juillet 2020 - Page 28 sur 40 - Journal du niger

Décès de Gon Coulibaly: Macron salue la mémoire d’un « artisan du redressement économique » de la Côte d’Ivoire

Le président français Emmanuel Macron a salué jeudi dans un communiqué  » la mémoire d’un artisan du redressement économique de la Côte d’Ivoire » après le décès d’Amadou Gon Coulibaly, le chef du gouvernement ivoirien survenu mercredi après-midi à Abidjan. « Le président de la République s’associe à l’immense tristesse du président Alassane Ouattara et présente ses condoléances au peuple ivoirien et à la famille du premier ministre Amadou Gon Coulibaly. Il salue la mémoire et le dévouement d’un grand serviteur de la Côte d’Ivoire, artisan de son redressement économique et ami fidèle de la France », rapporte un communiqué de l’Elysée. 

 » La France exprime sa solidarité indéfectible envers la Côte d’Ivoire et son peuple et continuera à s’engager, à ses côtés sur la voie de la paix et de la réconciliation », a assuré M. Macron. 

Le chef du gouvernement ivoirien, Amadou Gon Coulibaly est décédé mercredi après-midi à Abidjan à l’âge de 61 ans, moins d’une semaine après son retour de Paris où il avait subi une intervention chirurgicale au niveau du cœur. 

Covid-19 : Macky Sall sort de sa quarantaine, encore testé négatif

Le président sénégalais Macky Sall est sorti jeudi indemne de son isolement de quinze jours après avoir été en contact avec une personne testée positive au nouveau coronavirus.Le chef d’Etat qui s’était mis en quatorzaine le 24 juin 2020, avait tenu à respecter le protocole sanitaire. Il a été « suivi régulièrement durant ces quinze jours et les résultats des derniers tests sont restés négatifs », annonce un communiqué de la présidence signé par le ministre-conseiller Seydou Guèye.

Durant sa quarantaine, Macky Sall continuait d’assurer sa charge présidentielle. Ainsi le 29 juin dernier, il a annoncé la levée de l’état d’urgence dont le couvre-feu qui était en vigueur depuis le 23 mars. 

Les frontières aériennes vont ainsi être rouvertes à partir du 15 juillet prochain même si celles terrestres et maritimes « restent fermées jusqu’à nouvel ordre ». De même, les lieux accueillant des activités de loisirs à huis clos ne seront pas rouverts « en raison du risque élevé de propagation du virus », soulignait le chef de l’Etat.

Du 2 mars à ce 9 juillet, le Sénégal a recensé 7784 cas de coronavirus. 5169 malades sont guéris, 143 décédés et 2471 personnes sous traitement, parmi elles 36 cas graves.

Bolloré Logistics ouvre un nouveau bureau à Madagascar

Bolloré Logistics Madagascar annonce l’ouverture d’un nouveau bureau à Antananarivo au sein de l’aéroport international d’Ivato, pour apporter des solutions logistiques sur mesure et sécurisées permettant le transport depuis les régions isolées du pays vers le principal aéroport destiné au fret aérien.« L’ouverture de ce nouveau bureau moderne et sécurisé témoigne du niveau de compétence de nos équipes qui en l’espace de trois ans ont réussi à augmenter de 60 % nos parts de marché sur un secteur aussi complexe et exigeant qu’est celui de la vanille », a déclaré Sébastien Barth, Directeur général de Bolloré Logistics Madagascar.

Cette nouvelle installation, dont l’ouverture s’effectue de façon progressive depuis février 2020, accueille aujourd’hui 49 collaborateurs.

Cette nouvelle implantation qui comprend 300 m2de bureaux et 108 m2d’entrepôts douaniers, va permettre à Bolloré Logistics Madagascar d’appréhender plus efficacement la croissance du marché de la vanille ainsi que les nouveaux flux créés grâce au moyen d’une offre de transport « porte-à-porte » à destination des États-Unis. 

Elle va également renforcer les relations avec les clients ainsi que les fournisseurs et favoriser la création de solutions sur mesure destinées à tous les exportateurs de vanille. De nouveaux services dédiés sont également désormais proposés à d’autres industries, notamment celle du textile.

