juillet 2020 - Page 22 sur 40 - Journal du niger

Examens de l’enseignement technique ivoirien: début des épreuves orales et pratiques avec 17 084 candidats

Quelque 17 084 candidats dont 7891 filles répartis dans 52 centres sur l’ensemble du territoire ivoirien, ont débuté mardi les épreuves orales et pratiques des examens à grand tirage 2020 de l’enseignement technique et de la formation professionnelle en Côte d’Ivoire, a-t-on appris sur place dans la capitale économique ivoirienne.Selon une note d’information transmise à APA,  ces épreuves ont été officiellement lancées au Lycée professionnel de Jacqueville (située à une cinquantaine de kilomètres à l’ouest d’Abidjan) par Djedj Mel, le directeur de cabinet du secrétaire d’État chargé de l’enseignement technique et de la formation professionnelle, Dr Brice Kouassi.

 Ce dernier a exhorté les candidats à donner « le meilleur d’eux-mêmes » pendant ces examens. Ce sont 17 084 candidats qui prennent part à ces épreuves orales et  pratiques qui s’achèveront le 17 juillet prochain. Quant aux épreuves écrites, elles sont prévues du 21 au 24 juillet prochain. 

Mardi dernier, dans le cadre de la session 2020 de ces examens de l’enseignement technique ivoirien, 16 473 candidats ont pris part aux épreuves physiques et sportives (EPS).

Maroc : Report de toutes les activités et cérémonies prévues à l’occasion de la fête du trône

Prenant en considération les mesures préventives prises dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire, déclaré pour lutter contre la propagation du Covid-19, les activités, festivités et cérémonies prévues à l’occasion de la célébration du 21ème anniversaire de l’intronisation du Roi Mohammed VI, ont été reportées, indique mardi un communiqué de la maison royale, du protocole et de la chancellerie.Dans ce cadre, il a été décidé de reporter la cérémonie de réception que préside le souverain à cette occasion, ainsi que la cérémonie de prestation de serment des nouveaux lauréats des différentes écoles et instituts militaires, paramilitaires et civils.

Il a également été décidé de reporter la cérémonie d’allégeance, ainsi que la retraite au flambeau organisée par la garde royale et tous les défilés et manifestations auxquels assistent un grand nombre de citoyens.

Le Roi adressera un discours au peuple, qui sera diffusé sur les ondes de la radio et à la télévision le 29 juillet à 21h. Il présidera également, à titre symbolique, une réception le 30 juillet 2020, précise la même source.

Af’Sud : 600 pilotes bloquent le démantèlement de South African Airways

-Le gouvernement sud-africain a exhorté mardi 600 pilotes de la compagnie South African Airways à accepter les indemnités de départ que le Plan de sauvetage des entreprises (BRS) leur a proposées.Les mêmes propositions ont été aussi faites à d’autres travailleurs avant que la compagnie aérienne ne soit démantelée pour former une nouvelle entité.

 Le ministère des Entreprises publiques a chargé le BRS de sauver de la faillite SAA à court de liquidités afin de sauver les emplois des quelque 4 700 membres du personnel, dont les 600 pilotes.

 Si les autres représentants des travailleurs ont accepté les indemnités de départ volontaire, le syndicat des pilotes ne l’a pas fait et réclamait des indemnités de départ volontaire plus élevées pour se séparer de la compagnie aérienne. 

Selon le gouvernement, le syndicat des pilotes a également demandé le maintien d’un plus grand nombre de pilotes dans la nouvelle compagnie aérienne – une proposition qui, selon le ministère des Entreprises publiques, transférerait une charge financière à une nouvelle compagnie aérienne qui doit émerger du processus de sauvetage de l’entreprise.

 Selon un communiqué du ministère, « les 600 pilotes de SAA représentent 13% du personnel des compagnies aériennes, et pourtant ils consomment 45% de la masse salariale ».

 « Le moins payé des 170 pilotes seniors de la SAA gagne 200.000 dollars par an, hors avantages et incitations. Sur le budget de 130 millions de dollars proposé pour les indemnités de départ volontaire (VSP), les 600 pilotes recevront plus de 58 millions de dollars », explique le communiqué.

 En tant qu’actionnaire de la compagnie aérienne nationale, le gouvernement a déclaré qu’il était « déçu que les pilotes n’aient pas compris que la SAA était financièrement épuisée, que la compagnie était en cours de redressement et se battait pour sa survie ».

 « Le gouvernement appelle les pilotes à accepter les VSP de la South African Airways et à rejeter les demandes avides de leur syndicat, qui semblent moins que magnanimes », conclut la déclaration du ministère. 

