mai 2020 - Page 5 sur 46 - Journal du niger

Santé, économie et sport meublent la Une des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce vendredi se focalisent sur nombre de sujets notamment l’usage de la chloroquine au Maroc, la feuille de route de la logistique, la réglementation du télétravail et la tant attendue décision du TAS concernant la finale de la Ligue des champions d’Afrique 2019 entre le WAC et l’Espérance de Tunis.+Le Matin+ souligne que le ministre de la Santé, Khalid Ait Taleb a fait le point jeudi devant la Commission des secteurs sociaux à la Chambre des représentants sur l’efficacité de la chloroquine.

Selon lui, le Maroc n’a pas pris cette décision par hasard ou parce qu’il n’y avait pas d’alternative, mais parce qu’il existe des essais cliniques qui ont abouti à des résultats positifs, ajoutant que le ministère de la Santé dispose d’une série d’études menées à ce sujet et travaille sur trois études autour de l’utilisation de la chloroquine.

Biologiquement, l’efficacité de la chloroquine est observée lors de la phase initiale de l’infection, puisqu’il a un effet d’inhibition de la réplication virale, fait remarquer le ministre, cité par le quotidien, faisant savoir que le résultat est que les patients guérissent lorsqu’ils utilisent la chloroquine dès les premières étapes de la maladie. Le nombre de décès au Maroc est parmi les plus faibles au monde.

+Aujourd’hui le Maroc+ souligne que le Maroc commence à voir grand  pour le secteur de la logistique et c’est la raison pour laquelle le pays s’est doté d’une stratégie  nationale en bonne et due forme.

Le journal indique que cette stratégie repose sur plusieurs axes et que pour les responsables en charge de son déploiement, il s’agit notamment de la mise en place d’un réseau de plateformes logistiques pour le groupage et le dégroupage de marchandises.

Selon le journal, ces plateformes logistiques, véritables centres de valeur ajoutée logistique à proximité des opérateurs économiques et des consommateurs, serviront de zones pour la canalisation et la concentration des flux nécessaires au développement d’une offre de services compétitive et à forte valeur ajoutée.

+L’Economiste+  rapporte que le télétravail va prochainement être régi par une réglementation, constatant que le code du travail ne traite, de manière superficielle, que du travail à domicile.

La publication explique que le but du législateur est de « protéger certaines formes de travail à domicile qui, en l’absence de contrat de travail, manquent de clarté sur le principe de la subordination et sur les liens hiérarchiques ».

Si le travail à domicile peut être considéré comme un travail à distance et donc au télétravail sur le plan sémantique, il est impossible de les confondre sur le plan juridique. La différence réside dans la qualité des personnes en question. Le quotidien différencie les deux: «le télétravail est en général une activité salariée, le travail à domicile concerne en majorité les auto-entrepreneurs indépendants».

Au registre sportif, +Libération+ rapporte que c’est aujourd’hui que le Tribunal arbitral du sport (TAS) devrait statuer sur la finale-retour de la Ligue africaine des clubs champions, édition 2019, attribuée par la CAF à l’Espérance de Tunis aux dépens du Wydad de Casablanca.

Une finale disputée le 31 mai de l’année dernière qui est restée en travers de la gorge de tous les Wydadis privés d’un titre qui aurait pu leur revenir de droit si la mascarade de Radès n’avait pas eu lieu, écrit le quotidien.

La finale retour a été des plus rocambolesques marquée par un arbitrage maison du Gambien Bakary Gassama, auquel s’est ajouté un VAR défaillant ou absent. Mené au score, le WAC était parvenu à remettre les pendules à l’heure sur une réalisation de Walid El Karti, refusée pour un hors-jeu inexistant. Le WAC avait demandé le recours à la vidéo et c’est là où la supercherie a éclaté avec cette histoire de pièce manquante du VAR qui devait arriver au stade de Radès en plein match, rappelle la publication.

Faits divers, Covid-19 et football alimentent la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus, vendredi à APA, traitent d’une diversité de sujets dominés par les rebondissements dans les affaires du refus d’enterrement de victimes du coronavirus et du scandale de pédopornographie.« Le virus d’outre-tombe », titre EnQuête sur l’opposition violente à l’inhumation des morts de Covid-19. « Les corps sont traités par les sapeurs-pompiers. Il n’y a aucun danger à les enterrer dans nos cimetières », explique Dr Ousmane Guèye du ministère de la Santé.

