mai 2020 - Page 31 sur 46 - Journal du niger

Covid-19 : le président Ramaphosa rend hommage aux infirmiers Sud-africains

Le président sud-africain Cyril Ramaphosa a félicité mardi les infirmiers du pays pour leur immense dévouement à leur mission de sauvetage face à la pandémie de coronavirus et à d’autres défis sanitaires à l’échelle nationale

 

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 Le monde célèbre la Journée internationale des infirmiers tous les 12 mai pour rendre hommage au travail de pionnier de l’infirmière Florence Nightingale, qui a fait œuvre de pionnière dans ce domaine il y a 200 ans.

 « En tant que nation, nous devons notre bien-être à l’engagement infatigable des infirmiers dont l’impact positif sur nos vies va au-delà de notre santé physique », a déclaré M. Ramaphosa. 

Appelant toutes les communautés à accorder aux infirmiers la gratitude et le soutien nécessaires pour leur travail inlassable, le dirigeant sud-africain a déclaré que la contribution très appréciée des aides-soignants à la société a pris une importance exponentielle dans la lutte contre la pandémie de coronavirus depuis qu’elle a éclaté dans le pays au cours de la première semaine de mars.

  « Les infirmiers sont en première ligne de notre système de santé. Nous apprécions le dévouement avec lequel ils accomplissent leurs tâches dans les hôpitaux et cliniques publics et privés, et en tant que voisins qui ne craignent pas d’être réveillées au milieu de la nuit lorsque nous avons besoin d’aide », a-t-il déclaré.

 Outre les tâches médicales, M. Ramaphosa a déclaré que les infirmiers apportaient du réconfort et des conseils à tous.

 « Plus largement, les infirmiers sont des bâtisseurs de communauté, des mentors, des conseillers et des éducateurs qui apportent un soutien psychosocial, au-delà du domaine médical, aux communautés dans lesquelles ils sont basés et sont à la pointe de notre lutte contre de nombreux maux sociaux », a-t-il déclaré.

Côte d’Ivoire : un cyber-délinquant déféré devant les tribunaux pour «appel à la rébellion»

Le cyber-délinquant ivoirien Yapo Ebiba François Fiacre dit «Serge Koffi Le Drone» ou encore «Sekongo Koné» sur la toile, interpellé par la police ivoirienne la semaine dernière à Yopougon dans l’ouest d’Abidjan, sera déféré devant les tribunaux pour répondre des faits de «trouble à l’ordre public, incitation à la haine, appel à la rébellion et à la destruction de biens publics et injures sur internet ».L’information a été donnée mardi par la police nationale ivoirienne après une présentation à la presse du mis en cause. « Il était l’objet de plus d’une vingtaine de plaintes et était recherché par les services de police.

 Au cours de l’interrogatoire, il a reconnu être le détenteur de ces comptes facebook avatars. Il prétend informer les populations, mais ne prenait pas le temps de vérifier la véracité  des informations qu’il recevait de ses sources moyennant de l’argent », a expliqué dans une note d’information « Police Secours », une plateforme numérique de la police ivoirienne.

Selon cette plateforme, les sources d’information de ce cyber-délinquant qui n’est pas journaliste, mais plutôt informaticien, provenaient de la politique, des forces de défense et de sécurité avec «pour objectif de créer la discorde, la diffamation, l’incitation la haine et à la révolte ».

A en croire la police,  plusieurs «fausses informations» ont été ainsi diffusées sur la toile par Serge Koffi Le Drone.  Il s’agit entre autres des « Fake news» sur  la construction des centres de dépistage du Covid-19 à Yopougon BAE.

 « C’est le lieu de rappeler que tous ceux qui publient ou relaient de fausses informations sous des avatars seront tôt ou tard recherchés et interpellés par la plateforme de lutte contre la cybercriminalité», a prévenu l’institution policière ivoirienne.

