censés faciliter la propagation du virus.

Depuis le début du mois de jeûne, ils ont distribué des vivres à « près de 450 familles et daaras (écoles coraniques) ». Toutefois, assure l’ancien joueur de la Ligue 1 française, les frais de cette année sont plus importants. « Quand tu donnes en natures, le budget est beaucoup plus haut », estime-t-il, refusant néanmoins de donner une estimation des dépenses effectuées.

Le ministère de la Femme dit avoir retiré de la rue 2015 enfants, dont des talibés, depuis le début de la pandémie au Sénégal. Certains sont retournés à leurs familles, à l’intérieur du pays, tandis que d’autres sont confinés dans leurs daaras. La Marmite du Cœur leur apporte son soutien « ne serait-ce que pour le mois de Ramadan », ajoute M. Ndour.

Prêcheur 2.0

Le Ramadan dans le pays de la Teranga ou hospitalité, rime aussi avec les conférences organisées à chaque coin de rue et animées pour certaines par d’illustres prêcheurs comme Taib Socé. Avant que le coronavirus n’ait gagné le pays, il s’était « engagé pour quatre conférences ». Mais il notifiera aux « promoteurs de patienter jusqu’à la fin de l’épidémie ».

Malgré tout, Oustaz n’a pas mis en berne sa mission d’enseignant religieux. Il retrouve son public dans les espaces virtuels et son message « passe comme avant ». A la demande, il enregistre des prêches qu’il partage dans certaines plateformes privées. Le coronavirus n’est « pas un problème » pour ses activités.

Ayant fait sa renommée dans les médias traditionnels, Oustaz Taib anime « Tafsir Al Qur’an » sur la radio privée RFM. Dans cette émission diffusée de 15h à 16h, il interprète les textes du Livre Saint et la tradition prophétique. Il « préfère » d’ailleurs son audience radiophonique qui est « internationale » à celle des conférences, circonscrite à « un quartier » ou un groupe limité de personnes.

Dans son enseignement, il adapte les « thèmes » au contexte de crise sanitaire. « Je viens de terminer un important dossier sur l’éducation et la santé en rapport avec la pandémie, et où j’ai donné le point de vue de l’islam », confie-t-il, en parfaite symbiose avec ses publics.

Des religieux comme lui répètent que la Covid-19 est un « châtiment divin » à l’image des épidémies qui l’ont précédé. En revanche, souligne-t-il, ces calamités ont « une durée de vie, certaines ayant disparu au bout de trois jours et d’autres après trois mois ».

A la question de savoir si la réouverture des mosquées peut solidifier l’idée d’une reprise des conférences religieuses, il répond que « cela n’en vaut pas la peine ». Mais : « Qui veut peut aller prier dans les mosquées. Sauf que la raison qui faisait qu’on les avait fermées est toujours en vigueur et encore plus grave ».

En outre, il recommande de faire respecter les mesures barrières « comme c’est le cas dans certains pays qui ont permis à leurs fidèles de reprendre les prières » dans les lieux de culte.

A la date du vendredi 15 avril, le Sénégal recense 2310 cas de Covid-19 dont 890 guéris, 25 décès et 1394 patients sous traitement.

Maroc : Le conseil des droits de l’Homme lance une plateforme sur la liberté d’expression dans l’espace numérique

Le Conseil marocain des droits de l’Homme (CNDH) a lancé une plateforme interactive sur la liberté d’opinion et d’expression dans l’espace numérique, indique l’institution des droits de l’Homme dans un communiqué.Cette plateforme vise à interagir avec les spécialistes, les différentes parties prenantes et le grand public autour du droit à la liberté d’opinion et d’expression et de ses limites, en se basant sur les principes internationaux qui consacrent ce droit, explique le CNDH.

Cela implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d’expression que ce soit, ajoute-t-on de même source.

Citée par le communiqué, la présidente du CNDH, Mme Amina Bouayache a souligné que « le droit à la liberté d’expression est un droit fondamental en soi et un droit qui permet la réalisation d’autres droits et libertés. Sur cette base, la liberté d’expression est la pierre angulaire de toute société où règnent liberté et  démocratie ».

