août 2020 - Page 23 sur 37 - Journal du niger

Ghana: l’inflation a atteint 11,4% en juillet

Le taux d’inflation au Ghana pour le mois de juillet a légèrement augmenté pour atteindre 11,4%, contre 11,2% en juin 2020.Le statisticien du gouvernement, le Pr Samuel Kobina Annim, a confié aux journalistes lors de la réunion d’hier mercredi qu’après les fortes hausses de prix entre mars et juin, le taux d’inflation mensuel de 0,5% semble indiquer que les prix augmentent à nouveau aux niveaux d’avant la Covid-19.

Il a déclaré que l’inflation alimentaire était de 13,7%, tandis que l’inflation non alimentaire était de 9,7%. Selon lui, les légumes ont enregistré une variation notable d’un mois à l’autre et alimentent l’inflation alimentaire d’une année sur l’autre.

Le Pr Annim a déclaré qu’à l’exception des carburants, la plupart des catégories de produits affichaient des taux d’inflation mensuels comparables à ceux de la période d’octobre 2019 à mars 2020.

Il a ajouté que seulement deux des 13 divisions ont des taux d’inflation supérieurs à la moyenne ; logement, eau, électricité et gaz (20,3%) et alimentation et boissons non alcoolisées 13,17%.

Af’Sud: 3000 agents de SAA choisissent le départ volontaire

Inquiets de l’avenir que pourrait leur réserver la restructuration de South African Airways, plus de 3000 travailleurs de cette compagnie ont décidé de prendre l’argent offert dans le cadre d’une « indemnité de départ volontaire » et de le déposer à la banque, ont annoncé jeudi leurs syndicats.La SAA est confiée à un groupe de praticiens des affaires nommés par le gouvernement qui tentent de la réaménager et de la remettre dans les airs.

Ce processus, cependant, n’a pas gagné la confiance des travailleurs qui sont restés des mois sans salaires et attendaient maintenant avec impatience les indemnités de départ volontaire convenues le mois dernier, ont indiqué les syndicats.

Les professionnels du monde des affaires de la SAA offrent une « indemnité de départ volontaire » à tout membre du personnel disposé à quitter le navire avant d’être exclu de la liste de paie de 4777 membres.

Selon les syndicats, ces forfaits vont de paiements garantis de 21.000 dollars par employé et jusqu’à 118.000 dollars chacun pour les pilotes.

Dans le cadre de ce plan, quelque 1000 employés seraient retenus pour diriger la compagnie aérienne nationale restructurée, ont-ils déclaré.

Au total, 3142 employés ont demandé les indemnités de départ, laissant les professionnels du commerce avec un autre casse-tête : combler le vide créé avec des employés nouveaux et bien formés.

Les syndicats ont déclaré que le nombre élevé de membres du personnel souhaitant quitter la SAA était dû au fait que les travailleurs étaient restés sans salaires au cours des quatre derniers mois et luttaient maintenant pour survivre pendant le confinement lié au coronavirus.

Côte d’Ivoire: des heurts à Abidjan et à l’intérieur contre un «3e mandat de Ouattara»

Des manifestations de protestation, à l’appel de l’opposition ivoirienne, contre un « troisième mandat » de Alassane Ouattara à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020 étaient observées jeudi à Abidjan et à l’intérieur du pays.A Abidjan, l’épicentre des manifestations, l’on pouvait constater dans la matinée des heurts entre manifestants et des agents des forces de l’ordre à Yopougon Niangon (Ouest), notamment dans le secteur de la pharmacie Beynouan, ainsi qu’à Yopougon Sogefiha. 

Les manifestants ont obstrué la voie reliant Gonzaqueville à Jean Folly, des quartiers dans la commune balnéaire de Port-Bouet. Les véhicules en provenance de Grand-Bassam, à environ 40 Km au Sud-Est d’Abidjan étaient refoulés à 9h GMT (heure locale). 

L’axe Grand Bassam-Abidjan était coupé dans les deux sens suite à ces manifestations. Les forces de l’ordre ont fait irruption aux fins de libérer les voies et relancer la circulation. Toute chose qui a amené des commerces à fermer.   

Dans la commune de Cocody, dans l’Est d’Abidjan, des manifestations avaient aussi lieu au quartier d’Anono, où au niveau de la chefferie,  la voie a été obstruée par des manifestants qui ont mis le feu aux pneus avant de quitter les lieux. Une présence de la police était observée sur ce champ. 

