juin 2020 - Page 15 sur 48 - Journal du niger

Présidentielle ivoirienne : « La candidature de Bédié est un non-événement » selon Siandou Fofana

La Candidature annoncée du président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire ( PDCI) Henri Konan Bédié à l’élection présidentielle du 31 octobre prochain est un «non-événement parce que cette décision est un secret de polichinelle depuis plus d’une année», a estimé Siandou Fofana, le ministre ivoirien du Tourisme et des loisirs. Selon une note d’information transmise lundi à APA, M. Fofana s’exprimait dans la région de l’Indénié-Djuablin ( st Ivoirien) lors d’une mission de mobilisation du Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP, parti au pouvoir) dont il est le directeur exécutif adjoint chargé des relations avec les partis politiques. 

Pour lui, la candidature de M. Bédié à la présidentielle est un «non-événement» parce que cette décision qui est un «secret de polichinelle» depuis plus d’une année, est l’une des raisons pour lesquelles plusieurs cadres du PDCI dont lui-même ont viré au RHDP. 

«Ce Pdci-Rda actuel n’est pas celui d’Houphouët-Boigny, son bâtisseur, dans l’esprit et les actes posés», a martelé M. Fofana. Poursuivant, le directeur exécutif adjoint du RHDP, se fondant sur les réalisations à l’actif du président ivoirien Alassane Ouattara, a estimé que le candidat du RHDP à la prochaine présidentielle, le premier ministre Amadou Gon Coulibaly « est un gagneur et a déjà gagné les élections ». 

C’est pourquoi M. Fofana a appelé les nouveaux majeurs estimés  à 5000 personnes dans la localité d’Agnibilékro (Est ivoirien), à s’inscrire massivement sur la liste électorale pour la victoire du candidat de son parti. Il a conclu en  annonçant que «bientôt, certains de nos frères rejoindront le Navire RHDP et nous les accueillerons les bras ouverts, pour la paix, le développement de notre région et du pays ». 

Le président du PDCI (ex-allié au pouvoir), Henri Konan Bédié, âgé de 86 ans, a accepté samedi dernier d’être candidat à l’investiture de sa formation politique en vue de l’élection présidentielle du 31 octobre 2020, à la suite d’un appel des organes et mouvements de soutien du parti.

Société, justice et politique au menu de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus lundi à APA traitent d’une diversité de sujets, dominés entre autres par les coupures d’eau, l’affaire Pétrotim et l’interpellation du commissaire à la retraite Boubacar Sadio.Vox Populi titre sur les coupures d’eau intempestives et note que « la pénurie d’eau fait bouillir la colère », avec des Dakarois et Rufisquois qui sont « au bord de la crise de nerfs et de la révolte ».

Dans le journal, le ministre de tutelle, Serigne Mbaye Thiam, souligne que « nécessairement des quartiers vont souffrir » même si « c’est faire un mauvais procès à la Sen’Eau que de dire qu’elle a échoué ».

L’Observateur revient sur l’affaire Pétrotim, un scandale révélé par la BBC il y a un an et impliquant le frère du chef de l’Etat, Aliou Sall. Une « enquête d’oubli », selon le journal qui fait la « chronique d’une +Sall affaire+ de pétrole et d’argent ».

Si le réquisitoire définitif du procureur Serigne Bassirou Guèye est « toujours attendu », le député Mamadou Lamine Diallo (opposition) note que « tôt ou tard la lumière sera faite sur cette affaire ».

A propos du commissaire à la retraite Boubacar Sadio, cueilli par la DIC avant d’être libéré, il repasse aujourd’hui devant les policiers enquêteurs, d’après Libération et L’As

Vox Populi explique que le commissaire Sadio a publié une tribune incendiaire contre le président de la République. Le Quotidien ajoute qu’il a été gardé à vue « pour un texte d’opinion ».

Sur le coronavirus, Libération revient sur une « semaine macabre pour le Sénégal » : « 24 morts en 7 jours ». Le journal souligne que les cinq décès enregistrés le week-end portent le bilan à 84 morts.