Covid-19: Le Maroc se lance dans l’exportation des masques de protection

Le ministre du commerce et de l’industrie, Moulay Hafid Elalamy a annoncé que le Maroc a décidé d’ouvrir l’exportation des masques de protection sanitaires à l’étranger.Intervenant au parlement, le ministre a fait savoir que le Royaume pourrait arrêter l’exportation des masques de protection au cas où le pays aura besoin pressant de ce produit après la levée du confinement.

Il a indiqué que le marché connait une abondance de masques de protection, rappelant que son département a préparé un stock post-confinement composé de 50 millions de bavettes sanitaires.

Concernant les masques en tissu lavables et réutilisables, le ministre a informé que le Maroc produit 2 millions/par jour de ce type de masque, qui n’est pas destiné à l’export mais aux besoins internes.

Après avoir affiché un palier de 3 millions de masques par jour, puis 5 millions, le Maroc, qui produisait à peine 1 million de masques avant le 7 avril, est désormais à 6,8 millions d’unités par jour. L’objectif est de passer désormais à 8 millions de masques par jour.

Le port de masque dans l’espace public est rendu obligatoire au Maroc depuis le 7 avril dernier, tout contrevenant s’exposant à une amende entre 300 et 1.300 dirhams (1 euro = 10,7 DH).

Au 12 mai, le Royaume a réalisé 64.299 tests Covid-19 pour 6380 cas positifs, 188 décès et 2930 guérisons. Le taux de létalité du Covid-19 au Maroc, troisième pays le plus touché d’Afrique après l’Afrique du Sud et l’Égypte, se situe aujourd’hui à 3 %. Fin

Maroc/Covdi-19 : La banque centrale appelle les établissements de crédit à suspendre leurs dividendes

La banque centrale du Maroc a appelé les établissements de crédit à suspendre, jusqu’à nouvel ordre, toute distribution de dividendes au titre de l’exercice 2019, indique un communiqué de l’institution financière.

 Compte tenu du contexte de crise liée à la pandémie du Covid-19, les établissements de crédit sont invités à renforcer leur rôle dans le financement de l’économie, explique la banque.

« Il est important que les établissements de crédit conservent des fonds propres suffisants pour faire face aux effets de la crise et préserver ainsi leur capacité d’octroi de financement dans ces circonstances exceptionnelles », recommande la banque centrale.

Ils sont également appelés à renforcer leur rôle dans le financement de l’économie, poursuit le communiqué, rappelant mesures de politique monétaire et prudentielles adoptées visant à faciliter l’accès au crédit bancaire au profit à la fois des ménages et des entreprises.

Et d’assurer que la banque centrale continuera de « suivre de près les implications de la crise sanitaire sur l’économie nationale et le système financier et prendrait, le cas échéant, les mesures nécessaires pour y faire face ».

 

Côte d’Ivoire: démarrage des programmes de la première télévision nationale islamique

La télévision nationale islamique Al-Bayane, la première télévision musulmane de Côte d’Ivoire a démarré, mardi, ses programmes, a appris APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.Selon les dignitaires religieux musulmans en Côte d’Ivoire, la réalisation de ce projet audiovisuel permettra « d’améliorer l’image et de diffuser le vrai visage de l’islam» .

La mise en service de cette télévision disponible  via le bouquet Canal+ (N°208)  « est une façon d’aider l’islam et de faire triompher la cause d’Allah», expliquent-ils.

C’est le 12 mai 2018 que Cheick Boikary Fofana, le président du Conseil supérieur des imams et des affaires islamiques en Côte d’Ivoire (COSIM) a lancé une opération dénommée « tempête verte » destinée à mobiliser un milliard FCFA pour la mise en place de la télévision nationale islamique Al-Bayane.

 Cette opération de collecte de fonds qui devrait durer deux mois,  visait un million de fidèles musulmans à raison de 1000 FCFA par personne.

