mai 2020 - Page 25 sur 46 - Journal du niger

Covid-19: Les mesures d’hygiène et de distanciation à l’épreuve dans les mosquées de Niamey

Les recommandations d’hygiène, de protection et de distanciation contre contre la propagation du covid 19 sont diversement respectées dans les mosquées de la capitale au premier jour de leur réouverture, a constaté un reporter de l’ANP.

A la prière de la tombée de nuit,    une mosquée visitée dans le quartier populaire de Tallagué, aucun dispositif de lavage des mains n’est visible alors que les fidèles s’agglutinent sans masque et au mépris de la distanciation physique.

En revanche, dans un autre quartier à Bobiel, il a été constaté la disponibilité d’équipements de lavage de mains dans l’aire de prière où les fidèles ont pris place dans le respect des règles de protection (masque et turban) et de distanciation.

De nombreuses mosquées n’ont pas les moyens pour prendre les dispositions et les mesures ne sont pas respectées lors des prières ; tandis que dans les   mosquées nanties toutes les conditions sont bien réunies pour pouvoir prévenir la maladie.

Selon un croyant de talladjé, « le propriétaire de la mosquée n’a pas mis en place le dispositif de lavage des mains à l’entrée de la mosquée, moi je me lave les mains au savon après avoir fini mes ablutions pour me rendre à la mosquée mais comme c’est une mosquée de quartier la distanciation n’est pas respectée   je proposerai l’ouverture d’une cotisation pour acheter tous les nécessaires afin de protéger tout le monde ».

Au Niger, le fonctionnement des mosquées est assuré par des bonnes volontés, des associations caritatives ou des cotisations/quêtes.
Le 13 mai, le gouvernement a décidé la réouverture des lieux de culte clos depuis mars dernier en édictant des mesures de prévention contre le covid-19 en accord avec les associations confessionnelles.
Le Niger a enregistré plus de 860 cas de contaminations mais la courbe est descendante, selon les experts.

Désenclavement de la zone de Tamaské pour plus de 22 milliards de FCFA

Les parlementaires ont approuvé ce vendredi 15 Mai 2020 3 accords de ratification portant sur 22 milliards de CFA destinés au financement du projet d’aménagement des routes tamaské –Tahoua et tamaské-Mararraba.

Il s’agit du projet de loi portant ratification de l’accord de prêt d’un montant maximum  de quinze millions huit cent dix mille  Unité de Compte soit 12 milliards de CFA, signé le 21 février dernier à Niamey   entre la république du Niger , la banque africaine de développement et le fonds africain de développement  pour le financement d’aménagement des Routes Tamaské-Tahoua et Tamaské –Mararraba .

La seconde loi porte sur  l’accord de prêt d’un montant maximum équivalent à Onze millions cent quarante mille Unité de Compte (11 140 000 UC) équivalent de 8 milliards de CFA, signé  avec les mêmes partenaires le 21 février à Niamey , pour le  financement du projet d’aménagement des routes tamaské –Tahoua et tamaské-Mararraba.

Le 3ème projet de loi est relatif à l’accord de prêt d’un montant maximum équivalent à deux millions cinq cent dix mille Unité de Compte (2 510 000 UC), soit 2 milliards de CFA signé le 21 février à Niamey par les mêmes partenaires pour le financement du projet d’aménagement des routes tamaské –Tahoua et tamaské-Mararraba.

La réalisation de ces projets permettra au désenclavement de cette zone.
L’assemblée Nationale a entamé le 03 avril 2020 sa première session ordinaire dite session des lois pour une durée de 90 jours soit 3 mois.

Covid-19: Le ministère de l’enseignement primaire veut encadrer la reprise des cours le 1er juin

Le Ministre de l’enseignement primaire, de l’alphabétisation, de la promotion des langues nationales et de l’éducation civique, Daouda Marthé a édicté 20 mesures au plan organisationnel, sanitaire et pédagogique pour ‘’ minimiser les risques de propagation de la maladie et achever l’année scolaire 2019-2020 dans les conditions acceptables’’,  renseigne  une circulaire adressée aux responsables du secteur pour la reprise des cours prévue le 1er juin prochain..
Le document  ordonne aux  enseignants  et aux  encadreurs à regagner leur  poste  de travail au plus tard le 25 mai  tout en  les obligeant  au  port de masque  dans l’enceinte des écoles et des classes.