Mais le saccage d’ambulances pour s’opposer à l’inhumation d’une personne morte de Covid-19 à Diamaguène (banlieue dakaroise) n’est pas resté impuni puisque « la police arrête quatre des instigateurs », selon L’AS. Le porte-parole de la famille du défunt appelle l’Etat à « prendre ses responsabilités » là où le gouverneur de Dakar souligne que cet acte « n’est pas sénégalais » encore moins « musulman ».

L’Observateur titre sur le sujet : « Moustapha Guèye, peines de mort du Covid ». Le journal revient sur l’enterrement mouvementé du défunt, le test post-mortem et l’audition de la famille à la police.

Cependant « le refus de l’inhumation à un mort du Covid-19 donne une idée de l’étendue de la panique », analyse le socio-anthropologue Cheikh Ibrahima Niang.

Sur le scandale sexuel à Dakar, L’Observateur informe de l’arrestation de 11 personnes dans « l’affaire des vidéos pornos ».

Selon Libération, « quatre +grands+ coachaient les mineurs » dans le scandale de pédopornographie, dont la plus jeune des « actrices a 14 ans ».

Le journal rapporte par ailleurs que le coronavirus se propage auprès du personnel de santé avec « 77 agents » déjà infectés. Sur un recensement de plus de 3300 cas en outre, la région de Dakar est « proche » du chiffre de 2500.

Une évolution de la pandémie qui cause un « état de stress », estime Le Quotidien, soulignant que le Sénégal a franchi « la barre des 40 morts ».

En dehors du « casse-tête » des enterrements par les pompiers, note le journal, les transporteurs « grognent » après que le ministre de l’Intérieur Aly Ngouille Ndiaye a « serré la vis » sur le transport inter-départements.

La grogne touche également les bénéficiaires de l’aide alimentaire qui s’offusquent face aux lenteurs de sa distribution, d’après Vox Populi : « Désespoir et colère de populations désabusées ».

Le ministre Mansour Faye, chargé de cette distribution, reconnait que « nous avons des difficultés pour respecter les premières échéances annoncées ».

Pendant ce temps, écrit Le Soleil, le président « Macky Sall lance un appel au G20 » pour relancer l’économie des pays africains après la Covid-19. Par ailleurs, le Sénégal maintient la fermeture de ses frontières aériennes jusqu’au 30 juin 2020, souligne le quotidien national.

En sport, le secrétaire général de la Fiba-Afrique, Alphonse Bilé, déclare dans Record que « tout reste jouable » concernant les compétitions de basket.

En football, le journal informe que Liverpool passe à l’attaque pour recruter le défenseur sénégalais Kalidou Koulibaly. Et d’ores et déjà l’entraineur Jurgen Klopp lui a lancé un « coup de fil ».

L’autre quotidien sportif, Stades, se demande si l’organisation de la Coupe d’Afrique (CAN) est « possible en 2021 » après le chamboulement du calendrier mondial.

Maroc/Covid-19 : l’Office des chemins de fer renforce son offre de train navettes rapides

L’Office marocain des chemins de fer (ONCF) a décidé de renforcer son offre de trains navettes rapides (TNR) et d’instaurer à cet effet de nouvelles règles de voyage pour garantir la sécurité de ses clients et ce en prévision de l’augmentation du flux des voyageurs suite à la reprise progressive des activités, indique jeudi un communiqué de l’Office.Ainsi, à partir du 1er juin 2020, le nombre de dessertes passera de 20 à 40 trains par jour, indique la même source, annonçant par la même occasion la réouverture des gares de Rabat Agdal et Salé Tabriquet.

L’ONCF a également décidé de réduire de 50% la capacité des ventes et d’occupation des trains durant cette première phase. De ce fait, la réservation sera désormais obligatoire à bord des TNR à l’instar de ce qui est pratiqué pour les trains Al Boraq et Al Atlas, précise le communiqué.

En parallèle, d’autres mesures de sécurité préventives et proactives visant la protection des voyageurs seront déployées, notamment le filtrage des passagers à l’entrée des gares pour séparer les flux, le contrôle du port de masque dans les gares et à bord des trains, la mise à disposition de gels hydro-alcooliques dans les gares et à bord des trains et le nettoyage et la désinfection renforcés et continus des trains et des espaces partagés en gares.

