mai 2020 - Page 26 sur 46 - Journal du niger

Maquis et restaurants d’Abidjan rouvrent, les boîtes de nuit et bars restent fermés

Le Conseil national de sécurité (CNS) a annoncé jeudi au terme d’une réunion présidée par le chef de l’État ivoirien Alassane Ouattara, la réouverture des maquis et restaurants dans le Grand Abidjan ( Abidjan et banlieue) à partir du vendredi 15 mai et a maintenu cependant la fermeture des bars, boîtes de nuit, cinéma et lieux de spectacle jusqu’au 31 mai prochain.Cette réouverture des maquis et restaurants, a souligné le CNS devra se faire « dans le strict respect des mesures barrières de lutte contre la Covid-19, notamment le lavage régulier des mains au savon ou avec une solution hydroalcoolique, le port du masque et la distanciation physique d’au moins un mètre étant entendu que les hôtels restent ouverts ».

Plusieurs autres mesures ont sanctionné cette rencontre, notamment la reconduction de l’état d’urgence sur toute l’étendue du territoire national jusqu’au 31 mai prochain et le maintien de la fermeture des frontières terrestres, aériennes et maritimes.

Depuis mars dernier, les maquis et restaurants ont été contraints à fermer en Côte d’Ivoire pour casser la chaîne de transmission de la maladie à Covid-19 dont le pays enregistre à ce jour 1971 cas confirmés avec 930 guéris et 24 décès.

Ghana: l’inflation grimpe à 10,6% en avril

Le statisticien du gouvernement ghanéen, le professeur Samuel Kobina Annim, a déclaré que l’inflation du pays pour le mois d’avril est montée à 10,6%.

Le Pr. Annim a déclaré lors d’une conférence de presse à Accra que le chiffre de l’inflation pour le mois d’avril était plus élevé que celui de 7,8% enregistré en mars de cette année ; chiffre qu’il a décrit comme étant le plus élevé depuis août 2019.

 Ce chiffre élevé, a-t-il expliqué, était dû en grande partie à la hausse des prix du gari, du manioc frais, de l’igname et du plantain, entre autres produits du panier alimentaire et des boissons non alcoolisées.

 Le statisticien du gouvernement a également imputé la hausse du taux d’inflation en avril aux restrictions imposées aux déplacements dans la région du Grand Accra et dans certaines parties des régions d’Ashanti et du centre.

 

Selon lui, les restrictions ont fait monter en flèche les prix des biens et des services, en particulier ceux du panier alimentaire, ce qui a entraîné un pic de l’inflation à 10,6% en avril.

 

Selon les médias locaux jeudi, l’inflation alimentaire mensuelle s’élevait à 6,4%, indiquant qu’entre mars 2020 et avril 2020, le niveau moyen des prix des denrées alimentaires et des boissons non alcoolisées a augmenté de 6,4%.

Mali : Amnesty demande une « enquête » impartiale » sur la mort de trois jeunes

Amnesty International demande l’ouverture d’une « enquête impartiale et transparente » sur la mort de trois jeunes à Kayes, à l’ouest du Mali, en marge de manifestations débutées lundi et mettant en cause la police.« La mort d’un jeune motocycliste le 11 mai dans la nuit suite à des tirs par balles d’un agent de police qui n’était pas en service, a suscité des manifestations et des violences qui ont continué jusqu’à hier dans la ville », déplore Ousmane Diallo, chercheur sur l’Afrique de l’Ouest pour l’organisation non gouvernementale spécialisée sur les droits humains, dans un communiqué parvenu jeudi à APA.

Cette ville de l’ouest malien, frontalier au Sénégal, est le théâtre ces deux derniers jours d’émeutes consécutives à la mort d’un jeune homme lundi soir. Il a reçu une balle d’un policier alors qu’il circulait à moto.

« Outre le motocycliste, deux autres personnes dont un mineur, ont été tuées par balles, lors des manifestations, et plusieurs autres ont été gravement blessées. Nous condamnons fermement cet usage excessif de la force qui a résulté en la mort de trois individus et à la blessure de plusieurs autres », a dit M. Diallo, appelant les autorités maliennes à faire la lumière sur ces incidents.

« Nous les exhortons à mener une enquête impartiale et transparente afin de situer toutes les responsabilités dans ces atteintes au droit à la vie et à l’intégrité physique des individus. Tous les responsables de ces différentes violations doivent être poursuivis et jugés à travers un procès équitable ».

« Les autorités doivent également revoir les modes de procédure des forces de sécurité afin de prévenir dans le futur tout usage excessif de la force lors des interpellations et dans la gestion des rassemblements publics », a ajouté le chercheur.

