juillet 2020 - Page 23 sur 40 - Journal du niger

L’Alliance du G5 Sahel s’engage dans la bataille du développement

L’Alliance du G5 Sahel s’est engagée dans la bataille du développement, une décision actée au dernier sommet de Pau ( France) qui s’est tenu en janvier dernier avec la création de la « Coalition pour le Sahel», une organisation visant à œuvrer, en plus de l’action militaire, au développement de cette région, indique une note d’information transmise mardi à APA.« Le Sommet de Pau a permis d’acter les défaillances tant civiles que militaires dans la bande sahélo-saharienne dont la situation paraissait s’enliser de manière croissante. La situation militaire maintenant redressée va permettre le déploiement de la nouvelle stratégie de développement de la coalition internationale», souligne cette note. 

Selon le texte, le sommet de Pau a acté la création de la « coalition pour le Sahel », une organisation de coordination légère destinée à devenir la cheville ouvrière de la stratégie actualisée du G5 Sahel, de la France et de leurs partenaires internationaux. Cette coalition est organisée autour de quatre piliers que sont le combat, la formation militaire, la gouvernance et le développement. 

« La coalition pour le Sahel inscrit son action dans un continuum sécurité/développement sensé articuler le maintien de l’ordre et le retour en puissance des états du G5 vers la résolution à long terme de la crise», ajoute le texte. 

«La coalition pour le Sahel semble avoir appliqué des solutions réalistes et diplomatiquement consensuelles afin de se diriger vers une véritable sortie de crise. Des années seront encore nécessaires pour y parvenir mais les premiers effets devraient se ressentir d’ici début 2021, lors du prochain sommet», a fait savoir le texte. 

Le sommet de Nouakchott, tenu le 30 juin dernier a permis de donner une nouvelle impulsion au développement dans le Sahel suivant une stratégie de ciblage spatial et une priorisation des projets. Cela afin de mieux se coordonner avec les avancées militaires, précise le texte. 

l’Alliance pour le Sahel gère environ 800 projets et 12 milliards de fonds. « Elle est la personnification du quatrième pilier (développement de la coalition) et coordonne l’action des autres organismes internationaux concernés par les questions de développement dans la sous-région (Agence française de Développement, Pacte pour la sécurité et la stabilité au Sahel – P3S), etc», conclut le texte.

Présidentielle 2020: les ivoiriens invités à « faire l’économie de l’affrontement »

La grande chancelière de l’Ordre national de la République de Côte d’Ivoire, Henriette Dagri Diabaté, a invité mardi à Abidjan, les ivoiriens à « faire l’économie de l’affrontement » lors des prochaines échéances électorales « s’inspirant de la sagesse des ancêtres» de l’ex-premier ministre ivoirien feu Amadou Gon Coulibaly à l’époque de l’Almamy Samory Touré.« Je saisis cette triste occasion pour dire chers ivoiriens, chers frères et sœurs, que vous soyez jeunes ou vieux, du nord ou du Sud, puisse la sagesse qui a permis aux ancêtres d’Amadou Gon Coulibaly à l’époque de l’almamy samory Touré, de faire l’économie de l’affrontement, nous inspirer tous», a exhorté Mme Diabaté. 

Elle s’exprimait dans une  oraison funèbre lors d’une cérémonie d’hommage national à feu Amadou Gon Coulibaly, l’ancien premier ministre ivoirien en présence du chef de l’État ivoirien Alassane Ouattara et de plusieurs personnalités dont son homologue sénégalais Macky Sall.

 Auparavant, Mme. Diabaté a salué la mémoire de son ancien compagnon de lutte politique qui a été un « bouclier » pour elle. 

 «Un jour de l’année 1999, des forces de l’ordre ont fait irruption au siège du Rassemblement des républicains ( RDR) pour arrêter le secrétaire général en l’occurrence ma modeste personne. Quand je m’apprêtais à me rendre, Amadou s’est interposé et a déclaré qu’avant d’arrêter Mme Dagri, il faut d’abord l’arrêter lui  le secrétaire général adjoint…Je me dis s’il a été un bouclier pour moi, qu’était-il alors pour sa mère, pour son épouse, pour ses enfants et pour sa grande famille?», s’est interrogée la grande chancelière. 

