juillet 2020 - Page 36 sur 40 - Journal du niger

Maroc : Le taux de fécondité s’établit à 2,4 enfants par femme en 2020

Au Maroc, la part des enfants dans la population totale devrait diminuer en raison de la baisse de la fécondité et l’allongement de l’espérance de vie, relève le dernier rapport du Fonds des Nations unies sur l’état de la population en 2020.Selon le rapport, le taux de fécondité s’établit à 2,4 enfants par femme en 2020 et l’espérance de vie des Marocains est de 77 ans. Le FNUAP relève que les femmes mariées âgées de 15 à 49 ans ont de plus en plus recours aux méthodes contraceptives modernes avec un taux qui s’élève à 60%.

Elles sont 70% à utiliser des moyens de contraception. Cette dynamique de la planification familiale a induit des effets positifs, notamment sur la mortalité maternelle. A ce sujet, le document révèle que le taux de mortalité maternelle est de 70 décès au Maroc pour 100.000 naissances vivantes, alors que la moyenne enregistrée dans le monde arabe est de 151 pour 100.000 naissances vivantes.

Ainsi, le ratio de mortalité maternelle a diminué de près de 78% en 25 ans, passant de 332 décès maternels pour 100.000 naissances vivantes en 1992 à 72,6 décès pour 100.000 naissances vivantes en 2017.

Par ailleurs, le taux de fécondité des adolescentes qui mesure le nombre de naissances pour 1.000 femmes âgées de 15 à 19 ans s’est établi à 19% sur la période 2003-2018.

Le risque de décès et d’invalidité maternel est plus élevé chez les adolescentes que chez les femmes de plus de 20 ans. Dans le même temps, les grossesses précoces limitent souvent l’accès à la scolarisation. L’autre donnée importante à relever concerne le mariage des enfants qui a atteint les 14% durant la période 2005-2019. Ce phénomène demeure encore élevé au Maroc.

Accès aux contraceptifs/Covid-19: crainte d’explosion de grossesses non désirées en Côte d’Ivoire

Une explosion de grossesses non désirées, en Côte d’Ivoire, est à craindre au regard de la baisse de fréquentation des services de santé sexuelle et reproductive, suite à la pandémie de la Covid-19, prévient Dr Sosthène Dougrou, directeur régional Afrique Francophone de IPAS.Dr Sosthène Dougrou s’exprimait en marge d’une rencontre d’échanges, à Abidjan, avec une plateforme des organisations de la société civile, dans le cadre de la promotion du Protocole de la Charte africaine des droits de l’Homme relative aux droits de la femme, bien connu sous le nom de Protocole de Maputo.

Selon Dr Dougrou, l’impact de la pandémie de la Covid-19 sur la santé sexuelle et reproductive, bien qu’il n’y ait pas encore d’étude poussée, mais l’expérience montre que les taux de fréquentation des structures sanitaires baissent drastiquement.

« Il est à craindre que les avortements augmentent pendant et après cette période de la Covid-19, parce qu’ il n’y a plus de planification familiale » ou parce que l’accès aux service de santé sexuelle et reproductive est difficile,  a relevé Dr Dougrou.

La priorité du gouvernement, à l’heure actuelle, est portée sur la crise sanitaire de la Covid-19, avec l’achat ou la commande de masques, de réactifs pour détecter le virus vu la situation d’urgence, a dit Dr Dougrou, avant d’ajouter que l’Etat devrait garder à l’œil sur les besoins contraceptifs. 

Il a  fait savoir que les échanges avec les organisations de la société civile ont porté sur les points clé du protocole de Maputo,  notamment les textes en rapport avec le mandat de IPAS qui travaille dans le domaine de la santé sexuelle et des droits reproductifs. : slogan : santé,  accès et droits.

Pour IPAS,  s’agit de « partager cet instrument juridique et voir comment les organisations de la société civile peuvent nous accompagner dans le plaidoyer pour domestiquer le protocole de Maputo mais aussi amener les gouvernants à traduire le protocole de Maputo en élément concret sur les aspects de santé sexuelle et reproductive, notamment sur la planification familiale, les questions d’avortement sécurisé », a affirmé Dr Dougrou. 

Nicolas Vako, président de l’Unico et coordonnateur du Partenariat d’Abidjan pour la mise en œuvre du Protocole de Maputo, s’est félicité que la Côte d’Ivoire ai signé et ratifié le protocole de Maputo. Ce partenariat vise à exhorter le gouvernement à mettre en œuvre le Protocole de Maputo.