La BAD appelle les pays nord-africains à maintenir l’effort budgétaire pour préserver les ménages et les entreprises affectés

La Banque africaine de Développement (BAD) a appelé les pays nord-africains à maintenir l’effort budgétaire pour préserver les ménages et les entreprises affectés par la crise sanitaire liée à la Covid-19.Selon l’édition 2020 des Perspectives économiques en Afrique du Nord, publiée, ce mardi, dont copie est parvenu à APA, la BAD insiste sur la nécessité d’un développement de l’agro-industrie pour promouvoir les chaînes de valeur agricoles locales.

Les pays devraient enfin chercher à renforcer leur intégration et ouverture commerciales, dans le cadre de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF).

Selon le rapport, la pandémie de la Covid-19, qui figure parmi les plus grandes crises sanitaire, économique et sociale de ce début de 21ème siècle, frappe durement les pays nord-africains et ses conséquences multiples sont sans précédent sur la santé, l’emploi et la croissance économique.

Face à cette crise inédite, les pays de la région ont pris des mesures sanitaires et budgétaires pour endiguer la propagation du virus et protéger leurs populations. L’important ralentissement, dû à l’interruption de l’activité dans plusieurs secteurs, a eu des incidences socio-économiques de grande ampleur.

En Afrique du Nord, l’accélération de la levée des restrictions accentue l’incertitude et laisse place à une reprise selon deux scénarios distincts : le premier, de référence, table sur une sortie de crise à partir de juillet 2020.

Le second, plus pessimiste, voit persister la pandémie jusqu’en décembre 2020. Selon le premier scénario, la croissance régionale perdrait 5,2 points de pourcentage, ce qui détériorerait la croissance à -0,8 %. Ce recul se situerait, dans le second scénario, à -6,7 points de pourcentage, générant une récession de -2,3 %. En 2021, la reprise économique est prévue, avec une croissance nord-africaine de 3,3% dans le scénario de référence et de 3% dans le scénario pessimiste.

Le rapport précise que l’Afrique du Nord était, en 2019, pour la seconde année consécutive, la deuxième région la plus performante d’Afrique, avec une croissance de 3,7 %.

Les estimations montrent néanmoins des performances contrastées entre l’Algérie, l’Égypte, la Libye, la Mauritanie, le Maroc et la Tunisie. Ainsi, la Mauritanie et l’Égypte ont enregistré les résultats les plus solides dans la région, avec un taux de croissance, en 2019, de 6,7 % et de 5,6 %. La croissance est estimée à 2,5 % au Maroc, légèrement en baisse par rapport à 2018. En Algérie et en Tunisie, la croissance était atone, respectivement à 0,7 % et 1 %.

Il ressort des Perspectives économiques en Afrique du Nord 2020 que les secteurs des services, du tourisme et de l’industrie, plus forts contributeurs à la croissance régionale, ont été fortement touchés par les nombreuses mesures de restriction. Le rapport indique que l’impact défavorable de la pandémie sur la demande mondiale ainsi que sur les cours des produits de base devrait entraîner une détérioration des déficits budgétaires et des comptes courants dans les pays de la région.

Le déficit budgétaire pourrait, dans le scénario pessimiste, atteindre en moyenne 10,9 % du PIB régional en 2020. En 2019, le solde budgétaire estimé à -5,6 % du PIB régional, au-dessus de la moyenne africaine de – 4,7 %.

S’agissant des comptes courants, les pays nord-africains ont enregistré, en 2019, un déficit moyen à 4,4 % du PIB. Sur la base d’une hypothèse de réduction de 7,9 % de la demande mondiale et d’un cours du brut à un niveau de 20 dollars américains le baril, le scénario pessimiste laisse entrevoir un déficit de 11,4 % du PIB en 2020. Cette situation est attribuable surtout au déficit des pays exportateurs de pétrole (20 % et 19,8 % du PIB en Algérie et en Libye) mais également à la Mauritanie (17 %) et à la Tunisie (12,2 %), dont les principaux partenaires commerciaux, la Chine et les pays européens, devraient être en récession en 2020.

Par ailleurs, le rapport souligne que la croissance n’a pas été inclusive en Afrique du Nord. Les disparités sociales et régionales, déjà importantes, se sont aggravées en raison des répercussions socio-économiques de la pandémie. Pour y faire face, le document recommande d’engager des réformes structurelles, qui renforcent l’efficience du secteur public et la compétitivité du secteur privé, dans le but de créer davantage d’emplois.