Les autres instructions sont relatives aux autres gestes barrières notamment le  lavage obligatoire des mains des élèves et leurs encadreurs, à la distanciation  physique et sociale et  à la désinfection régulière des établissements en particulier dans les grands centres.
‘’les élèves et élèves maîtres doivent être sensibilisés sur les mesures pratiques de distanciation physique ; des gestes barrières dont le lavage des mains, le port de la bavette est obligatoire aux élevés et aux enseignements  dans l’enceinte de l’établissement scolaire et pendant les cours’’, écrit le ministre, ordonnant  à ‘’ se saluer à distance sans se donner la main ; éviter de se toucher les yeux, le nez et la bouche ; éternuer ou tousser dans le creux de leur coude ;et garder au 1metre de distance entre personnes’’.

Le document du ministère informe que la’’ reprise des activités pédagogiques dureront 6 semaines allant du 1er juin au 15 juillet 2020 et la première activité en classe portera sur les mesures préventives de lutte contre la pandémie du COVID-19 ; l’accent sera mis sur l’enseignement des matières fondamentales notamment le français et mathématique ; du C.EI au C.E2, il n’y aura pas l’enseignement de l’étude du milieu les emplois de temps ont été élaborés et proposés aux acteurs.’’

Les évaluations de fin d’année sont programmées du 13 au 15 juillet 2020 pour le primaire et du 15 au 22 juillet  pour les écoles normales, y apprend-on.
Les établissements scolaires ont été fermés  le 20 mars dernier pour contrer la propagation de la pandémie de covid 19.
Au Niger, la pandémie a  fait  plus de 800 cas depuis mars dernier  mais son évolution est sur une ‘’courbe descendante’’, ce  qui a permis la levée de certaines mesures de préventions dont la fermeture des lieux de culte  et le couvre-feu à Niamey le 13 mai dernier et l’annonce de la  réouverture  des écoles pour le 1er juin.

Sénégal: hausse de 539 milliards FCFA des créances intérieures

L’encours des créances intérieures des institutions de dépôts du Sénégal a connu une augmentation de 538,9 milliards de FCFA (environ 862,240 millions de dollars) au terme du mois de février 2020 comparé à la même période de l’année 2019, a appris APA vendredi auprès de la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO).Cet encours est passé de 4616,5 milliards FCFA au mois de février 2019 à 5155,4 milliards de FCFA un an plus tard, soit une progression de 11,7% en valeur relative (1 FCFA équivaut à 0,0016 dollar). Cette progression est essentiellement imputable aux créances nettes  sur l’administration centrale  qui ont enregistré un accroissement de 54,2%, passant de 455,8 milliards de FCFA en février 2019 à 703 milliards de FCFA en février 2020. 

Les crédits détenus par les institutions de dépôts sur les autres secteurs de l’économie ont aussi contribué modestement (+7,01%) à la progression de l’encours global des créances intérieures, avec une réalisation de 4452,4 milliards de FCFA contre 4160, 7 milliards de FCFA un an auparavant.

Par rapport au mois de janvier 2020 où il s’élevait à 5156,8 milliards de FCFA, l’encours des créances intérieures des institutions de dépôts s’est légèrement replié de 1,4%. Ce retrait est occasionné par les créances sur les autres secteurs (-14,6% à 4452,4 milliards de FCFA contre 4467 milliards de FCFA en janvier). En revanche, les créances nettes sur l’administration ont progressé de 13,2% à 703 milliards contre 689,8 milliards en janvier 2020.

Santé et enseignement s’imposent au menu des quotidiens marocains

La propagation du virus de Covid-19 dans les unités industrielles, la question du déconfinement, l’enseignement à distance et la désignation par le président Trump d’un docteur marocain  pour développer un vaccin contre le coronavirus, sont les principaux sujets traités par les quotidiens parus ce vendredi.+L’Economiste+ fait remarquer que si les quartiers les plus pauvres sont les plus attaqués par le Covid-19, il y a des endroits pires: les quartiers industriels avec leurs usines, qui constituent les clusters les plus actifs, comme disent les médecins.

