Dosso abrite, depuis ce lundi 24 août 2020, un atelier de formation des exportateurs de sésame sur le respect des normes sanitaires et phytosanitaires.
Cette formation qui durera deux jours est destinée aux exportateurs de la filière sésame des régions de Dosso, Diffa, Tillabéry, Tahoua, Maradi et Zinder. Les thèmes qui seront abordés se rapportent aux conventions internationales sur les protections des végétaux, les textes règlementaires nationaux et régionaux, les normes internationales de mesures phytosanitaires, les mesures sanitaires et phytosanitaires ainsi que l’utilisation sécuritaire des pesticides.
La cérémonie d’ouverture a été présidée par le secrétaire général adjoint du ministère du commerce et de la promotion du secteur privé en présence du secrétaire général du gouvernorat de Dosso, du coordonnateur de l’unité de Mise en Œuvre du Cadre Intégré renforcé (UMOCIR ), des acteurs de la société civile, des représentants des organisations œuvrant dans la filière sésame et de plusieurs cadres du ministère du commerce.
Dans le discours d’ouverture qu’il a prononcé à cette occasion, le secrétaire général adjoint du ministère du commerce et de la promotion du secteur privé M. Abdoulaye Soumana s’est beaucoup appesanti sur l’importance du sésame au Nier, 2ème culture oléagineuse en terme de superficie cultivée et de tonnage de production. Sa part dans les produits de rente est en progression régulière depuis 1990.
‘’Le sésame est un produit très recherché sur le marché international’’ a-t-il déclaré tout en insistant sur les avantages du respect des normes sanitaires et phytosanitaires.
Le secrétaire général adjoint du ministère du commerce et de la promotion du secteur privé a remercié les partenaires au développement pour ‘’les efforts inlassables qu’ils ne cessent de consentir pour accompagner le ministère dans le développement du commerce au Niger’’.
M. Abdoulaye Soumana a lancé un appel à tous les acteurs de la filière sésame à ‘’se mobiliser et à s’investir pleinement pour atteindre les objectifs visés par le Projet d’Appui au Développement de la filière Sésame au Niger’’.
Auparavant, le secrétaire général du gouvernorat de Dosso M. Assoumana Amadou a indiqué qu’au ‘’Niger pour mieux s’ouvrir sur le monde et s’adapter à la globalisation économique, le gouvernement a intégré un certain nombre de réformes et mécanismes structurants reposant sur la mise en place de projets et programmes’’.
‘’C’est ainsi que dans le cadre du commerce et la promotion du secteur privé, un accent est mis sur l’agriculture notamment les filières porteuses dans lesquelles le Niger dispose d’un avantage comparatif considérable’’ a-t-il poursuivi.
Dans cette optique, a précisé M. Assoumana Amadou, a vu le jour l’unité de mise en Œuvre du Cadre intégré Renforcé (UMOCIR ) qui est un outil d’accompagnement du Programme d’Appui au Cadre Intégré du Commerce dont le processus a démarré au Niger en 2006 avec le lancement de l’Etude Diagnostique pour l’Intégration Commerciale.
M. Assoumana Amadou a loué les meilleurs avantages comparatifs au Niger qu’offre la filière sésame ainsi qu’aux acteurs de cette filière.
L’UMOCIR, à travers son projet d’Appui au Développement de la Filière Sésame au Niger, a indiqué le secrétaire général du gouvernorat de Dosso, compte beaucoup sur ‘’les résultats du présent atelier qui contribueront, à n’en point douter, au développement des exportations du sésame au Niger’’.
Mois : août 2020
Yahouza Sadissou élu par acclamation président du parti RPD-Bazara
Le Rassemblement des Patriotes pour le Développement (RPD-Bazara) a tenu son congrès constitutif à Maradi, le samedi 22 Août 2020.
Créé il y a trois (3) mois, ce congrès a vu la participation de toutes les coordinations régionales RPD-Bazara de notre pays, de toute les structures des partis politiques amis de Maradi et ceux venus du Nigéria.
Après le toilettage et l’adoption des textes, un bureau qui a dorénavant la charge de conduire les destinées du RPD-Bazara a été élu. Il se compose comme suit : Président, Monsieur Yahouza Sadissou ; vice-président, M. Assoumane Abdou, secrétaire général, Mahamadou Saidou, et M. Abdou Noungo est élu au poste de trésorier du parti.