De par sa proximité avec les infrastructures douanières et les sièges locaux des compagnies aérienne, ce nouveau bureau présente l’avantage de fluidifier les échanges d’informations ainsi que les opérations. 

Durant la période du Covid-19 (depuis mars 2020), il a également facilité les flux de transports depuis les destinations non desservies par Madagascar via le hub de CDG.

Une police militaire doit accompagner les soldats du G5 Sahel pour éviter les «exécutions sommaires» (Organisation)

L’appui d’une police militaire composée de forces policières «professionnelles et impartiales» est «crucial» pour aider les soldats du G5 Sahel dans leurs opérations de lutte contre le djihadisme et pour éviter la commission des «exécutions sommaires» de civils, indique une note d’information transmise jeudi à APA.Depuis quelques mois, remontent des informations concernant des présumées exécutions extra-judiciaires qui auraient été commises par des soldats du G5 Sahel sur des combattants désarmés, voire des civils.

«(…) Outre la pacification nécessaire de ces zones, on n’insistera jamais assez sur le fait que le maintien de l’ordre n’est pas un métier de soldat. Il est crucial que les forces (du G5 Sahel) soient accompagnées d’une police militaire apte à la fois aux opérations de police et surtout à la surveillance de la légalité des actions entreprises par les militaires qu’ils accompagnent », estime le document, qui donne, en outre, l’exemple des formations prodiguées par la France en ce sens.

«(…) dans cette optique la Gendarmerie Prévôtale française forme en ce moment même une gendarmerie malienne, dans le cadre du Partenariat Militaire Opérationnel (PMO) », ajoute la même source.

Si les exactions des soldats du G5 Sahel doivent être combattues sans relâche et avec implacabilité, poursuit la note, il faut le faire efficacement.

En exploitant les divisions dues aux rivalités ethniques, au banditisme et à une gouvernance judiciaire restée longtemps défaillante, les groupes armés terroristes parviennent à se fondre à une partie des populations locales.

« Dans le cadre des opérations de combat ou de maintien de l’ordre, il peut devenir très difficile de discriminer des cibles civiles ou combattantes d’autant plus que pour des armées sahéliennes insuffisamment formées », explique, par ailleurs le document.

Le président Issoufou Mahamadou se prononce sur l’an 1 de la ZLECAF

Le Président de la République Issoufou Mahamadou, Champion de la Zone de Libre Echange Africaine (ZLECAF), a prononcé un message, ce mardi 7 juillet 2020, date anniversaire du lancement de la ZLECAF et du lancement du concours de l’Union Africaine pour l’émergence de jeunes entrepreneurs.

Dans ce message, le Président a rappelé qu’il y a un an les Chefs d’Etat et de gouvernement participaient au 12ème sommet extraordinaire de l’Union Africaine à Niamey qui consacrait le l’entrée en vigueur de la Zone de Libre Echange Africaine sous l’appellation de la ZLECAF et qui instituait la journée du 7 juillet comme journée de l’intégration africaine.

Selon le Président Issoufou ‘’le progrès social, politique, économique et culturel ainsi que l’émancipation totale de notre continent dépendent de notre unité’’. Cependant, reconnait-il, ’’le chemin de l’intégration est long’’ malgré que d’importantes étapes ont été franchies dans l’objectif d’atteindre le but d’une ‘’Afrique intégrée, prospère et pacifique, dirigée par ses propres citoyens, et représentant une force dynamique sur la scène internationale’’.

Pour le chef de l’Etat nigérien ‘’nous nous acheminons donc vers la réalisation de notre vision d’un marché intégré africain’’.
‘’ L’année 2021 sera une année cruciale, et malgré la Covid 19, elle verra le démarrage effectif des échanges’’ a-t-il annoncé.

Il a également précisé que ‘’la ZLECAF n’est pas un projet isolé. Elle constitue avec les autres programmes de l’agenda 2063 un tout cohérent’’ dont la mise en œuvre permettra ‘’de booster la croissance économique du continent et de créer des emplois pour les jeunes’’.

Évoquant la question de l’industrialisation et de la diversification économique en l’Afrique, objet du prochain sommet de l’UA qui sera  ‘’l’occasion idoine d’approfondir le plan d’action pour le développement industriel accéléré de l’Afrique’’ car soutient-il ‘’l’Afrique doit cesser d’être un simple réservoir de matières premières’’.