L’Observateur rapporte de « croustillantes anecdotes sur les malades » : un patient qui demande « une bière bien glacée » et un autre qui veut rentrer chez lui parce que sa femme lui « manque ».

Si le virus « poursuit sa progression », constate le quotidien national Le Soleil, le professeur Khadiyatoulah « trace la voie » pour la gestion de l’ère post-Covid-19.

Le Quotidien publie un dossier sur la dénomination des rues et places et note une « statue quo ». Selon le journal, les villes de Saint-Louis et Rufisque sont victimes d’une « décolonisation inachevée ».

Le maire de Gorée Augustin Senghor veut « qu’on garde intacte (l’île mémoire) avec ses rues » là où son homologue de Dakar Plateau, Alioune Ndoye, « souhaite un débat sur la question ».

Sur le processus de paix en Casamance, le journal souligne qu’une « partie du MFDC dépose les armes ».

En politique, Pape Samba Mboup, ancien proche du président Abdoulaye Wade, « balise le chemin à Macky » Sall, son successeur, pour un troisième mandat.

En fait divers, EnQuête flaire « le roussi pour (Cheikh) Yérim » Seck, impliqué dans « une sombre affaire d’avortement ». Mais le quotidien se pose la question de savoir si ce n’est pas un « règlement de comptes », puisque le célèbre journaliste est déjà sous contrôle judiciaire après avoir accusé des institutions et personnalités de détournements de fonds.

En football, les Lions de la Premier League ont repris service selon Stades : « Sadio et Sarr affûtés, Kouyaté très solide ». Même si le leader Liverpool retarde l’échéance, accroché hier dimanche à Everton, Sadio Mané a été « le meilleur » de cette partie.

Avec cette forme, son entraineur Jurgen « Klopp craint un départ de Sadio » qui n’a toujours pas prolongé, selon Record.

Le président de la Fédération sénégalaise de handball, Seydou Diouf, déclare dans plusieurs autres journaux qu’il sera « candidat à (sa) propre succession ».

Déconfinement, enseignement et énergie au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce lundi se focalisent sur nombre de sujets notamment la question du déconfinement, le rapatriement des Marocains bloqués à l’étranger, l’attitude des écoles privées durant la crise sanitaire et les performances du complexe Noor Ouarzazate.+Aujourd’hui le Maroc+ note que e déconfinement progressif s’accélère, soulignant que « contrairement à ce que peuvent croire certains, c’est une phase tout aussi périlleuse et délicate sinon plus que la phase précédente, quand la pandémie était à son plus haut niveau ».

Pour le quotidien, les pouvoirs publics ont jusque-là rempli quasiment leur rôle dans la première phase de la pandémie et les chiffres parlent pour eux. « A présent, et dorénavant, les chiffres seront un indicatif du niveau de maturité des Marocains qu’ils ont d’ailleurs démontré lors du confinement ».

De tristes épisodes comme les foyers industriels et professionnels qui explosent de temps à autre, à l’instar du dernier de Lalla Mimouna, sont là pour rappeler à toutes et à tous que la bataille contre la Covid-19 est loin d’être terminée et encore moins gagnée, conclut-il.

+Al Bayane+ rapporte qu’un total de 151 personnes, dont des bébés et enfants, sont arrivées dimanche à l’aéroport de Dakhla à bord d’un avion de la Royal Air Maroc (RAM) en provenance de Mauritanie, opéré dans le cadre du rapatriement des Marocains bloqués à l’étranger en raison de la pandémie du nouveau coronavirus.

L’opération s’est déroulée dans le respect total des mesures de précaution et du protocole sanitaire en vigueur pour garantir un accueil sécurisé et rassurant pour ces passagers, sous la supervision des autorités compétentes. Munies de leurs masques de protection, ces personnes ont pu effectuer à leur arrivée les formalités douanières et récupérer leurs bagages de manière fluide et ordonnée, tout en se conformant aux consignes de distanciation sociale et des gestes barrières, avec utilisation des bornes distributrices de gels hydroalcooliques.