Toujours dans cette cité huppée d’Abidjan, la présence de manifestants était visible au quartier des Deux Plateau Mobile, où la circulation était perturbée. De ce côté, les commerces aux abords des voies ont dû fermer pour éviter des impacts collatéraux.   

A l’intérieur du pays, quelques manifestations ont également eu lieu, mais moins intenses comparativement à la capitale économique ivoirienne. Sur l’axe Tabou-Iboke, des manifestants ont obstrué la voie dans la matinée. De même sur l’axe Tiassalé-Divo. 

La voie principale de la ville de Bangolo, dans l’Ouest du pays, était barrée par des manifestants, lors d’une marche de protestation de l’opposition contre un autre mandat présidentiel de M. Ouattara. Sur la route de Dabou, à l’Ouest d’Abidjan, la voie était obstruée au niveau de Songon. 

L’éligibilité du chef de l’Etat sortant, Alassane Ouattara, alimente le débat politique ces dernières semaines. Alors que le camp présidentiel soutient que la Constitution de 2016 institue une IIIe République et remet le compteur à zéro, l’opposition évoque une continuité législative.  

Le Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp, pouvoir) estime que la Constitution de novembre 2016, consacrant une troisième République, permet à M. Ouattara,  au pouvoir depuis 2011, de briguer son premier mandat de cette troisième République. 

Mozambique: 59 insurgés tués par l’armée à Cabo Delgado

Au moins, 59 insurgés ont été tués la semaine dernière dans la province mozambicaine de Cabo Delgado, au cours d’accrochages avec les Forces de défense du pays, a appris APA jeudi.Dans un communiqué, les Forces de défense et de sécurité du Mozambique (FDS) ont déclaré que ces terroristes avaient été tués lors d’un accrochage avec les forces gouvernementales dans le district de Mocimboa da Praia.

En plus des pertes humaines, les troupes gouvernementales ont également détruit six camps et d’autres biens appartenant aux terroristes du district, ont indiqué les FDS.

Au cours des affrontements avec les troupes gouvernementales, les terroristes auraient tenté d’occuper la localité.

Le Mozambique connaît une vague d’attaques armées dans la province de Cabo Delgado depuis octobre 2017 et ces dernières se sont considérablement intensifiées depuis janvier 2020, laissant des centaines de milliers de personnes sans accès adéquat à la nourriture, à l’eau, à l’assainissement ou aux services de base.

Plus de 200.000 personnes ont été déplacées à l’intérieur du pays dans cette province riche en pétrole, où des groupes armés s’attaquent aussi bien aux installations gouvernementales qu’aux civils.

Santé et sport s’imposent au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce jeudi s’intéressent notamment à la possibilité d’un reconfinement, au principe de la banalisation du Coronavirus et la poursuite du championnat marocain de football.Sommes-nous aux portes d’un reconfinement? se demande +L’Opinion+ qui relève que les habitants de la capitale économique ont passé la soirée du mardi dans l’angoisse et l’incertitude, après la mise sous cloche d’un quartier à Hay Mohammadi, suite à la découverte d’une soixantaine de cas positifs dans un nouveau cluster.

Hantés par l’idée d’un reconfinement général, les Casablancais envahissent la Toile par leurs interrogations sur les mesures à venir, rapporte le journal, surtout que des rumeurs qui se propagent comme une traînée de poussière sur les réseaux sociaux laissent croire que d’autres quartiers seraient en ligne de mire en raison de la flambée des contaminations.

Cela fait presque une semaine que les engins militaires, déployés durant le confinement, circulent dans les quartiers de la capitale spirituelle et la perle du Détroit, en vue de veiller au respect de l’Etat d’urgence sanitaire reconduit jusqu’au 10 septembre 2020, poursuit-il, estimant qu’il s’agit de mesures qui viennent rappeler des souvenirs désagréables de lockdown, encore vivaces dans l’esprit des Marocains.

De son côté, +Aujourd’hui le Maroc+ fait savoir que lors d’une rencontre scientifique récente, au sujet de la riposte anti-Covid, à laquelle ont pris part des sommités de la médecine au Maroc, une nouvelle piste a été évoquée et s’est imposée avec force, à savoir la banalisation de la Covid-19.

Banaliser le virus n’est pas entendu dans le sens de le sous-estimer ou de le prendre à la légère, précise l’auteur, notant que le parterre de médecins et professionnels étaient presque tous unanimes que l’on vivra encore quelques mois avec le virus.