Bamako appelle au calme

Le président malien Ibrahim Boubacar Keita a dirigé une réunion de crise mardi 12 mai et une enquête a été ouverte.

« Devant la gravité de la situation », le gouvernement a dépêché mardi matin dans la ville une « mission de haut niveau du ministère de la Sécurité » qui compte notamment le directeur général de la police nationale et l’inspecteur en chef des services de sécurité et de la protection civile, a fait savoir dans JeuneAfrique Yaya Sangare, le ministre de la Communication, appelant « les populations au calme ».

Dans le même sillage qu’Amnesty, la société civile de Kayes demande « justice » pour la mort du jeune homme.

« C’est la première fois que cela se passe au niveau de notre ville. La plupart des jeunes sont dans l’économie informelle. Avec le couvre-feu, cela a beaucoup impacté leurs activités. Ils dénoncent leurs conditions de vie et de travail. Donc, aujourd’hui, les jeunes sont dans cette dynamique », a exposé sur RFI Mamadou Coulibaly, son président.

Le Mali compte à ce jour 758 cas positifs de Covid-19 dont 412 guéris, 44 décès et 302 sous traitement.

Maroc : Les personnes sous dialyse semblent être plus exposées au Covid-19 (néphrologue)

Propos recueillis par Hicham Alaoui – Les personnes avec une maladie chroniques ou sous dialyse semblent être plus à risque d’être infecté par le covid-19 et aussi de développer une forme grave du coronavirus, a affirmé Mme Amal Bourquia, Professeur de néphrologie et dialyse.En effet, les patients en dialyse « présentent de nombreux facteurs de comorbidité qui les fragilisent encore plus et un cadre spécifique de traitement regroupant dans le même espace de nombreux patients à savoir les centres d’hémodialyse », a-t-elle souligné dans une interview à APA.

Pour ce qui est des mesures devant être prises pour protéger ces malades du Covid-19 et assurer leur traitement dans des conditions saines, Pr. Bourquia a insisté sur la nécessaire de la prise de mesures de prévention, de protection, de dépistage, d’isolement et de distribution dans la gestion de la pandémie, ajoutant que « ces patients souffrant d’insuffisance rénale doivent être pris aux premiers stades de la maladie par tous les centres ».

Selon elle, les patients dialysés sont appelés à suivre une série de conseils notamment privilégier le transport individuel lors du déplacement vers et depuis les centres de dialyse et le port d’un masque facial et le garder pendant toute la séance de dialyse.

De même, il faut informer le personnel au cas d’apparition de fièvre ou des symptômes respiratoires ou autres pour que le médecin traitant puisse indiquer le traitement à suivre. Aussi, « il faut éviter le contact avec les autres malades et limiter autant que possible les contacts directs avec l’entourage », tient à recommander Pr. Bourquia, membre fondateur de nombreuses sociétés et d’associations telles que la Société marocaine des maladies rénales, l’Association méditerranéenne des maladies rénales et la Société marocaine de néphrologie pédiatrique.

En dehors des séances de dialyse, ces patients doivent rester à la maison les jours sans dialyse et garder un espace avec les autres, en particulier avec les enfants et petits-enfants, qui peuvent transmettre la maladie sans présenter de symptômes, a conseillé Pr. Amal Bouquia, qui est également présidente de l’Association marocaine de lutte contre les maladies rénales « Reins » et représentante de l’Afrique au sein de l’Association internationale de néphrologie pédiatrique.

Concernant la prise en charge des patients sous dialyse affectés par Covid-19, elle est effectuée dans des centres dédiés à cette pandémie et selon des protocoles stricts afin de minimiser le risque pour les autres patients et le personnel soignant.

Interrogé sur l’opération de don d’organe durant cette crise, Pr. Bourquia a fait savoir que les derniers travaux ont montré que le virus s’attaque aussi aux reins, ce qui interdit toute utilisation de ces organes. « Personne n’a évoqué cette possibilité cependant et tenant compte de ces découvertes post mortem aucune greffe à partir de ces sujets n’est envisageable », a-t-elle conclu.

Impliquée depuis de nombreuses années dans la prise en charge des maladies rénales, Pr Amal Bourquia fait partie de la première génération des néphrologues au Maroc. Elle contribue activement à l’information du public et à la sensibilisation de la communauté médicale et des pouvoirs publics sur l’évolution des maladies rénales et les moyens de leur prise en charge.

Très active dans son domaine, Pr. Bourquia compte à son actif une quinzaine d’ouvrages sur la néphrologie qui sont venus enrichir la recherche dans les domaines de la dialyse et de la transplantation rénale.

