août 2020 - Page 15 sur 37 - Journal du niger

Covid-19: l’hôpital principal du Rwanda suspend les visites

Alors que le nouveau coronavirus continue de se propager au Rwanda, l’hôpital King Faisal, l’un des plus grands hôpitaux publics du pays, a suspendu jusqu’à nouvel ordre les visites dans toutes ses installations de soins de santé, ont annoncé jeudi les autorités médicales.Tout visiteur autorisé dans des circonstances limitées sera soumis à un test de la Covid-19 avant d’être admis dans l’établissement, a indiqué un communiqué officiel. 

En outre, tout visiteur doit se laver les mains avec de l’eau et du savon ou utiliser un gel hydro alcoolique avant et après sa visite.

Selon le ministère de la Santé, à la date de jeudi, le Rwanda a enregistré 2.644 cas de Covid-19 et 1.698 guéris. 

En début de semaine, le Rwanda a annoncé la fermeture temporaire de deux grands marchés de la capitale Kigali, alors que les cas confirmés de ce nouveau coronavirus dans le pays ont atteint un nouveau sommet. 

Les autorités sanitaires rwandaises ont fustigé les vendeurs et les acheteurs des établissements fermés pour leur réticence à respecter les directives sanitaires de base, affirmant qu’une évaluation a montré que beaucoup d’entre eux étaient moins attentifs au port de masques, au respect des mesures de distanciation physique et au lavage régulier des mains. 

Le 1er août, le Rwanda a rouvert ses aéroports aux vols commerciaux, plus de quatre mois après leur fermeture en raison de la pandémie. 

Cependant, les écoles restent fermées, tout comme les frontières terrestres avec les pays d’Afrique centrale, sauf pour les camions de marchandises.

Covid-19: Le Niger envisage la levée des restrictions des sports collectifs

Le Premier Ministre Brigi Rafini a présidé, ce jeudi 20 Août 2020 dans la Salle de Conférence présidentielle du Palais des Congrès, la réunion du Comité interministériel pour la riposte à la pandémie de la Covid-19 au Niger.

Cette réunion avait à son ordre du jour l’état de mise en œuvre de la réponse volet sanitaire, le point sur la réouverture des frontières aériennes, la présentation du rapport du premier trimestre de la gestion de la pandémie, l’état de mise en œuvre des mesures, et la validation des recommandations à proposer au Gouvernement.

A l’issue des discussions, le comité a proposé au Gouvernement de lever les restrictions concernant les sports collectifs sous respect des mesures barrières.
La réunion a aussi insisté sur le port obligatoire de bavettes au niveau des établissements publics et a aussi souligné l’importance de la sensibilisation sur les mesures barrières, en ce que le virus continue toujours de circuler.

La réunion a enfin décidé de libérer les lieux réquisitionnés par l’Etat pour le confinement des cas déclarés de Covid-19, à l’exception du Stade Général Seyni Kountché.

Dans son exposé, le Ministre de la Santé Publique, Dr Idi Illiassou Maïnassara a annoncé qu’à la date du 19 Août 2020, l‘évolution  est  favorable et se caractérise par un coefficient de transmissibilité de 0,217, pour un total de 11.577 tests réalisés, 1167 cas confirmés positifs, 1082 sortis guéris, 69 cas de décès enregistrés et 16 patients sous traitements.

La CEDEAO tient un sommet extraordinaire sur la crise au Mali

La Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) tient, ce jeudi 20 août, un sommet extraordinaire sur la situation sociopolitique au Mali.Selon un communiqué de la Commission de la CEDEAO à Abuja, le sommet, qui se tiendra par vidéoconférence, a été convoqué à la suite du coup d’État militaire en République du Mali. 

La CEDEAO a fermement condamné le changement non démocratique de régime car, contraire à son Protocole sur la démocratie et la bonne gouvernance, indique le communiqué. 

« La Conférence des chefs d’État et de gouvernement de la CEDEAO a joué un rôle de médiateur dans les crises sociopolitiques et a organisé plusieurs missions de médiation et de paix au Mali », rappelle le document.

