août 2020 - Page 26 sur 37 - Journal du niger

Côte d’Ivoire : Simone Gbagbo guérie de la Covid-19 après 2 mois de confinement reprend ses activités politiques

L’ex-première dame ivoirienne Simone Ehivet Gbagbo qui a été guérie de la Covid-19 après près deux mois de confinement, a repris ses activités politiques, a appris APA mardi sur place dans la capitale économique ivoirienne.« J’ai été contaminée par le Coronavirus et pendant près de 02 mois, je suis restée immobilisée  par cette maladie, coupée de tout le monde et toutes les activités. L’expérience a été rude, très rude, mais le seigneur Jésus, le Dieu qui guérit, est resté à mes côtés et m’a littéralement sortie des griffes de la mort», a annoncé Mme Gbagbo sur son compte officiel facebook. 

Poursuivant, elle a sensibilisé les uns et les autres sur la réalité de cette maladie la présentant comme une « hydre à trois tête». «Frères et soeurs, cette maladie existe vraiment et elle peut tuer», a insisté l’épouse de Laurent Gbagbo annonçant son retour sur la scène politique ivoirienne. 

« (…) La maladie m’a tenue éloignée de la vie du pays, de la vie du parti de tous les débats politiques actuels. Pendant près de deux mois, j’ai dû m’enfermer, me confiner pour me concentrer sur ce combat violent, mais personnel», a indiqué Mme Gbagbo assurant que «aujourd’hui, je me sens prête à reprendre du service».

Santé, tourisme et aviation au menu des quotidiens marocains

La défiance par rapport à la situation pandémique, les effets de la crise sanitaire sur le secteur du tourisme, la situation du corps médical et le maintien des vols spéciaux de la RAM,  sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mardi.+Aujourd’hui le Maroc+ fait remarquer que d’un côté, une majorité de citoyens sont pleinement conscients du danger sanitaire actuel et de la gravité de la situation mais de l’autre côté une tendance générale au relâchement quant aux gestes barrières et des mesures préventives.

Ce relâchement se trouve aujourd’hui confirmé au vu de l’évolution des indicateurs épidémiologiques quotidiens qui volent de record en record depuis quelques jours, relève la publication, évoquant « une posture ambivalente avec la peur d’un côté et la défiance de l’autre ».

Malgré le durcissement des contrôles et des sanctions, la pédagogie est primordiale, estime le quotidien, ajoutant que tout le travail d’explication et de sensibilisation réalisé depuis mars dernier par les pouvoirs publics ne peut pas à lui seul immuniser la société s’il n’est pas relayé et démultiplié avec force, à longueur de journée et sans relâche dans les milieux professionnel et familial.

Sous le titre « Les hôteliers en déception ! », +Al Bayane+ souligne qu’en raison de la pandémie occasionnant des mesures restrictives, les hôteliers se sont fort attelés à mettre le paquet sur le tourisme interne, faisant savoir que les acteurs du tourisme se sont retroussés les manches pour relooker leur établissement.

Un remue-ménage qui leur a coûté les yeux de la tête, sans être, pour autant, persuadés de réussir le coup, relève le journal, expliquant qu’au fil des jours, ils s’aperçoivent que leurs efforts étaient vains et que leur malheur n’est pas à son terme.

« Malgré leurs sacrifices, les opérateurs du secteur chassent les mouches », fait-il observer, notant que parmi les compatriotes qui, d’accoutumée, se ruent sur leur destination préférée, en périodes estivales, les tergiversations ne se dissipent guère. « Les décisions parfois contradictoires, fusent de toutes parts, suscitant l’hésitation et l’indécision ».

+Libération+ souligne que le corps médical, les infirmiers et les techniciens en particulier, épuisé et éreinté après cinq mois en première ligne dans la lutte contre le Covid-19, est aujourd’hui aussi abasourdi que révolté par le manque de considération à son égard. Entre des primes dérisoires, des congés refusés et des modalités de déplacement de plus en plus compliquées, le personnel soignant ne décolère pas.

Les témoignages sur les réseaux sociaux affluent ces derniers jours. Et ils sont pour le moins édifiants. Entre 1000 et 3000 DH, c’est le montant des primes accordées aux cadres et personnel soignant mobilisés pendant la crise sanitaire pour cinq mois de bons et loyaux services, écrit-il.