Côte d’Ivoire : 12 millions de personnes touchées par la chaîne de solidarité contre la Covid-19

Quelque 12 millions de personnes ont été touchées par la redistribution de vivres et de non-vivres initiée par le ministère ivoirien de la Solidarité, de la cohésion sociale et de la lutte contre la pauvreté dans le cadre de sa chaîne de solidarité contre la Covid-19 en Côte d’Ivoire, a appris APA jeudi sur place dans la capitale économique ivoirienne.L’information a été donnée  par la ministre Mariatou Koné qui était face aux députés ivoiriens pour faire le point de la redistribution des vivres et non-vivres reçus des donateurs dans le cadre de cette chaîne de solidarité lancée par son département ministériel contre la Covid-19.

Ce sont 24 régions sur 31 et 155 communes sur 201 que compte le pays qui ont déjà bénéficié de cette assistance humanitaire, a fait savoir Mme Koné précisant qu’un peu plus de 12 millions de personnes ont été touchées dont 09 millions à travers les élus et plus de 03 millions impactées à travers les ONG.

Depuis le 23 mars dernier, les autorités ivoiriennes ont lancé une chaîne de solidarité visant à soutenir les populations vulnérables dans la lutte contre la maladie à Covid-19. La Côte d’Ivoire enregistre à jour 1912 cas de maladie à Covid-19 dont 902 guéris et 24 décès.

Côte d’Ivoire: démarrage des émissions de la télévision islamique Al Bayane vendredi

La télévision confessionnelle islamique ivoirienne Al Bayane, intégrée depuis le 12 mai 2020 au Bouquet (N°208) de Canal + Afrique, démarre ses émissions vendredi, a annoncé jeudi à Abidjan son directeur général, l’Imam Cissé Djiguiba, lors d’une conférence de presse.Depuis 48h, le programme a commencé dès la mise en onde avec le teasing, la lecture du coran, des bandes annonces et des impressions de fidèles, mais pour le démarrage des émissions « c’est demain (vendredi) », a indiqué l’Iman Cissé Djiguiba, lors d’une conférence de presse au siège de la chaîne.

« A partir de maintenant, la télévision islamique Al Bayane est devenue une réalité dans l’espace audiovisuel en Côte d’Ivoire et compte prendre entièrement sa place » dans le paysage audiovisuel du pays, a lancé l’imam Cissé Djiguiba.

Cette première télévision confessionnelle du pays offre un programme avec des contenus variés, allant de l’information à la sensibilisation, de la formation et à l’éducation des téléspectateurs sur le plan des enseignements religieux islamiques, a-t-il dit. 

Les plages horaires seront consacrées, entre autres, à des émissions ayant trait à l’éducation, à la culture, à l’économie,  à la santé, et des espaces dédiés aux femmes, aux enfants, aux jeunes et des émissions à caractère social, a fait savoir le directeur général de cette télévision.

Il s’agit d’aller dans le prolongement de ce qui diffusé à la radio du Groupe mais « traduit autrement par rapport à l’outil audiovisuel qu’ est la télévision ; avec un volet divertissement et des documentaires », a-t-il relevé. 

« Nous ferons en sorte que les attentes de nos téléspectateurs soient servis dans l’optique d’obtenir leur satisfaction », a-t-il souligné, avant d’annoncer la tenue du journal télévisé fixée à 19h45 GMT (heure locale) qui traitera de l’actualité générale. 

Cette chaîne compte également faire du « dialogue des religions l’un des volets importants » de ses leitmotivs car « obtenir la paix exige que l’on soit capable de dialoguer et d’engager des processus pour permettre aux peuples et aux populations de se comprendre mutuellement », a -t-il noté. 

De ce fait, des prêtres, des pasteurs et des imams viendront traiter de la problématique de la paix, de la moralisation de la société et des questions d’intérêt général (éducation…) vu chacun sous l’angle de la religion qui est la sienne, à travers des débats, a-t-il poursuivi. 

Ces thématiques ne concernent pas les débats contradictoires où l’un dit c’est telle religion qui est vraie ou non, a-t-il précisé, assurant avoir une expérience d’au moins une vingtaine d’année en matière de dialogue interreligieux. Et ce, pour contribuer à l’essor d’un respect mutuel et la tolérance.  

Des fidèles et même des non musulmans ont adhéré au projet télévision Al Bayane dans le cadre de la mobilisation de fonds. Suite à un appel aux Ivoiriens et aux musulmans en particulier, plus de 600 000 personnes ont contribué, permettant de récolter environ un milliard de francs CFA. 