Selon les Perspectives économiques régionales, l’investissement dans le capital humain et les compétences est une condition indispensable à l’accélération du développement économique. En Afrique du Nord, l’adaptation des compétences aux nouveaux métiers induits par la quatrième révolution industrielle nécessitera de coordonner les réformes des systèmes d’éducation et de formation, note le rapport.

Pour les travailleurs en activité, les pays devraient mettre en place davantage de mécanismes efficients pour la promotion de la formation en cours d’emploi. Afin de promouvoir l’investissement privé dans certains secteurs stratégiques, les gouvernements de la région pourraient envisager de fournir des subventions subordonnées à la création d’emplois en faveur des jeunes et des femmes. Le développement du secteur manufacturier est, quant à lui, véritablement déterminant pour la croissance économique car il fournit des emplois productifs et bien rémunérés à un grand nombre de travailleurs.

Dans l’ensemble, les effets négatifs de la pandémie seront liés à la gravité et à la durée de la pandémie, à l’efficacité des mesures de riposte engagées et au niveau des ressources consacrées à l’endiguement de la crise.

Covid-19: L’Afrique du Sud réintroduit l’interdiction de la vente de l’alcool

L’Afrique du Sud, qui a connu une augmentation record des cas de coronavirus la semaine dernière, a décidé de suspendre la vente d’alcool dans le pays avec effet immédiat, a annoncé dimanche soir le président Cyril Ramaphosa.

Ramaphosa a déclaré que la vente d’alcool pendant le confinement de niveau 3 avait favorisé la hausse du nombre de victimes dans les hôpitaux du pays, mettant rude épreuve les capacités de traitements des patients traumatisés.

« Nous avons donc décidé que pour préserver la capacité hospitalière, la vente et la distribution d’alcool seraient suspendues avec effet immédiat », a déclaré le président dimanche soir dans un discours télévisé.

Il a ajouté : « Il existe désormais des preuves évidentes que la reprise des ventes d’alcool a entraîné une pression considérable sur les hôpitaux, notamment les unités de traumatologie et de soins intensifs, en raison d’accidents de véhicules à moteur, de violences et de traumatismes connexes ».

Hier dimanche, selon le président, l’Afrique du Sud avait enregistré 276.242 cas confirmés de Covid-19 qui ont entraîné la mort de 4.079 personnes.

« Nous enregistrons aujourd’hui plus de 12.000 nouveaux cas chaque jour. C’est l’équivalent de 500 nouvelles infections toutes les heures », a-t-il poursuivi.

Ramaphosa a également déclaré que le pays entier était désormais soumis à un couvre-feu de 21 heures (1900 GMT) à 4 heures du matin à partir de lundi, le pays restant confiné au niveau 3 mais avec des règles plus strictes.

L’Afrique du Sud s’est engagée dans un confinement strict dès 27 mars, et qui devrait se terminer à la fin mai de cette année.

Cette mesure a été assouplie au cours de la première semaine de juin, dans le cadre d’un confinement de niveau 3, l’interdiction de l’alcool ayant été levée deux semaines après que le reste des secteurs économiques a reçu le feu vert pour rouvrir l’économie.

La presse nigérienne en deuil: Maman Abou n’est plus

La presse nigérienne est en deuil. Elle vient de perdre un de ses pionniers, le fondateur et directeur de publication de l’Hebdomadaire « Le Républicain », M. Maman Abou, décédé le lundi 13 juillet 2020 dans une clinique de Niamey.

Membre fondateur de l’Association Nigérienne des Editeurs de la Presse Indépendante (ANEPI), dont il fut le président, Maman Abou était également un grand défenseur de la démocratie et des droits humains.

Egalement PDG de la Nouvelle Imprimerie du Niger (NIN), Maman Abou a présidé la Commission crimes et abus de la Conférence nationale souveraine du Niger qui s’est tenue en 1991.
Sa disparition, après avoir supporté sa maladie pendant plusieurs années, est particulièrement déplorée sur la toile par tous ceux qui l’ont côtoyé.

A l’occasion de la célébration du 25ème anniversaire de la NIN, le 1er avril 2017, le Premier Ministre Brigi Rafini l’a élevé à la dignité de Grand Officier de l’Ordre National du Niger en reconnaissance d’innombrables services rendus à la Nation.

1 mois de prison et 1 million FCFA d’amende requis contre Samira Sabou

La journaliste Samira Sabou a comparu ce mardi 14 juillet 2020 au Tribunal de grande instance hors classe de Niamey pour « diffamation par voie électronique » suite à une plainte du fils et directeur de cabinet adjoint du président Issoufou Mahamadou.

Arrêtée le 10 juin dernier suite à une publication jugée diffamatoire, Samira Sabou a comparu ce 14 juillet. Et le parquet a requis 1 mois de prison ainsi qu’une amende de 1 million FCFA contre la journaliste blogueuse.