Ce partenariat communautaire devrait par ailleurs « nous mettre ensemble (en tant qu’organisations de la société civile) pour voir ce qu’on peut faire sur plusieurs plans pour mettre en œuvre le protocole de Maputo », a renchéri M. Nicolas Vako.

L’Unico est un réseau comprenant 102 organisations sur le territoire national. Selon M. Vako, il a été mis en place une plate-forme en appelant d’autres réseaux des organisations de femmes, de droit, et la presse….pour impulser le Partenariat d’Abidjan sur le protocole de Maputo.

Le Partenariat d’Abidjan devrait également permettre de « pousser et faire en sorte que les choses avancent sur les plans des droits humains, de l’avancée communautaire » dans le cadre de l’amélioration des droits humains, a-t-il, poursuivi.

Le protocole de Maputo, de son vrai nom est le protocole de la Charte africaine des droits de l’Homme relative aux droits de la femme, a précisé Dr Dougrou, indiquant qu’il a été adopté par l’Union africaine depuis 2003 à Maputo et ratifié par la Côte d’Ivoire en 2011. 

En Côte d’Ivoire, mentionnera-t-il, « 20% des femmes décèdent suite à des avortements non sécurisés.  Et chaque année, c’est entre 210 000 femmes et 290 000 femmes qui pratiquent les avortements et parmi  lesquelles beaucoup décèdent ». 

Le non-respect du port du masque sera maintenant sanctionné au Niger

Au Niger, le non-respect du port de la bavette, prévu dans le cadre des mesures barrières contre la Covid-19, sera désormais sanctionné.

L’annonce a été faite par le Premier Ministre Brigi Rafini, lors de la 14ème Réunion du Comité interministériel de lutte contre la Covid-19, tenue le jeudi 02 juillet 2020 au Palais des Congrès de Niamey, en présence des membres du Comité technique et des experts.
Trois points étaient inscrits à l’ordre du jour de cette réunion, dont la situation globale de la Covid-19  à l’international, en Afrique et au Niger ; l’état de mise en œuvre des mesures en vigueur et la mobilisation des ressources de lutte contre la pandémie.

C’est le Ministre de la Santé Publique, Dr Idi Illiassou Mainassara, qui a présenté la situation de la pandémie. Au Niger, a-t-il fait savoir, 13.058 cas ont été confinés à la date du 1er juillet 2020, pour 12.476 sortis de confinement et 582 en cours. S’agissant des tests, 7.327 ont été réalisés à la même date, 1.075 cas positifs ont été déclarés, 947 sont sortis guéris, 61 sont sous traitement et 67 décès ont enregistrés.
En Afrique, 297.290 cas confirmés ont été confirmés, parmi lesquels 6.010 décès, alors que sur le plan mondial, 10.357.662 cas ont été confirmés, parmi lesquels 508.055 décès.
Sur la situation du Niger, il a indiqué que « l’évolution de la courbe est toujours favorable avec le Ro inférieur à 025 ».

Lors de cette réunion, il a également été question du confinement des Nigériens qui sont à l’extérieur et qui veulent regagner le pays, mais aussi celle de la distribution des bavettes aux élèves, étudiants et enseignants des établissements publics et privés, ainsi que l’implication des différents comités exécutifs de ces établissements sur le port de la bavette.

C’est en tirant les conclusions de cette rencontre que le Premier Ministre Brigi Rafini a annoncé que « des sanctions seront également prévues dans les jours à venir par rapport au non-respect du port de la bavette ».
Quant à la mobilisation des ressources de lutte contre la pandémie, quelque 387 milliards ont été mobilisés, dont 182 milliards accordés.

Le CEPICI au contact des investisseurs en difficulté en raison de la Covid-19

Le ministre ivoirien auprès du premier ministre chargé de la promotion de l’investissement privé, par ailleurs, directeur général du Centre de promotion des investissements en Côte d’Ivoire (CEPICI), Emmanuel Esmel Essis, a visité vendredi le chantier de l’hôtel Mövenpick, un réceptif hôtelier de cinq étoiles en construction au Plateau, le quartier administratif d’Abidjan qui connaît un retard de livraison à cause de la Covid-19.Au terme de cette visite, M. Essis a promis des « facilitations » au bénéfice des promoteurs de cet établissement. « Un projet pareil en plein investissement lié à la Covid-19, il y a des retards qui se font et nous avons garanti au promoteur du projet de faire en sorte que des facilitations soient trouvées pour que les retards observés puissent être prorogés au niveau du code des investissements», a promis M. Essis.