+Al Yaoum Al Maghribi+ rapporte que le programme de vols spéciaux de Royal Air Maroc se poursuivra jusqu’au 10 septembre 2020, a annoncé le transporteur aérien national dans un communiqué.

Lancés depuis le 15 juillet dernier, ces vols exceptionnels programmés en coordination avec les autorités marocaines concernées, sont opérés selon les conditions imposées par les gouvernements des différents pays dans le cadre de cette opération, souligne la RAM, précisant que les vols réguliers qui étaient programmés initialement sont remplacés par ces nouveaux vols spéciaux.

Les passagers en possession de billets sur les vols réguliers sont invités à contacter le centre d’appel de Royal Air Maroc pour s’enquérir des modalités de changement ou d’annulation de ces billets, indique la compagnie aérienne nationale, informe-t-il.

+Al Ahdath Al Maghribia+ fait savoir que le nombre de décès dus au Coronavirus au sein de l’émigration marocaine a atteint 500 personnes pour une population d’environ 5 millions de personnes.

Ce chiffre reste très élevé comparé au nombre de décès au Maroc qui ne dépasse pas les 449 personnes pour une population de près de 36 millions. Cette vulnérabilité est peut-être due à la situation socioéconomique et sanitaire d’une catégorie des Marocains du monde dans les pays de résidence, estime le journal.

L’actualité liée au coronavirus en exergue dans la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais, parvenus ce mardi à APA, mettent le focus sur l’actualité liée à la pandémie du coronavirus aux côtés d’autres sujets.« L’indiscipline défie le corona », affiche le quotidien La Tribune, dénonçant le non respects des interdictions de rassemblement, le refus du port de masques et l’insouciance des Sénégalais.

En sous-titres, le journal mentionne ces informations : « Interdits de match, des jeunes attaquent la gendarmerie de Tamba (est) ; 2 pandores blessés ; Rassemblements constatés sur certaines plages ; Cache-cache avec les forces de sécurité ; 1 490 personnes arrêtées ».

Sous le titre « 3 mois de forte fièvre », Le Quotidien met le focus sur la succession d’événements populaires dans ce contexte de Covid-19 et signale que : « Après la Tabaski, gamous, Magal et rentrée universitaire (sont) à l’horizon ».

Face à ces multiples menaces qui risquent d’aggraver une situation déjà alarmante, le journal EnQuête indique « La voie à suivre » pour bien conduire la stratégie de riposte contre le coronavirus. Le quotidien donne ainsi la parole aux spécialistes qui « proposent de passer de l’approche sécuritaire à une implication des acteurs de la communauté ; une prise en charge à domicile ciblée et encadrée plutôt que les couteux confinements dans des hôtels ; des tests massifs sur un échantillonnage aléatoire au niveau de certains clusters ».

Le quotidien L’Observateur consacre sa parution du jour à l’arrêté du ministère de l’Intérieur sur les nouvelles mesures de l’Etat pour le respect des gestes barrières et donne la parole aux avocats Me Demba Ciré Bathily et Me Assane Dioma Ndiaye qui affirment que l’arrêté du ministre de l’Intérieur pris le 10 juillet 2020 n’a « pas de base légal » et qu’il « est attaquable par n’importe quel citoyen devant la Cour suprême ».

Face aux interpellations des citoyens pour non dans non port de masques sur l’espace public, les avocats soutiennent qu’« Aucun texte n’interdit qu’on marche dans la rue sans masque ».

Le même journal fournit par ailleurs de nouvelles révélations sur le viol présumé de la malade du Covid-19 à l’hôtel Novotel en publiant le rapport d’incident des autorités sanitaires qui disculpe l’accusé.

WalfQuotidien revient pour sa part aux conséquences néfastes de la Covid-19 pour les victimes d’autres pathologies et titre : « Les malades du cœur meurent en silence ». Selon nos confrères, le centre dédié à leur soins est « occupé par des patients Covid ».

Le quotidien national Le Soleil consacre sa parution du jour à l’autonomisation des personnes handicapées et affirme qu’il s’agit là d’« Un combat contre la fatalité ».