Revenant sur la polémique des écoles privées, +Al Bayane+ précise qu’on ne peut mettre dans le même panier, la totalité des promoteurs du privé car, il faut bien avouer qu’un nombre important continue à prioriser ses vertus, en dépit de la conjoncture cruciale de la présente épidémie.

Mais il est, tout de même, déplorable de constater que la crise que traverse le pays, dévoile cette attitude « boulimique de l’enseignement privé qui ne s’aligne guère sur le sillage de la dynamique solidaire dont le peuple a fait preuve, tout au long de cette endémie, relève la publication, indiquant que cet enseignement ne représente que 14,2 % de l’offre nationale, soit 5.200 unités, avec près d’un million d’apprenants et plus de 135.000 employés dont 70.000 enseignants.

« Au-delà du quiproquo dans lequel il s’enlise aujourd’hui par son comportement glouton à l’égard des foyers en état sanitaire criant, il s’avère nécessaire, à la sortie définitive de l’actuelle pandémie, d’opérer une refonte radicale dans l’engrenage du système privé », préconise le journal, estimant que c’est un chantier parmi tant d’autres que Dame pandémie a bien eu l’amabilité de démasquer au grand jour!

+Al Alam+ se fait l’écho d’un article écrit que le site officiel de la Banque africaine de développement (BAD) qui relève que le complexe Noor Ouarzazate, l’un des plus grands parcs solaires au monde, contribue à la transition énergétique de l’Afrique. De tels projets, qui visent à alimenter l’Afrique en énergie tout en préservant l’environnement, contribuent à asseoir les bases d’une croissance plus inclusive et plus verte sur le continent, écrit la BAD sur son site web officiel.

Le Maroc, qui affiche l’ambition de porter à 52% la part du renouvelable dans son mix énergétique en 2030, a opté pour une transition énergétique centrée sur le développement des énergies renouvelables, avec pour objectif d’installer des capacités additionnelles de production d’électricité d’un total de 6.000 mégawatts de sources éolienne, hydraulique et solaire, rappelle l’institution financière panafricaine, citée par la publication.

La Côte d’Ivoire a atteint une couverture d’électricité de 73% en mai et vise 80% à fin 2020

La Côte d’Ivoire a atteint un taux de couverture d’électricité de 73% en mai et vise un pourcentage de 80% à fin 2020, a indiqué dimanche le ministre du Pétrole, de l’énergie et des énergies renouvelables, Abdourahmane Cissé.M. Cissé a donné cet indicateur du niveau d’électrification du pays, à l’occasion du lancement des travaux d’extension du réseau électrique au profit de 5 000 habitants d’un secteur de la ville d’Adzopé (Sud-Est ivoirien), soit environ 10% de la population de cette cité. 

« A fin 2020, nous avons un taux de couverture, en Côte d’Ivoire, qui est de 73% contre 33% en 2011 et l’objectif est d’arriver à la fin de l’année 2020 à un taux de 80% », a dit M. Abdourahmane Cissé à la presse, en marge de l’événement.

Ces travaux d’extension électriques devraient permettre de fournir du courant à quatre principaux quartiers d’Adzopé et de créer une ligne haute tension qui acheminera de l’énergie à la zone industrielle de cette ville. 

Le ministre du Pétrole, de l’énergie et des énergies renouvelables, a fait savoir qu’à fin 2020, toutes les localités d’Adzopé seront électrifiées, conformément à l’ambition du gouvernement d’électrifier toutes les localités de plus de 500 habitants.

Pour permettre aux différentes couches sociales d’accéder à l’électricité, l’Etat de Côte d’Ivoire a développé le Programme électricité pour tous (PEPT), visant sur la période 2019-2020 quelque 400 000 branchements au réseau électrique.

Ce programme permet aux populations de payer 1000 Fcfa en vue de leur branchement au réseau électrique et le reliquat des 150 000 Fcfa,  nécessaires pour acquérir le compteur, est échelonné sur dix ans.  