Auparavant, il a exprimé sa satisfaction de voir ce projet avancer malgré la maladie à Covid-19. Avant lui,  Nicolas De Roquefeuil, l’administration de Hospitality Capital Partner (HCP), le promoteur de cet hôtel, a souligné que son  établissement qui devrait être livré en ce mois de juillet, a connu des retards (matériaux et personnels) en raison de la crise sanitaire de la Covid-19.

« Le projet a quand même bien redémarré et on compte le terminer d’ici la fin de l’année», a-t-il assuré. Parlant des difficultés rencontrées par son entreprise, il a relevé des coûts supplémentaires dus au retard de livraison et « un business plan qui n’est plus le même que celui prévu au départ ».

 Le ministère ivoirien chargé de la promotion de l’investissement privé a entrepris d’accompagner les entreprises « en cours d’investissement » qui ont des difficultés en raison de la crise sanitaire de la Covid-19.

Kenya Airways suspend ses opérations à la bourse de Nairobi

Kenya Airways a annoncé qu’elle suspendait ses activités à la Bourse de Nairobi pour une période de quatre-vingt-dix jours à compter du 3 juillet.La compagnie aérienne nationale en difficulté avait demandé une suspension de ses stocks à la NSE, une décision qui a été approuvée par la Capital Markets Authority.

« La restructuration opérationnelle et corporative de l’entreprise et le rachat par le gouvernement sont maintenant imminents après la publication du Projet de loi 2020 sur la gestion de l’aviation dans le pays (National Management Aviation Bill 2020) le mois dernier », a déclaré un communiqué de Nairobi Securities Exchange Plc.

La suspension des actions de Kenyan Airways à la NSE intervient alors que son avenir est en jeu, un an exactement après que le Parlement du pays a approuvé un projet de loi pour la nationalisation de la compagnie.

Cette solution a été envisagée comme un moyen pour Kenya Airways d’éviter ses dettes croissantes.

Le gouvernement kenyan détient une participation de 48,9% dans la société, KLM-France représentant 7,8%.

Les multiples plans de sauvetage pour sauver la compagnie de l’effondrement ont tous échoués, ce qui a poussé le National Aviation Management Bill, 2020 à élaborer un Conseil national de l’aviation civile.

Le Conseil sera chargé de créer un projet de Kenya Aviation Corporation (KAC), pour gérer la société.

La KAC sera également mandatée pour contrôler les actions appartenant à Kenya Airways, Kenya Airports Authority et Aviation Investment Corporation.

Af’Sud: AI appelle à la fin de l’impunité des violences basées sur le genre

La section sud-africaine d’Amnesty International a exhorté le gouvernement et le peuple à mettre fin à l’impunité généralisée qui entoure les violences basées sur le genre (VBG) dans le pays.L’Afriqe du Sud a vu un nombre accru de cas de VBG signalés depuis le début du confinement lié au coronavirus de niveau 3 en juin. L’un des incidents choquants a été celui d’une femme enceinte de Soweto qui a été retrouvée pendue à un arbre. Son corps avait reçu plusieurs coups de couteau.

« Le gouvernement et le peuple doivent lutter contre la violence basée sur le genre avec le même zèle et les mêmes efforts coordonnés qu’ils ont démontrés avec la pandémie de coronavirus », a déclaré, hier jeudi, la Directrice générale d’Amnesty International en Afrique du Sud, Shenilla Mohamed.

Elle a ajouté : « Il est temps de briser le silence. Pas seulement le silence du gouvernement – mais aussi le silence de la société. Chacun de nous se doit de sonner l’alerte sur les abus, d’arrêter les agresseurs et refuser de prendre du recul, et permettre à cette ombre pandémique de violence de se poursuivre ».

L’organisation a réitéré son appel au gouvernement pour qu’il redouble d’efforts pour garantir le respect et la protection des droits des femmes et des filles.

« Le gouvernement sud-africain doit tenir sa promesse d’introduire et de mettre en œuvre sans plus tarder, une législation sur la VBG. Seule une action urgente, décisive et concrète apportera le changement crucial nécessaire pour arrêter la guerre de l’Afrique du Sud contre les femmes et les filles », a-t-elle déclaré.