Tout ému, le tout nouveau président, Yahouza Sadissou en prenant la parole a remercié tous ceux qui ont fait le déplacement de Maradi. Toutefois, il a rappelé aux militants qu’ils font face à beaucoup de défis.
‘’Juste après ce congrès vous devrez vous mettre en ordre de bataille en érigeant les listes de candidatures aux différents scrutins et pour la formation de structures au niveau des quartiers, communes et régions’’ a-t-il demandé.
Le président du RPD-Bazara a annoncé qu’ils entreprendront une tournée qui les conduira dans toutes les régions du pays pour prendre contact avec les militants, leur expliquer davantage les ambitions du parti. C’est donc sur une note de satisfaction que ce congrès s’est achevé.
Dans la matinée de ce samedi, quelques heures avant l’ouverture de son congrès, le RPD-Bazara a organisé un meeting de lancement officiel de ses activités à la tribune officielle de Maradi.
Les couleurs de ce parti sont le vert et l’orange, et le salut des militants se matérialise par les deux mains jointes portées au front, manifestant le respect de l’autre.
Plusieurs discours, ponctués d’animations, ont caractérisé cet événement.
Le président provisoire du parti M. Elh Dan Dillo, en prenant la parole, s’est réjoui de la présence massive des militants, sympathisants et les partis amis.
‘’Cela illustre à suffisance la sympathie, l’estime, la considération et l’intérêt que vous portez au RPD-Bazara’’ a-t-il laissé entendre.
Il a justifié le choix du nom Bazara qui veut dire parasol, le parapluie protecteur. C’est aussi ce vent de mousson qui annonce l’hivernage et qui fait renaître l’espoir dans les cœurs.
‘’Partant de ce commentaire, le RPD Bazara a donc pour mission de faire renaître l’espoir dans les cœurs des nigériens’’ a-t-il précisé.
Pour sa part, M. Yahouza Sadissou, futur candidat aux élections présidentielles de ce parti, s’est réjoui de la présence massive des militants et sympathisants de son jeune parti.
Il a annoncé que toutes les régions de notre pays, toutes les communes et tous les départements de la région de Maradi sont présents à cette rencontre.
‘’Avec une telle mobilisation, nous souhaitons et espérons engranger des victoires le jour du vote’’ a-t-il souhaité avant d’appeler tous les militants à la cohésion et que chacun donne le meilleur de lui-même pour les succès futurs du parti.
Le landerneau politique du Niger compte un peu plus de 150 partis politiques, rappelle-t-on.
Niger: Le Chef de l’Etat reçoit le Représentant du SG des Nations Unies au Mali
Le Président de la République Issoufou Mahamadou a reçu, ce dimanche 23 août 2020 à la Résidence présidentielle, le Représentant Spécial du Secrétaire Général des Nations Unies au Mali, Mahamat Saleh Annadif.
Sachant l’implication de la CEDEAO, et notamment celle, personnelle, du Président en exercice de l’institution communautaire ouest africaine, le Chef de l’Etat Issoufou Mahamadou, Mahamat Saleh a estimé nécessaire, et en accord avec le Secrétaire Général des Nations Unies, de faire escale au Niger afin de le rencontrer et ‘’voir un peu quelles sont ses orientations et sa vision pour une sortie de crise au Mali’’.
Les Nations Unies viennent en appui à la CEDEAO, c’est dans cette optique que ‘’nos entretiens ont porté sur les possibilités de sortie de crise très rapidement, et on a eu une convergence de vues assez parfaite avec le Chef de l’Etat Issoufou Mahamadou’’ a-t-il déclaré.
‘’Je pars retrouver mes collègues à Bamako avec un certain nombre d’idées qui peuvent nous aider à parachever le travail’’ a poursuivi le Représentant Spécial.
Le Représentant Spécial, également Chef de la Minusma, se trouvait en vacances dans son Tchad natal lorsque les événements de la semaine dernière avaient eu lieu au Mali.
Cette audience s’est déroulée en présence du Ministre Directeur de Cabinet du Président de la République Ouhoumoudou Mahamadou.
Rappelons que le Mali, pays membre de la CEDEAO, a connu le 18 août 2020, un coup d’Etat militaire qui a mis fin au régime d’Ibrahim Boubacar Keita démocratiquement élu, et qui est contesté depuis quelques mois par les populations regroupées autour de l’Imam Mohamoud Dicko et le M5-RFP.
