juillet 2020 - Page 12 sur 40 - Journal du niger

Afrique de l’ouest : l’Uemoa au chevet de l’agriculture et de l’élevage

Le Programme de recherche sur les secteurs agricoles prioritaires (PreFAP) de l’Union économique et monétaire ouest-africain (Uemoa) a permis d’améliorer la productivité et la compétitivité de cinq (05) filières agricoles stratégiques pour la sécurité alimentaire dans les huit pays de l’union douanière, souligne un rapport de l’institution rendu public mercredi.Grâce au PreFAP, « les secteurs ouest-africains du coton, du maïs, de l’élevage, de l’aquaculture et de la volaille sont plus compétitifs et offrent aux petits exploitants agricoles des revenus plus élevés aujourd’hui qu’il y a quelques années », note le document.

Financé à hauteur de 1,5 milliard de FCFA, le PreFAP a été mis en œuvre par le Conseil ouest et centre africain pour la recherche et le développement agricoles (CORAF) sur une période de cinq ans (2014-2019). Il a permis à quelque « 8 546 ménages, dont vingt-trois pour cent de femmes, d’améliorer leur situation grâce à l’adoption d’innovations éprouvées diffusées par le CORAF et les partenaires nationaux des instituts de recherche ».

Le projet a par ailleurs permis la mise en place de « quinze plateformes d’innovation » dans les huit pays de la zone monétaire. Ces espaces virtuels sont des « lieux d’échange, d’apprentissage, de partage et d’adoption informels de technologies, d’innovations et de meilleures pratiques agricoles entre les principaux acteurs de la chaîne alimentaire d’une communauté donnée ».

« La plupart des technologies générées tout au long du projet y ont été diffusées », informe le document. 

Outre l’amélioration des revenus, le projet a permis de renforcer les liens sociaux entre des tribus auparavant antagonistes, souligne le document, avant d’ajouter que 25 étudiants, dont 36 % de femmes, ont également obtenu des masters et des doctorats grâce au PreFAP.

Ce dernier est structuré en trois grandes composantes que sont l’amélioration de l’accès au financement des acteurs du maillon commercialisation de la filière maïs (AMAFINE) ; la valorisation des tiges de coton en panneaux de particules (VATICOPP) et la valorisation des ressources génétiques animales et de l’aquaculture locale (PROGEVAL). 

Le premier programme a été mis en œuvre au Bénin, au Burkina Faso et en Côte d’Ivoire. Le Bénin, le Mali et le Togo ont bénéficié du projet VATICOPP. Le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, la Guinée Bissau, le Niger et le Sénégal pour le projet PROGEVAL.

Tous les huit pays de l’UEMOA ont bénéficié de ce projet qui vise à contribuer à la mise en œuvre de la Politique Agricole de l’Union (PAU). 

«Cet investissement a considérablement renforcé la résilience et les moyens de subsistance des bénéficiaires dans la communauté de l’UEMOA», s’est félicité le Directeur Exécutif du CORAF, Dr Abdou Tenkouano.

« Pour nous, ces résultats répondent de manière significative aux attentes qui étaient les nôtres lorsque nous signions cette convention avec le CORAF, en 2014, en collaboration avec l’ensemble des Systèmes Nationaux de Recherches Agricoles (SNRA) des Etats membres de notre Union », s’est réjoui de son côté le Président de la Commission de l’Uemoa, Abdallah Boureima.

Maroc: Les musées rouvrent leurs portes lundi prochain

Les espaces muséaux au Maroc vont rouvrir leurs portes devant le public lundi prochain, a annoncé la Fondation nationale des musées.« Après plusieurs semaines à repenser l’accès aux espaces et à préparer une programmation culturelle mettant en avant les collections nationales, les musées sont prêts à accueillir le public en lui offrant une expérience muséale sécurisée », souligne la Fondation dans un communiqué.