L’organisation de défense des droits de l’homme réagissait à un débat au Parlement sur la violence basée sur le genre (VBG), organisé cette semaine, sur fond de manifestations devant la Chambre au Cap.

Sommet sur la Covid-19: Le Niger choisi par l’OMS pour représenter l’Afrique

Le Ministre de la Santé Publique du Niger, Dr Idi Illiassou Mainassara, a assisté, ce jeudi 02 juillet 2020, à une visioconférence sur les réponses à la pandémie de coronavirus, organisée par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS).

Le Niger a été choisi pour représenter la Région africaine.
Présidée par le Directeur Général de l’OMS, Dr. Tedros Adhanom Ghebreyesus depuis Genève, cette rencontre a également entendu les réponses des Ministres de la Santé ou leurs représentants des Philippines (Francisco T. Duque) pour la Région du Pacifique, du Liban (Dr Hamad Hassan) pour la Région de la Méditerranée, de la Fédération de Russie (M. Mikhaïl Murashko) pour la Région européenne et de la Guyane (Volda Lawrence) pour les Amériques.

Dans son allocution, le Ministre Idi Illiassou, a d’abord rappelé que depuis l’apparition du premier cas de la Covid-19 au Niger le 19 mars 2020, le Gouvernement a élaboré et met en œuvre un plan de riposte centré autour de six axes stratégiques, avec des organes stratégiques et techniques impliquant les plus hautes autorités du pays.
Il a ensuite fait observer que « la crise de la Covid-19 a été révélatrice d’un potentiel du Niger en matière d’innovation et de créativité », notamment « la forte capacité d’adaptation de sa population à la rupture de certaines normes sociales (fermeture des lieux de cultes, interdiction de se serrer les mains, etc.) », mais aussi la résilience de son système de santé malgré la modestie de ses moyens.

Selon le Ministre de la Santé, les différentes mesures préventives prises par le Gouvernement sont à l’origine de la maîtrise de la pandémie dont la situation actuelle fait ressortir 1075 cas confirmés, pour 67 décès, 943 cas guéris et 65 patients sous traitement.
Dr Idi Illiassou Mainassara s’est aussi réjoui, sur le plan des actions entreprises, de « l’organisation d’une table ronde de mobilisation des ressources pour le financement du plan covid-19 d’un coût de 167,32 milliards FCFA pour le volet santé, la création d’un fonds de solidarité de lutte contre la Covid-19, dont le montant mobilisé s’élève à environ 60 milliards FCFA, soit 36%du montant global ».

Il a, en outre, salué l’engagement des autorités au plus haut niveau, l’anticipation et la réactivité de tous les acteurs, la mise en place des organes de coordination de lutte contre la covid-19, l’élaboration d’un programme global de riposte, les appuis multiformes des partenaires, l’engagement des agents de santé ,la décentralisation des centres de dépistage, la disponibilité des intrants de prise en charge.

Toutefois, le Ministre de la Santé a regretté le déni chez certains patients, la stigmatisation par les autres citoyens, l’insuffisance du respect des mesures barrières, l’absence de confinement des contacts et suspects en milieu rural, etc.
Cette présentation, note-t-on, s’est déroulée en présence de la Représentante de l’OMS au Niger, Dr Anya Blanche.

La Tanzanie rejoint le cercle des pays à revenu intermédiaire

La Tanzanie a acquis le statut de pays à revenu intermédiaire, selon la dernière classification de l’économie de cette nation par la Banque mondiale.Les analystes de la Banque mondiale affirment que la Tanzanie est devenue un nouveau membre de ce club exclusif avec des économies très prometteuses grâce à un revenu national brut (RNB) compris entre 1.006 et 3.955 $US.

Utilisé pour suivre la richesse collective d’une nation sur une base annuelle, le RNB est généralement une estimation de l’argent gagné par les particuliers et les entreprises dans un pays.

L’année dernière, la Tanzanie a enregistré l’une des croissances économiques les plus rapides au monde après une amélioration de son économie de 6,8%, une baisse de quelques points de pourcentage par rapport aux 7% de 2018. Cette tendance à la croissance remonte à 2010, selon la Banque mondiale.

La Tanzanie est la deuxième plus grande économie d’Afrique de l’est, après le Kenya.

Le président John Magufuli est largement salué, notamment en Afrique pour la discipline budgétaire efficace de son gouvernement, un facteur qui semble freiner la corruption et le gaspillage des fonds publics.

Les autres pays africains à revenu intermédiaire sont l’Angola, le Botswana, l’Afrique du Sud, le Gabon, Maurice et la Guinée équatoriale.