En 19 ans, le Groupe média Al Bayane n’a eu d’aide extérieure pour le fonctionnement de sa radio dénommée Al Bayane. Le partenariat de la télévision avec Canal+ (en dehors du contrat) s’étend au moins sur un an et demi sur 45 pays de l’Afrique subsaharienne.

« Nous comptons mettre un autre satellite qui couvre l’Europe, l’Amérique et l’Asie, et cela dans le moyen terme », a révélé l’imam Djiguiba, ajoutant cela « est à l’étude pour que nos frères et sœurs qui ont contribué financièrement puissent eux aussi suivre le programme d’Al Bayane ». 

Le Groupe média Al Bayane qui comprend une radio et une télévision, veut « aller encore plus loin avec la presse écrite et d’autres éléments qui rentrent dans la composition de tout ce qui peut servir nos communautés et le pays dans son essor de développement », selon son directeur général.  

L’extinction du signal analogique dans le secteur audiovisuel en Côte d’Ivoire est « prévue le 20 juin 2020 », avait annoncé début janvier le porte-parole du gouvernement ivoirien, Sidi Touré, à la télévision publique.  

« L’extinction du signal analogique est prévue pour le 20 juin 2020 », a dit M. Sidi Touré, soulignant que le réseau TNT (Télévision terrestre numérique) était à plus de 60% de taux de couverture au plan national avec les investissements faits par la société IDT. 

Le gouvernement escompte à cette échéance de 2020 avoir atteint les 100% de couverture au plan national concernant la TNT, a fait savoir M. Touré, faisant remarquer qu’ il existe sept chaînes agréés et toutes « devront être en ligne au plus tard le mois de février » et que certaines y étaient déjà.  

Maroc : L’économie accuserait une contraction de 2% en 2020 (BERD)

L’économie marocaine devrait accuser une contraction de 2% en 2020, plombée en cela par les effets de la crise sanitaire liée au Covid-19, indique le nouveau rapport de la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD).Selon ce rapport intitulé « Les perspectives économiques régionales de la BERD », le ralentissement de l’économie marocaine est en premier lieu imputable à une nette régression du tourisme, mais aussi «aux mesures destinées à contenir la propagation de la pandémie, à des récoltes probablement mauvaises, à une récession en Europe et à une baisse des prix des matières premières ».

Pour ce qui est de la croissance en 2021, elle est favorisée par «l’essor de secteurs non agricoles, en particulier l’industrie minière, principalement en raison de l’impact négatif de la pandémie de coronavirus sur la production de phosphate en Chine».

« La montée du mécontentement social, une reprise plus lente que prévue dans les pays européens partenaires et la vulnérabilité persistante de la production agricole, en raison de conditions météorologiques défavorables et de l’évolution des prix, pourraient constituer des facteurs de risque freinant la croissance au Maroc», poursuit toutefois la BERD.

Le Maroc, explique la BERD, est second producteur mondial de phosphates et pourrait, de ce fait, en tirer parti.

Pour ce qui est des prévisions économiques en 2021, la BERD envisage une reprise de 4%.

En moyenne, les économies de la région devraient connaître une contraction de 0,8 % en 2020 avant de rebondir pour atteindre une croissance de 4,8 % en 2021, relève le rapport.

«En ce qui concerne les autres économies de la région, la Jordanie, le Liban et la Tunisie, elles devraient aussi subir un tassement de leur croissance cette année. L’Égypte, en revanche, affichera selon les projections un faible taux de croissance de 0,5 % », estime la BERD.

Pour les auteurs du document, la pandémie de Covid-19 va, en plus de cette décélération économique, entraîner une contraction substantielle de la production, au moins à court terme.

En supposant que les mesures de confinement intérieures soient progressivement assouplies, avec un retour à la normalité au cours du deuxième semestre, la production dans les régions de la BERD devrait se contracter en moyenne de 3,5% en 2020, suivie d’une reprise en 2021, avec un taux de croissance moyen de 4,8% en 2021.

« Bien que ce scénario suppose un impact modeste de la crise sur la trajectoire à long terme de la production, la pandémie peut avoir des impacts économiques, politiques et sociaux à plus long terme », note le rapport.