Covid-19 : les Assemblées annuelles de la BAD prévues les 26 et 27 août en mode virtuel
Les Assemblées annuelles 2020 de la Banque africaine de développement (BAD) se tiendront les 26 et 27 août 2020 et en mode virtuel, pour la première fois dans l’histoire de l’institution, en raison de la pandémie liée à la Covid-19.Ces Assemblées annuelles 2020 de la BAD se dérouleront autour du thème : mieux reconstruire l’Afrique après la pandémie de la Covid-19. Elles seront marquées, le 27 août 2020, par l’élection d’un nouveau président de la Banque.
Les gouverneurs voteront pour l’élection du huitième président de la Banque. M. Akinwumi Adesina, premier citoyen nigérian à occuper ces fonctions, et élu le 28 mai 2015 à Abidjan pour une durée de cinq ans par le Conseil des gouverneurs de la Banque, rempile à cette élection.
En tenant ces Assemblées annuelles en mode virtuel, la BAD veut s’inscrire dans le respect des consignes de distanciation physique liées à la pandémie de la Covid-19. Le dialogue des gouverneurs et l’élection d’un président seront les priorités de l’ordre du jour de ces Assemblées.
L’année 2020, marque la 55ème session annuelle du Conseil des gouverneurs de la Banque et la 46ème session annuelle du Fonds africain de développement – le Guichet concessionnel de la Banque –, ainsi que l’élection du président de la Banque.
Le président en exercice, Akinwumi Adesina, est le seul candidat en lice pour un nouveau mandat quinquennal. Après que l’Afrique a été touchée par la Covid-19 début du mois de mars, il a engagé l’institution à atténuer l’impact de la maladie qui a fait plus d’un million de cas confirmés sur le continent.
La pandémie qui a durement frappé les économies de la région après la chute des prix des produits de base et les mesures de confinement imposées par les gouvernements a entraîné la fermeture des frontières de nombreux pays du continent.
Depuis plusieurs mois maintenant, la Banque apporte un soutien aux pays membres de la région afin de protéger leurs économies, leurs systèmes de santé et les moyens de subsistance de leurs populations contre les répercussions induites par la Covid-19 sur la santé publique et l’économie.
En avril dernier, la BAD a mis en place un mécanisme de réponse rapide à la Covid-19, doté d’un montant maximal de 10 milliards de dollars, visant à apporter un soutien flexible aux opérations souveraines et non souveraines en Afrique.
Le 20 août 2020, un montant de 2,29 milliards de dollars de fonds de ce mécanisme avait été approuvé pour les pays membres de la Banque. En outre, quelque 1,186 milliard de dollars supplémentaires a été décaissé en faveur des pays membres du Fonds africain de développement, avec des approbations en cours.
En mars dernier, la Banque africaine de développement a également mobilisé un montant record de trois milliards de dollars lors de l’introduction de son emprunt obligataire social « Combattre la Covid-19 » à la Bourse de Londres.
Malgré cette période difficile de confinement dû à la Covid-19, la BAD est parvenue à franchir quelques étapes clés majeures, et les agences de notation internationales Fitch et Standard & Poor’s ont confirmé la note AAA de l’institution assortie d’une perspective stable.
Lors de ces Assemblées annuelles 2020, les gouverneurs devraient recevoir des informations sur l’évolution des diverses activités de la banque depuis l’édition 2019 tenue à Malabo, en Guinée équatoriale.
Ces informations porteront notamment sur la septième augmentation générale du capital de la Banque, que le Conseil des gouverneurs a approuvée le 31 octobre 2019 à Abidjan, en Côte d’Ivoire, et qui a permis d’accroître d’un montant historique le capital de la Banque, passant de 115 milliards à 208 milliards de dollars.
En décembre 2019, les donateurs du Fonds africain de développement se sont engagés à verser 7,6 milliards de dollars dans le cadre de la quinzième de reconstitution du capital de la Banque, afin d’aider les pays les plus pauvres d’Afrique.
Les gouverneurs de la Banque, pour rappel, sont généralement des ministres des Finances et de l’Économie ou des gouverneurs de Banque centrale des 54 pays membres de la région Afrique et des 27 pays membres issus d’autres régions du monde.
Présidentielle guinéenne: l’UFDG en consultations internes sur son éventuelle participation
Le principal parti d’opposition en Guinée, l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG), dans une note en date du 22 août dernier, a demandé à ses bureaux fédéraux de lui communiquer leur avis sur la participation ou non de leur formation politique à l’élection présidentielle du 18 octobre prochain.Ces avis sont attendus au plus tard le mercredi 26 août, souligne la note dont copie est parvenue ce lundi à APA.