Aussi, l’office veille au respect de la distanciation sociale dans les espaces d’attente en gares, sur les quais et dans les espaces de voyage à bord des trains, en procédant à la limitation de la capacité de vente, la neutralisation des sièges et le marquage au sol de la distance de sécurité à respecter.

Par ailleurs, l’ONCF fait savoir que la reprise progressive des dessertes Al Boraq (TGV) et Al Atlas est en cours de préparation et qu’il annoncera prochainement leur date de mise en circulation.

Maroc/Covid-19 : Les cafés et restaurants autorisés à reprendre leurs activités uniquement pour les services « à emporter »

Les propriétaires de cafés et restaurants pourront reprendre leur activité à partir de demain vendredi, mais uniquement pour les services « à emporter » et les livraisons à domicile, a annoncé, jeudi, le ministère de l’Industrie, du Commerce et de l’Economie verte et numérique.En vue de préserver la santé des clients et des employés et de contenir la propagation du coronavirus, les propriétaires de cafés et restaurants sont tenus de respecter strictement les règles préventives et sanitaires prévues par les autorités sanitaires, souligne le ministère.

Il a mis l’accent sur la nécessité de s’assurer de la propreté des lieux et des outils de travail selon un programme quotidien en permanence, à veiller à une ventilation adéquate des lieux de travail et à fournir des gels hydroalcooliques et des masques de protection pour les employés.

Les propriétaires de cafés et restaurants doivent également organiser le travail de manière à réduire le nombre d’employés présents en même temps, respecter les règles de distanciation entre les clients et les employés, veiller au respect des règles d’hygiène durant toutes les étapes de préparation et de livraison des repas et boissons destinés aux clients et de livrer les commandes en dehors de la boutique, précise le communiqué.

BAD: Il n’a pas été demandé à Adesina de démissionner (Bureau des gouverneurs)

Le Bureau du Conseil des gouverneurs de la Banque africaine de développement (BAD) n’a pris aucune décision demandant au président de l’institution, Akinwumi Adesina, de démissionner comme relaté dans certains médias, déclare sa présidente Kaba Nialé, dans une note.« En aucun cas, il n’a été demandé au président du Groupe de la Banque de démissionner », dément Mme Kaba Nialé dans une communication relative au traitement de la plainte de lanceurs d’alerte contre le président du Groupe de la BAD,  Adesina Akinwumi. 

La ministre ivoirienne du Plan et du développement, Kaba Nialé, qui préside le Bureau des gouverneurs, souligne qu’ « il n’y  a pas de crise institutionnelle au sein du Groupe de la Banque Africaine de développement », institution dont le siège se trouve à Abidjan. 

Accusé par une frange du personnel de la Banque africaine de développement (BAD) de favoritisme au profit de ses compatriotes, selon le journal français Le Monde, Adesina Akinwumi, président de l’institution, avait qualifié cela d’« allégations », dans un communiqué. 

Les soupçons portent également sur des cas de « violation du code de conduite » et d’« entrave à l’efficacité (…) affectant la confiance dans l’intégrité » de la Banque africaine de développement, poursuit dans ses écrits le journal Le Monde. 

Le Comité d’éthique du Conseil d’administration de la banque a conduit une enquête interne et rendu sa décision dans un rapport, où il mentionne que les actes de gouvernance du président de la BAD n’entachent pas la crédibilité de l’institution et ne présentent pas de menaces internes.   

Le 26 mai 2020, le Bureau du Conseil des gouverneurs du Groupe de la BAD a tenu une réunion à l’effet d’examiner cette affaire découlant d’une plainte des lanceurs d’alerte contre le président de la BAD qui a été traitée par le Comité d’éthique du Conseil d’administration de la banque.

Mme Kaba Nialé dit avoir « reçu des lettres de certains actionnaires exprimant des points de vue différents ». Selon des sources proches du dossier, Washington a demandé une enquête indépendante n’impliquant aucune entité interne aux fins que cette affaire soit élucidée.  

« Le Bureau que je préside tient à rassurer le public qu’il s’est saisi de l’affaire et qu’il la traite avec la plus grande rigueur et avec tout le sérieux qu’elle mérite. Toutefois, le bureau informe le public qu’ aucune décision n’a été prise tel que faussement véhiculé dans certaines publications », souligne Mme Kaba Nialé. 