De janvier 2019 à mai 2020, ce sont plus de 290 000 ménages qui ont bénéficié du PEPT, un chiffre auquel s’ajoutent 565 000 bénéficiaires de 2014 à 2018. Selon M. Cissé, aujourd’hui, l’on compte plus de 5 millions de ménages qui ont bénéficié du PEPT. 

En outre, de janvier 2019 à ce jour, ce sont 1,150 million de ménages en Côte d’Ivoire qui ont bénéficié de la baisse de 20% du tarif du prix d’électricité notamment pour les ménages les plus défavorisés, a-t-il fait remarquer.

Le secrétaire général de la présidence de la République, Patrick Achi, fils de la région et président du Conseil régional, s’est félicité du lancement de ces travaux d’extension du réseau électrique et des projets de l’Etat qui devraient permettre une couverture totale de la région d’ici à fin 2020.

 Dans le même élan, le ministre de l’Environnement et du développement durable, Joseph Séka Séka, lui aussi fils de la région, a salué ces projets d’électrification qui apportent le développement et la sécurité à travers le pays. 

La Côte d’Ivoire ambitionne de devenir un hub en matière de fourniture d’électricité dans la sous-région ouest-africaine. Le pays fournit déjà de l’énergie électrique à plusieurs États dont le Burkina Faso et le Bénin.   

Listing électoral ivoirien: l’aile dure du FPI dénonce des enrôlements « frauduleux »

Le Front populaire ivoirien (FPI, opposition), le parti de Laurent Gbagbo, dénonce des enrôlements « frauduleux » et de «graves défaillances» sur le listing électoral, devant servir pour l’élection présidentielle du 31 octobre 2020, dans un communiqué publié dimanche.Selon le communiqué, signé par Assoa Adou, un cadre de l’aile dure du FPI, la formation politique affirme « l’érection de certains domiciles de cadres RHDP (parti au pouvoir) en lieux d’enrôlement pour une catégorie de citoyens ». 

M. Assoa Adou clame « le refus des agents de certaines mairies tenues par le RHDP d’indiquer les bureaux d’enrôlement aux populations ». En outre, il est procédé à « l’enrôlement frauduleux de ressortissants de la CEDEAO (Bamo à Yamoussoukro, Wassolonka à Divo, etc.) ». 

Il décrie « l’impossibilité pour les magistrats de valider les requêtes (des requérants et de) les signer pour délivrer, dans le délai de trois jours prévu par l’arrêté interministériel n°486 du 29 avril 2020 » pour les milliers de certificats de nationalité qui leur parviennent des différentes sous-préfectures. 

En outre, le FPI note « la surévaluation du coût du timbre fiscal dans certaines localités du pays (3000 Fcfa au lieu de 500 FCFA) dans de nombreux Départements (Kouibly, Bloléquin, Divo, Vavoua, Saioua, etc,) », notamment dans l’Ouest ivoirien. 

Un autre facteur bloquant de l’opération d’enrôlement sur la liste électorale, selon le parti de Gbagbo, est « la défaillance des appareils d’enregistrement qui tombent constamment en panne » et « la lenteur des opérateurs dans les lieux d’enrôlement (15 minutes au moins pour un requérant, soit 4 par heure et 32 par jour ».  

En conséquence, le FPI demande au gouvernement de « prolonger les délais d’enrôlement pour les pièces administratives nécessaires à l’obtention du certificat de nationalité spéciale, et de repousser les délais d’inscription sur la liste électorale dont les opérations sont engorgées, ralenties ou bloquées dans plusieurs localités du pays et à l’étranger ». 

Le parti invite également l’Etat ivoirien à tout mettre en œuvre pour lever ou corriger toutes ces anomalies et entraves afin de délivrer le certificat de nationalité nécessaire à l’obtention de la Carte nationale d’identité (CNI) pour l’inscription sur la liste électorale.

Le parti de Gbagbo a par ailleurs lancé « un appel pressant aux non nationaux de s’abstenir de se rendre complices d’une fraude électorale à laquelle le RHDP tente de les mêler ». Il soupçonne le parti au pouvoir d’enrôler des étrangers.  