Pour rappel Samira Sabou a été arrêtée suite à un commentaire sur un post qu’elle a publié sur sa page Facebook. La journaliste y parlait de l’affaire de détournement de fonds au Ministère de la défense du Niger.

Un internaute a par la suite évoqué les complicités dans l’affaire en citant Sani Mahamadou Issoufou.

Un fait que l’avocat de Samira a tenté de mettre en avant pour dire qu’on ne peut reprocher à sa cliente des propos tenus par quelqu’un d’autre, bien qu’il s’agisse d’un commentaire sous sa publication.

La blogueuse dont l’état de santé se dégrade progressivement selon Amnesty International, sera fixée sur son sort le 28 juillet 2020, date de la délibération.

Le procès aux motivations politiques de Samira Sabou doit aboutir à sa libération inconditionnelle(Amnesty International)

Mise aux arrêts le 10 juin, la journaliste Samira Sabou a été accusée de diffamation à l’endroit du fils du président de la République du Niger.

La blogueuse en procès ce jour à Niamey est visée par une plainte pour diffamation déposée par Sani Mahamadou Issoufou, le fils et directeur adjoint du cabinet du président Mahamadou Issoufou. Pour rappel, il lui est reproché d »avoir injustement mis en cause Sani Issoufou dans l’affaire des surfacturations et des faux contrats au ministère de la Défense.

Amnesty international qui fustige cette action depuis le début, insiste sur le fait que cette affaire doit aboutir à « la libération inconditionnelle » de Samira Sabou.

Répondant à l’annonce de l’ouverture ce 14 juillet du procès de la journaliste et blogueuse nigérienne Samira Sabou, Kiné-Fatim Diop, chargée de campagne pour l’Afrique de l’Ouest à Amnesty International a déclaré :

Cette affaire est motivée par des raisons politiques et constitue une tentative de briser le journalisme indépendant dans un pays où la répression contre quiconque se prononce sur les allégations de détournements de fonds par le ministère de la Défense s’est intensifiée. »

“L’utilisation abusive de la loi sur la cybercriminalité sous le coup de laquelle Samira Sabou a été arrêtée augmente le risque que d’autres journalistes se censurent et s’abstiennent de faire leur travail légitime pour éviter des poursuites.

« Samira Sabou doit être libérée immédiatement et sans condition car elle est uniquement détenue pour avoir exercé pacifiquement son droit à la liberté d’expression.

“Tous les autres activistes des droits humains comme Moudi Moussa, Halidou Mounkaila et Maïkoul Zodi arrêtés sur la base d’accusations forgées de toutes pièces doivent également être immédiatement libérés. »

Complément d’information

Samira Sabou, journaliste, responsable du site d’information Mides Niger et présidente de l’association des blogueurs du pays, a été inculpée pour diffamation par voie électronique le 10 juin et immédiatement transférée à la prison de Niamey, la capitale du pays. Son procès commence ce 14 juillet.

Sani Mahamadou Issoufou, fils du président du Niger et chef de cabinet adjoint de la présidence, a déposé une plainte contre Samira Sabou après qu’un utilisateur de Facebook ait mentionné le 26 mai son nom dans un commentaire qui répondait à une publication faite par la journaliste sur des allégations de corruption.

Samira Sabou n’a cependant pas mentionné le nom de Sani Mahamadou Issoufou dans sa publication. Elle n’aurait jamais dû être poursuivie pénalement pour des allégations de diffamation ni être détenue.

Le journaliste Ali Soumana, promoteur du journal Le Courrier a été arrêté et placé en garde à vue depuis le 12 juillet. Son arrestation serait également liée à une publication dans son journal sur l’affaire du détournement de fonds par le ministère de la Défense. C’est la troisième fois en moins de quatre ans que ce journaliste est inquiété dans l’exercice de son travail de journaliste.

Depuis près de deux ans, les journalistes et les défenseurs des droits humains au Niger sont la cible d’arrestations arbitraires répétées. Depuis le 15 mars, les militants Moudi Moussa, Halidou Mounkaila et Maïkoul Zodi sont détenus principalement sur la base d’allégations fabriquées, après qu’ils aient demandé l’ouverture d’une enquête sur les allégations de détournements de fonds par le ministère de la Défense.

Un délai supplémentaire d’un mois pour le permis biométrique

Le Ministère des transports du Niger a annoncé, dans un communiqué ce 13 juillet 2020, la prorogation d’un mois la date limite pour échanger les permis de conduire papier en format biométrique.