Pour limiter la propagation de la Covid-19, les mesures sanitaires visant à protéger la santé des visiteurs et du personnel ont été mises en place. La Fondation appelle ainsi à réserver les places par téléphone avant la visite, dans la mesure où un nombre limité de visiteurs sera admis et ce, pour s’assurer du respect de la distanciation sociale requise.

A l’arrivée, les visiteurs doivent être munis de leur masque et un agent prendra la température avant de permettre l’accès aux espaces, et que des distributeurs de gel hydroalcoolique sans contact seront mis à disposition des visiteurs à l’entrée des musées.

Pendant la visite, les espaces des musées seront fléchés pour définir le sens de la visite, afin d’éviter le croisement des visiteurs et respecter la distanciation physique d’un mètre.

Quand aux gestes barrières, la Fondation explique que les consignes sanitaires vont être rappelées dans les différents musées à l’aide de panneaux d’information et la mise en place d’une fréquence de nettoyage accrue des espaces, des surfaces et des appareils électroniques.

Malawi: la police arrête 60 travailleurs indiens sans papiers

Plus de 60 ressortissants indiens ne disposant pas de papiers appropriés ont été arrêtés pour avoir prétendument travaillé dans l’une des usines de transformation de sucre du Malawi, ont annoncé jeudi des responsables de l’immigration.Le porte-parole du Département de l’immigration, Joseph Chauwa, a déclaré que ces Indiens avaient été arrêtés hier mercredi à l’usine de sucre de Salima où ils travaillaient sans autorisation.

L’usine est une coentreprise entre le gouvernement malawite et Aum Sugar Company of India, qui contrôle 60% des actions. Ces arrestations font suite à la visite effectuée mardi dernier à l’usine par le ministre de la Sécurité intérieure, Richard Banda.

Lutte contre la Covid-19: la société civile ivoirienne déploie des agents sensibilisateurs dans le pays

La Convention de la société civile ivoirienne a lancé mercredi un plan d’action de lutte contre la pandémie de la Covid-19, consistant à déployer des agents sensibilisateurs et des observateurs de l’organisation, à Abidjan et à l’intérieur du pays.La cérémonie officielle de déploiement de ces agents et observateurs de la société civile, s’est déroulée au siège de la Chambre de commerce et d’industrie de Côte d’Ivoire (CCI-CI), à Abidjan, en présence de plusieurs responsables d’organisations socio-professionnelles.

Le parrain de l’évènement, Faman Touré, le président de la CCI-CI, s’est félicité de cette initiative, faisant observer qu’ « on a l’impression que la maladie n’existe pas pour certains », au regard de quelques comportements. Or, le pays enregistre plus de 14 000 cas de personnes infectées.

Il a, au nom de la CCI-CI, offert pour le démarrage du plan de riposte de la société civile, 1 000 masques, huit sceaux, un carton de savon et des gels hydro alcooliques. Des accessoires devant permettre de freiner la contamination de la Covid-19.

Le représentant du ministre ivoirien de la Santé et de l’hygiène publique, Emmanuel Tanni, a fait remarquer que la Covid-19 gagne du terrain dans le monde et en Côte d’Ivoire, appelant tous à respecter les mesures barrières, car cela y va aussi dans le sens de sauver l’économie.

Plusieurs acteurs de couches socio-professionnelles ont été impliqués dans cette sensibilisation, qui vise des milliers de personnes à l’échelle nationale. Le coordonnateur des gares routières, Adama Touré, a assuré que son organisation s’activera dans cette campagne.

Mahamadou Kouma, coordonnateur national de la société civile ivoirienne, a assuré que la faîtière, avec ses représentations dans les 31 régions et les deux Districts autonomes du pays, touchera une masse critique aux fins de casser la chaîne de contamination de la Covid-19.

L’Union européenne (UE) est un partenaire de ce plan d’actions de riposte contre la Covid-19, ainsi que le C2D (Contrat de désendettement) qui a déjà octroyé à l’Etat de Côte d’Ivoire 20 milliards Fcfa pour l’édification de sa stratégie de lutte contre la pandémie.