Burkina/Présidentielle 2020: Eddie Komboïgo désigné candidat du CDP, le parti de Blaise Compaoré

Eddie Komboïgo, le président du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), le parti de Blaise Compaoré, a été élu candidat de sa formation politique pour la présidentielle burkinabè du 22 novembre 2020.M. Eddie Komboïgo a été élu, le dimanche 10 mai 2020, candidat du Congrès pour la démocratie et le progrès( CDP) pour la présidentielle du 22 novembre 2020 avec 133 voix contre 21 pour son challenger, Yaya Zoungrana. 

Porté en mai 2015 à la tête du CDP, un an après des soulèvements populaires ayant conduit au départ de Blaise Compaoré du pouvoir, Eddie Komboïgo, tient le gouvernail du parti. A son septième congrès ordinaire,  le parti a décidé de reconquérir le pouvoir d’Etat. 

Avec 130 membres que compte le bureau exécutif national, le CDP a reconstruit ses comités de base et crée un maillage sur toute l’étendue du territoire pour mobiliser les militants et les sympathisants dans l’optique de revenir au pouvoir.

  Cette bataille s’annonce épique et palpitante. Les dirigeants du Mouvement du peuple pour le progrès ( MPP, parti au pouvoir), fondé par Roch Marc Christian Kaboré, un ancien cadre du parti de Blaise Compaoré, connaissent bien leurs principaux adversaires politiques, surtout le CDP, et s’attèlent à rempiler et rester aux affaires.   

Logements sociaux ivoiriens/Covid-19: report des échéances des souscripteurs en difficulté de paiement

Le secrétaire d’Etat chargé du logement social en Côte d’Ivoire, Lataille Nguessan, a annoncé lundi le report des échéances des souscripteurs en difficulté de paiement pour les mois de mars, avril et mai 2020 concernant les logements sociaux, en raison des impacts liés à la pandémie du Covid-19.Le secrétariat d’Etat chargé du logement social a décidé que « les échéances pour les souscripteurs en difficulté de paiement pour la période des mois de mars, avril et mai 2020 soient reportées », a dit M. Lataille  Nguessan, lors d’un point de presse gouvernemental sur la situation du Covid-19. 

En accord avec les prometteurs des logements sociaux, M. Lataille Nguessan a indiqué qu’il a été décidé que le travail en alternance soit sans incidence sur la rémunération des travailleurs. 

Pour les loyers impayés dans les cités gérées par la Société ivoirienne de construction et de gestion immobilière SICOGI (publique), le secrétaire d’Etat chargé du logement social a annoncé une « suspension des expulsions » sur la période allant de mars, avril à mai 2020. 

Il a été décidé par ailleurs de « la suspension de toutes les poursuites des locataires de la Société ivoirienne de construction et de gestion immobilière (SICOGI) sur la période allant de mars à juin 2020, a fait savoir le secrétaire d’Etat chargé des logements sociaux », face aux caméras.

La crise sanitaire liée à la pandémie du Covid-19 a affecté les ménages,  les entreprises et les activités socio-économiques du pays. Pour ce faire, l’Etat de Côte d’Ivoire a élaboré un plan de riposte élevé à 1 700 milliards de francs CFA. Concernant les ménages, l’État à arrêté qu’ aucun locataire ne soit expulsé sur ces trois mois. 

Sénégal: les mesures anti Covid-19 haussent les prix à la consommation

L’impact des mesures de lutte contre la propagation du Covid-19 a fait remonter les prix à la consommation à 1,1% au mois d’avril 2020 contre 0,1% au mois de mars 2020, a appris APA mardi auprès de l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD).« Cette évolution résulte principalement d’un accroissement des prix des services de  transports  (+2,3%) et des  produits alimentaires et boissons non alcoolisées  (+1,8%), dû à l’impact des mesures de lutte contre la propagation du COVID-19 », a notamment expliqué l’ ANSD. 

Pour lutter contre la propagation du coronavirus, les autorités gouvernementale ont dû interdire le transport inter-urbain, réduire le nombre de passagers transportés dans les transports publics. Pour s’en sortir, certains chauffeurs véreux ont, soit sectionner le trajet, soit augmenter illégalement les tarifs. Ce qui a renchéri les coûts du transport. Dans le domaine des produits alimentaire également, l’interdiction des transports inter-urbains a entrainé, la hausse des prix.