Le principe de la banalisation appelé par les médecins consiste à élargir le champ de la riposte en mettant à contribution le plus grand nombre possible de médecins notamment les généralistes et médecins dits de ville installés en cabinets qui peuvent constituer une formidable force de frappe contre le virus, explique-t-il, soulignant que « cette armée de presque 12.000 médecins et quelque 400 cliniques peuvent baisser considérablement la pression sur les hôpitaux publics ».

+Al Akhbar+ rapporte que les responsables du football national excluent toute nouvelle suspension du championnat 1 et 2 et ce, malgré les records de contaminations au Covid-19 enregistrés ces derniers jours au Maroc. Certes, les clubs marocains connaissent eux aussi de nouveaux cas, rappelle le quotidien, mais il ne faut pas donner à la situation actuelle une ampleur qu’elle ne mérite pas.

Selon une source du quotidien, les footballeurs qui étaient malades ont pu retourner aux entraînements, dont ceux de Kénitra, du MAS et aussi du TAS. Ceux qui ont contracté le virus récemment devront guérir rapidement, d’autant plus qu’ils sont majoritairement des cas très peu symptomatiques.

Selon le quotidien, la situation reste normale et plein d’autres clubs dans le monde ont connu des cas de Covid-19, et pourtant la compétition s’est poursuivie chez eux. Surtout que les clubs marocains respectent minutieusement le protocole sanitaire mis en place depuis la reprise du championnat.

Faits divers et coronavirus s’imposent aux quotidiens sénégalais

Les quotidiens sénégalais, parvenus ce jeudi à APA, accordent la part belle aux faits de société, sans oublier l’actualité liée à la pandémie de la Covid-19.« Un drame social », titre le quotidien national Le Soleil en référence au refus de paternité dont seraient victime certaines femmes et enfants Sénégalais.  

Dans ses colonnes, le journal note que « La naissance d’un enfant est pour beaucoup un rayon d’espoir ; et pour d’autres, une descente aux enfers surtout quand celui qui est supposé en être le père refuse la paternité. Bien des familles se remettent difficilement de ce déchirement exacerbé par les considérations socioreligieuses et un environnement juridique laissant peu de possibilités d’action à la femme ».

Sous le titre « La parole aux populations », Le Quotidien revient sur la perception de la crise casamançaise au Sénégal, en Gambie et en Guinée-Bissau et signale que « Le conflit Casamançais n’est ni politique, ni éthique encore moins religieux et culturel. C’est la principale information à retenir du rapport +Sortir de l’impasse du +ni paix ni guerre+ en Casamance+ ».

Selon les résultats de ce sondage réalisé par un groupe de chercheurs sénégalais, gambiens et bissau-guinéens, explique Le Quotidien, « 27,30 % des personnes interrogées estiment que la principale action de l’Etat consiste à négocier avec le Mfdc ; ils sont 17 % à considérer que l’intervention de l’Armée en Casamance a contribué à résoudre le conflit ».

« Le +manque de considération économique+ (est) une des causes (de la persistance) de la crise », fait remarquer le journal.

Le quotidien EnQuête consacre tout un dossier à l’exploitation du zircon à Diogo (ouest) et arbore ce titre : «             Un drame écologique ». « La production de zircon, démarrée fin 2013 par l’usine Grande Côté Opération (GCO), dans la localité de Diogo, a plongé plusieurs populations de cette bourgade située dans le département de Tivaouane (ouest), dans un désarroi du fait de manque d’eau, d’électricité et de pollution sonore », affirment nos confrères.

Le Journal Tribune met le focus sur ce qu’il qualifie de source de plusieurs conflits à l’échelle nationale et arbore cette titraille : « Le foncier menace la cohésion sociale. L’épisode de Tobène (ouest) donne des sueurs froides ; Altercations entre forces de l’ordre et villageois… des personnes arrêtées ; De Mbane à Fanay en passant par Dakar, Richard-Toll, Bambey, Thiès, Mbour… », les tensions sont légions.

WalfQuotidien s’intéresse pour sa part à la manifestation, prévue demain, par le collectif Aar Li Niu Bokk (protégeons notre bien commun en langue wolof) et affiche : « Vendredi, jour du Saigneur ».

A sa page 3, le journal informe que « Des collectifs d’étudiants, de victimes expropriées de leur terre, de travailleurs abusés, vont battre, demain, le macadam si l’Etat ne réagit pas à leurs doléances ».

