juillet 2020 - Page 35 sur 40 - Journal du niger

L’OIF lance un projet de mobilité des enseignants

Pour promouvoir de la langue française et répondre aux besoins de ses Etats et gouvernements membres, l’Organisation internationale de la francophonie (OIF) lance un projet de mobilité des enseignants dans l’espace francophone, a appris APA dimanche.« Ce projet vise à renforcer les capacités des établissements scolaires d’un pays donné dans le domaine de l’enseignement et de l’apprentissage du français, en palliant un manque ponctuel d’enseignant(e)s qualifié(e)s de et en français au sein de son système éducatif et en renforçant les compétences professionnelles des enseignant(e)s en exercice dans le pays », explique l’OIF dans un communiqué de presse.

Elle précise que tous les enseignants de l’espace francophone peuvent se porter candidat pour une expérience d’une année, renouvelable une fois.

Une première phase pilote a commencé avec le lancement officiel, le 23 juin 2020, d’un appel à candidatures, pour la rentrée scolaire de septembre 2020, de 20 enseignant(e)s volontaires de français pour les écoles primaires et secondaires du Rwanda.

Lors de cette phase pilote, souligne l’OIF, d’autres appels à candidatures suivront pour tous les pays qui auront manifesté leur intérêt. Ce seront ainsi une cinquantaine de professeurs au moins qui seront mobilisés chaque année jusqu’en 2022.

Elle indique que si le français est actuellement une langue d’enseignement et d’apprentissage dans 35 pays membres de la Francophonie, une partie d’entre eux doit faire face à une pénurie d’enseignants qualifiés de et en français.

« Malgré un système éducatif global en crise, plusieurs pays tentent de relever le défi d’une bonne maîtrise de la langue française en mettant en place d’ambitieuses politiques de formations. Dans ce contexte, plusieurs Etats membres ont demandé à l’OIF la mise à disposition d’enseignants du primaire comme du secondaire dans le cadre de son action en faveur de la langue française et de l’éducation », dit le communiqué.

Covid-19: Bolloré Logistics prolonge son pont aérien en Afrique

Pour assurer la continuité des approvisionnements dans le contexte de la Covid-19, Bolloré Logistics prolonge jusqu’au 31 juillet 2020, son service spécial de fret cargo hebdomadaire entre l’Europe et l’Afrique de l’Ouest, rapporte un communiqué reçu dimanche à APA.« Afin de répondre à la demande de transport aérien et continuer à garantir la continuité des approvisionnements vers le continent africain, Bolloré Logistics propose depuis trois mois, des liaisons régulières hebdomadaires depuis l’Europe vers les pays d’Afrique de l’Ouest », explique notre source.

Elle souligne que deux à trois vols tout cargo assurent chaque semaine le transport de fret au départ des hubs aéroportuaires de Bolloré Logistics à Liège (Belgique) ou Roissy Charles-de Gaulle (France). Ils desservent les destinations d’Abidjan (Côte d’Ivoire), Bamako (Mali), Accra (Ghana), Freetown (Sierra Leone), Ouagadougou (Burkina Faso), Conakry (Guinée), Niamey (Niger), Monrovia (Libéria) et Nouakchott (Mauritanie).

« Ce service WARA AIR SERVICE entre l’Europe et l’Afrique est complètement connecté au réseau mondial de Bolloré Logistics et alimenté par des programmes similaires de charters depuis l’Asie et l’Amérique du Nord offrant ainsi des solutions intégrées de bout en bout », poursuit le communiqué.

Depuis le début des restrictions de transport, une trentaine de vols ont déjà permis l’acheminement fiable et sécurisé de 1 800 tonnes de marchandises destinées à l’aide humanitaire, de matériels et équipements sanitaires, produits médicaux et alimentaires, pièces détachées, matériel télécom et autres biens de consommation courante. Plus de 100 tonnes de mangues ont aussi été exportées au départ de l’Afrique pour l’Europe.

Ce service dédié WARA AIR SERVICE de Bolloré Logistics est maintenu jusqu’au 31 juillet 2020, et pourrait être amené à se prolonger davantage si les conditions de restriction des capacités en fret aérien venaient à perdurer. Bolloré Logistics suit en effet l’évolution de la situation pandémique à travers le monde notamment en Afrique.