La représentante de l’UE à cette cérémonie, Delphine Van Lands, a indiqué que ce partenariat intervient dans le cadre de l’accord de partenariat économique intérimaire en la Côte d’Ivoire et l’Institution.

Cet élément (plan d’action de riposte) constitue une série d’activités prévue dans les 40 projets mis en place grâce à l’appui technique de la convention de la société civile ivoirienne. L’UE est d’ailleurs le principal marché investisseur étranger de la Côte d’Ivoire.

Sensibilisation à Abidjan sur les droits des filles en matière de santé sexuelle pendant la Covid-19

Le Fonds des Nations-Unies pour la population (UNFPA) de concert avec ses partenaires dont l’Association ivoirienne pour le bien-être familiale ( AIBEF), a organisé mercredi à Abidjan un panel animé par des jeunes pour sensibiliser sur les droits des femmes et des filles en matière de santé sexuelle et reproductive pendant la pandémie de la Covid-19.Cette activité qui s’inscrit dans le cadre de la 34è édition de la Journée mondiale de la population (JMP),  a pour objectif d’informer et d’éclairer les gouvernants, les décideurs et les populations ainsi que l’ensemble des acteurs au développement sur la nécessité de sensibiliser à la santé et aux droits des femmes et des filles en cette période de Covid-19.

Ainsi, ce panel qui avait pour thème: «Covid-19, comment protéger la santé et les droits des femmes en la situation actuelle », a été animé par quatre jeunes acteurs de la promotion des droits de la femme dont Euphrasie Coulibaly Kambou et N’Guessan Amany Philippe, respectivement présidente du réseau des jeunes ambassadeurs pour la santé de la reproduction des adolescents et des jeunes et chargé de communication du Mouvement d’actions des jeunes de l’AIBEF.

« Les droits à la santé sexuelle des jeunes filles n’étaient pas totalement respectés même avant la Covid-19 », a fait remarquer M. N’Guessan souhaitant un renforcement de la sensibilisation.

Dans une allocution de clôture, le représentant résident de l’UNFPA en Côte d’Ivoire, Caspar Peek a appelé à un investissement plus accru dans la santé sexuelle des femmes et des filles. De son côté Richard Allo, le directeur exécutif de l’AIBEF a dit sa gratitude à l’UNFPA pour sa contribution dans «le bien-être et la qualité de vie » des populations.

Le Soudan va mener des réforme pour réajuster sa monnaie (Pm)

La série de réformes planifiées par le Soudan devra inclure des réajustements de la monnaie locale, a déclaré le Premier ministre Hamdook.S’exprimant lors d’un point de presse, hier mercredi, le Premier ministre a déclaré que la livre soudanaise serait introduite graduellement, afin d’augmenter sa valeur par rapport aux autres devises internationales.

Pour ce faire, Hamdok a indiqué que des ajustements devront être apportés au budget 2020, alors que le pays se remet lentement de l’impact de l’épidémie de coronavirus.

Le chef du gouvernement soudanais a déclaré que les subventions aux carburants devraient être supprimées mais que celles sur d’autres produits, tels que le pain, le gaz de cuisine et l’électricité ne seraient pas touchées.

L’économie soudanaise a été directement touchée par la pandémie de coronavirus, entraînant une perte de 40% des recettes publiques, selon le ministre des Finances par intérim, Hiba Mohamed Ali.

Le ministre a ajouté que le gouvernement affecterait 484,7 millions de dollars sur les 1,8 milliard de dollars promis par les bailleurs internationaux pour permettre de subventionner un programme en faveur des couches démunies au Soudan.Cependant, le F onds monétaire international (FMI)a averti que l’économie soudanaise é

tait en passe de reculer de 8% d’ici la fin de l’année, malgré une contraction de 25% notée en 2019.

Le mois dernier, les nouvelles autorités soudanaises et l’Institution de Bretton Woods (FMI) ont convenu d’une série de programmes de réformes pour renforcer les recettes publiques et supprimer les subventions énergétiques, dans le but de libérer des fonds pour les dépenses de santé et de protection sociale en général.