Rien que sur Casablanca, dans l’ordre, les quartiers de Sidi Bernoussi, Aïn Sebaâ-Hay Mohammadi, Anfa et Moulay Rachid sont les plus touchés, souligne le journal, notant toutefois qu’ils ne sont pas forcément les plus peuplés. Pas les plus pauvres non plus. Comment se fait-il que les industriels aient été capables de se mettre aux masques mais qu’ils n’aient pas été assez compétents pour protéger leurs ouvriers, leurs usines et leurs entrepôts ?, s’indigne-t-il, estimant que les syndicats ont, pour leur part, laissé tomber leur raison d’être, abandonnant les travailleurs à leur sort.

S’agissant des pronostics concernant l’arrêt ou le prolongement du confinement, +l’Opinion+ note qu’un bruit persistant veut que celui-ci soit reconduit pour au moins 20 jours, expliquant que plusieurs indices plaident en faveur de la véracité de cette hypothèse.

Parmi ces indices, la publication évoque notamment l’ajournement de la reprise scolaire au mois de septembre et le bouclage drastique des grandes villes durant les dernières 48 heures. Pour lui, le Chef de gouvernement serait donc bien inspiré d’éclairer les Marocains, lundi prochain devant les Parlementaires des deux Chambres, sur cette question et bien d’autres, plus terre à terre, comme celle de savoir comment les parents devront se débrouiller en cas de reprise du travail, pour assurer le suivi de la scolarité à distance de leurs enfants.

+Aujourd’hui le Maroc+ rend, de son côté, hommage aux Forces Armées Royales (FAR) à l’occasion du 64ème anniversaire de la création de cette institution. Au cours des derniers mois, les FAR ont démontré combien cette institution répond présente à chaque fois, note le quotidien, évoquant le lancement du service militaire qui fut « une réussite à tous les niveaux ».

« De même, la participation de la médecine militaire, sur instructions royales, aux efforts du pays dans le cadre de la lutte contre la pandémie du Covid-19, est l’illustration d’une armée toujours disponible en cas de besoin », conclut-il.

Côté enseignement, +Al Alam+ se fait l’écho d’une déclaration du ministre de l’Education nationale et de l’Enseignement supérieur, Saaïd Amzazi qui a indiqué que ce sont des raisons familiales, techniques ou liées au manque de réseau Internet qui ont empêché de nombreux élèves marocains à suivre les cours à distance durant cette période de confinement, relevant que 70% des élèves marocains ont pu bénéficier de cette opération.

Intervenant en commission de l’Enseignement, de la culture et de la communication à la Chambre des représentants, le minstre a indiqué que 87% des établissements scolaires sont équipés d’Internet et disposent de salles informatiques, relevant que les collectivités territoriales ne disposant pas d’internet ne sont même pas raccordées au réseau d’électricité.

+Rissalat Al Oumma+ rapporte que le Marocain Moncef Slaoui, l’ancien chef de la division des vaccins du laboratoire GlaxoSmithKline, a été appelé à diriger l’effort du président Donald Trump pour développer un vaccin contre le coronavirus.

Le professeur Slaoui, qui a quitté le fabricant de médicaments en 2017, aidera à coordonner le développement des vaccins et des traitements anti-Covid-19 dans un rôle partagé entre les départements de la santé et des services sociaux et de la défense.

Le président Donald Trump a appelé à mettre un vaccin rapidement sur le marché cette année, dans le cadre d’un effort que l’administration américaine appelle «Opération Warp Speed». Les responsables de la Maison Blanche ont ajouté que le général Gustave Perna avait également été sélectionné pour aider à superviser « l’Opération Warp Speed », rappelle la publication.

Covid-19: le cumul des crises risque de dévaster le Sahel (ONU)

Les agences humanitaires des Nations unies alertent sur le cumul des crises avec l’arrivée de la pandémie de Covid-19 qui risque de dévaster la région du Sahel.« Les agences humanitaires des Nations unies (…) alertent au sujet de la détérioration rapide de la crise du Sahel, entrainant des besoins humanitaires à travers la région à des niveaux sans précédent, la plupart résultant de l’intensification des conflits, de l’insécurité alimentaire croissante, des inégalités structurelles et des conséquences directes et indirectes de la pandémie Covid-19 (…) », rapporte un communiqué reçu vendredi à APA.

En 2020, rappellent les agences humanitaires de l’ONU, 24 millions de Sahéliens, dont la moitié sont des enfants, ont besoin d’une assistance et d’une protection vitales, le nombre le plus élevé jamais enregistré.