Justice, environnement et Mali au menu de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus jeudi à APA traitent d’une diversité de sujets, allant du malaise dans le syndicat des magistrats à la polémique sur le stockage de produits chimiques au Port de Dakar, en passant par la tension actuelle au Mali.L’AS note un profond malaise à l’Union des magistrats du Sénégal (UMS) et livre « les dessous de la bruyante démission du juge Ousmane Kane ».

Pour Vox Populi c’est « une querelle de générations dans la magistrature », avec des « vieux et jeunes magistrats (qui) s’étripent ». Premier président de la Cour d’Appel de Kaolack (centre), Ousmane Kane est « exaspéré par les jeunes magistrats insulteurs de leurs aînés ».

Souleymane Téliko, président de l’UMS, promet de lui donner « la réponse qui sied ».

Le Quotidien souligne que cette démission du président de la Cour d’Appel de Kaolack met l’« Union dans un malaise sérieux ». Pour le juge Kane, « le combat pour le changement du système ne sera pas gagné, seule, par l’UMS ».

Libération titre sur le contrat à polémique entre Senelec et Akilee et souligne que l’Agence de régulation des marchés publics (ARMP) « lave Makhtar Cissé », l’ancien directeur de la Société nationale d’électricité et actuel ministre du Pétrole et des Energies. La cellule d’enquête de l’ARMP note en effet que « les conditions de création d’Akilee sont conformes avec le droit commun des sociétés commerciales ».

Sur un autre sujet, le journal estime que le Port autonome de Dakar « n’a pas tout dit » sur le nitrate d’ammoniac stocké au Mole 3, soulignant que le ministère de l’Environnement s’est opposé au transfert du produit à Diamniadio.

L’Observateur note par ailleurs que ce ministère « s’en lave les mains » malgré la menace d’explosion comme cela était le cas il y a quelques jours dans la capitale libanaise Beyrouth. Le journal précise que le Port est « sommé de sortir le produit dangereux du pays ».

En Conseil des ministres hier mercredi, Le Soleil rapporte que le président « Macky Sall demande l’audit et la sécurisation des dépôts » de produits chimiques.

L’Observateur informe par ailleurs que son ancien ministre de l’Energie, Thierno Alassane Sall, publie un livre qui a « touché au cœur » l’actuel régime.

Le brûlot fait de terribles révélations du « Protocole de l’Elysée », sans omettre « les SMS de Boun Abdallah Dionne, le pied de grue de Aliou Sall, la colère du président » entre autres.

Sur un autre sujet, EnQuête note que « la Cedeao asphyxie le Mali » par un « embargo » après que des militaires ont forcé le président Ibrahima Boubacar Keita à la démission. La junte tend malgré tout la main aux organisations sous-régionales et internationales là où la France et la société civile africaine « se placent aux côtés du peuple malien ».

Dans le quotidien national Le Soleil, un enseignant en droit international trouve « la réaction de la Cedeao pertinente ».

L’Observateur analyse la position du Sénégal « face au piège de la crise malienne ». Bakary Sambe, spécialiste des questions de conflits et de paix, y explique que « les jihadistes auront les cartes en main si… ».

En sport, le journal parle des « nouvelles clés » des arbitres contre Alioune Sarr, le président du CNG de lutte avec lequel ils sont en conflit. Pendant ce temps, « des hommes armés ouvrent le feu sur l’ancien lutteur Boy Kairé » à la suite d’un cambriolage de son domicile.

En football, Stades présente « le calendrier infernal qui attend les Lions » pour les éliminatoires de la CAN et le Mondial 2022.

En Ligue des champions, une « finale XXL » est prévue dimanche entre le Paris Saint-Germain et le Bayern Munich. Record estime que c’est un duel franco-allemand dont l’objectif sera la « belle ».

L’anniversaire de la Révolution du Roi et du Peuple et la situation épidémiologique au menu des quotidiens marocains

L’anniversaire de la Révolution du Roi et du Peuple et la situation épidémiologique au Maroc sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce jeudi.Revenant sur le 67è anniversaire de la Révolution du Roi et du Peuple, +Al Alam+ écrit que « c’est une révolution pas comme les autres car son initiateur et leader est le trône ».