Elle a poursuivi en appelant la jeunesse ivoirienne à cultiver le goût du travail comme feu Amadou Gon Coulibaly. «  Aux jeunes de ce pays, je vais dire ceci, souvenez vous, c’est par la voie du travail et de la compétence que Amadou Gon est monté pas à pas jusqu’au sommet. Souvenez vous qu’il est mort à la tâche», a indiqué Mme Diabaté. 

L’ex-premier ministre ivoirien Amadou Gon Coulibaly est décédé mercredi dernier à Abidjan à 61 ans. Ce décès est intervenu six jours seulement après son retour de Paris en France où il a subi une intervention médicale au niveau du cœur. 

En mars dernier, M. Gon Coulibaly avait été désigné comme le candidat du Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix ( RHDP), le parti d’Alassane Ouattara pour la présidentielle ivoirienne d’octobre prochain.

Covid19: le Botswana autorise sous conditions les rassemblements

Le Botswana a levé l’interdiction de tenir des rassemblements, des ateliers et des conférences, pourvu que les organisateurs veillent à ce que ces événements n’entraînent pas une hausse du nombre de cas de coronavirus dans le pays.Dans un communiqué officiel publié lundi soir, le directeur des Services de santé, Malaki Tshipayagae, a déclaré que les Botswanais sont désormais autorisés à organiser des réunions, des ateliers et des conférences à condition que les rassemblements « ne comptent pas plus de 75 personnes à tout moment (et) qu’une personne ne traverse pas les zones Covid-19 pour participer à une réunion, un atelier ou une conférence ». 

« L’hôte d’une réunion, d’un atelier ou d’une conférence peut opérer lorsqu’il a convaincu le directeur des services de santé, ou toute personne autorisée par le directeur à cette fin, qu’il a la capacité de se conformer aux directives pour la prévention de la propagation de la Covid-19 émises par le directeur des services de santé », précise le communiqué. 

Parmi les conditions à remplir, il y a la nécessité pour tous les participants à ces rassemblements de porter un masque, de se laver les mains avec de l’eau et du savon ou avec une solution hydro-alcoolique. 

Les organisateurs doivent veiller au respect de la distanciation physique d’au moins deux mètres entre les participants et doivent prévoir des pauses de 30 minutes toutes les deux heures pendant les réunions afin de permettre la ventilation des locaux.

Les locaux où se dérouleraient ces réunions, ateliers ou conférences seraient fermés « au moindre soupçon raisonnable qu’une personne quiy a eu accès a été en contact avec une personne qui a été testée positive à la Covid-19 ou une personne infectée ». 

Aux fins de la recherche des contacts, les organisateurs de réunions seraient tenus de rempkir des registres contenant les données personnelles et les coordonnées de toutes les personnes ayant accédé aux locaux, et le registre serait ouvert à l’inspection des responsables de la santé ou des agents des services répressifs. 

Le Botswana a enregistré jusqu’à présent 399 cas de Covid-19 pour un décès.

Ouverture de la 27e réunion du Comité administratif et financier de la CEDEAO

La 27e réunion du Comité administratif et financier de la CEDEAO a débuté ses travaux ce mardi 14 juillet, a appris APA.Cette réunion, tenue en visioconférence, examinera entre autres l’état des tâches assignées aux institutions communautaires, le rapport de la situation financière de la communauté en 2020 ainsi que le projet de budget révisé des institutions communautaires, renseigne un communiqué de la Commission de la CEDEAO.

Les rapports qui seront présentés lors de la réunion, ajoute le texte, incluront également ceux de l’Auditeur général ainsi que sur le statut de la vision 2050.

« A l’issue de la rencontre de quatre jours, le Comité administratif et financier adoptera un rapport validé émanant des délibérations des participants », conclut le communiqué.

Hommage national au PM défunt Amadou Gon Coulibaly au palais de la présidence à Abidjan

Un hommage de la nation, en mémoire du Premier ministre ivoirien défunt Amadou Gon Coulibaly, a eu lieu mardi sur l’esplanade du palais de la présidence de la République, en présence du président ivoirien Alassane Ouattara et de son homologue sénégalais Macky Sall.Dans le parterre de personnalités politiques et administratives, l’on notait la présence du président Sénégalais, Macky Sall, du ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, Jean Yves Le Drian, représentant le chef d’État français Emmanuel Macron, et des chefs de gouvernements africains.

Avec beaucoup d’émotions, Kandia Camara, ministre en charge de l’Éducation nationale, de l’enseignement technique et de la formation professionnelle, a rendu un vibrant hommage à Amadou Gon Coulibaly, retraçant son courage et sa verve politique. 