En raison de la violence généralisée et des catastrophes naturelles, 6,9 millions de personnes sont confrontées aux conséquences désastreuses des déplacements forcés. Plus de 4,5 millions de personnes sont déplacées à l’intérieur de leur pays ou réfugiées, soit un million de plus qu’en 2019, et 2,5 millions de retournés luttent pour reconstruire leur vie.

« Le temps presse alors que nous faisons face à une crise sans précédent en matière de déplacement et de protection dans la région. Des centaines de milliers de personnes ont déjà été contraintes de fuir et doivent maintenant faire face à l’incertitude supplémentaire apportée par le coronavirus », a déclaré Millicent Mutuli, Directrice du Bureau régional du HCR pour l’Afrique de l’ouest et centrale, citée par le communiqué.

A son avis, « les communautés locales à travers la région ont fait preuve d’une générosité remarquable en les accueillant, mais ne peuvent plus faire face sans un soutien urgent car, les capacités nationales sont dépassées. La situation au Sahel était déjà en train de devenir rapidement intenable, avec une crise humanitaire à plusieurs niveaux. Nous devons agir rapidement pour éviter une catastrophe humanitaire ».

« Les conflits, les déplacements, la violence et maintenant, la pandémie Covid-19, ont des effets dévastateurs sur les enfants, leur santé, leur état nutritionnel, leur éducation et leurs droits à la protection. Quelque 9,7 millions d’enfants sont menacés de malnutrition aiguë, dont 3 millions de malnutrition aiguë sévère. Il est crucial que des mesures soient mises en place pour freiner et arrêter la propagation de la pandémie pour répondre aux besoins immédiats et à plus long terme des enfants », a affirmé Marie-Pierre Poirier, Directrice régionale de l’UNICEF.

De son côté, la FAO dit être préoccupée par la succession et la superposition des crises vécues au Sahel, de l’insécurité alimentaire, à la pandémie Covid-19 et à l’invasion potentielle de criquets pèlerins qui pourraient dévaster les moyens d’existence et la production alimentaire et affaiblir la résilience du Sahel.

Pour Gouantoueu Robert Guei, Coordonnateur sous-régional de la FAO, « les communautés pastorales, déjà durement touchées par les effets du changement climatique et de l’insécurité, sont également affectées par la fermeture des frontières, ce qui risque d’accroître les conflits entre éleveurs et agriculteurs ».

La presse sénégalaise commente le désaccord sur la réouverture des mosquées

Le désaccord de certains chefs religieux, dont le Khalife général des Tidianes, Serigne Babacar Sy Mansour, sur la réouverture des lieux de culte, pourtant autorisée par le président Macky Sall dans le cadre de l’assouplissement de l’état d’urgence décrété dans la lutte contre la Covid-19, fait les choux gras des quotidiens sénégalais de ce vendredi.« Réouverture des lieux de culte-Covid divise les mosquées », constate Le Quotidien, informant que Tivaouane (capitale de la tidianiya au Sénégal), Grande mosquée de Dakar, Saint-Louis et Mpal maintiennent la fermeture.

Notant que « la fermeture des mosquées (est) maintenue jusqu’à nouvel ordre », Les Echos souligne que « Tivaouane et la Grande mosquée de Dakar refusent d’exposer les fidèles », une décision prise quelques jours après celle de l’Eglise catholique de maintenir, elle aussi, la suspension des messes et l’annulation du pèlerinage marial de Popenguine.

Dans ce journal, le Khalife des Tidianes, Serigne Babacar Sy Mansour estime que « la cause de toutes les précédentes restrictions est toujours présente et gagne davantage du terrain ».

« La raison évoquée pour la fermeture des mosquées restent aujourd’hui plus valables que jamais », affirme de son côté, l’Imam Samba de la Grande mosquée.

Toutefois, Les Echos renseigne que Médina Baye et Léona Niassène ouvrent leurs portes à la prière.

« Réouverture des lieux de culte-Tivaouane dit non », renchérit EnQuête, à côté de Source A qui indique : « De Dakar à Tivaouane, en passant par Fatick, fenêtres et portes des mosquées fermées-Sall défaite de Macky ».

Avec le maintien de la fermeture de ses mosquées, La Tribune note que « Tivaouane renvoie le virus à Macky », faisant constater à Rewmi Quotidien « le grand cafouillage ».

Pour Le Témoin, « face à la meute hurlante des activistes-Les religieux lâchent Macky…».