Engagé dans le processus électoral, le FPI a mis en mission plus de 200 délégations sur tout le territoire national et dans les représentations FPI à travers le monde pour une « Opération Inondation Electorale ».

Le 26 mai 2020, lors de son point de presse, le FPI a réaffirmé sa ferme décision de participer aux prochaines joutes électorales ivoiriennes dont la présidentielle du 31 octobre 2020, dans un contexte où son mentor reste encore à l’extérieur du pays pour des raisons judiciaires.  

Maroc : Reprise des vols domestiques à compter du jeudi 25 juin

La reprise des vols domestiques au Maroc  aura lieu à compter du jeudi 25 juin courant, a annoncé dimanche le ministère du Tourisme, de l’Artisanat, du Transport Aérien et de l’Economie sociale.Cette décision fait suite au communiqué conjoint des ministères de l’Intérieur, de la Santé, de l’Industrie, du commerce, de l’économie verte et numérique, permettant un allègement du confinement sanitaire, indique un communiqué du ministère.

Pour garantir la sécurité des passagers, du personnel, ainsi que de tous les usagers du transport aérien, les compagnies aériennes nationales ainsi que l’Office National des Aéroports (ONDA) ont mis en place une batterie de mesures sanitaires aux normes internationales telles le nettoyage et la désinfection stricts et réguliers, les contrôles de température systématiques ou encore le port du masque sanitaire.

A noter que les déplacements entre les zones 1 et 2 sont soumis aux mêmes restrictions que pour les autres modes de transport, à savoir l’obligation de disposer d’une autorisation professionnelle (ordre de mission) ou d’une autorisation exceptionnelle délivrée par les autorités locales pour des raisons de force majeure.

Pour information, dès le 25 juin, plusieurs lignes redémarreront, telles Casablanca-Dakhla, Casablanca-Lâayoune, Casablanca-Oujda, Casablanca-Agadir, Fès-Marrakech, Agadir-Tanger et Marrakech-Dakhla.

Côte d’Ivoire : 16 morts et 05 personnes disparues après un glissement de terrain à Anyama (nouveau bilan)

Quatre jours après l’effondrement de plusieurs habitations à Anyama au Nord d’Abidjan, le bilan s’est alourdi faisant état de 16 morts, 5 personnes disparues, 733 personnes sinistrées issues de 52 familles.L’information a été donnée dimanche par Mariatou Koné, la ministre ivoirienne de la Solidarité, de la cohésion sociale et de la lutte contre pauvreté au terme d’une visite aux familles sinistrées relogées temporairement à l’église catholique et à la grande mosquée d’Anyama. 

« Il y a 16 personnes qui ont perdu la vie dans ce drame, 05 personnes qui sont portées disparues, 52 familles qui sont la désolation et représentent près de 733 personnes», a souligné Mme Koné dont la visite s’est achevée sur le lieu de ce drame. 

« La Côte d’Ivoire est sous les eaux. Il faut que les populations quittent les flancs de colline. Il faut qu’elles quittent les zones à risque pour elles-mêmes et pour leurs familles. Il faut que chacun se mette à l’abri pour éviter ce genre de sinistre », a exhorté la ministre, appelant avec insistance à la vigilance et à la prudence des uns et des autres. 

Auparavant, Mme Koné qui était en compagnie des autorités politiques et administratives d’Anyama,  a rencontré les familles sinistrées relogées pour certaines à l’église catholique et pour d’autres à la grande mosquée de la ville. Au nom du gouvernement, elle leur a offert des vivres et des non-vivres en attendant d’autres mesures qui seront prises par l’exécutif ivoirien.  

Regards hagards, visages crispés par la douleur, assis sous des tentes, les sinistrés de ce glissement de terrain, sont pris en charge depuis ce drame par les autorités locales avec le concours du ministère de la solidarité. Dans la cour de cet édifice religieux ( Église), qui leur a ouvert ses portes, les enfants des sinistrés, dans l’insouciance de l’âge, s’adonnent à divers jeux. 