En larmes, Mme Kandia Camara, succombe aux desseins de Dieu, déclarant « hélas, le sort en a voulu ainsi, la haute volonté de Dieu a arraché notre patron et notre candidat (à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020) à notre affection, un rappel fatidique » disposé par le divin.

Mort à la tâche, le 8 juillet 2020, après un Conseil des ministres, Amadou Gon Coulibaly, s’était rendu le 2 mai à Paris à la suite d’un problème cardiaque. De retour le 2 juillet, il a repris trois jours après le travail. C’est le sixième jour qu’un sévère malaise l’emportera.

Plébiscité le 12 mars 2020 par son parti, le Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp, pouvoir), le Premier ministre défunt, Amadou Gon Coulibaly, devrait représenter sa formation politique à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020.

A cette cérémonie d’hommage, Patrick Achi, le secrétaire général de la présidence de la République, a témoigné de son abnégation à l’ouvrage du développement de la Côte d’Ivoire.  Et ce, jusqu’à son dernier souffle.

Son départ est une onde de choc pour le pays tout entier. Les différentes sensibilités politiques, à l’unisson, ont reconnu en lui un grand serviteur de l’Etat. Il était perçu comme un homme d’esprit de conquête d’où son surnom Le Lion.

Comme le lion, Amadou Gon Coulibaly rêvait d’une Côte d’Ivoire rayonnante, mais la mort a brisé cet élan, s’est révolté Patrick Achi. A sa suite, Henriette Dagri Diabaté, la Grande Chancelière, s’est pour sa part souvenu d’un homme qui ne reculait devant rien.

« Sa voix résonne encore dans mes oreilles… et pourtant on n’entendra plus le lion rugir. Il est couché sans voix. Je veux dire ma fierté d’avoir connu cet homme» , a-t-elle dit dans un une oraison funèbre, au pupitre.

Le chef de l’Etat Alassane Ouattara dont il était un proche collaborateur, depuis 30 ans, l’a élevé au nom du peuple ivoirien à la dignité de Grand-croix de l’ordre national, la plus grande distinction de l’Etat de Côte d’Ivoire.

Un défilé des troupes des forces armées a eu lieu, sur l’esplanade du palais de la présidence, en hommage à M. Gon Coulibaly, en présence des siens parmi lesquels l’on comptait sa mère biologique Hadja Fatoumata Gon Coulibaly et son épouse Assétou Gon Coulibaly.

Dauphin désigné du parti au pouvoir, le Rhdp, son décès donne à rebattre les cartes au sein de la coalition au pouvoir en vue de l’élection présidentielle du 31 octobre 2020, dont la période de dépôt des dossiers de candidatures s’étend sur la période du 16 juillet au 1er septembre 2020. 

Un deuil national a été décrété par le chef de l’Etat Alassane Ouattara sur la période du 10 au 17 juillet 2020. Mercredi, son parti, le Rhdp lui rend hommage, avant le transfèrement de sa dépouille à Korhogo (nord), sa ville d’origine, où il sera inhumé vendredi. Il part à l’âge de 61 ans. 

Santé et opération d’identification du cheptel au menu des quotidiens marocains

L’état d’urgence sanitaire, le re-confinement de Tanger, l’avenir des enfants, les préparatifs pour la fête de l’Aid Al-Adha sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mardi.+Al Yaoum Al Maghribi+ rapporte que le ministère de l’Intérieur a annoncé que suite à l’observation du non-engagement de certains vis-à-vis des orientations de prévention adoptées dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire, les autorités publiques procéderont à la fermeture des quartiers qui constitueraient de nouveaux foyers d’infection, en ce sens qu’ils seront bouclés, les mesures de contrôle renforcées et les entrées et sorties fermées comme ce fut le cas dimanche à Tanger, où plusieurs quartiers ont été fermés.

Dans un communiqué, cité par le journal, le ministère rappelle que les autorités publiques ont fermé, dans certaines régions, toute unité de production, de service ou de tourisme qui n’avait pas veillé au respect des règles du protocole sanitaire en vigueur.

Le ministère souligne que, sur la base du suivi quotidien du niveau du respect des orientations préventives adoptées dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire, et eu égard au développement de la situation épidémiologique dans le pays en période estivale, un manque d’application a été observé chez certains à travers des comportements irresponsables portant atteinte aux mesures préventives et sanitaires annoncées par les autorités publiques.