Selon la présidente du Bureau du Conseil des gouverneurs de la BAD, « chacun doit permettre au bureau de faire son travail et laisser le processus d’instruction de ce dossier suivre son cours. (Car) l’avis de tous les gouverneurs sera sollicité pour son bon aboutissement ».   

Suite à la réunion, plusieurs publications dans la presse nationale et internationale ont été portées à l’attention de la présidence du bureau des gouverneurs, concernant le contenu des délibérations de ladite réunion. « Ce qui amène à effectuer des clarifications pour éviter tout malentendu », dit-elle. 

A la tête de la Banque africaine de développement depuis 2015, le Nigérian Akinwumi Adesina rempile pour un second mandat quinquennal. L’élection, prévue pour août 2020 pourrait être reportée si l’affaire ne trouve pas de dénouement avant l’Assemblée générale élective. 

Bédié en « joie » après «l’assouplissement» des conditions de mise en liberté de Gbagbo et Blé Goudé

Le président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci), Henri Konan Bédié, chef de file de la plateforme de l’opposition ivoirienne, s’est dit jeudi en « joie» après «l’assouplissement des restrictions » de mise en liberté de Gbagbo et Blé Goudé par la Chambre d’appel de la Cour pénale internationale (CPI).« C’est avec une grande joie que j’ai appris ce jour, du jeudi 28 mai 2020, l’assouplissement des restrictions de libertés faites à M. Laurent Gbagbo, président du FPI et à Charles Blé Goudé, président du COJEP », a déclaré M. Bédié dans un communiqué.

Cet assouplissement de restrictions, dit-il, « confirme leur libération tant attendue et longtemps espérée ; un moment de bonheur pour la majorité des Ivoiriennes, Ivoiriens et des démocrates du monde entier ».

« Chères Ivoiriennes et chers Ivoiriens, savourons collectivement et dans la paix cette joie immense, car nous tenons, désormais, l’une des clés de notre réconciliation nationale. », écrit le leader du Pdci, ex-allié au pouvoir. 

En mon nom personnel, et celui du PDCI ainsi que ceux de tous les présidents des partis membres de la CDRP, la plateforme de l’opposition ivoirienne,  M.  Bédié a souhaité « un bon retour en Côte d’Ivoire » à l’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo et son co-accusé Charles Blé Goudé.  

La Chambre d’appel de la Cour pénale internationale (CPI) a décidé jeudi de rejeter la requête de la défense de M. Gbagbo demandant à la Chambre de réexaminer son arrêt lui accordant, ainsi qu’à M. Blé Goudé, son co-accusé, une mise en liberté conditionnelle.

La Chambre d’appel a toutefois décidé de revoir les conditions de mise en liberté. Désormais, MM. Gbagbo et Blé Goudé ne peuvent se déplacer en dehors des limites de la municipalité dans laquelle ils résident dans l’État d’accueil, à moins d’y avoir été expressément autorisés au préalable par la Cour.

Ils devront remettre au greffe toutes les pièces d’identité dont ils disposent, en particulier leur passeport, en outre se présenter chaque semaine auprès des autorités de l’État d’accueil ou auprès du greffe et se conformer à toute autre condition raisonnable imposée par l’État dans lequel ils seront libérés.  

Le 7 octobre 2019, le Conseil de M. Gbagbo a demandé à la Chambre d’appel de reconsidérer son arrêt et d’ordonner la mise en liberté immédiate sans conditions de M. Gbagbo. Une audience sur cette question a été tenue par la Chambre d’appel le 6 février 2020. 

Covid-19: Le Maroc s’approche de la « zone de succès)

Le Maroc s’approche de « la zone de succès », qui comprend des pays ayant atteint le contrôle de l’épidémie du coronavirus, relève jeudi le haut-commissariat au plan (HCP), une institution publique chargée de la statistique.

 Dans une étude intitulée « Approche par un benchmark de la situation de la pandémie Covid-19 au Maroc, un espoir réel d’une levée maîtrisée du confinement« , le HCP souligne que le Royaume serait dans le Groupe 3, soit le quadrant des pays relativement peu touchés à ce stade et qui sont en quête de la maîtrise de la propagation, du fait que le nombre de reproduction (R0) serait en dessous de 1 et sa progression récente sur les 10 derniers jours de 1,4% et en baisse continue.