’Il est porté à la connaissance des détenteurs  des anciens permis de conduire en format papier carton , que le délai fixé pour l’échange dudit permis en permis biométrique qui arrive à terme le 14 juillet 2020, est prorogé jusqu’au 15 août 2020 à minuit’’,  précise le communiqué parvenu à l’ANP.

Le Ministre des transports invite par conséquent les usagers à ‘’prendre toutes les dispositions pour accomplir les formalités de renouvellement de leur permis en permis biométrique’’, peut-on lire.
Les frais de transfert sont fixés à 10.750 FCFA, note-t-on.

Institué au Niger depuis juillet 2019, le permis biométrique entre dans le cadre d’un certain nombre de réformes que le gouvernement a engagées dans le domaine des transports. Il répond également à une directive de l’UEMOA qui recommande aux Etats membres d’adopter la biométrie dans la confection des permis de conduire.

Cette décision de prorogation fait suite à une visite du Ministre des transports, Monsieur Karidjo Mamadou au centre d’édition du permis biométrique ainsi que celle des députés ce 13 juillet.

Instauré le 22 juillet 2019, le Ministère des transports avait donné un délai de 12 mois à tous les détenteurs du permis de conduire en carton pour procéder au renouvellement desdits permis dans un format biométrique.
A son début, Ce projet avait suscité de vives polémiques des usagers et des acteurs de la société civile, dénonçant la cherté des frais de près de 20.000 FCFA et les conditions d’octroi du marché.

La Haute autorité de lutte contre corruption s’en est saisie du dossier et Les autorités de transports avaient suspendu le processus avant qu’il ne soit remis sur les rails.

Sénégal : Macky Sall reçoit trois rapports « introspectifs » de l’IGE

L’Inspection générale d’Etat (IGE) du Sénégal a publié lundi trois rapports annuels épinglant la gestion d’entités publiques et vus par le président Macky Sall comme une invite « à l’introspection et à la responsabilité ».Les rapports susmentionnés que beaucoup d’observateurs demandaient déjà la publication, concernent les périodes 2016, 2017 et 2018-2019. Ce mardi, plusieurs quotidiens ont relégué le coronavirus au second plan pour titrer sur cette actualité. 

« L’IGE sort de sa quarantaine », souligne Le Quotidien là où L’AS note que « l’IGE expose les manquements de l’administration ». Ils concernent entre autres les procédures d’acquisition des marchés, la gestion du parc automobile de l’Etat, les prisons et les bourses de l’enseignement supérieur.

Le premier rapport présente dans sa conception une triple orientation « à la fois éclectique, thématique et didactique », écrit le Vérificateur général François Collin. Il fait état des dysfonctionnements relevés par les rapports des différentes missions de contrôle, conduites par l’IGE entre avril 2015 et juillet 2016, sur diverses entités constituées de quelques administrations centrales, de plusieurs agences d’exécution, d’un certain nombre d’établissements publics de santé et des collectivités locales. 

« Ces dysfonctionnements se rapportent non seulement à la gestion administrative de ces structures, mais encore à leur gouvernance économique et financière », note l’IGE.

Pour sa part, le rapport de 2017 couvre l’intervalle de temps compris entre août 2016 et décembre 2017. Il s’articule sur l’Administration centrale et sur diverses administrations décentralisées et autres organismes publics. La gouvernance de ces différentes entités est analysée aussi bien sous l’angle de la gestion administrative que sous celui de la gestion financière.

Enfin, pour le rapport 2018-2019 qui couvre la période du 1er janvier 2018 au 31 décembre 2019, il se consacre à l’Administration centrale et aux administrations décentralisées dans leur « sens fonctionnel ou technique ».

Mais de façon ramassée, « les rapports sur l’état de la Gouvernance et de la Reddition des Comptes, produits par l’IGE invitent à l’introspection et à la responsabilité, individuelle et collective, afin d’avancer résolument dans la transformation de l’action publique pour consolider un Etat performant », a twitté le chef de l’Etat Macky Sall peu après la publication des trois documents.

Il a par ailleurs magnifié « la compétence, l’expertise, la loyauté, la réserve et la culture du secret » des Inspecteurs généraux d’Etat. « Je tiens à les féliciter pour l’appropriation remarquable de ces valeurs fondamentales d’éthique et de déontologie ».

L’IGE est une institution administrative supérieure de contrôle placée sous l’autorité directe du président de la République. Il reçoit primo le rapport sur l’état de la gouvernance et de la reddition des comptes qui est le moyen pour l’IGE de rendre compte de la gestion publique, durant une période donnée, « dans le respect du secret qui caractérise ses travaux ».