+L’Opinion+ rapporte que la journée du 11 juillet a enregistré plus de 230.000 nouveaux cas d’infection au Covid-19, à travers le globe, selon la récente mise en garde de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS).

Les autorités marocaines semblent ainsi bien avisées de réduire les risques d’une relance de la première vague épidémique d’autant plus qu’une deuxième vague, appréhendée en début d’automne, n’est pas à exclure, prévient le quotidien, rappelant que des quartiers à Tanger ont été mis hier en quarantaine, après la détection de nouveaux foyers de contamination au Covid-19.

Des Tangérois hurlent leur désespoir sur les réseaux sociaux, le confinement étant aussi létal pour les entités économiques de petite taille que l’est le virus pour les humains, estime-t-il, ajoutant que la ville du détroit porte aujourd’hui un masque et étouffe, de toute évidence. «C’est, toutefois, ce masque où le Maroc entier va être à nouveau obligé de s’enfermer».

+Al Bayane+ estime que le Maroc a tout intérêt à s’occuper comme il se doit de l’éducation de ses enfants, à se focaliser sur leur santé, à leur trouver le job qui convient à leur instruction…, notant que le pays se devra d’aimer ses enfants et de les aduler pour leur faire aimer, en retour, l’appartenance à la patrie, en être fiers et surtout les faire dissuader à ne pas le quitter.

« C’est à ce prix-là qu’on cesserait de ressasser, une fois pour toutes, que «les enfants sont les adultes de demain..», conclut-il.

+Bayane Al Yaoum+ fait savoir que l’opération d’identification des ovins et des caprins à l’occasion de l’Aïd Al-Adha, lancée le 22 avril dernier, connaît une forte implication des éleveurs et des engraisseurs avec plus de 7,2 millions de têtes identifiées, indique le ministère de l’Agriculture.

A l’instar des deux dernières années, tous les ovins et les caprins destinés à Aïd Al-Adha sont identifiés à l’aide d’une boucle en plastique jaune portant un numéro de série unique à chaque animal, indique la même source, citée par la publication.

+Al Massae+ rapporte que le troisième versement des aides exceptionnelles accordées aux ménages du secteur informel ayant perdu leurs sources de revenus du fait du confinement sanitaire sera effectué à partir du 18 juillet, a annoncé le Comité de Veille Économique (CVE).

Les versements des aides s’effectueront de la même manière que les tranches précédentes, indique le ministère de l’Economie, des Finances.

The Africa Road Builders: le président égyptien remporte le Trophée Babacar N’Diaye 2020

Le président égyptien Abdel Fattah a été désigné vainqueur de l’édition 2020 du Super Prix Grand Bâtisseur-Trophée Babacar N’Diaye, à l’issue d’une réunion annuelle du Comité de sélection des Constructeurs de routes africaines, tenue le 26 juin 2020 à Nairobi, au Kenya, a annoncé, lundi, le Commissariat général de l’événement.Au terme des délibérations, Abdel Fattah al-Sissi, président de la République Arabe d’Egypte, a été désigné à l’unanimité des membres, Super Prix Africain des Constructeurs Routiers – Trophée Babacar Ndiaye 2020.  

Le président égyptien a été retenu pour son leadership personnel et pour la réalisation de plusieurs travaux achevés qui contribuent à l’amélioration de la qualité de vie des populations. Le comité s’est félicité du projet de la station de métro Héliopolis au Caire 2.

Le Comité de sélection s’est également félicité du projet de pont suspendu sur le Nil, au Caire, ainsi que le projet d’extension du port de Damiette et de réhabilitation de la ligne ferroviaire Tanta- Mansourah – Damiette.

Tous ces projets, achevés ou en cours de finalisation, ont eu un impact positif sur l’ensemble de plusieurs millions de personnes, facilitant la mobilité des biens et des personnes et créant des opportunités commerciales et d’emplois tangibles.  

Le trophée Babacar N’Diaye devrait être remis le 25 août 2020 à Abidjan, en Côte d’Ivoire, lors des Assemblées annuelles de la Banque africaine de développement (BAD), lors de la Conférence Finale avec le président de la BAD, le Dr Akinwumi Adesina, en tant que parrain de l’événement.  

Le prix vise à amener tous les États africains à améliorer la qualité des routes et des transports, et par ailleurs la qualité de vie des populations sur le continent africain.   