La confirmation de la tendance à la baisse de R0, permettra ainsi de s’assurer que le déconfinement prochain d’une partie de sa population, dicté par des raisons économiques et sociales évidentes, ne fera pas dévier le Maroc de la trajectoire qui devrait le conduire vers la configuration du groupe de succès composé des pays relativement peu atteints et qui sont en cours d’éradication de la maladie, indique le HCP.

Le HCP met en avant que le renforcement de la vigilance et l’intensification des tests actuellement en cours laisse penser que le Maroc s’achemine vers une logique de déconfinement sous contrôle.

Cependant, le document fait ressortir que la courbe des cas quotidiens (au 22 mai) fait néanmoins apparaître des soubresauts préoccupants et la courbe des cas cumulés est toujours à la hausse avec quelques indices de début d’aplatissement mais surtout n’est plus dans une tendance exponentielle.

La classification de l’étude fait apparaître quatre groupes, à savoir un 1er groupe constitué des pays très atteints par la pandémie mais qui n’ont pas pu, à ce stade selon des degrés divers, maîtriser son évolution, un 2ème groupe qui se réfère aux pays fortement touchés mais qui ont réussi à atteindre une assez bonne maitrise de la propagation de la maladie (Espagne, Italie, France, Allemagne), un 3è groupe qui fait état des pays relativement peu touchés mais n’ayant pas encore atteint un contrôle total de la propagation et un dernier groupe composé des pays qui ont atteint le contrôle de l’épidémie et où son impact relatif est limité.

L’étude a fait ressortir que l’Afrique est relativement épargnée par la maladie puisqu’elle enregistre à ce stade environ 100.000 cas cumulés (75 cas/million d’habitants) et 3.100 décès (2,3 décès/million habitants), précisant que le taux de propagation est supérieur à 1%.

La plupart des pays Africains se retrouvent ainsi dans ce groupe 3 indiquant ainsi un impact limité du virus à ce jour. Même les grands pays africains (Nigeria, Egypte, Afrique du Sud) sont pour la plupart relativement peu touchés mais enregistrent généralement une progression moyenne assez élevée (au-delà de 4%) ce qui indique, à des degrés divers, une faible maîtrise de l’évolution de la maladie.

Cote d’Ivoire: UNDP, JICA boost police’s Covid-19 readiness

The United Nations Development Programme (UNDP) and the Japan International Cooperation Agency (JICA) in Abidjan, offered 80 motorcycles, hygiene products, gloves and face masks to the Ivorian police to enhance its mobility in the fight against Covid-19 and gender-based violence (GBV).Wednesday’s donation ceremony took place at the National Police Academy in Cocody (east of Abidjan) in the presence of General Vagondo Diomandé, the Ivorian Minister of Security and Civil Protection.

 “Throughout the world, the state of health emergency and lockdown measures have led to an upsurge in GBV. In Cote d’Ivoire, the phenomenon is experiencing a particular upsurge in the current context of Covid-19,” noted Carol Flore-Smereczniak, UNDP Resident Representative in Cote d’Ivoire.

 According to her, in order for the Ivorian police to mark its presence among GBV victims in the context of Covid-19, “it would require it to be more mobile.”

She explained that the donation, worth a total of CFA52,250,000, should make it possible to respond to the challenges of intervening in gender-based violence and paedo-criminality, as well as to coordinate more effectively the security operations ahead of the upcoming elections.

 This support to the Ivorian police institution is the result of a grant from the Japan International Cooperation Agency, as part of the Project to Support Capacity Building of the National Police being implemented by UNDP. 

 

30 dead in Nzérékoré as post-election violence sweeps Guinea

The Guinean government has acknowledged the death of 30 people in inter-communal clashes in the southern town of Nzérékoré, in the aftermath of the controversial March 22 referendum.“Thirty of our fellow citizens lost their lives during these unfortunate events” in Nzérékoré, the Prosecutor General of Kankan, Yaya Kairaba Kaba told the nation on national television on Tuesday.

According to him, sixty-seven other people were injured, dozens of houses, shops and workshops torched, and three churches destroyed. 