En sport, le quotidien spécialisé Stades revient sur les critiques contre Kalidou Koulibaly après l’élimination de son en Ligue des champions de son club par le Barça et affiche : « Kalidou et Naples, le divorce ! ».

Le journal note que c’est la « Première difficile pour le Sénégalais » depuis qu’il est arrivé dans le sud de l’Italie. « La sortie de Gattuso, (son entraineur), pourrait le fâcher » croit savoir le journal avant de montrer « Pourquoi il (Kalidou Koulibaly) n’a plus rien à faire à Naples ».

Maroc : Avortement d’une tentative d’immigration clandestine près d’El Jadida

Les services sécuritaires de la ville d’El Jadida, à 200 km au sud de Rabat, ont interpellé, lundi, deux individus « en flagrant délit d’hébergement de 35 candidats à l’émigration clandestine, dont un mineur âgé de 15 ans, dans une maison située dans le quartier Bir Anzarane à El Jadida », indique un communiqué de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN).Les mis en cause projetaient de mener une opération d’immigration clandestine à partir des côtes de Jorf Lasfar, précise la même source.

Les perquisitions effectuées dans le cadre de cette affaire se sont soldées par la saisie de 12 conteneurs comprenant 600 litres de carburant, cinq téléphones portables et deux appareils de communication sans fil, fait savoir la DGSN.

De même, l’opération de fouille a permis la saisie de quatre gilets de sauvetage, une combinaison de plongée, une bouée de sauvetage et une motocyclette portant des plaques immatriculation enregistrées à l’étranger, ajoute-t-on.

Les deux suspects et les candidats à la migration illégale ont été soumis à une enquête judiciaire menée sous la supervision du parquet compétent, selon le communiqué.

Chaque semaine, voire chaque jour, de nombreux candidats à la migration clandestine sont secourus par les éléments de la marine royale. La distance entre le Maroc et l’Espagne n’est que de 14 km.

De nombreux candidats subsahariens qui veulent rejoindre l’Europe y voient une porte d’entrée privilégiée et rapide.

Pour rappel, une tentative de migration clandestine à partir de la bande côtière de la province de Tarfaya, au sud du Maroc, a été mise en échec lundi dernier, selon les autorités locales, précisant que 40 migrants clandestins, dont 12 femmes, issus de pays subsahariens, ont été arrêtés.

De même, les corps de sept citoyens africains, dont 5 femmes, ont été rejetés par la mer, au niveau de la même zone.

Le Maroc s’apprête à aller sur le marché international (presse)

Le Maroc s’apprête, une fois encore, à aller sur le marché international et cette fois-ci, le gouvernement affirme qu’il sera prêt pour cette opération dès septembre prochain, croit savoir le quotidien +Aujourd’hui Le Maroc+ dans sa livraison à paraître mardi.Toutefois, aucun détail ne filtre, pour le moment, sur le timing exact de cette opération. Le journal souligne que les observateurs internationaux s’attendent à ce que la sortie se fasse entre mi-septembre et début octobre, pour deux principales raisons.

« Il y a tout d’abord la présentation du projet de loi de Finances 2021, prévue avant fin octobre et qui doit prendre en compte les recettes de la sortie. Ensuite, il y a l’arrivée à échéance d’euro-obligations d’une maturité de cinq ans, très prochainement et plus précisément début octobre prochain », explique le journal, notant que le Royaume va ainsi vers la reconduction de ses euro-bonds, d’une valeur d’un milliard d’euros, lors de sa prochaine sortie.

Selon le journal, les conditions du marché seront déterminantes pour savoir s’il y aura effectivement deux levées simultanées. Les responsables, ajoute-t-il, chercheront à obtenir les meilleures conditions possibles pour redorer le blason de l’économie du pays et, surtout, renforcer l’attractivité de la destination Maroc pour les investissements étrangers dès la reprise, qui se profile mi-2021. Il est à noter que la Banque centrale s’attend à deux sorties internationales, l’une cette année et l’autre l’année prochaine.

« La Banque centrale s’attend à ce que la mobilisation des financements extérieurs atteigne 10,8 milliards de dirhams cette année et 10 milliards de dirhams l’an prochain. La même source explique que ces deux levées serviront principalement à maintenir les avoirs officiels de réserves à des niveaux aptes à assurer, sur l’horizon de prévision, une couverture autour de 5 mois d’importations de biens et services», écrit la publication.