L’Ancien ministre de la Défense, Me Abdoul Kabèlé Camara et M. Ousmane Kaba, ancien ministre chargé du Bureau de la Stratégie à la Présidence de la République, sont, pour le moment, les deux seuls candidats déclarés à la présidentielle d’octobre prochain.
Congo-Brazzaville: décès de l’ancien président Pascal Lissouba
Pascal Lissouba, qui a présidé le Congo-Brazzaville de 1992 à 1997 avant la guerre civile, est décédé lundi matin en France à l’âge de 88 ans.L’octogénaire est le deuxième ancien président congolais à décéder en France cette année.
Le 30 mars dernier, Jacques Joachim Yhombi-Opango, au pouvoir entre 1977 et 1979, a succombé des suites du coronavirus à l’hôpital américain de Neuilly-sur-Seine, en région parisienne, à l’âge de 81 ans.
De son côté, Pascal Lissouba souffrait de la maladie d’Alzheimer. Il n’assurait plus la gestion des affaires de l’Union panafricaine pour la démocratie sociale (Upads), le parti qu’il avait créé au tout début des années 1990 et dont Pascal Tsaty-Mabiala assure aujourd’hui la direction.
Après avoir perdu le pouvoir en octobre 1997 à la suite de la guerre civile congolaise, le défunt ex-chef d’Etat s’était installé en France depuis 2004 après des séjours à Libreville, au Burkina Faso puis à Londres.
Durant plusieurs années, il revendique le statut de président constitutionnel de la République et accuse le président français Chirac et la société française d’extraction pétrolière Elf d’avoir favorisé la prise de pouvoir par la force de Sassou-Nguesso.
Présenté comme le « le premier Président démocratiquement élu du Congo » en août 1992, Pascal Lissouba doit ce résultat à la faveur du retour au multipartisme au début de la décennie 1990.
Sous son magistère, cet agronome de formation et Premier ministre de 1963 à 1966 ouvrira son pays à un libéralisme économique planifié. Par ailleurs, il fera avancer les libertés alors que le Congo vivait sous le marxisme. D’un point de vue historique également, le président Lissouba est vu comme celui qui avait posé les bases d’un développement réel en cinq années de gouvernance difficile.
Un mois avant la fin de son quinquennat, une guerre civile l’oppose à des protagonistes dont le plus remarquable fut Denis Sassou-Nguesso. Ce dernier avait réussi un premier passage à la tête de l’Etat, entre 1979 et 1992, au terme d’un putsch contre le président Yhombi-Opango.
Son second coup d’essai réussira après l’immixtion de forces françaises et angolaises dans le conflit, consacrant du coup la destruction de la capitale Brazzaville et plusieurs autres villes ainsi que la mort de milliers de personnes.
Défait par son adversaire, Pascal Lissouba est contraint d’abandonner le pouvoir le 15 octobre 1997. C’est 10 jours plus tard que Denis Sassou-Nguesso s’est installé dans ses nouvelles fonctions, cumulant jusque-là 35 années de pouvoir. Il devient par cette occasion l’un des plus anciens dirigeants actuellement en place dans le monde.
Signature d’un accord gazier entre Total et le Mozambique
La compagnie pétrolière française Total a signé un accord avec le gouvernement mozambicain pour protéger un projet de gaz naturel de plusieurs milliards de dollars situé dans le nord du pays, touché par le conflit, a annoncé lundi la compagnie.Total Mozambique a déclaré dans un communiqué que les deux parties ont convenu de mettre en place un groupe de travail conjoint qui sécuriserait son projet de gaz naturel liquéfié (GNL) dans la province de Cabo Delgado, riche en minéraux, où sévissent des extrémistes ces dernières années.
« Compte tenu de la situation sécuritaire dans la province de Cabo Delgado, notre priorité est d’assurer la sécurité de notre main-d’œuvre, dont beaucoup résident dans les communautés voisines, et des opérations du projet », a déclaré Ronan Bescond, président de Total Mozambique.
Cabo Delgado connait une vague d’attaques armées depuis octobre 2017 et celles-ci se sont considérablement intensifiées depuis janvier 2020, laissant des centaines de milliers de personnes sans accès adéquat à la nourriture, à l’eau, aux installations sanitaires ou à tout autre service de base.
Plus de 200.000 personnes ont été déplacées à l’intérieur de la province riche en pétrole où des groupes armés ont attaqué les installations gouvernementales et les civils.