 « Nous sommes logés à la mosquée et à l’église depuis jeudi soir (Jour du drame). Nous dormons bien et nous mangeons bien avec nos enfants. Nous ne payons rien», a dit à APA, Bakary Coulibaly, l’un des porte-parole des sinistrés,  visiblement réconforté par la visite de la ministre venue leur témoigner la compassion du gouvernement ivoirien. 

Plusieurs habitations se sont effondrées avec leurs occupants jeudi dernier à Anyama, une commune située dans la banlieue Nord d’Abidjan suite à une forte pluie faisant au moins 13 morts et plusieurs personnes disparues le même jour. La météo annonce de fortes précipitations dans les jours à venir dans le district d’Abidjan.

Maroc : Adoption d’un ensemble de mesures de levée de confinement

Les autorités publiques marocaines ont adopté dimanche un ensemble de procédures et de mesures pour encadrer la deuxième étape de levée de confinement à partir du 25 juin courant.Ainsi, de nouvelles mesures d’allègement du confinement viennent d’être annoncées dans un communiqué des ministères de l’Intérieur, de la Santé et du Commerce et de l’Industrie.

Ces mesures qui entreront en vigueur à partir du 25 juin 2020, sur l’ensemble du territoire national, autorisent les cafés et les restaurants à reprendre le service sur place, sans dépasser 50% de leur capacité. Il en est de même pour la reprise des activités commerciales dans les centres commerciaux et les malls, selon des conditions précises qui seront exposées.

La même source annonce également la réouverture des centres de loisirs et de divertissements, comme les salles de sports, les hammams, sans dépasser la limite de 50% de la capacité d’accueil, la reprise des activités liées à la production audiovisuelle, ainsi que celle du transport public entre les villes ferroviaire ou routier, selon des conditions qui seront précisées.

Aussi, il a été décidé de la reprise des vols aériens domestiques.

Pour les terrains de sport de proximité situés en plein air, la réouverture est autorisée, tout comme la reprise du tourisme intérieur et des établissements touristiques, sans pour autant dépasser 50% de la capacité d’accueil et de restauration.

Le gouvernement autorise également la réouverture des salons de coiffure et de beauté, sans dépassement de 50% de la capacité, la réouverture des parcs et espaces publics de plein air, ainsi que la possibilité de pratiquer des activités sportives individuelles en plein air comme la marche ou le vélo.

Concernant les restrictions maintenues à l’échelle nationale, le communiqué conjoint souligne que les musées, les salles de cinéma, les théâtres, les piscines collectives publiques, seront toujours fermés devant le public.

Il en est de même pour les rassemblements, les fêtes de mariage, les rassemblements lors des funérailles qui demeurent toujours interdits.

Il est à constater que ce communiqué ne fait aucune allusion à l’ouverture des mosquées qui sont fermées devant les fidèles depuis le 16 mars dernier pour enrayer la propagation de la pandémie de la Covid-19.

Par ailleurs, les autorités publiques insistent sur l’obligation du port du masque sanitaire, recommandant vivement l’installation de l’application « wiqaytna » (notre application) sur les smartphones des citoyens.

Le 9 juin courant, le gouvernement marocain a prolongé jusqu’au 10 juillet 2020 l’état d’urgence sanitaire en vigueur dans le royaume depuis le 20 mars dernier, souligne-t-on.

Pour rappel, le Maroc a enregistré ce dimanche à 10H00, 118 nouvelles contaminations au coronavirus, portant le bilan à 9957 cas confirmés, dont 213 décès et 8249 patients entièrement guéris.

Covid-19/Maroc : Allègement des mesures de confinement à partir du 24 juin

Les autorités publiques marocaines ont annoncé un assouplissement des mesures de confinement à partir du 24 juin.Selon un communiqué conjoint des ministères de l’intérieur et de la santé, ces mesures concernent la majorité des régions du Royaume à l’exception des préfectures et provinces de Tanger-Assilah, Larache et Kénitra (nord) et  Marrakech (sud).