Egypte: le championnat de football pourrait être suspendu si la Covid-19 ne faiblit pas

La ligue égyptienne de football pourrait faire l’objet d’une nouvelle suspension, si le nombre de cas de Covid-19 continue de croître au cours des prochaines semaines, a confié vendredi aux médias locaux, un haut responsable du gouvernement.S’exprimant lors d’un entretien téléphonique, le ministre de la Jeunesse et des Sports, Ashraf Sobhy, a déclaré que si le pays devenait dangereux à nouveau, en raison de la hausse des incidents liés au virus, les événements sportifs pourraient être suspendus pour une durée indéterminée.

La ligue de football et d’autres événements sportifs ont été suspendus en Egypte il y a quatre mois car, le pays connaissait l’un des pires taux d’infection en Afrique.

L’Egypte, premier pays à avoir signalé une infection à coronavirus sur le continent en mars, a depuis enregistré 71.299 cas, 3.120 décès et 19.288 guérisons a la date du vendredi 3 juillet 2020.

L’Association égyptienne de football reprendra les matches de championnat le 7 août, une décision soutenue par le ministre des Sports, qui a rappelé aux plus grands clubs du pays, dont Al-Ahly et Zamalek, de continuer à appliquer les règles strictes de sécurité sanitaire telles que recommandées par le ministère de la Santé.

Il a salué la décision des clubs de réduire la capacité d’accueil dans leurs restaurants afin d’optimiser les avantages de la distanciation sociale.

Il a cependant averti que « si quelque chose devait affecter la santé des joueurs, la ligue serait suspendue ».

Le football égyptien de haut niveau reprendra le 7 août avec des matches qui ont été reportés après le déclenchement de la Covid-19 et se déroulera en deux phases, selon le Directeur des compétitions de la Fédération égyptienne de football (EFA), Hossam al-Zanaty.

Les détails de ces phases seront rendus publics dans quelques jours, a indiqué Zanaty.

Enseignement, politique et diplomatie au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce vendredi consacrent leurs commentaires aux examens du baccalauréat, à la question des scandales politiques et aux nouvelles exceptions à une interdiction d’entrée au Suède pour les Marocains.+Aujourd’hui le Maroc+ relève que les épreuves du baccalauréat se déroulent cette année dans des conditions pour le moins exceptionnelles. « La pandémie du coronavirus a complètement chamboulé les programmes ».

Le ministère de l’Éducation nationale a déployé des mesures logistiques importantes pour permettre le déroulement des épreuves sous de bons auspices, fait savoir la publication, soulignant que le plus important pour le moment est la santé et la protection des candidats.

Sur un autre registre, +L’Opinion+ souligne que le Maroc, comme tous les pays du monde, n’échappe pas à la malédiction des scandales politiques, ces esclandres avilissants répercutés dans une certaine presse qui en est très friande à coups de manchettes et de surtitres racoleurs.

 L’actuelle pandémie où les sujets d’intérêt général, plus croustillants les uns que les autres, sont pourtant loin de manquer, n’y a rien changé, souligne la publication, faisant remarquer qu’après une brève période de grâce et de communion autour de la lutte contre le Coronavirus, la nature humaine a repris le dessus et, avec elle, l’attrait des scandales a repris ses droits.

Déplorant l’inefficience des filtres et des procédures actuellement en vigueur en matière de nomination de hauts commis de l’Etat, la publication relève que des failles existent et il est plus que temps de les corriger pour éviter la réédition de ces scandales énergivores et contreproductifs en termes de temps, d’action et d’image de marque.

+Maroc Le Jour+ rapporte que la Suède a annoncé jeudi de nouvelles exceptions à une interdiction d’entrée, à partir du 14 juillet, pour les voyageurs de 14 pays non européens, dont le Maroc.

La liste des ressortissants des pays hors UE désormais autorisés d’accès comprend outre le Maroc, l’Algérie, l’Australie, la Géorgie, le Japon, le Canada, Monténégro, la Nouvelle-Zélande, le Rwanda, la Serbie, la Corée du Sud, la Thaïlande, la Tunisie et l’Uruguay.

Les citoyens de ces pays seront autorisés à se rendre en Suède à toutes fins, y compris le tourisme, le pays scandinave n’ayant pas de règles de quarantaine en place pour les visiteurs étrangers et aucune preuve d’un test négatif de coronavirus n’est requise.