Réouverture de l’école dans le Grand Abidjan à partir du 25 mai après deux mois de fermeture

Les établissements d’enseignement primaire, secondaire et supérieur du Grand Abidjan ( Abidjan et banlieue) seront rouverts à partir du lundi 25 mai 2020 après plus de deux mois de fermeture, a annoncé jeudi le Conseil national de sécurité (CNS) après une réunion présidée par le président ivoirien Alassane Ouattara.«Après examen de l’évolution de la pandémie, d’importantes décisions ont été prises pour le Grande Abidjan: la réouverture des établissements d’enseignement préscolaire, primaire, secondaire et supérieur à compter du lundi 25 mai 2020», rapporte le compte-rendu de cette réunion.  

Plusieurs autres décisions dont le maintien de l’isolement du Grand Abidjan jusqu’au 31 mai prochain,  ont été prises par le CNS. La semaine dernière, la ministre ivoirien de l’éducation nationale, de l’enseignement technique et de la formation professionnelle, Kandia Camara a annoncé la reprise progressive de l’école à l’intérieur du pays à partir du 18 mai prochain. 

Elle a annoncé aussi à cette occasion la mise en vacances des élèves de la maternelle dont « le programme était presqu’ achevé » lorsque la fermeture de l’école est intervenue. 

C’est depuis le 16 mars dernier que les autorités ivoiriennes ont décidé de fermer les établissements préscolaires, primaires, secondaires et supérieurs pour lutter contre la propagation de la  Covid-19 dans le pays. La Côte d’Ivoire enregistre à ce jour 1912 cas de maladie à Covid-19 dont 902 guéris et 24 décès.

Maroc/Covid-19 : Les études supérieures en présentiel reprendront en septembre

Les études supérieures en présentiel au niveau des universités et des instituts de formation professionnelle au Maroc, reprendront à compter de septembre prochain, a annoncé mercredi le ministre de l’éducation nationale, Said Amzazi.Le ministre, qui intervenait dans le cadre de la commission parlementaire de l’enseignement, a précisé que ces dates s’inscriront dans le cadre des scénarios prévus pour faire face à la propagation du virus du Covid-19.

Selon le ministre, les cours en présentiel au titre de 2019/2020 sont terminés, alors que les dates des examens pour l’enseignement supérieur seront annoncées ultérieurement.

Il a expliqué, à cet égard, que les décisions doivent être prises en coordination avec les ministères de la santé et de l’intérieur, car, pour le ministre, « le problème se pose par rapport à la mobilité des étudiants qui ont quitté les cités universitaires pour rejoindre leurs familles, en raison de la fermeture de ces structures à l’exception de celles internationales ».

Mardi,  le ministre de l’éducation nationale a annoncé que les examens du baccalauréat au Maroc pour l’année scolaire 2019/2020 auront lieu en juillet et septembre prochains et concerneront uniquement les programmes dispensés avant la suspension des cours en présentiel.

Maroc : Hausse de 6% des exportations des produits maraîchers en huit mois

Les exportations des produits maraîchers marocains ont enregistré une hausse de 6% entre le 1er septembre et le 9 mai 2020, indique le ministère de l’agriculture et de la pêche maritime.

 Selon le ministère, les exportations des produits maraîchers ont atteint sont estimées à un volume de 1.077.000 tonnes, enregistrant ainsi une croissance de 6% par rapport à la saison dernière arrêtée à la même date (1.012.000 tonnes).

Quant aux exportations de tomate, elles ont affiché ont connu au 9 mai 2020 une augmentation de l’ordre de 4% par rapport à la saison précédente, passant de 492.000 tonnes à 514.000 tonnes à la même date.

Les fruits rouges ont enregistré une croissance remarquable durant cette campagne pour atteindre 82.500 tonnes au 9 mai 2020, enregistrant ainsi une progression de 25% par rapport à la dernière campagne à la même date (66 000 tonnes).

Concernant les agrumes, et tout en notant le maintien d’un bon niveau des prix sur les marchés internationaux, un repli des volumes d’exportation de l’ordre de 28% a été enregistré durant cette campagne à cause du recul de la production.

Pour ce qui est des exportations des produits agricoles transformés hors sucre et ses préparations, elles ont atteint durant cette saison au 9 mai un volume de l’ordre de 299.000 tonnes, contre 255.800 tonnes durant la saison dernière, soit une croissance de l’ordre de 17%.

Face à un contexte international difficile caractérisé par l’épidémie Covid-19, les opérateurs marocains du secteur des exportations des produits alimentaires agricoles ont doublé d’efforts pour maintenir leur activité au niveau de toute la chaîne de valeur, de la production au niveau des vergers jusqu’à la commercialisation au niveau des marchés d’exportation en passant par le conditionnement et la transformation.

Des consignes de sécurité et d’hygiène ont été renforcées au niveau des unités d’exportation des produits agro-alimentaires afin de contenir tout risque de contamination du Covid-19.