L’entreprise a mis en place une organisation permettant la poursuite des opérations logistiques afin d’assurer la continuité des chaines d’approvisionnement. Une cellule de crise a ainsi été constituée autour d’experts avec l’objectif de superviser un plan d’urgence et de proposer des solutions évolutives tenant compte des directives émises par les autorités locales.

« Dans les 48 pays d’Afrique où nous exerçons nos activités, Bolloré Logistics propose des plans de transport alternatifs adaptés aux besoins de nos clients. Nous nous appuyons sur notre réseau de logistique intégrée unique pour assurer l’acheminement de bout en bout de tout type de marchandises jusque dans les zones les plus isolées », a précisé Jérôme Petit, CEO Afrique de Bolloré Logistics, cité par le communiqué.

Plan Sénégal Emergent et post Covid-19: augmenter la part de l’agriculture (chercheur)

Pour maintenir la cadence du Plan Sénégal Emergent (PSE) dans l’après Covid-19, il faut revoir à la hausse la part de l’agriculture, recommande le Pr Mounirou Ndiaye, chercheur à l’Initiative Prospective Agricole et Rurale (IPAR).« (…)en plus de l’indispensable révision à la hausse de la part de l’agriculture dans le budget de l’Etat, il faut se départir de la logique d’agrobusiness qui s’est profondément incrustée depuis les plans Retour vers l’agriculture (REVA) et la Grande Offensive Agricole pour la Nourriture et l’Abondance (GOANA), dit le Pr Ndiaye.

Dans une contribution intitulée « Enjeux et défis du PSE Post COVID-19 : la prééminente dimension agricole », il souligne que le mot business renvoie à une situation bien réelle où une part importante des ressources mobilisées est aspirée par des affairistes qui n’ont souvent rien à voir avec l’agriculture, avec un effet d’éviction sur l’appui réel que l’Etat doit apporter aux vrais paysans qui continuent de souffrir par manque de moyens.

Or, dit-il, l’agriculture sénégalaise considérée comme la priorité du PSE, n’est attributaire que d’un maigre budget public par an. En 2018, 2019 et 2020 le budget de l’agriculture s’est chiffré respectivement à 195 milliards, 203 milliards et 152 milliards F CFA, soit moins de 6% du budget général de l’Etat, compte tenu du budget consacré au ministère de l’Elevage et des Productions animales qui est passé de 24 milliards en 2018 à 26 milliards FCFA en 2020.

De l’avis du Professeur Mounirou Ndiaye, le Sénégal dispose d’importants atouts dont la valorisation permettra d’aller plus loin que les objectifs fixés dans les divers programmes publics exécutés depuis 2000 ; du plan Retour vers l’agriculture (REVA) au Plan Sénégal émergent (PSE), en passant par la Grande offensive agricole pour la nourriture et l’abondance (GOANA).

Il recommande quatre champs focaux de l’action publique dans le PSE post Covid-19 au profit de l’agriculture. Il s’agit de la question foncière, la productivité et les rendements agricoles, l’implication du secteur privé et la prospective et l’utilisation des données.

Côte d’Ivoire: poursuite de la 3è opération gratuite d’identification et de recensement des médias en ligne

La troisième opération gratuite d’identification et de recensement des médias en ligne de Côte d’Ivoire initiée par le Réseau des Professionnels de la Presse en Ligne de Côte d’Ivoire (REPPRELCI) pour mettre à jour les données statistiques de ce secteur, se poursuit jusqu’à lundi à minuit, a appris APA samedi sur place.Selon le président du REPPRELCI, Lassina Sermé, cette opération totalement gratuite qui a démarré depuis le 22 juin 2020, se poursuit sur le site www.repprelci.ci et prendra fin le lundi 06 juillet 2020 à minuit. Elle s’adresse notamment aux promoteurs de journaux en ligne, de radios en ligne et de télévisions en ligne.

L’objectif de cette 3è opération après la deuxième qui remonte à 2016, explique-t-il, est de « mettre à jour les données statistiques sur le secteur des médias numériques en Côte d’Ivoire en vue d’aller vers la labellisation des sites web, un projet cher au REPPRELCI qui a déjà identifié les critères de cette labellisation». 