Le ministre des Ressources minérales et de l’énergie, Ernesto Tonela, a déclaré que cet accord « vise à créer un environnement opérationnel sûr pour des partenaires comme Total, ce qui leur permet d’investir en permanence dans l’industrie mozambicaine, au profil des petites et moyennes entreprises et de nos communautés ».
Selon Total, le protocole d’accord « prévoit qu’une équipe de travail conjointe assure la sécurité des activités du projet GNL au Mozambique sur le site d’Afungi et dans la zone d’opérations plus large du projet ».
Le groupe a déclaré que l’accord de sécurité démontre l’engagement du projet à atteindre ses objectifs de manière sûre, « tout en créant des opportunités locales et en apportant des avantages sociaux et économiques significatifs pour la province de Cabo Delgado et le pays ».
Total a annoncé en juillet dernier avoir signé un accord de financement par emprunt de 14,9 milliards de dollars américains pour le projet de GNL mozambicain, révélant que le financement avait été obtenu auprès de huit agences de crédit à l’exportation, de 19 banques commerciales et d’institutions de financement du développement.
Le projet est classé comme le plus important investissement étranger direct en Afrique à ce jour et comprend une équipe mondiale de développeurs et d’opérateurs énergétiques, dirigée par Total aux côtés de Mitsui, Oil India, ONGC Videsh Limited, Bharat Petroleum, PTT Exploration, ainsi que de la compagnie nationale de pétrole et de gaz du Mozambique, ENH.
Une fois achevé, le projet devrait avoir une capacité totale d’environ 13 millions de tonnes de GNL par an.
Ouattara dépose sa candidature pour la présidentielle et promet de «se soumettre au verdict»
Le président ivoirien Alassane Ouattara, par ailleurs candidat du Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP, parti au pouvoir) a déposé lundi à la Commission électorale indépendante (CEI, organe électoral), son dossier de candidature pour l’élection présidentielle du 31 octobre prochain avec la ferme promesse de « se soumettre au verdict » de ses concitoyens.Le candidat du parti présidentiel ivoirien qui qui était accompagné à cette occasion de plusieurs membres du gouvernement et de cadres de son parti, a eu droit à un bain de foule de ses partisans qui l’attendaient tout au long de l’axe menant au siège de la CEI aux II-Plateaux à l’Est d’Abidjan.
« Je viens de déposer mon dossier de candidature entre les mains du secrétaire permanent de la CEI. Je l’ai dit à maintes occasions que la démocratie, c’est de respecter les délais et les procédures liées à la préparation des élections. Et comme je l’ai indiqué également tout à l’heure, nous nous soumettrons au verdict de nos concitoyens et je sais que nos concitoyens se souviendront et verront notre bilan qui a été un bilan exceptionnel ces neuf dernières années», a affirmé M. Ouattara après le dépôt de son dossier de candidature qui a été réceptionné par Kouamé Adjoumani Pierre, le secrétaire permanent de la CEI.
« Je voudrais dire à mes concitoyens que j’ai une vision pour notre pays. Une vision de stabilité, de sécurité, de paix, une vision de bonheur pour tous les ivoiriens», a poursuivi M. Ouattara insistant sur la nécessité de tenir des élections apaisées et sans violence.
« Ce dépôt de dossier de candidature du président Ouattara clôt le débat. Cette candidature est porteuse d’espoir et d’espérance », a estimé pour sa part, Adama Bictogo, le directeur exécutif du RHDP assurant à son tour que « nous respecterons la décision du Conseil constitutionnel ».
Le président ivoirien Alassane Ouattara a été investi samedi dernier comme le candidat du RHDP à la présidentielle du 31 octobre prochain. Depuis l’annonce de sa candidature le 06 août dernier où il a reconsidéré sa position, des voix s’élèvent au sein de l’opposition ivoirienne pour dénoncer cette décision estimant que c’est un « troisième mandat inconstitutionnel».
De son côté, le parti au pouvoir soutient que la candidature de M. Ouattara est « légale» car la première de la troisième République.
Le vice-président de la Namibie testé positif au Coronavirus
Le vice-président de la Namibie, Nangolo Mbumba, et sa femme Susitjie ont été testés positifs à la Covid-19 et sont tous deux en auto-isolement, a déclaré le ministre de la Santé, Kalumbi Shangula.Selon le Namibian Sun qui cite le ministre, M. Mbumba et sa femme sont asymptomatiques et se trouvent dans un « très bon » état de santé.