En variation annuelle, l’ ANSD signale que les prix à la consommation ont progressé de 3,3%.

Quant à l’inflation sous-jacente, elle a progressé de 0,4% en rythme mensuel et 1,9% en variation annuelle.

Les prix des produits locaux ont augmenté de 1,7% tandis que ceux des produits importés ont reculé de 0,3% au mois d’avril 2020 comparativement au mois précédent. En variation annuelle, ils se sont accrus respectivement de 3,5% et 2,3%. 

L’indice des prix à la consommation fléchit en avril 2020

L’indice des prix à la consommation (IPC) du Rwanda, principal indicateur de l’inflation, a est tombé à 8% en glissement annuel en avril 2020, contre 8,5% en mars 2020, selon l’Institut national de la statistique.En avril 2020, la nourriture et les boissons non alcoolisées ont augmenté de 15,8% sur une base annuelle et ont diminué de 0,2% sur une base mensuelle, a déclaré l’Institut.

Les boissons alcoolisées, le tabac et les narcotiques ont augmenté de 17,4% sur une base annuelle et ont diminué de 0,2% sur une base mensuelle. Le logement, l’eau, l’électricité, le gaz et les autres combustibles ont augmenté de 6,5% en variation annuelle et de 2,3% en variation mensuelle.

Les données montrent également que les « biens locaux » ont augmenté de 8,5% en variation annuelle et ont diminué de 0,4% en variation mensuelle, tandis que les prix des « produits importés » ont augmenté de 6,3% en variation annuelle et ont augmenté de 0,6 % en variation mensuelle.

Les prix des « produits frais » ont augmenté de 19,7% en variation annuelle et ont diminué de 4,4% en variation mensuelle. Les prix de « l’énergie » ont augmenté de 16,5% en variation annuelle et de 5,6% en variation mensuelle. Ceux de « l’Indice général hors produits frais et énergie » ont augmenté de 4,6% en variation annuelle et de 0,4% en variation mensuelle.

La FIJ exige la libération d’un journaliste mozambicain

La Fédération internationale des journalistes a appelé, mardi, le gouvernement mozambicain à assurer la libération en toute sécurité d’un journaliste enlevé par l’armée il y a plus d’un mois, dans la province de Cabo Delgado, dans le nord du pays, en proie à des troubles.Le journaliste de la radio communautaire de Palma, Ibraimo Abu Mabaruco, aurait été arrêté par des soldats dans la nuit du 7 avril après avoir quitté son bureau et n’a pas été revu depuis lors.

Le secrétaire général de la FIJ, Anthony Bellanger, a qualifié cette arrestation et détention en secret d’illégales et de disparition forcée.

« Le journaliste ne représentait aucune menace pour l’armée ou les forces de sécurité et faisait son travail dans l’intérêt public… Le gouvernement du Mozambique doit immédiatement mettre fin à ces arrestations illégales de journalistes par l’armée », a déclaré M. Bellanger dans un communiqué.

Il a appelé les autorités mozambicaines à « garantir la sûreté et la sécurité des journalistes dans le pays et à libérer immédiatement notre collègue ».

Selon la section mozambicaine de l’Institut des médias d’Afrique australe (MISA), Mabaruco a envoyé un SMS à ses collègues le jour de l’enlèvement expliquant qu’il était « entouré de soldats ».

Le MISA a également indiqué qu’un officier de police basé au commandement de la police du district de Palma avait confié à l’organe de surveillance des médias que « ce sont les forces armées du Mozambique qui ont enlevé le journaliste ».

L’officier de police a déclaré qu’il « savait que le journaliste avait été emmené de Palma à Mueda où les forces armées ont une salle d’interrogation », selon le MISA.

Plusieurs journalistes ont été harcelés, intimidés, arrêtés et détenus dans la province de Cabo Delgado où les forces de sécurité mozambicaines luttent contre une insurrection armée.