Il a également été décidé de passer à la deuxième phase du plan d’allègement en tenant compte du développement de la situation épidémiologique dans le Royaume, relève la même source.

Ces décisions interviennent sur la base des résultats du suivi quotidien de la mise en oeuvre de la première phase du « plan d’allègement du confinement sanitaire » et après que les comités de veille et de suivi aient réalisé une évaluation minutieuse des mesures à exécuter et des conditions et critères sanitaires qui doivent être réunis, explique le communiqué.

La zone d’allègement n°1 signifie que les déplacements non sont soumis à la présentation de l’autorisation exceptionnelle de circulation dans le territoire de la province ou la préfecture, la reprise des transports en commun urbains avec un taux d’exploitation de la capacité de 50% maximum et la circulation dans le territoire de la région d’habitation non soumis à la présentation d’autorisation.

Il s’agit également de la réouverture des salons de coiffure et de beauté, avec un taux d’exploitation de la capacité de 50% maximum, la réouverture des espaces publics à ciel ouvert et la reprise des activités sportives individuelles en plein air.

Toutes les autres restrictions sont restées en vigueur à savoir l’interdiction des rassemblements et réunions.

Par ailleurs, depuis le 11 juin et sur tout le territoire national, il y avait eu les assouplissements qui concernent la reprise des activités économiques à l’échelle nationale englobant les industries, les commerces, l’artisanat, les activités de proximité et les petits métiers, le commerce de proximité, les professions libérales et assimilées les marchés hebdomadaires

Par contre, les cafés et restaurants, les hammams, les salles de cinéma et théatres, demeurent exclues des réouvertures.

Le 9 juin courant, le gouvernement marocain a prolongé jusqu’au 10 juillet 2020 l’état d’urgence sanitaire en vigueur dans le royaume depuis le 20 mars dernier.

Pour rappel, le Maroc a enregistré ce samedi 226 nouvelles contaminations au coronavirus, portant le bilan à 9839 cas confirmés, dont 213 décès et 8223 patients entièrement guéris.

Maroc : L’OMS salue l’initiative royale d’accorder des aides médicales aux pays africains

L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) s’est félicitée de l’initiative du Roi Mohammed VI d’accorder des aides médicales aux pays africains, saluant un acte de générosité bienveillant et « une manifestation authentique et tangible de la solidarité régionale » dans la lutte contre la pandémie.« La générosité de SM le roi Mohammed VI pour l’envoi d’aides médicales aux 15 pays de la région africaine afin de soutenir leurs efforts contre le Covid-19 est une manifestation authentique et tangible de la solidarité régionale, qui s’inscrit dans la solidarité mondiale que l’OMS n’a de cesse d’appeler de ses vœux », souligne l’agence onusienne dans une note adressée à la mission du Royaume à Genève, citée par la presse marocaine.

« Dans la lutte mondiale contre cette menace commune, nous avons besoin les uns des autres », a affirmé l’OMS, exprimant sa profonde gratitude au souverain marocain pour ce geste bienveillant qui témoigne, a-t-elle poursuivi, de l’attachement du souverain à l’autre initiative royale pragmatique et orientée vers l’action lancée en avril 2020, pour soutenir les différentes phases de la gestion de la pandémie par les pays africains.

L’organisation a tenu, en outre, à féliciter les entreprises marocaines qui ont fabriqué les produits et équipements de protection fournis aux pays africains, conformément aux normes de l’OMS.

Sur instructions royales, le Maroc a envoyé des aides médicales à 15 pays africains en vue de les soutenir face à la pandémie de la Covid-19, rappelle-t-on.

Cette aide est composée de près de 8 millions de masques, 900.000 visières, 600.000 charlottes, 60.000 blouses, 30.000 litres de gel hydroalcoolique, ainsi que 75.000 boites de chloroquine et 15.000 boîtes d’azithromycine.

Les produits et équipements de protection composant ces aides médicales sont fabriqués au Maroc par des entreprises marocaines et sont conformes aux normes de l’OMS.