Sur l’intérêt et les enjeux de cette opération, M. Sermé, ajoute qu’avec une vingtaine d’indicateurs, elle  permettra d’avoir « une bonne cartographie du secteur des médias numériques de Côte d’Ivoire en prenant en compte les médias identifiés et recensés dans la base des données, mais également dans l’élaboration des projets».

Pour cette édition, le REPPRELCI bénéficie de l’accompagnement institutionnel du ministère de la Communication et des médias, et du ministère de l’Economie numérique et de la poste, de l’Autorité Nationale de la Presse (ANP), de la Haute Autorité de la Communication Audiovisuelle (HACA), du Fonds de Soutien et Développement de la Presse (FSDP) et de l’UNESCO Bureau d’Abidjan.

Le Groupement des Editeurs de Presse de Côte d’Ivoire (GEPCI) et l’Union nationale des Journalistes de Côte d’Ivoire (UNJCI) sont partenaires de cette opération. 

Créé en 2006, le REPPRELCI  regroupe les acteurs de la presse numérique en Côte d’Ivoire. Cette faîtière des médias numériques ivoiriens s’est donnée pour mission d’organiser, structurer et promouvoir la presse numérique en Côte d’Ivoire.

Football: l’ex-ministre des Sports René Diby élu président de la Commission électorale de la FIF

L’ex-ministre ivoirien des Sports, René Djedjemel Diby a été élu, samedi, président de la Commission électorale de la Fédération ivoirienne de football (FIF) à l’issue des travaux de la 58e Assemblée générale ordinaire de l’instance fédérale à Yamoussoukro, la capitale politique et administrative du pays.Pharmacien de formation, M. Diby qui connait bien le football ivoirien conduira le processus électoral pour l’élection d’un nouveau président à la tête de la Fédération ivoirienne de football lors de l’Assemblée générale ordinaire élective prévue le 05 septembre prochain.

Sur le terrain, Sory Diabaté, Yacine Idriss Diallo et Didier Drogba ont déjà exprimé leur intention de candidature à la présidence de l’instance fédérale du football ivoirien.

Les Eléphants de Côte d’Ivoire ont remporté leur première Coupe d’Afrique des Nations (CAN) de football en 1992 au Sénégal pendant que René Djedjemel Diby était le ministre ivoirien des Sports.

Après avoir obtenu le quitus des délégués au cours des travaux de cette 58e Assemblée générale ordinaire, le président sortant de la FIF, Augustin Sidy Diallo s’est félicité de repartir du «milieu du football en ayant eu de nouveaux frères et de nouveaux amis», après deux mandats.

Maroc : Hausse inquiétante des cas de contamination

Par Hicham Alaoui – La situation épidémiologique au Maroc commence à devenir inquiétante avec une montée en flèche des cas de contamination depuis la levée progressive du confinement dans la majorité des régions du Royaume.Avec près 4.000 cas actifs, le Maroc enregistre le nombre le plus élevé depuis la détection du premier cas le 2 mars dernier. Cette évolution est attribuable à la généralisation des tests dépistage massif.

Malgré les assurances du ministre de la santé, la situation sanitaire au Maroc ne cesse de se dégrader. Dans un communiqué publié le 27 juin dernier, le ministre de santé affirme que 98% des cas actifs sont asymptomatiques, et les chiffres de contamination, bien qu’ils paraissent élevés, sont, selon le ministre, la conséquence logique de la généralisation des tests de dépistage.

D’où l’apparition de foyers importants dans plusieurs usines et unités industrielles, dont on peut citer  l’usine de conditionnement et de cueillette de fraises de Lalla Mimouna, située non loin de Moulay Bousselham au nord du Maroc, avec plus de 500 cas de contamination ainsi que l’usine de conservation de poisson à Safi qui a enregistré ce samedi plus de 250 cas d’infection.

L’explosion des cas de contamination est due à la généralisation des tests de dépistage qui a pour finalité de détecter précocement les malades, les isoler et les soumettre ainsi au protocole thérapeutique. Plus on dépiste, plus les nouveaux cas se multiplient.

Avec plus de 10 millions de personnes contaminées et plus de 500.000 morts dans le monde, la Covid-19 provoque l’une des pandémies les plus mortelles et les plus dangereuses dans l’histoire de l’humanité.

La planète entière est frappé de plein fouet par cet ennemi microscopique décrit comme mutant et non encore maîtrisé par les scientifiques. Un virus pour lequel aucun traitement spécifique ni aucun vaccin ne sont encore trouvés.