« Ils sont sur le point de terminer leur période d’isolement de 14 jours », a précisé Shangula.
Contacté par le journal, le vice-président, âgé de 79 ans, a rejeté les rumeurs selon lesquelles il aurait la maladie lors de la fête d’anniversaire du président Hage Geingob le 3 août dernier.
« J’ai assisté à un certain nombre d’événements pendant cette période, y compris un enterrement…, il serait donc difficile de dire où je l’ai contracté le virus », a déclaré le vice-président.
Selon des sources médiatiques, Mbumba et sa femme étaient deux des trois invités de la fête d’anniversaire du président Geingob à avoir été testés positifs à la Covid-19. L’autre invité étant l’ancien assistant de Geingob, Jeff Mbako, qui est décédé la semaine dernière dans un hôpital de Windhoek.
Les remous dans la magistrature tiennent en haleine la presse sénégalaise
Les journaux sénégalais, reçus lundi à APA, traitent essentiellement des soupçons de corruption qui éclaboussent la magistrature.Sous le titre « La chienlit », Le Quotidien se fait l’écho du « malaise dans la magistrature ». Ce journal note que « le ministère de la Justice a attendu quatre mois pour saisir l’Inspection générale de l’administration de la justice (Igaj) alors que le conflit opposant les juges Yaya Amadou Dia et Ousmane Kane empoisonne la Cour d’appel de Kaolack (centre) ».
Le Quotidien précise que « le 14 avril 2020, Yaya Amadou Dia avait porté de graves accusations (de corruption) contenues dans une réponse à une demande d’explications qui lui a été servie. Et 14 jours après, soit le 28 avril, Ousmane Kane a répondu à la lettre pour récuser les accusations ».
Sud Quotidien indique que « l’Igaj (est appelée) à la rescousse » après qu’un juge de siège, Yaya Amadou Dia accuse Ousmane Kane, le premier président de la Cour d’appel de Kaolack, de corruption. Dans les colonnes de ce journal, Birahim Seck, le Coordonnateur du Forum civil affirme que « l’impunité doit être bannie partout surtout dans la magistrature ».
Libération fait savoir que l’Igaj a pour mission « de diligenter immédiatement une enquête exhaustive sur les faits allégués et de dresser un rapport dans les plus brefs délais » afin de sauvegarder « la crédibilité de l’institution judiciaire ».
Pour sa part, L’AS s’intéresse aux « sanctions encourues par les juges Dia et Kane ». Ce journal souligne que « les deux protagonistes risquent des sanctions allant de l’avertissement à la radiation sans oublier des poursuites pénales pour faits de corruption ».
Dans EnQuête, Babacar Diop, le Secrétaire Général du parti d’opposition, Forces Démocratiques du Sénégal (FDS), n’y va pas avec le dos de la cuillère : « On le sait depuis longtemps, la justice fout le camp dans ce pays. Il faut des réformes très profondes pour restaurer la dignité et l’indépendance des magistrats ».
L’Observateur remonte aux origines de « la guerre entre Ousmane Kane, le premier président de la Cour d’appel de Kaolack et le juge Yaya Amadou Dia, président de chambre dans la même juridiction ». Selon des sources de ce quotidien, « tout est parti d’une faute technique qu’aurait commise Yaya Amadou Dia. (Ce dernier) aurait refusé de se rectifier quand son supérieur (Ousmane Kane) le lui a demandé ».
Pour tirer cette affaire au clair, rapporte L’Observateur, « le premier président de la Cour d’appel de Kaolack va être entendu aujourd’hui, sauf report, par les enquêteurs de l’Inspection générale de l’administration de la justice (Igaj) ». A en croire ce quotidien, c’est un « sale temps pour le gouvernement » parce que les ministères « de la Santé, de l’Education, du Transport, de l’Energie, de la Justice… (sont) en état d’urgence ».
Sur le front de la Covid-19, Vox Populi annonce qu’ « une importante délégation du ministère sénégalais de la Santé et de l’Action sociale est en visite en Gambie depuis jeudi pour un partage d’expériences ». Dans ce pays anglophone enclavé dans le Sénégal, le nouveau coronavirus circule, ces dernières semaines, à un rythme inquiétant.
Enfin, dans Le Soleil, Oumar Youm, le ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement soutient que le récent livre de Thierno Alassane Sall, ancien ministre de l’Energie, intitulé « Le Protocole de l’Elysée », « n’apprend rien de nouveau, sinon de la frustration ».