Ce journal explique qu’il aurait  suffi qu’ils s’expriment en sa faveur pour qu’il ne soit pas contraint de rouvrir les lieux de culte, mais ils (religieux) paient bien mal en retour le président qui a le plus fait pour eux depuis l’indépendance.

« Mosquées, églises, fermées ou ouvertes-Dieu reconnaîtra les siens », titre Sud Quotidien.

Vox Populi sort de ce cadre et se focalise sur les « confinées dans l’enfer des violences conjugales » avec des « maris violents à la maison ».

Nos confrères donnent la parole à Ndèye Djeumb Ndiaye de l’APPROFES de Kaolack qui informe : « Nous avons recensé 79 cas de violences conjugales, y compris des viols en moins de deux mois ».

Pendant ce temps, Libération s’intéresse au trafic de fausses autorisations de circuler dans les régions et révèle que la Sr (Section de recherches) frappe au sommet du Cartel », faisant tomber « un Dg de société et un de ses clients ».

Covid-19: la BASE fait don d’insuline à la clinique du diabète du CHU de Treichville d’Abidjan

La BASE (Banque d’amour de solidarité efficace ), une initiative de veille citoyenne de la Chaire Unesco « Eau, Femmes et Pouvoir de Décisions » (CUEFPOD) et du Compendium des compétences féminines de Côte d’Ivoire (COCF-CI), a fait don jeudi d’un lot d’insuline à la clinique du diabète du Centre hospitalier universitaire (CHU) de Treichville, dans le Sud d’Abidjan, en vue de soutenir les sujets diabétiques face à la pandémie de la Covid-19.Il s’agit d’accompagner les personnes diabétiques, jugées vulnérables face à la pandémie de la Covid-19, a fait savoir Mme Euphrasie Yao, présidente du Compendium des compétences féminines de Côte d’Ivoire, et conseillère spéciale du chef de l’Etat ivoirien, en charge du Genre.

Mme Euphrasie Yao a souligné que cet élan de solidarité de la BASE est possible grâce à des femmes, des hommes et des jeunes, issus de toutes les couches sociales, et qui sont engagés pour le bien d’autrui. Le mouvement citoyen qui envisage des transferts de ressources vise 1 million d’adhérents.

Le directeur général du CHU de Treichville, s’est dit « très heureux » de recevoir ce don, félicitant son hôte pour cet apport précieux qui devrait permettre de donner des doses suffisantes et soutenues aux diabétiques pris en charge dans cette clinique.

Dr Amos Ankotché, chef de la clinique du diabète du CHU de Treichville, a indiqué que 370 enfants diabétiques, de 0 à 18 ans, sont pris en charge dans cette clinique. Les doses d’insuline injectées à un adulte font 15 à 20 000 Fcfa par mois tandis que celles administrées à un enfant revient à 50 000 Fcfa.

Pour Dr Ankotché, ce don vient à point nommé car dans chaque famille en Côte d’Ivoire, l’on dénombre un diabétique, or ces personnes peuvent être emportées par la pandémie de la Covid-19. Ce lot d’insuline devrait constituer une banque d’insuline.

La Covid-19 semble être plus agressive chez les sujets fragilisés ou souffrant de pathologies chroniques. Le diabète est l’une de ces situations à risque d’infection sévère à covid-19. Selon les premières études chinoises, le diabète multiplierait par 2 à 4 le risque de décès.

Les personnes souffrant de diabète seraient plus sensibles au Covid-19. Face à cette situation et pour limiter la propagation du virus, il a été recommandé aux personnes vulnérables en plus des mesures barrières, de limiter leurs déplacements et veiller à un bon équilibre de leur pathologie chronique.

En vue de participer à la lutte contre cette pandémie, la Chaire Unesco « Eau, Femmes et Pouvoir de Décisions » (CUEFPOD), qui travaille en appui aux efforts du gouvernement ivoirien a créé la BASE, une communauté de femmes et d’hommes engagés pour un mouvement citoyen solidaire.

Elle a développé un instrument stratégique et opérationnel visant l’investissement de personnes fortes et engagées dans le capital humain en vue d’une solidarité nationale plus efficace. Cet instrument de veille citoyenne, vise à soutenir les personnes vulnérables dans la société.

Deux semaines après la présentation officielle de cet outil au  grand public, les vendeuses du marché d’Attinguié, ont été la cible où la BASE a déposé ses valises pour amorcer ses premières actions directes   sur  les populations par un don de masques.