La réunion annuelle de nomination du Comité de sélection des Constructeurs de routes africaines – Trophée Babacar Ndiaye s’est tenue le 26 juin 2020 par visioconférence. La réunion a été suivie par des représentants de plusieurs médias de toutes les sous-régions de l’Afrique.   

Le Comité de sélection a travaillé sur la base du rapport fait par le réseau Médias pour les Infrastructures et la Finance en Afrique (MIFA), et pris en compte les récents rapports publics des institutions et organisations internationales en matière de route et de transports en Afrique.

Le thème central des travaux était: « Routes et transports pour améliorer la qualité de vie des populations en Afrique ». Le comité de sélection encourage tous les États à réaliser en temps utile des projets concrets pour atteindre ces objectifs.  

L’Édition 2019 du Trophée Babacar N’Diaye a été remportée par Adama Barrow, président de la République de Gambie. Il a accepté cette distinction portant le nom du Dr Babacar Ndiaye, ancien président de la BAD, qui a inspiré cet événement.  

Le rapport 2019 de l’Inspection générale de l’Etat fait la Une des quotidiens sénégalais

Les quotidiens sénégalais, parvenus ce mardi à APA, traitent essentiellement de la publication des rapports 2016, 2017, 2018 et 2019 de l’Inspection générale de l’Etat.« L’Ige sort de sa quarantaine », titre Le Quotidien avant de souligner que les inspecteurs généraux ont passé « en revue la gestion du parc automobile de l’Etat, les prisons et les bourses du Supérieur ». 

Sur le premier aspect, précise le journal, « Le rapport 2018-2019 de l’Ige épingle, une fois de plus, les procédures d’acquisition, de gestion et d’utilisation des véhicules de l’Etat. Les inspecteurs généraux indiquent que les violations des règlements dans ce domaine ne ralentissent pas, bien au contraire ».

Cela pousse Vox Populi à arborer ce titre : « Scandaleuse noce sur les véhicules de l’Etat ». Plus en détails, le journal informe que sur « 80 véhicules prévus en 2018, 882 (ont été) finalement commandés ». Et le quotidien d’ajouter que « Des officiels s’accaparent des véhicules de l’Etat, d’autres les prêtent à des tiers ». 

Sous le titre « L’Ige expose les manquements de l’administration », L’AS quotidien revient sur cette même actualité et note que le rapport 2018-2019 sur l’état de la gouvernance et de la reddition des comptes au Sénégal « relève des errements persistants » dans l’acquisition, l’utilisation et l’entretien de véhicules administratifs. 

L’Observateur liste, avec photos à l’appui, les différentes personnes épinglées par les vérificateurs de l’Etat et parle d’une « Epidémie de mal gouvernance » parce que même le président Macky Sall, infecté par « le virus des décrets controversés », n’est pas épargné. 

« Entre l’achat de voitures sur le dos de l’Etat, le clientélisme politique, les emplois fictifs ou encore les détournements d’objectif, les ressources publiques ont été grandement gaspillées entre 2018 et 2019 », déplore le quotidien EnQuête, d’où ce titre qui barre sa Une du jour : « Bamboula sur les deniers publics ». 

Mettant en avant les aspects positifs de ces rapports, le quotidien national Le Soleil affirme que « Macky Sall s’engage à la mise en œuvre des propositions » de l’Ige pour améliorer la gestion des ressources publiques. 

Les quotidiens sénégalais se sont par ailleurs faits l’écho de la demande du Khalife général des Tidjanes (confrérie soufie), Serigne Babacar Sy Mansour, au président de la République Macky Sall par rapport à la gestion de la crise de la Covid-19. 

A ce propos, EnQuête informe que le guide religieux « recommande à l’Etat de communiquer davantage sur l’existence de ce virus mortel et à dire +toute la vérité aux populations+ ». « Corser les mesures pour venir à bout du coronavirus que les Sénégalais semble prendre à la légère. Alors que c’est une maladie qui est là, qui tue des gens et qui envahit le pays », exhorte Serigne Babacar dans les colonnes de Vox Populi. 

En solitaire, WalfQuotidien revient sur ce qu’il qualifie de « L’autre audio qui risque d’exploser la République » et écrit : « Divulgué, cet audio va cerner le pouvoir par des flammes méphitiques d’un brasier d’été qui s’étendront à la vitesse d’un incendie de forêt. Et toutes les techniques habituelles d’extinction ou d’étouffement risquent de s’avérer inopérantes ». 