Abordant la question liée à la pandémie du coronavirus qui sévit dans les pays africains, le Président Issoufou a laissé entendre que ‘’la Covid-19 est une occasion supplémentaire de réfléchir à la façon dont l’Afrique accélérera sa transformation économique dans la droite ligne des objectifs de l’agenda 2063’’, optant ainsi pour ‘’la mise en place d’un nouvel ordre politique et économique mondial’’.

Après avoir rappelé les différents partenariats noués dans le cadre de cette intégration africaine, le Président Issoufou s’est dit ‘’ heureux de constater que l’intégration de la jeunesse dans tous les aspects de notre Union progresse de manière satisfaisante’’.

‘’Je déclare ouvert le concours de l’Union Africaine pour l’émergence de jeunes entrepreneurs que j’encourage à persévérer dans un esprit de créativité’’ a conclu la Président Issoufou.

Permis de conduire biométrique au Niger : Un champ de course avant le 14 juillet 2020

Le Niger s’est engagé, depuis le 22 juillet 2019, dans un vaste programme de réforme visant à renforcer le cadre réglementaire de l’obtention et de la gestion des permis de conduire. Dans cette optique, il a été décidé de changer le permis de conduire « carton rouge » en un permis de conduire biométrique.

A cet effet, le Ministère en charge des transports, après avoir confié à la société « Haroun Printing » le financement, la réalisation et l’exploitation d’un système d’émission et de gestion informatisées du nouveau permis de conduire biométrique, a fixé le délai d’un an, soit le 14 juillet 2020, pour remplir les formalités y afférentes.

A quelques jours de l’expiration de ce délai, une équipe de l’Agence Nigérienne de Presse (ANP) a effectué le déplacement du Centre national de traitement et d’édition du permis de conduire de Niamey et a constaté un grand rassemblement hétérogène, sur fond d’un tohu-bohu indescriptible fait de bousculades et autres jérémiades.

L’unique centre de Niamey est transformé en un véritable champ de course. Les titulaires des permis de conduire de toutes catégories, obtenus avant l’institution du permis biométrique, ne s’étant pressé au portillon pour les changer. L’empressement constaté vise surtout à faire éviter les sanctions prévues lorsque le délai sera passé.
A l’entrée dudit service, une liste est dressée pour pouvoir mettre de l’ordre, mais les bousculades ne se terminent pas jusqu’à la fermeture des bureaux. Certains s’y pointent aux premières heures de la journée afin d’être les premiers servis.

Nous avons remarqué que le centre dispose de deux guichets pour la vérification de l’ancien permis de conduire, deux guichets pour le payement des redevances et autres taxes qui s’élèvent à 10.700 F CFA, dix (10) machines sont installées pour recueillir les informations biométriques des titulaires de l’ancien permis en carton et un guichet pour le retrait du permis biométrique.
Selon la société Haroun Printing, « la mission de renouvellement des permis de conduire et des titres de transport au Niger est basée sur un logiciel informatique sécurisé servant à l’enregistrement des données biographiques et biométriques du demandeur ».
Et même si la société a prévu un seul Data Center à Niamey, regroupant toutes les installations informatiques chargées de stocker et distribuer les données à travers un réseau internet, elle rassure que sa capacité de production « peut aller jusqu’à 5000 cartes par jour et le produit final de notre projet réside dans la production d’un permis de conduire biométrique sécurisé et à 100% infalsifiable ».
Haroun Printing annonce également qu’un dispositif de vérification de l’authenticité du nouveau permis sera fourni aux forces de police et à la gendarmerie, précisant que ce dispositif fonctionne aussi bien en mode online qu’en offline.

Selon Mamane Sani, un propriétaire du permis de conduire, témoigne : « je suis passé le jeudi pour pouvoir remplir les formalités et on m’a donné rendez-vous le lundi pour récupérer mon permis biométrique, donc un écart de 72 heures, l’accessibilité n’est pas vraiment facile ».
« Nous avons des suggestions à l’endroit des autorités sur l’ouverture d’un annexe pour pouvoir remplir les formalités dans le temps et un autre guichet pour le retrait des permis, qui est le plus grand problème » a-t-il indiqué.