Il s’agit d’une révolution populaire menée par le trône en toute symbiose et cohésion et avec une parfaite conviction du leadership royal de la révolution nationale qui a sonné le glas du colonialisme, poursuit la publication, ajoutant qu’une fois l’indépendance acquise, les efforts se sont réorientés vers la construction de l’Etat indépendant sur des bases solides.

Outre le leadership royal, et la symbiose Trône-peuple, cette révolution se caractérise également par son caractère pérenne de part ses valeurs profondes et ses objectifs qui se renouvellent, souligne-t-il, notant que « rares sont les gloires vivantes qui durent même après leur périodes historiques ».

Pour sa part, +Assahraa Al Maghribia+, regrette que « malheureusement, le retour ne sera pas global car la pandémie nous a impacté et poursuit ses effets sur l’économie et sur l’état mental des individus, notamment ceux ayant perdu un des leurs, leur travail ou alors les deux ».

Le quotidien fait observer que dès le relâchement a régné, « nous avons détruit tout ce que nous avions réalisé en début de pandémie ».

« Nous revoilà à la case départ après avoir gaspillé beaucoup d’argent, de temps et d’effort ». Mais surtout après avoir perdu la force de résister, soutient-il, expliquant qu’il est difficile de revivre une nouvelle fois l’état d’urgence sanitaire avec toutes les mesures drastiques à travers toutes les régions du Royaume.

Le Niger ferme ses frontières et suspend toutes transactions commerciales et économiques avec le Mali

Le Gouvernement du Niger a décidé, le mercredi 19 Août 2020, de la fermeture de toutes ses frontières aériennes et terrestres et de la suspension de toutes les transactions commerciales et économiques avec le Mali, a appris l’ANP d’un communiqué officiel.

Selon ce communiqué, cette décision fait suite à celle prise par la CEDEAO, au lendemain du coup d’Etat contre le régime de Ibrahim Boubacar Keita, de suspendre le Mali de tous ses organes de décision et de lui fermer toutes ses frontières aériennes et terrestres, ainsi que l’arrêt de tous les flux et transactions économiques, commerciales et financières avec ses Etats membres.

Le Mali, note-t-on, est dirigé, depuis le mardi 18 Août 2020, par le Comité National pour le Salut du Peuple (CNSP), un groupe d’officiers des forces armées du pays qui a décidé de renverser le régime démocratique du Président Ibrahim Boubacar Keita, qu’ils ont contraint à démissionner.

Ils ont proposé une transition civile de neuf (9) mois avec toutes les forces vives de la Nation malienne. Mais la communauté internationale condamne leur action et demande le rétablissement de l’ordre constitutionnel normal.

Microfinance: Didier Logon élu président de l’APSFD de Côte d’Ivoire

L’Association professionnelle des Systèmes financiers décentralisé de Côte d’Ivoire (APSFD) a renouvelé début août le Conseil d’administration de l’organisation avec l’élection de Didier Logon en qualité de président, à l’issue d’une Assemblée générale ordinaire, succédant au défunt président de l’association Georges Kouassi Yao, décédé le 20 avril 2020.Au cours de cette Assemblée générale ordinaire, les dirigeants de l’association ont fait un bilan de l’exercice 2019 qui montre des indicateurs de performance probants dans le secteur de la microfinance en Côte d’Ivoire.

Les données ressortent une bonne croissance entre 2018 et 2019, indique un rapport de l’Association professionnelle des Systèmes financiers décentralisés de Côte d’Ivoire (APSFD-CI), à l’issue de son Assemblée générale du 5 août 2020.   

Avec 403 points de service repartis sur l’ensemble du  territoire national, les 48 Systèmes financiers décentralisés (SFD) agréés comptent au 31 décembre 2019, un peu plus de 1,888 million de bénéficiaires contre 1,714 million en 2018, souligne le rapport. 