L’audio en question serait du député de la mouvance présidentielle Moustapha Cissé Lô et mettrait en cause le directeur du quotidien national Le Soleil Yakham Mbaye. Il y a de cela quelques semaines, un audio ou le premier insultait et incriminait le second avait beaucoup fait parler. 

Barrage de la renaissance : Fin des négociations tripartites

Mohamed Fayed – Par Les négociations tripartites entre l’Ethiopie, l’Egypte et le Soudan sur le géant barrage de la Renaissance se sont achevés lundi et chaque pays devra soumettre un rapport à l’Afrique du Sud, qui assure la présidence tournante de l’Union africaine.Ces négociations, ayant duré 11 jours, ont été tenues à l’initiative de l’Afrique du Sud et l’Union africaine, en présence de onze observateurs, dont les Etats-Unis et l’Union européenne.

À l’issue de la réunion, les ministres de l’eau des trois pays ont convenu que chaque pays soumettrait mardi son rapport final sur la voie des négociations à l’Afrique du Sud en tant que président actuel de l’Union africaine en vue de la tenue du mini-sommet africain.

Il convient de noter que les réunions les plus récentes des comités techniques entre les trois pays ont eu pour objectif de parvenir à un accord sur les points d’achoppement dans les deux voies. Les négociations ont toujours buté sur les divergences persistantes sur les principales questions concernant les règles de remplissage et de fonctionnement du barrage de la Renaissance.

Appelé à devenir le plus grand édifice hydroélectrique d’Afrique avec une capacité de production de plus de 6 000 mégawatts, le chantier a provoqué de vives tensions entre l’Ethiopie et ses voisins égyptien et soudanais.

Khartoum et Le Caire craignent que le barrage de 145 mètres de haut ne restreigne leur accès à l’eau lorsque le réservoir commencera à être rempli en juillet, selon la date initialement indiquée par l’Ethiopie.

Le 26 juin dernier, l’Egypte et le Soudan avaient assuré que la mise en eau serait reportée jusqu’à ce qu’un accord soit trouvé. Mais l’Ethiopie a réaffirmé le lendemain sa volonté de commencer à remplir le réservoir de son gigantesque barrage « dans les deux prochaines semaines », tout en s’engageant à essayer de conclure un accord définitif avec l’Egypte et le Soudan pendant cette période, sous l’égide de l’UA.

Le 20 juin, alors que des négociations qui avaient repris se trouvaient au point mort, Le Caire avait appelé le Conseil de sécurité de l’ONU à intervenir. L’Egypte considère ce projet comme une menace « existentielle » et le Soudan a mis en garde contre des « grands risques » pesant selon lui sur la vie de millions de personnes. L’Ethiopie voit la construction de cet ouvrage comme essentiel à son développement et à son électrification.

Maroc/Covid-19 : Le ministère de la santé souligne la nécessité de respecter scrupuleusement les mesures de prévention

Le ministère marocain de la Santé a souligné la nécessité de respecter scrupuleusement les mesures de prévention préconisées par les autorités afin de lutter contre la propagation de la pandémie du coronavirus, suite à la montée en flèche de l’augmentation du nombre de décès et des cas critiques.Dans un communiqué publié lundi, le ministère a indiqué que le nombre croissant des décès et des cas critiques d’infection à la Covid-19, enregistrés durant la deuxième phase de la levée progressive des mesures de confinement, est dû au non respect des mesures préventives instaurées par les autorités, notamment le port obligatoire de masque, le respect de la distanciation physique, le lavage régulier des mains et l’utilisation de l’application « wiqaytna » (notre protection).

Le département a relevé la sous-estimation par certaines personnes des risques de la Covid-19 et le non respect des mesures préventives ont contribué à la propagation du virus surtout parmi les catégories les plus vulnérables à ses complications, en particulier les personnes âgées et celles souffrant de maladies chroniques comme le diabète, l’insuffisance rénale et l’asthme.

Le ministère a dans ce sens réitéré son appel à l’ensemble des citoyens pour se conformer strictement les mesures préventives et porter correctement le masque, respecter la distanciation physique, laver régulièrement les mains et télécharger l’application « wiqaytna », en plus d’éviter les rassemblements et le crachat dans les espaces publics afin de limiter la propagation de la pandémie.

A ce jour, le Maroc enregistre 15.936 cas confirmés au coronavirus, dont 255 décès et 12.934 patients entièrement guéris de la maladie.