Transformation numérique: La BM octroie 57,8 milliards de FCFA au Niger

Dans le cadre de la coopération entre le Niger et la Banque Mondiale, le Niger recevra 100 millions de dollars soit 57,8 milliards de FCFA, de l’Association internationale de développement (IDA) de la Banque mondiale pour accélérer sa transformation numérique.

Le Niger possède en effet, l’une des plus faibles couvertures téléphoniques d’Afrique, faute d’infrastructures numériques suffisamment développées, selon le constat de la Banque mondiale. Cet appui composé à part égale d’un crédit et d’un don, permettra donc de déployer un programme pour la modernisation de l’économie et l’amélioration de l’accès aux services essentiels.

Ce financement sera en outre utile pour le projet Villages intelligents visant à améliorer l’accès aux services de téléphonie et de haut débit mobiles en milieu rural et, parallèlement, apporter des services financiers dématérialisés dans certaines régions mal desservies du Niger.

Pour rappel, le Président Issoufou Mahamadou s’est entretenu le 08 juillet 2020 par visioconférence, avec le nouveau vice-président de la Banque Mondiale pour l’Afrique de l’Ouest et l’Afrique du Centre, M. Ousmane Diagana sur la coopération Niger – Banque Mondiale.

L’USAID débourse 90 millions de dollars pour la mise en œuvre de projets de développement prioritaires en Egypte

Par Mohamed Fayed – L’Egypte et l’Agence américaine pour le développement international (USAID) ont signé, jeudi, six accords de financement d’un montant de 90 millions de dollars, pour mettre en œuvre des projets de développement prioritaires dans les secteurs de l’éducation de base, de l’enseignement supérieur, de la recherche scientifique, de la science et de la technologie, de la santé, de l’agriculture, du commerce et des investissements.Le premier accord vise à injecter 15 millions de dollars dans le secteur de l’éducation de base, à améliorer les compétences des étudiants et à former les enseignants, tandis que le deuxième accord prévoit que 30 millions de dollars seront versés dans l’Initiative égypto-américaine pour l’enseignement supérieur, afin de créer une main-d’œuvre qualifiée qui répond aux besoins du marché du travail et de renforcer la capacité institutionnelle des établissements d’enseignement supérieur égyptiens.

Quant au troisième accord, il consiste en l’octroi de  4 millions de dollars pour accompagner le domaine de la science et de la technologie, pour étendre la portée des relations entre les communautés scientifiques et technologiques entre les deux pays, et promouvoir la coopération à des fins pacifiques.

Le quatrième accord prévoit 4,4 millions de dollars pour le développement agricole et rural, afin d’augmenter les revenus et les possibilités d’emploi dans les entreprises agricoles en Haute-Égypte, dans le Grand Caire et au Delta du Nil.

Pour ce qui est du 5ème accord, d’un montant de 10 millions de dollars, il est destiné à améliorer le secteur de la santé en renforçant le programme de planification familiale et de santé génésique de l’Égypte.

Enfin, le sixième accord prévoit une enveloppe de 26,5 millions de dollars pour stimuler le commerce et l’investissement dans le but de réaliser la croissance économique, d’améliorer la productivité du travail et d’augmenter la croissance des petites et moyennes entreprises.

Pour rappel, le portefeuille de coopération de l’USAID en Égypte s’élève à plus de 30 milliards de dollars depuis 1978, couvrant divers secteurs, notamment la santé, la population et l’éducation, tandis que le portefeuille de projets en cours depuis 2014 s’élève à près de 1 milliard de dollars.

Malawi: le président Chakwera forme un gouvernement de 23 membres

Le président Lazarus Chakwera a nommé un gouvernement de 23 membres qui inclut des fonctionnaires de l’Alliance Tonse qui a financé sa campagne lors de la présidentielle du mois dernier.Dans la liste du gouvernement annoncée mercredi soir, Chakwera a nommé le vice-président de l’United Transformation Movement (UTM), Michael Usi, au poste de ministre du Tourisme, de la Culture et de la Faune, et la secrétaire générale de l’UTM, Patricia Kaliati, au poste de ministre du Développement communautaire et du Bien-être social.
 