A travers cette plateforme, le Conseil se propose de contribuer au débat public sur la manière de relever les défis liés à la garantie de l’exercice de nouvelles formes de liberté d’opinion et d’expression et dans la réflexion collective sur les dimensions liées à l’éthique de l’utilisation des technologies numériques et des médias sociaux comme outils d’exercice des libertés.

Cette initiative tend aussi réfléchir à la manière de s’inspirer de certaines expériences et bonnes pratiques dans ce domaine, afin d’élaborer une charte déontologique nationale de l’utilisation de l’espace numérique dans l’espace public.

Le coronavirus pourrait ne jamais disparaître, selon l’OMS

La maladie à coronavirus pourrait «ne jamais disparaître» et devenir une maladie avec laquelle l’humanité devra apprendre à vivre, a averti mercredi 13 mai, l’Organisation mondiale de la santé (OMS), alors que le bilan mondial s’approchait jeudi 14 mai des 300 000 morts.

«Nous avons un nouveau virus qui pénètre la population humaine pour la première fois et il est en conséquence très difficile de dire quand nous pourrons le vaincre», a déclaré mercredi, Michael Ryan, directeur des questions d’urgence sanitaire à l’OMS, lors d’une conférence de presse virtuelle à Genève.

«Ce virus pourrait devenir endémique dans nos communautés, il pourrait ne jamais disparaître», a insisté M. Ryan.

Autre élément inquiétant, une étude montre que le coronavirus pourrait bien se transmettre non seulement par la toux ou l’éternuement mais même par la parole.

Les micro-gouttelettes de salive générées par la parole peuvent rester suspendues dans l’air d’un espace fermé pendant plus de dix minutes, selon une expérience publiée mercredi dans la revue PNAS et qui souligne le rôle probable des micro-gouttelettes dans la pandémie de Covid-19.

Selon un haut responsable sanitaire limogé récemment par le président américain, Rick Bright,  il y aura une «recrudescence des cas à l’automne» et «2020 sera l’hiver le plus sombre de l’histoire moderne», a estimé Bright.

Le patron de la Banque centrale américaine, Jérôme Powell a prévenu que les dommages de la pandémie sur la première économie mondiale pourraient être «durables» et qu’il faudrait peut-être de nouvelles aides, en plus des quelque 2 900 milliards de dollars de soutien déjà débloqués.

La Commission européenne a souhaité mercredi une réouverture «concertée» et «non discriminatoire» des frontières intérieures de l’Union européenne (UE) afin d’empêcher le naufrage du secteur du tourisme qui représente 10% du PIB et 12% des emplois dans l’Union

Covid-19 : une équipe marocaine analyse plus de 3000 génomes du coronavirus

Par Hicham Alaoui – Face à la crise de Covid-19, et dans le cadre d’un projet marocain visant à analyser et déchiffrer le code du Covid-19 présent au Maroc avec l’identification de plusieurs de ses caractéristiques, une coalition marocaine dirigée par le laboratoire de biotechnologie médicale de la faculté de médecine et de pharmacie de Rabat a pu analyser plus de 3000 génomes du virus Covid au niveau mondial, apprend-on auprès de cette équipe de médecins chercheurs.« Il s’agit d’un projet génomique pour déterminer les caractéristiques du génome marocain, comprendre la stabilité du virus et permettre aussi s’il y a développement d’un vaccin d’en profiter », a déclaré à APA, Pr. Azeddine Ibrahimi, Directeur du laboratoire de biotechnologie à la Faculté de médecine et de pharmacie de Rabat, ajoutant que ce projet permet de caractériser la virulence du virus et le lien qui permet d’infecter la cellule.

Qualifiant de « prometteur » ce projet, Pr. Ibrahimi a expliqué que les travaux ce cette contribution scientifique, soumis à publication, ont permis de déterminer la répartition géographique des génomes de virus dans plus de 58 pays, décrivant la diversité génétique, l’évolution du virus et les changements génétiques les plus importants dans son génome permettant l’identification de mutations les plus pertinentes.