En vue de venir en aide et de soulager les personnes vulnérables de la crise sanitaire causée par la Covid-19,  dans un élan de solidarité, la BASE a décidé de contribuer à la mise en place de cette Banque d’insuline à la clinique du Diabète du CHU de Treichville Abidjan.

Outre la participation à la constitution d’une banque d’insuline au CHU de Treichville, la BASE veut offrir gratuitement de l’insuline aux diabétiques dans le besoin, via ce centre hospitalier. La Côte d’Ivoire compte à ce jour plus de 1 900 cas de personnes contaminées à la Covid-19.

Le don d’insuline à la clinique du diabète du Centre hospitalier et universitaire de Treichville  pourra soigner 150 personnes. La clinique du diabète de cet établissement sanitaire public reçoit par an 5 000 personnes.

Covid-19 : reprise des prières, vendredi, dans les mosquées du Grand Abidjan selon les restrictions de rassemblement

Le Comité de veille Covid-19 de la communauté musulmane de Côte d’Ivoire annonce la reprise, à partir de vendredi, des prières dans les mosquées dans le Grand Abidjan, selon les nouvelles mesures barrières et de rassemblements, dans un communiqué publié jeudi.Au niveau des mosquées, le Comité de veille Covid-19, a décidé que les cinq prières obligatoires sont autorisées dans les mosquées du Grand Abidjan à compter du vendredi 15 mai 2020, et conseille l’ouverture d’une entrée et une sortie pour les hommes et une entrée et une sortie pour les femmes.

Chaque entrée devra disposer d’un dispositif de lavage des mains, s’atteler à la fermeture immédiate de la mosquée après l’accomplissement de chaque prière obligatoire, puis à l’organisation de Tafsirs, prêches,  ruptures collectives et des prières de Tarawih.

En outre, les leaders musulmans à charge des mosquées devront organiser les prières de Tahadjoud (nocturnes) en respectant les mesures barrières et de distanciation physique, de même que le nombre de personnes présentes qui ne devra excéder les 200 fidèles.

Concernant les fidèles, le Comité de veille Covid-19 recommande que chaque musulman vienne à la mosquée muni de son cache-nez et de son tapis de prière, se lave les mains avant d’accéder à la mosquée,  tout en respectant les mesures de distanciation physique édictées. 

Pour le respect scrupuleux des mesures de restrictions sanitaires, le Comité fait observer que la responsabilité des Imams et des comités de gestion s’avère impérative. Ils devront par conséquent faire appliquer les mesures barrières en mettant en place un service d’ordre pour y veiller. 

Cette décision du Comité de veille Covid-19 de la communauté musulmane de Côte d’Ivoire intervient après une réunion du Conseil national de sécurité́, présidée jeudi par le chef de l’Etat, et qui réaménage les mesures de restriction de rassemblements de 50 personnes à 200 personnes. 

Namibie: Le président namibien gèle l’achat de nouveaux véhicules pour cinq ans

Le président namibien Hage Geingob a ordonné le gel de l’achat de nouveaux véhicules pour les ministres et autres fonctionnaires au cours des cinq prochaines années, dans le cadre des mesures d’austérité prises par son gouvernement.Dans un communiqué publié jeudi, la présidence a indiqué que le dirigeant namibien a ordonné que la flotte automobile du gouvernement namibien « ne soit pas renouvelée pour la période 2020-2025 ».

 « Aucun nouveau véhicule ne sera acheté pour les membres de l’exécutif et les titulaires de charges publiques du gouvernement namibien », a déclaré la présidence.

 Le bureau a déclaré que cette mesure devrait se traduire par des économies d’environ 200 millions de dollars namibiens (environ 10,8 millions de dollars US) au cours des cinq prochaines années.

 Dans le cadre des mesures d’austérité, le président Geingob a également ordonné un plafonnement de la consommation mensuelle de carburant par les fonctionnaires.

 Ces mesures interviennent alors que la Namibie s’achemine vers une crise économique, caractérisée par une baisse des recettes publiques et aggravée par des sécheresses récurrentes au cours des cinq dernières années.

 Rien qu’en 2019, plus de 30 millions de dollars US ont été redirigés vers l’aide aux victimes de la sécheresse pour plus de 600.000 Namibiens dans les 14 régions du pays.