Si l’utilisation de la chloroquine et de l’Azitromycine ont pu sauver plus de 9.000 vies au Maroc, suite à une sage décision prise par les autorités sanitaires d’adopter ce protocole thérapeutique contre la Covid-19, dans d’autres pays, c’est le chaos total. Il s’agit notamment des Etats-Unis, du Brésil, du Mexique, de la Colombie et de la Russie, où le nombre de morts a atteint des niveaux considérables.

Ce samedi, le Maroc a enregistré un des chiffres les plus élevés de contamination avec 534 nouveaux cas portant le bilan total à 13.822. Le nombre de décès est de 232 et les personnes entièrement guéries de la maladie sont au nombre de 9.329.

Diplomatie et nécrologie alimentent la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, parvenus samedi à APA, traitent principalement de la volte-face de l’Union Européenne (UE) à propos de la liste des pays dont les ressortissants sont autorisés à voyager dans l’espace Schengen mais aussi de la disparition de Bamba Ndiaye.Vox Populi annonce que l’ancien ministre des Affaires religieuses sous Abdoulaye Wade (2000-2012) « n’est plus ». Ce journal rapporte qu’il a rendu l’âme « hier (vendredi), en début de soirée, à l’Hôpital Principal de Dakar (HPD) ».

Le Quotidien rappelle que le défunt « avait dirigé le quotidien privé Le Messager. Quelques années après le départ des libéraux du pouvoir, il avait rejoint les rangs du Grand Parti d’El Hadj Malick Gackou, avant de quitter cette formation politique pour aller soutenir le candidat sortant Macky Sall lors de la dernière élection présidentielle de 2019 ».

« Bamba Ndiaye (a été) emporté par la Covid-19 », révèle L’AS. Poursuivant, ce journal fait savoir que « des médias avaient avancé qu’il était infecté par (le virus) avant que sa famille n’apporte un démenti. Quoi qu’il en soit, plusieurs médias (RFM, Iradio…) ont indiqué qu’il est décédé des suites du coronavirus ».

Tout compte fait, « c’est la fin de mission pour l’islamologue Bamba Ndiaye », souligne L’Observateur. Dans ce quotidien, le religieux Ahmed Khalifa Niasse lui rend hommage : « Bamba était un self-made-man qui s’est construit lui-même. Il représente la catégorie éclairée des arabisants du Sénégal. C’était un avant-gardiste ».

En ce qui concerne la reprise du trafic aérien, Le Soleil informe que « le Sénégal ne fera pas partie des pays interdits de voyage dans l’espace Schengen, d’après l’ambassadeur de la Délégation de l’Union Européenne (UE), Irène Mingasson ».

A en croire le quotidien national, « la stratégie de la loi du Talion adoptée par le Sénégal, suite à la décision de l’UE de le bannir de la liste des pays autorisés à voyager dans son espace, est-elle en train de porter ses fruits ? Si c’est encore trop tôt pour être catégorique, on peut toutefois le penser au regard des derniers développements dans cette affaire ».

Pour L’AS, « l’Union Européenne fait machine arrière ». Dans les colonnes de ce journal, la diplomate en poste à Dakar déclare qu’ « il y a (eu) un malentendu sur la perception de la décision » de l’UE ayant poussé le Sénégal à appliquer la réciprocité.

« L’Union Européenne recule pour éteindre le feu », mentionne Vox Populi. Irène Mingasson, qui était « en classe d’explications » dans Le Quotidien, affirme que « techniquement, (le Sénégal) n’est pas concerné tout de suite. La recommandation de l’UE concerne la période qui s’étend du 1er au 15 juillet 2020 ». Une date que le gouvernement sénégalais a retenue pour rouvrir progressivement son espace aérien.

Poursuivant dans ce journal, l’ambassadeur de la Délégation de l’UE précise : « La liste des pays va être révisée tous les quinze jours. Donc, elle le sera au 15 juillet. Je ne suis pas dans les secrets des discussions qui se tiennent entre les Etats membres de (cet espace) pour définir qui (intègre cette liste) et à quel moment. Mais je crois que sur la base de ce que l’on sait, des critères pour y être, il faut continuer à travailler pour informer sur la situation (épidémiologique) au Sénégal ».