Les quotidiens sénégalais ont par ailleurs traités de l’actualité liée à la pandémie du coronavirus. A ce propos, le quotidien L’AS signale que « Le Sénégal s’enfonce dans la zone rouge ». Car le pays a enregistré « 207 nouvelles contaminations dont 115 cas communautaires et 4 décès en 24h ».

Dans les colonnes de L’Observateur, un spécialiste engagé dans la lutte contre la Covid-19 déclare : « Le pire est devant nous » avant d’ajouter que « Nous allons vers des lendemains très compliqués ».

Vox Populi Explique, de son côté, « comment le Corona frappe les vieux » et informe que « démence, chûtes, sommeil contigu (sont) les nouveaux symptômes détectés chez les personnes âgées ».

Affaire 3e mandat Ouattara: les femmes du Rhdp « s’insurgent contre les propos diffamatoires de Mme Gbagbo »

Les femmes du Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp), le parti au pouvoir en Côte d’Ivoire, « s’insurgent contre les propos de Mme Simone Gbagbo », l’ex-Première dame qui juge la candidature de Alassane Ouattara à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020 d »anticonstitutionnelle », dans une déclaration lue mercredi par Mme Joséphine Kouassi.« Les femmes du Rhdp s’insurgent contre les propos diffamatoires et irresponsables de Mme Simone Gbagbo (…) », a dit Mme Joséphine Kouassi, présidente régionale des femmes Rhdp dans le Sud Comoé.

Elles « s’indignent et condamnent son discours aux antipodes de la réalité politique et juridique » de la Côte d’Ivoire, a ajouté Mme Joséphine Kouassi, devant des femmes cadres du Rhdp, des élues et des militantes du parti présidentiel.

M. Alassane Ouattara est « bel et bien éligible au regard de la Constitution de la Côte d’Ivoire promulguée le 8 novembre 2016, et qui institue la troisième République et notre pays », a-t-elle lancé.

« Il ne s’agit donc nullement d’un troisième mandat, mais bien le premier mandat de la troisième République de Côte d’Ivoire », a-t-elle ajouté.

Selon les femmes Rhdp, c’est d’ailleurs cette avec même Constitution de la IIIe République que l’ancien président Henri Konan Bédié peut aujourd’hui se vanter candidat à l’âge de 86 ans contrairement aux dispositions de la Constitution de la IIe République qui limitait la candidature à l’âge de 75 ans.

M. Bédié est candidat à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020 « au nom de la non-rétroactivité de toute loi », a-t-elle poursuivi, laissant entendre qu’en tout état de cause le Conseil constitutionnel a qualité pour décider de l’éligibilité d’un prétendant à la candidature.

« Si Mme Simone Gbagbo continue d’attiser la flamme de la haine et de la division qui pourrait engendrer des blessés et des morts, les femmes du Rhdp se verront dans l’obligatoire de demander au président de la République de ne plus s’interposer et de laisser le processus de son transfèrement à la Cour pénale internationale (CPI) », a-t-elle martelé. 

Et ce, afin qu’elle aille répondre de ses actes devant cette juridiction internationale qui la réclame depuis 2013. Car, les femmes du Rhdp veulent « une élection présidentielle apaisée avec une culture dynamique» pour la paix en Côte d’Ivoire.

Les femmes du Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp) se sont engagées à assurer à M. Ouattara « une victoire éclatante et sans appel dès le premier tour de l’élection présidentielle du 31 octobre 2020 ».   

L’ex-Première dame, Simone Gbagbo, récemment guérie du Covid-19, a repris ses activités politiques, déclarant que le chef de l’Etat sortant, Alassane Ouattara, n’est pas éligible au regard des dispositions de la Constitution, soutenant mardi que sa candidature est «anticonstitutionnelle ». 

Le musée des cultures contemporaines d’Abobo rouvre vendredi après plus de 4 mois de fermeture

Le musée des cultures contemporaines Adama Toungara d’Abobo ( Nord d’Abidjan), un établissement qui se veut un outil de développement culturel, va rouvrir ses portes vendredi prochain après quatre mois de fermeture.L’information a été donnée mercredi à Abidjan par Pr Yacouba Konaté, l’un des responsables de cette institution lors d’une conférence de presse. « Nous souhaitons rouvrir  vendredi prochain. Le musée a ouvert officiellement le 11 mars dernier et a été fermé le 24 mars à cause du Coronavirus. C’est l’un des musées les mieux spécialisés pour le développement culturel en Côte d’Ivoire », a expliqué Pr Konaté.