L’UTM s’est allié au Parti du Congrès du Malawi (MCP) de Chakwera et au Parti populaire dirigé par l’ancienne présidente Joyce Banda pour former l’Alliance Tonse qui a fait campagne pour le président lors de l’élection présidentielle du 23 juin.
 
Le leader de l’UTM, Saulos Chilima, a été nommé vice-président du Malawi et a prêté serment avec Chakwera la semaine dernière.
 
Le premier vice-président du MCP, Mohammed Sidik Mia, s’est vu confier le portefeuille des Transports et des Travaux publics, tandis que le secrétaire général du parti, Eisenhower Mkaka, est ministre des Affaires étrangères.
 
Le vice-président du Parti populaire Roy Kachale-Banda a été nommé ministre de l’Industrie, tandis que le propriétaire de Zodiak Broadcasting Service, Gospel Kazako a obtenu le portefeuille de l’Information.
 
Le gouvernement comprend quatre femmes. Il s’agit de Kaliati, Agnes Nyalonje (Éducation), Khumbize Chiponda (Santé) et Nancy Tembo (Forêts et ressources naturelles).
 
Liste complète des membres du gouvernement :
 

Saulos Chilima : Vice-président et ministre de la Planification et du développement économique
 
Lobin Lowe : ministre de l’Agriculture
 
Felix Mlusu : ministre des  Finance
 
Mohammed Sidik Mia : ministre des Transports et des travaux publics
 
Michael Usi : ministre du Tourisme, de la culture et de la faune
 
Eisenhower Mkaka : ministre des Affaires étrangères
 
Patricia Kaliati : ministre du Développement communautaire et de la protection sociale
 
Richard Banda : ministre de la Sécurité intérieure
 
Lingson Belekanyama : ministre du Gouvernement local
 
Titus Mvalo : ministre de la Justice
 
Agnes Nyalonje : ministre de l’Education
 
Khumbize Chiponda : ministre de la Santé
 
Kenny Kandodo: ministre du Travail
 
Newton Kambala: ministre de l’Energie
 
Kezzie Msukwa : ministre des Terres
 
Sosten Gwengwe : ministre du Commerce
 
Timothy Mtambo : ministre de l’Éducation civique et de l’unité nationale
 
Nancy Tembo : ministre de la Foresterie et des ressources naturelles
 
Ulemu Msungama : ministre de la Jeunesse et des sports
 
Roy Kachale-Banda : ministre de l’Industrie
 
Rashid Gaffar : ministre des Mines
 
Gospel Kazako : ministre de l’Information

Projet de résolution déposé au Parlement européen demandant un audit de l’utilisation de l’aide humanitaire par Polisario depuis 2015

Un projet de résolution a été déposé, ce jeudi, au parlement européen par trois députés européens demandant à l’Union européenne (UE)d’auditer l’utilisation de l’aide humanitaire européenne par le polisario depuis 2015.Le projet de résolution, dont copie est parvenue à APA, rappelle qu’un rapport de l’Office européen de lutte antifraude (OLAF) rendu public en 2015 « constatait des détournements de l’aide humanitaire octroyée par l’Union européenne au polisario, notamment pour les besoins d’achat d’armements, cette aide s’élevant à 105 millions d’euros entre 1994 et 2004 ».

Il relève également que « l’Algérie aurait prélevé une taxe de 5% sur cette aide et aurait refusé des demandes de recensement des réfugiés formulées par le Haut-commissariat des Nations unies pour les réfugiés en 1977, 2003, 2005 et 2015 ».

Il réclame de ce fait à l’Union européenne « d’œuvrer conjointement avec l’Organisation des Nations unies pour superviser un recensement des réfugiés des camps de Tindouf en collaboration avec les autorités compétentes en Algérie ».

Le détournement de l’aide humanitaire destinée aux populations séquestrées à Tindouf est revenu au devant de la scène ces derniers jours après la révélation par plusieurs médias et députés européens de la poursuite de cette fraude malgré le contexte de la pandémie de la Covid-19.

L’affaire a été portée, jeudi dernier, devant la Commission du développement (DEVE) du Parlement européen lors d’une audition du Commissaire européen chargé de la Gestion des crises.

Des enquêtes indépendantes et des témoignages accablants sont venus corroborer les inquiétudes des députés européens quant à la poursuite de cette fraude malgré les mesures prises par la Commission européenne.