Economie, santé et sport au menu des quotidiens marocains

La situation de la RAM, les mesures préventives contre la propagation du coronavirus et les motivations accordées aux joueurs du WAC pour aller loin dans la Ligue des champions d’Afrique, sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce jeudi.+Aujourd’hui le Maroc+ fait remarquer que le débat autour de la compagnie aérienne nationale, RAM, n’a presque pas lieu d’être, notant qu’il est évident que la situation de la compagnie ne peut être différente de ses homologues à travers le monde.

«Ce débat est également tranché à l’origine car l’actionnaire principal de la RAM qui est l’État a conditionné l’aide qu’il a décidé d’apporter à la compagnie par un plan de restructuration dont une grande partie consiste justement à réduire la flotte et le personnel», souligne le quotidien. Il est normal que l’Etat cherche à s’assurer que les milliards de DH qui seront injectés dans le sauvetage de la compagnie ne seront pas dépensés inutilement pour se retrouver dans quelques mois à la case départ, fait-il remarquer.

Pour sa part, +L’Opinion+ indique que « Le port du masque est devenu caricatural. La crainte de la contamination au coronavirus n’est pas assez forte et dans la rue les passants le portent autour du cou et non sur la bouche et le nez ».

Sur les marchés en ville et souks ruraux, c’est la promiscuité qui s’impose et la foule est au coude à coude, ajoute la publication, notant que l’instinct grégaire est plus fort que la crainte d’une éventuelle et possible contamination.

Sur les plages, le masque disparait tout bonnement et pas seulement dans l’eau, déplore le quotidien, notant que si la distance entre parasols est globalement, voire largement, respectée, la distance d’un mètre entre les personnes n’est plus de rigueur.

+Al Akhbar+ rapporte que le président du Wydad, devrait verser dans les prochains jours la totalité des salaires, sans aucune retenue, à ses joueurs comme il leur a été promis.

Les primes des matchs vont être augmentées au fur et à mesure que la compétition avance. Par contre, les joueurs ne toucheront rien en cas de match nul. Autrement dit, pour avoir un supplément sur le salaire, les joueurs doivent gagner le match. Pour le moment, selon le journal, les dirigeants du Wydad sont en train de fixer le montant de la prime qui sera octroyée en cas de qualification en finale de la Ligue des champions africaine. Celle-ci devrait sans aucun doute dépasser les 60.000 dirhams (1 euro = 10,7 DH), ajoute le quotidien.

Crise malienne: arrivée à Bamako du président ivoirien Alassane Ouattara

Le président ivoirien Alassane Ouattara est arrivé, jeudi fin de matinée à Bamako où il tentera avec plusieurs de ses pairs de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) de trouver une solution à la crise malienne.A sa descente d’avion dans la capitale malienne, le président ivoirien a été accueilli par son homologue malien, Ibrahim Boubacar Kéïta dit IBK.

Selon la présidence ivoirienne, le chef de l’Etat Alassane Ouattara prendra part, aux côtés de plusieurs de ses pairs, à une mission des Chefs d’Etat de la CEDEAO conduite par le Président en exercice de cette organisation, Mahamadou Issoufou, en vue de la résolution de la crise au Mali.

Depuis quelques semaines, le Mali est confronté à une grave crise politique qui oppose le président Ibrahim Boubacar Keïta et ses opposants. Ces derniers réclament son départ immédiat.

La délégation présidentielle, composée notamment de l’Ivoirien Alassane Ouattara, du Nigérien Mahamadou Issoufou, du Ghanéen Nana Akufo-Addo et du Sénégalais Macky Sall, se déplace au Mali suite à l’échec d’une première tentative de médiation de la CEDEAO dirigée par l’ancien président nigérian Goodluck Jonathan, qui a achevé dimanche une visite débutée le mercredi 15 juillet dernier.