Mr Kaba accused local opposition National Front for the Defence of the Constitution (FNDC) officials of orchestrating the violence and fueling tensions between communities. 

He said the opposition had provided the pretext for the intervention of armed groups some of whom came from neighbouring Liberia while others emanated from the capital Conakry.

44 people face charges of murder, arson or criminal conspiracy, he said, while assuring Guineans that the country’s justice system is working to ensure that their trials will get underway “as soon as possible.”

 The FNDC, a collective of parties, trade unions and civil society activists, which is leading the protest movement against President Alpha Condé on Wednesday criticised a government initiative « aimed at making the collective responsible for the killings.”

Ibrahim Diallo, a FNDC official said “it is difficult to understand why the arrests took place on one side only while on the other side, nobody was worried…it is a total injustice”.

 The anti-Condé campaign, which was severely repressed on several occasions, resulted in dozens of deaths, which the opposition blamed on the security forces, who have repeatedly denied allegations of heavy-handedness. 

Human rights defenders have consistently accused Guinea’s security operatives of acting with impunity. 

The FNDC have notified the International Criminal Court about the supposed human rights violations in the country.

 

La CPI modifie les conditions de mise en liberté de Gbagbo et Blé Goudé

La Chambre d’appel de la Cour pénale internationale (CPI) a décidé jeudi de rejeter la requête de la défense de M. Gbagbo demandant à la Chambre de réexaminer son arrêt lui accordant, ainsi qu’à M. Blé Goudé, son co-accusé, une mise en liberté conditionnelle.La Chambre d’appel a toutefois décidé de revoir les conditions de mise en liberté, indique un communiqué de la Cour qui note que cette décision ne concerne pas l’appel contre l’acquittement de MM. Gbagbo et Blé Goudé. 

La Chambre d’appel a fait observer que la défense de M. Gbagbo n’avait pas démontré d’erreur manifeste de raisonnement, ni que des circonstances particulières justifiaient le réexamen de l’arrêt des juges. 

Les juges ont toutefois décidé de réexaminer la nécessité de maintenir les conditions imposées pour leur mise en liberté, et décidé de révoquer quelques conditions. Désormais, MM. Gbagbo et Blé Goudé ne peuvent se déplacer en dehors des limites de la municipalité dans laquelle ils résident dans l’État d’accueil, à moins d’y avoir été expressément autorisés au préalable par la Cour.

Ils devront remettre au greffe toutes les pièces d’identité dont ils disposent, en particulier leur passeport, en outre se présenter chaque semaine auprès des autorités de l’État d’accueil ou auprès du greffe et se conformer à toute autre condition raisonnable imposée par l’État dans lequel ils seront libérés.  

Les autres conditions restent en vigueur, mentionne la Chambre, avant d’ajouter que MM. Gbagbo et Blé Goudé se conformeront à toutes les ordonnances de la Cour.Le 15 janvier 2019, la Chambre de première instance I, à la majorité, a acquitté MM. Gbagbo et Blé Goudé de toutes les charges de crimes contre l’humanité prétendument perpétrés en Côte d’Ivoire en 2010 et 2011. Mme la juge Herrera Carbuccia avait émis une opinion dissidente. 

Une décision dûment motivée a été rendue par écrit le 16 juillet 2019. L’Accusation a fait appel de cette décision, donnant lieu à un procès dans cette affaire qui s’est ouvert le 28 janvier 2016 pour des charges de crimes contre l’humanité (meurtre, viol, autres actes inhumains …) perpétrés dans le contexte des violences post-électorales en Côte d’Ivoire entre le 16 décembre 2010 et le 12 avril 2011. 

 Le 7 octobre 2019, le Conseil de M. Gbagbo a demandé à la Chambre d’appel de reconsidérer son arrêt et d’ordonner la mise en liberté immédiate sans conditions de M. Gbagbo. Une audience sur cette question a été tenue par la Chambre d’appel le 6 février 2020. 

Le 1er février 2019, à la suite d’un appel du procureur contre la décision orale de la Chambre de première instance I du 16 janvier 2019 ordonnant la mise en liberté sans conditions des personnes acquittées, la Chambre d’appel a rendu son arrêt sur la question, dans lequel elle a modifié la décision orale et imposé un certain nombre de conditions à la mise en liberté de MM. Gbagbo et Blé Goudé.