Selon un document de l’équipe scientifique qui supervise ce projet, les résultats de cette recherche permettront de meilleures stratégies pour confronter la propagation du virus et améliorer les possibilités de prise en charge de la pathologie du Covid-19.

Ces travaux rentrent dans le cadre du grand projet « Genoma », du laboratoire de biotechnologie médicale de la faculté de médecine et de pharmacie de Rabat visant à créer une plateforme nationale d’analyse des séquences de tous les génomes marocains, à commencer par le génome de référence humain marocain et les génomes des bactéries et virus issues d’échantillons marocains disponibles au niveau national ou sur les banques de données internationales.

Sierra Leone: baisse de 85% des revenus miniers

Les revenus miniers de la Sierra Leone ont diminué de 85% en avril 2020, selon des chiffres officiels publiés vendredi par le ministère des Mines.Ils sont passés de 2,24 millions de dollars en avril 2019 à 330.000 dollars en avril 2020. Or, l’économie du pays dépend fortement du secteur minier qui représente 80% des recettes d’exportation.

La baisse des revenus miniers ou des exportations est principalement due aux restrictions imposées par les autorités pour contenir le Covid-19 qui a infecté à ce jour, 408 personnes et fait 26 morts.

La Sierra Leone a interdit tous les vols venant de l’étranger et déployé ses forces armées pour aider à faire respecter la fermeture de ses frontières avec la Guinée et le Libéria, dans le but d’empêcher la propagation du virus.  

Af’Sud: 6000 plaintes contres des banques en 2019

La First National Bank (FNB), l’une des plus grandes banques d’Afrique du Sud est en tête des autres banques du pays ayant reçu les 6000 plaintes que des clients ont déposées contre le secteur en 2019, a appris APA vendredi.Selon le rapport annuel de la Médiatrice des services bancaires, Reana Steyn, remis à APA, la FNB est suivie de près par les banques Standard Bank, Nedbank et Capitec dans le nombre de plaintes reçues.

Le rapport, s’est cependant abstenu de montrer un nombre spécifique de plaintes de la FNB, indiquant seulement que plus de 6000 procédures formelles avaient été ouvertes en 2019 contre l’ensemble du secteur bancaire.

La Médiatrice a déclaré que la fraude sur les services bancaires par Internet, les cartes de crédit et les GAB a suscité le plus de plaintes.

« Je pense qu’il est très instructif de considérer nos trois principales catégories de plaintes comme étant la fraude bancaire sur Internet, suivie par la fraude par carte de crédit, les opérations de guichets automatiques étant la troisième catégorie », a-t-elle déclaré.

Elle a noté que les trois principales catégories étaient toutes liées à des problèmes de criminalité que les banques n’avaient pas réglés à la satisfaction des clients.

« Cela les a amenés à nous demander de l’aide », a-t-elle déclaré, ajoutant que les plaintes devraient augmenter cette année en raison de la pandémie de coronavirus.

Niger: Au moins 75 terroristes de Boko Haram neutralisés par l’armée nigérienne

Deux opérations menées par la force régionale ont permis d’éliminer 75 terroristes de Boko Haram, dans le sud-est du pays et en territoire nigérian.

En effet, au moins 75 terroristes de la secte Boko Haram neutralisés à Diffa et dans la zone du lac Tchad le 12 mai 2020, a annoncé le ministère de la Défense nationale dans un communiqué

L’armée nigérienne a annoncé mercredi qu’au moins 75 combattants de Boko Haram » ont été neutralisés » lundi.

« Face aux attaques répétées de Boko Haram sur les positions de nos forces de défense et de sécurité, notamment celle du poste frontalier nigéro-nigérian de Diffa, le dimanche 3 et le samedi 9 mai derniers, les forces armées nigériennes ont engagé plusieurs opérations offensives et de ratissage dans le lit du lac Tchad », a expliqué le ministère de la Défense.

Selon un communiqué du ministère nigérien de la Défense, un groupe de 25 islamistes a été tué au sud de Diffa, et « une cinquantaine d’éléments ennemis » ont été « neutralisés » dans la zone du lac Tchad, sur le territoire du Nigeria.