 Poursuivant, il a souligné que cet établissement compte plusieurs salles d’exposition, une bibliothèque et une salle multimédia et offre des cours et des ateliers de formation (atelier de peinture, cours de musique…) pour les jeunes.

« La création du musée d’Abobo vise à soutenir l’émergence de talents artistiques. Nous allons accompagner toutes les cultures modernes», a assuré le conférencier soulignant que l’accès à ce musée est gratuit. Il a conclu en annonçant que « nous préparons aussi une exposition photo sur l’histoire d’Abobo ».

Avant lui, Fodé Sylla, le coordonnateur en chef de ce musée  a rappelé qu’avant la fermeture de cet  établissement le 24 mars dernier en raison de la Covid-19, l’institution a accueilli en 10 jours plus d’un millier de visiteurs, soit près de 200 visiteurs par jour.

Créé par la Fondation Toungara pour l’art et la culture, du nom de l’ex-maire d’Abobo, le musée des cultures contemporaines de ladite commune a ouvert officiellement ses portes le 11 mars dernier et a refermé moins de deux semaines après en raison de la mesure de fermeture des lieux publics décidée fin mars dernier par le gouvernement ivoirien pour lutter contre la Covid-19.

Cet établissement qui est le premier musée d’arts contemporains privé de la Côte d’Ivoire, est situé au cœur d’Abobo, l’une des communes les plus peuplées du pays.

La CIE annonce des travaux pouvant perturber la fourniture d’électricité dans des localités du Sud-Ouest ivoirien

La Compagnie ivoirienne d’électricité (CIE) annonce, pour dimanche, des travaux de renforcement de capacité du Poste 225 KV de San-Pedro (Sud-Ouest), pouvant entraîner quelques perturbations de la fourniture d’électricité dans des localités de la ville, de celles de Sassandra, Grand Bérébi et Tabou.« Dans le cadre de l’amélioration de la qualité de la distribution de l’électricité, les équipes de Côte d’Ivoire Énergies (CI-Énergies) et de la CIE procéderont à des travaux de renforcement de capacité du Poste 225 KV de la ville de San-Pedro », indique une note transmise mercredi à APA. 

Ces manœuvres qui auront lieu le dimanche 16 août 2020, de 7h00 à 17h00 GMT (heure locale), entraîneront quelques perturbations de la fourniture de l’électricité dans les localités de Sassandra, San-Pedro, Grand Bérébi et Tabou, souligne la note. 

Cependant, « des dispositions sont prises pour limiter la durée de ces perturbations pendant l’exécution de ces travaux », rassure la compagnie qui offre la possibilité aux ménages et aux entreprises d’adresser leurs besoins via le numéro d’appel d’urgence 179.  

Plusieurs manifestants tués dans le sud de l’Ethiopie

Des dizaines de manifestants ont été abattus par les forces de sécurité et des dizaines d’autres blessés dans la ville de Sodo, capitale de la zone de Walayita, dans le sud de l’Ethiopie, a appris APA mercredi.Les protestations ont été déclenchées par la détention de plusieurs hauts fonctionnaires de la zone qui cherchaient à déclarer unilatéralement la formation d’un nouvel État régional au sein de la fédération.

Les autorités ont toutefois accusé les responsables de la zone de conspirer avec les groupes d’opposition pour tenter de déstabiliser la zone.

La Commission éthiopienne des droits de l’homme (EHRC) a déclaré que les forces de sécurité de la zone de Walayita semblent avoir fait un usage excessif de la force pour affronter les manifestants, tuant au moins six personnes.

« Les forces de sécurité devraient faire preuve d’un maximum de retenue et ne pas recourir à la force meurtrière pour faire face à des manifestations pacifiques », a déclaré la commission.

Un total, de 178 personnes ont été arrêtées, lundi dernier, dont 28 sont des hauts fonctionnaires de l’administration de la zone. Elles sont toujours détenues dans les locaux du collège d’enseignement agricole, technique et professionnel de Wolaita Sodo.

Dans un communiqué publié, hier mardi, le Bureau de la paix et de la sécurité de la Région des nations, nationalités et peuples du Sud (SNNPR) a confirmé l’arrestation des fonctionnaires. 

Le bureau a également déclaré que les fonctionnaires avaient enfreint la règle de l’état d’urgence qui interdit de tenir les rassemblements à cause de la pandémie de coronavirus.

Les tensions ont commencé après que 38 membres du conseil de la zone de Walayita se soient retirés du conseil de la région pour protester contre le projet du gouvernement fédéral de réorganiser la région sud en quatre états régionaux distincts.