L’encours d’épargne à cette même période, se situe à 349,7 milliards de FCFA contre 292,8 milliards l’année précédente. Quant à l’encours de crédit, lui, il s’établi à 341 milliards de FCFA contre 284,9 milliards en 2018.

L’Assemblée générale a noté en outre que les activités et les actions menées en 2019 ont permis de relever le dynamisme du secteur de la microfinance en Côte d’Ivoire et le professionnalisme de l’APSFD-CI.

Dans cet élan, les activités de l’APSFD-CI se sont déclinées autour d’un certain nombre d’objectifs stratégiques dont le renforcement des capacités, la représentation et le plaidoyer des membres de l’association.

L’on peut également relever la promotion de la finance responsable et inclusive auprès des Systèmes Financiers Décentralisés (SFD) et la transparence du secteur de la microfinance par l’information chiffrée.

Le nouveau président de l’APSFD-CI, Didier Logon, a tenu dans un discours, à féliciter Mme Hélène Diarra et les anciens membres du Conseil d’administration pour leur contribution au renforcement de l’Association.

M. Logon a pris l’engagement, au nom de tous les nouveaux administrateurs, d’inscrire résolument les actions du Conseil dans la vision et la mission du développement de l’APSFD-CI.

La vice-présidente Hélène Diarra, a pour sa part, au nom des membres du Conseil sortant, remercié le directeur exécutif ainsi que les administrateurs pour la qualité du travail abattu au cours de cet exercice.

Mme Diarra s’est félicitée des actions en matière de défense des intérêts des membres et la promotion de l’inclusion financière des populations. Elle a rendu hommage au défunt président de l’association Georges Kouassi Yao, qui a quitté les siens le 20 avril 2020.

Côte d’Ivoire: la lutte contre les discours de haine en période électorale au menu d’une rencontre à Abidjan.

Un atelier sur la lutte contre les discours de haine et la promotion de la cohésion sociale pendant la période électorale en Côte d’Ivoire, s’est tenu, mercredi, à Abidjan en présence des représentants du système des Nations-Unies en Côte d’Ivoire, des organisations de la société civile ivoirienne, des journalistes, des blogueurs et des forces de l’ordre.«  Par la résurgence de la violence verbale et de la violence physique, nous sommes en train de perdre tous les acquis, fruits de concessions réciproques et sacrifices individuels et collectifs qui ont permis de réussir l’élection présidentielle de 2015 », a fait remarquer  à l’ouverture de ces assises, Pr Mariatou Koné, la ministre ivoirienne de la solidarité, de la cohésion sociale et de la lutte contre la pauvreté.  

Poursuivant, elle s’est inquiétée du retour des «  vilains sentiments » sur la scène politique ivoirienne qui créent des angoisses chez les populations à quelques mois de l’élection présidentielle du 31 octobre prochain.  

«  Nous devons changer notre rapport à la politique. Nous devons changer notre rapport à l’adversaire qui n’est pas un ennemi, mais un citoyen qui veut apporter par sa différence sa vision du développement de son pays », a encouragé Pr Koné appelant les uns et les autres à « épouser la culture de la paix ». 

Par ailleurs, elle a interpellé les acteurs politiques ivoiriens sur leurs responsabilités à maintenir un climat de paix. «  La violence n’est pas un programme de société. Chaque mort est une mort de trop », s’est-elle offusquée estimant que «  nous pouvons exprimer nos droits sans détruire notre pays ».

«Pour la paix et la stabilité dans notre pays, nous devons tous être des pro-Côte d’Ivoire, mais pas des pro-ethnies, des pro-religions», a conseillé Pr Mariatou Koné insistant que «l’élection n’est pas la guerre».

Auparavant, la Représentante résidente du Programme des Nations Unies en Côte d’Ivoire (PNUD), Carol Flore-Smereczniak, a constaté que « la perspective de la prochaine élection présidentielle du 31 octobre 2020 attise les tensions ».