En tout cas, « en seulement 30 jours, 70 personnes ont perdu la bataille face (au) virus (et) 3148 cas confirmés ont été déclarés avec 800 issus de la transmission communautaire. Sur cette pente ascendante, les 72 premières heures de ce mois de juillet ont déjà accouché de 13 décès pour 371 cas (attestés) », détaille Sud Quotidien.

S’intéressant aux « dessous de la déclaration de l’ambassadeur de l’Union Européenne », L’Observateur renseigne que « la réaction d’Irène Mingasson s’est faite après une rencontre avec Amadou Bâ, le ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur ».

Sur un tout autre sujet, EnQuête indique que « la tentative de vol du Range Rover du lutteur Eumeu Sène, à Petit Mbao (périphérie de la capitale), dans la nuit du mercredi au jeudi, a viré au drame ». Ce quotidien ajoute que « l’un des membres du gang qui voulait opérer le vol a rendu l’âme. (Et) deux (lutteurs) de l’écurie Tay Shinger (dont le tête de file est Eumeu Sène) sont en garde à vue dans les locaux de la Gendarmerie de Mbao ».

Enfin, Stades soutient que « Sadio Mané doit accélérer en cette fin de saison » pour « finir meilleur buteur et meilleur joueur » de la Premier League (championnat d’élite anglais) qu’il a déjà remportée avec son club Liverpool. Pour ce faire, explique le quotidien d’informations sportives, la tête de gondole des Lions du Sénégal « devra réaliser des prestations probantes à l’occasion des six ultimes journées ».  

Economie, justice et sport au menu des quotidiens et hebdomadaires marocains

Les scénarios de relance économique, les prévisions de croissance, la situation dans le milieu carcéral et les demi-finales de la coupe de la CAF, sont les principaux sujets abordés par les hebdomadaires et quotidiens marocains parus ce samedi.+La Vie Éco+ indique que les opérateurs économiques, la communauté des affaires, les investisseurs, le secteur privé, attendent avec impatience le contenu de la Loi de finances rectificative dont les contours devraient être dévoilés dans les jours à venir.

L’ampleur des attentes est compréhensible, compte tenu de la conjoncture inédite et du caractère exceptionnel à tous les niveaux de cette année 2020, explique la publication, notant qu’il faut maintenant espérer que le gouvernement arrivera à faire preuve de courage pour prendre les bons choix et surtout qu’il ne sera pas tenté d’opter pour les solutions de facilité.

Pour le journal, ce dont il est question aujourd’hui, c’est de sauver des millions d’emplois et d’en créer davantage si possible, de sauver des entreprises et de maintenir l’écosystème en vie dans un premier temps, puis de le relancer dans un deuxième temps. Et vouloir appliquer les concepts et principes à la situation d’aujourd’hui pourrait être synonyme d’arrêt de mort pour l’économie.

+Finances News Hebdo+ écrit que jamais prévision de croissance n’aura été entourée d’autant d’incertitudes au Maroc, soulignant qu’au regard de la situation que nous traversons, prévoir la croissance 2020 est autrement plus complexe. La sécheresse et la pandémie de la Covid-19 ont en effet truqué le match, explique l’hebdomadaire, notant que la première a plombé la campagne agricole, ruinant les espoirs d’une croissance un tant soit peu vigoureuse.

La seconde est venue enfoncer le clou, avec impacts sanitaires, économiques et sociaux considérables. Seule certitude que nous donne la combinaison de ces deux facteurs : l’économie est à genoux, l’horizon est flou et les perspectives de reprise sont entourées de grosses incertitudes, conclut-il.

+Al Massae+ rapporte que la Commission parlementaire d’information sur la situation des prisons a visité trois établissements pénitentiaires et rendu son rapport, où elle relève une multitude de dysfonctionnements.

Le rapport souligne notamment que le Maroc enregistre le taux le plus élevé dans le monde en matière de détention provisoire. Or, les détenus sont, pour la moitié d’entre eux, soit acquittés, soit condamnés à des peines de prison avec sursis. Ce constat a d’ailleurs été fait par plusieurs organisations et associations nationales des droits de l’Homme.