M. Ouattara regagnera Abidjan en fin de journée, ajoute la même source.

Coronavirus, politique et société au menu de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus jeudi à APA traitent d’une diversité de sujets dont les principaux portent sur les conséquences de la Covid-19, l’actualité politique et les faits sociétaux.Face au rebond de la pandémie de Covid-19, Le Soleil souligne que le président « Macky Sall appelle à accentuer la sensibilisation ».

EnQuête, informé par des virologues, infectiologues et épidémiologistes « mécontents », épingle la gestion de la pandémie à cause des « péchés de l’Etat ». Ces spécialistes, « inquiets » de la flambée des cas, invitent l’Etat à « être ferme sur les masques ».

Aujourd’hui, le Sénégal a dépassé le cap des 9000 cas, d’après Vox Populi.

Le coronavirus impacte par ailleurs « le milieu du travail », selon L’AS qui note que « le chômage technique touche 11.901 salariés », citant un rapport de la Direction générale du Travail et de la Sécurité sociale (DGTSS).

Le Quotidien embouche la même trompette et souligne que « le virus étouffe l’informel ». En effet, les mesures restrictives « ont bloqué le secteur de la pêche et freiné les transports ».

L’Observateur fait des « révélations sur le labo politique de Macky Sall ». Le journal met des noms sur « les visages du réseau présidentiel » qui travaille sur les « stratégies ».

En revanche, l’ancien ministre d’Etat Habib Sy (sous Wade) propose dans Vox Populi « une présidentielle anticipée en 2022 sans Macky » Sall pour éviter une « instabilité » au Sénégal. « Notre pays ne sera pas exempt d’une contagion du virus d’instabilité dans la sous-région », analyse-t-il dans une tribune, soulignant que « les pouvoirs à l’origine de crises n’ont aucune chance de survie ».

Comme déçu du successeur d’Abdoulaye Wade (2000-2012), Dr Cheikh Tidiane Dièye note dans EnQuête que « Macky Sall avait tous les atouts pour changer le système ».

Sur l’affaire des armes saisies dans la cité religieuse de Touba, Libération rapporte « les aveux explosifs de Saliou Thiam et Cheikh Lô », parmi les mis en cause. Ce dernier « cachait des munitions de guerre dans les toilettes de son domicile ». Il renseigne aussi que ses fournisseurs sont « basés à Dakar ». A l’inverse, le premier a révélé aux policiers que « des dignitaires religieux » lui remettaient des armes destinées « à la vente ou à la réparation ».

Face à toutes ces révélations, EnQuête trouve ce « dossier complexe ».

En société, Le Soleil renseigne qu’un chauffeur perd le contrôle de son camion et tue trois personnes à Dakar. Cet accident qui s’est produit à Yoff-Apecsy a « écrasé un homme et tué deux enfants », précise L’AS.

Agés de 3 et 7 ans, ils ont été « écrasés dans un taxi » alors que la troisième victime est un marchand ambulant, informe Vox Populi. « Depuis l’arrivée des premières pluies, il y a eu beaucoup d’accidents à Dakar », explique le lieutenant-colonel Pape Ange Michel Diatta de la Brigade nationale des sapeurs-pompiers (BNSP).

En football, Stades note que Liverpool de Sadio Mané, brillant vainqueur hier soir de Chelsea (5-3), « termine en beauté » en soulevant le trophée de champion de Premier League anglaise. Dans leur stade d’Anfield, les Reds ont gagné 18 fois et fait un mlatch nul cette saison.

Record revient aussi sur la « soirée de gala pour Sadio et les Reds », avec « le trophée étrenné » et « Chelsea étrillé ».

Pendant ce temps, l’entraineur de Marseille André Villas-Boas « met une croix » sur le recrutement du Rennais Mbaye Niang : « Ni les moyens ni l’intérêt pour faire venir » l’attaquant international sénégalais, a-t-il expliqué dans le journal.