«Les signes d’une radicalisation des messages notamment politiques ont malheureusement été notés. Des messages parfois emprunts de stigmatisation et de haine, qui attisent les tensions socio-politiques et qui pourraient fragiliser la cohésion sociale et affecter les importants acquis en matière de consolidation de la paix», a-t-elle expliqué. L’élection présidentielle ivoirienne est prévue le 31 octobre prochain.

Mauritanie : l’ex président Abdel Aziz entendu par la Sûreté nationale

Accusé de corruption dans un rapport de la Commission d’enquête parlementaire qui s’est penchée sur sa gouvernance, l’ex président mauritanien, Mohamed Oul Abdel Aziz, est entendu depuis lundi dernier par la Sûreté nationale.C’est une première dans l’histoire récente de la Mauritanie indépendante. Un ancien président convoqué par la justice pour s’expliquer sur sa gestion des affaires de l’Etat. Tout a commencé lundi à 16 h quand des éléments de la police sont arrivés au domicile de l’ex président pour lui notifier une convocation de la direction générale de la Sûreté nationale fixée à 17h30.  

Arrivé à l’heure indiquée à la Sûreté nationale, Mohamed Ould Abdel Aziz a été entendu par 5 officiers de la police qui lui ont notifié les raisons de sa convocation. Dans un premier temps, il se serait braqué avant de finir par collaborer avec les enquêteurs après deux heures d’attente, rapportent des médias locaux.

Au-delà des accusations portant sur sa gestion, il est également reproché d’atteinte à la « Sûreté de l’Etat ». 

Ses avocats, avec à leur tête Me Mohameden O. Ichidou, ont tenu une conférence de presse au cours de laquelle ils ont déclaré que leur client « était détenu en dehors de la loi » et qu’ils ont été empêchés de l’assister lors de son interrogatoire.

Ils ont ainsi demandé aux autorités judicaires de respecter les procédures et les règles, réaffirmant leur attachement à tous les droits de leur client, dont notamment la présence de ses avocats lors de son interrogatoire et au cours de l’enquête.

Les défenseurs de M. Aziz ont par ailleurs démenti l’information selon laquelle les véhicules, récemment découverts dans différents hangars, soient la propriété de leur client.

Les forces de l’ordre ont en outre tué dans l’œuf un rassemblement en soutien à Mohamed Ould Abdel Aziz. Un important dispositif sécuritaire était également visible tout autour des locaux de la Sûreté nationale.

Le Maroc appelle toutes les parties et forces vives au Mali à privilégier l’intérêt supérieur du pays

Le Maroc suit de près l’évolution de la situation au Mali, qui vient à la suite de plusieurs semaines de tensions politiques et sociales, a indiqué mercredi un communiqué du ministère des affaires étrangères et de la coopération africaine.Le Royaume appelle toutes les parties et forces vives maliennes à « privilégier l’intérêt supérieur du pays, sa stabilité, ainsi que la quiétude et les aspirations de son peuple », a précisé la même source.

Le Maroc, qui appelle à une transition civile pacifique, permettant un retour rapide et encadré à l’ordre constitutionnel, est « entièrement confiant que les frères maliens sauront faire preuve de sens de la responsabilité et puiser dans les valeurs de paix et de concorde nationale, enracinées en eux, afin de restaurer la sérénité et la stabilité du Mali, auprès duquel le Royaume du Maroc fut et demeure engagé », a conclu le communiqué.

Le Mali fait l’objet de grandes inquiétudes après une tentative de mutinerie lors de laquelle le Président Ibrahim Boubacar Keita et son Premier ministre ont été arrêtés par des militaires en révolte à Bamako. La situation reste confuse. La communauté internationale a condamné cette prise de pouvoir par les militaires. Pour sa part, le Conseil de sécurité de l’ONU a annoncé la tenue d’une réunion d’urgence, ce mercredi et à la demande de la France et du Niger, pour suivre l’évolution de la situation.

Le secrétaire général de l’ONU, António Guterres, a, quant à lui, appelé dans un communiqué à la « libération immédiate et sans conditions » du chef de l’Etat malien, qui a finalement annoncé lui-même sa démission.