Dans ce rapport, poursuit le quotidien, la Commission d’information a indiqué que la surpopulation carcérale exigeait, en effet, l’adoption d’une politique pénale basée sur la restriction des conditions de poursuite judiciaire en état d’arrestation. Il faut, ajoute le rapport, que la poursuite en état d’arrestation demeure l’exception et que la poursuite en état de liberté soit la règle. La Commission recommande, en outre, d’accélérer l’adoption des sanctions alternatives en tant que mécanisme apte à contribuer à mettre fin à l’encombrement dans les prisons.

Côté sport, la même publication rapporte que l’entraîneur du Horoya Conakry, présent en demi-finale de la Ligue des champions, prévue au Maroc, ne cache pas son mécontentement.

Selon le quotidien, le choix de Rabat pour accueillir la finale de la Coupe de la CAF ne fait pas que des heureux. Si cette décision prise il y a quelques jours par la Confédération africaine de football (CAF) a été bien accueillie côté marocain, pays qui est représenté par deux clubs qualifiés aux demi-finales de la compétition (Renaissance de Berkane et Hassania d’Agadir), la décision n’a pas du tout été du goût du Horoya Conakry, autre qualifié au dernier carré de la compétition.

Pour l’entraîneur du club guinéen, qui rencontre le club égyptien des Pyramids en demi-finale (l’autre demi-finale oppose la RSB au HUSA), la décision est qualifiée d’«injuste». «Je ne sais pas sur quelle base ce choix a été fait par la CAF. N’y a-t-il pas d’autres pays capables d’organiser cette compétition continentale. Car cette décision est dépourvue de justice et de neutralité», s’est insurgé l’entraîneur sénégalais du Horoya, Lamine Ndiaye, cité par le journal.

«La CAF aurait pu choisir d’organiser le reste de la compétition en Tunisie. Il n’y aurait alors pas eu de polémique puisqu’il s’agit d’un pays neutre car aucun club tunisien n’est présent dans la compétition», a argué l’entraîneur du Horoya, qui, il y a quelques années, avait fait le bonheur du TP Mazembe en le propulsant en finale de la Coupe du monde des clubs. «Tout le monde sait que deux clubs marocains sont présents dans le dernier carré de la compétition et donc un de ces deux clubs sera qualifié en finale», a ajouté Lamine Ndiaye.

La banque populaire marocaine et Huawei consolident leur partenariat stratégique en Afrique

Le géant mondial du secteur des télécoms et des nouvelles technologies de l’information, Huawei et le groupe de la banque centrale populaire au Maroc (BCP) ont conclu jeudi un accord en vue de consolider leur coopération stratégique à l’échelle du continent africain, rapporte la presse marocaine.Le mémorandum d’entente, signé par Kamal Mokdad, directeur général de la BCP, et Cao Jibin, président de Huawei Afrique du Nord touche le volet bancaire et celui des solutions technologiques, ajoute la même source.

Le groupe BCP fournira ainsi un appui bancaire multiforme aux activités du géant technologique chinois dans ses pays de présence en Afrique.

De son côté, Huawei apportera son soutien aux efforts déployés par BCP dans le domaine des nouvelles technologies, pour l’accélération du processus de digitalisation déjà entamé par la banque et le développement de nouvelles solutions financières innovantes et à forte valeur ajoutée, sur tous les segments de clientèle.

La Côte d’Ivoire franchit la barre des 10 000 malades de la Covid-19

Près de quatre mois après la déclaration du premier malade de la Covid-19 en Côte d’Ivoire, le 11 mars dernier, le pays a franchi vendredi la barre des 10 000 contaminés, enregistrant au total 10 244 cas confirmés avec 4726 guéris, 70 décès et 5448 cas actifs.L’information a été donnée par le ministère ivoirien de la santé et de l’hygiène publique dans son point quotidien sur l’évolution de cette pandémie en Côte d’Ivoire. Selon les autorités sanitaires, le pays a enregistré ce vendredi 252 nouveaux cas confirmés, 66 nouveaux guéris et 02 nouveaux décès. 

Le ministère rappelle par ailleurs que la pandémie n’est pas terminée exhortant les populations au strict respect des mesures barrières contre cette maladie. 

Le gouvernement ivoirien, au regard de l’évolution de la maladie, a pris certaines mesures. Il s’agit notamment de l’isolement du Grand Abidjan,  la fermeture des boîtes de nuit et la restriction des rassemblements.