Présidentielle 2020: NICIN, un parti ivoirien, opposé « fermement » au parrainage citoyen

Le parti le Nouvel Ivoirien Côte d’Ivoire nouvelle (NICIN), se dit opposé « fermement » au parrainage citoyen, une condition d’éligibilité à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020, pouvant donner du fil à retordre à tout prétendant n’ayant pas une assise nationale.Dans une déclaration rendue publique, mercredi, la présidente de NICIN, Marie Carine Bladi, a fait savoir que son parti est « catégorique » sur cette question, car « il s’agit ni plus ni moins que d’une volonté d’écarter des candidats à cette élection ». 

Cette nouvelle disposition du code électorale introduite par le Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP), le parti au pouvoir, est selon elle « totalement illégitime, inappropriée et sa mise en œuvre reste floue ». Et,  « il ne revient en aucun cas au pouvoir RHDP de sélectionner les candidats qui devront concourir à la magistrature suprême ».

En outre, souligne-t-elle, « le parrainage citoyen qui, contrairement au vote n’est pas secret, sert davantage l’oligarchie politique qui met à mal la Côte d’Ivoire depuis plus de 30 ans ». Et peut ouvrir la porte à l’achat du parrainage. 

« Comment comprendre qu’on demande  à des candidats de réunir chacun 1% de l’électorat quand on sait que celui-ci (enregistre plus de 6 millions d’électeurs à travers le pays) si ce n’est pour éliminer ? », s’interroge-t-elle.  

Dans le contexte politique actuel, le NICIN craint fortement la possibilité de voir des pressions exercées sur des citoyens du fait de leurs choix, fait remarquer Mme Carine Bladi, pour qui « ce système ne constitue en rien une avancée démocratique ». 

« Le RHDP utilise ces subterfuges pour non seulement éliminer des candidats mais aussi éloigner les Ivoiriens du vrai débat qui est celui de la réforme de la CEI (Commission électorale indépendante) », renchérit-elle. 

« Le NICIN s’oppose fermement au système de parrainage citoyen et appelle l’ensemble des acteurs politiques ainsi que la société civile à se mobiliser pour faire barrage à cette forfaiture », a-t-elle clamé.   

Pour ce qui est de la caution pour l’élection présidentielle, fixée à 50 millions de francs Cfa, le NICIN dit constater une « vision » visant à présenter l’élite politique comme « une classe aux ressources financières importantes et non comme celle porteuse d’idées novatrices et de saines ambitions » pour le pays. 

Le parti se dit convaincu que passer de 20 à 50 millions de F CFA comme caution pour l’élection présidentielle, « ne constitue en rien une avancée démocratique ». Car, le pouvoir politique ne doit pas être l’apanage des seuls riches.  

De ce fait, « le NICIN appelle à un retour de la caution à un montant plus raisonnable », insiste sa présidente Carine Bladi, tout en défendant que « l’élection présidentielle ne doit pas être un concours de fortunés ». 

Par ailleurs, la présidente de NICIN estime que la Commission électorale indépendante, en charge de l’organisation des élections, dans sa configuration actuelle, est « incapable de conduire un processus électoral juste et transparent » en Côte d’Ivoire. 

La formation, poursuivra-t-elle, se félicite de la récente décision de la Cour africaine des  droits de l’Homme et des peuples, appelant l’Etat de Côte d’Ivoire, dans un arrêt, à garantir des CEI locales équilibrées.  La Cour a reconnu un équilibre au niveau Commission centrale de la CEI, ce que contestait une partie de l’opposition.

Le parrainage électoral, un dispositif intégré dans le Code électoral, est une « caution donnée au accordée par des élus ou par des citoyens à un candidat à une élection ». Elle est matérialisée par une signature.

Il ne concerne que l’élection du président de la République. Le recueil des parrainages a lieu dans au moins 17 régions et Districts autonomes du pays. Et, chaque candidat devrait dans chacun d’eux, obtenir « au moins 1% de l’électorat» local. Cependant, un électeur ne peut parrainer qu’un candidat.