Pour rappel, la dernière sortie du Maroc sur le marché internationale remonte à fin 2019.

Côte d’Ivoire: célébration à Songon de la 3è Journée africaine de l’état-civil

La troisième édition de la Journée africaine de l’état-civil a été célébrée lundi à Songon, une banlieue située à l’ouest d’Abidjan autour du thème, «Enregistrement des faits d’état-civil et statistiques de l’état-civil, un service essentiel pour surveiller et atténuer l’impact des situations d’urgence ».«L’état-civil constitue une source inestimable de statistiques complètes, régulières et détaillées. Par conséquent, l’enregistrement continu et universel de l’état-civil et la production de statistiques sont des instruments au service de la bonne gouvernance», a souligné à cette occasion, Gnenin Sitionni Kafana, le directeur général de l’Office national de l’état-civil et de l’identification (ONECI).

Poursuivant, il a déploré l’impact négatif du Coronavirus sur les services de l’état-civil en Côte d’Ivoire. «L’enregistrement des faits d’état civil est entravé par la distanciation sociale, la restriction des déplacements et la faible fréquentation des centres, l’enregistrement et la fermeture des services locaux», a ajouté M. Kafana.

«La nécessité d’une collaboration étroite avec le secteur de la santé par l’établissement d’un lien entre l’état-civil et les services de santé maternelle et infantile, permettra d’assurer la continuité de l’enregistrement des naissances même dans les situations d’urgence», a estimé le directeur général de l’ONECI, annonçant que le  système de l’état-civil ivoirien offrira «bientôt» des services à distance.

La Journée africaine de l’état-civil vise notamment à présenter les actions entreprises et celles en cours pour rendre l’état-civil inclusif, exhaustif et fiable.

Le gouvernement ivoirien est obligé d’encadrer les marches d’où qu’elles viennent (Christophe Kouamé)

Le président de l’ONG CIVIS-CI, une organisation de la société civile ivoirienne spécialisée dans l’éducation à la citoyenneté, Dr Christophe Kouamé a estimé lundi à Abidjan que le gouvernement ivoirien est obligé d’encadrer les marches « d’où qu’elles viennent » se fondant sur l’article 20 de la constitution ivoirienne.« Les revendications de rue sont garanties par l’article 20 de la constitution de la Côte d’Ivoire. Ce qui manque, c’est que le gouvernement avec le ministère de l’intérieur n’encadre pas les marches. Il y a une obligation gouvernementale d’encadrer toutes les marches d’où qu’elles viennent. Les marches spontanées et autres doivent être encadrées, que ce soit deux citoyens ou jusqu’à mille citoyens», a soutenu Dr Kouamé dans un entretien avec APA.

 « Ce qui est en faute ici, c’est que l’État de Côte d’Ivoire prend la police et décide de chasser des citoyens ivoiriens qui expriment leurs droits», a-t-il regretté.

Depuis la semaine dernière, des militants de l’opposition ivoirienne organisent de plus en plus des manifestations de rue à Abidjan et même dans certaines localités de l’intérieur du pays pour dénoncer soit,  le retrait de l’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo de la liste électorale de 2020 ou la décision du président ivoirien Alassane Ouattara d’être candidat à la présidentielle d’octobre prochain.

Réagissant auparavant sur Les récriminations de l’opposition ivoirienne contre la Commission électorale indépendante ( CEI), l’organe électoral en Côte d’Ivoire, le président de CIVIS-CI a indiqué être satisfait de la recomposition de cette institution même si toutes les revendications de la société civile n’ont pas encore été prises en compte.

«Nous acteurs de la société civile, nous travaillons sur un principe directeur qui s’appelle la diplomatie des petits pas. Pour nous qui voulons un changement structurel de la Côte d’Ivoire sur le long terme,  nous sommes satisfaits de la  CEI même si la totalité de nos revendications n’ont pas encore été satisfaites», a souligné Dr Kouamé, appelant le gouvernement à poursuivre les discussions avec l’opposition politique.

Selon lui, « aujourd’hui, le problème que la CEI aura à résoudre, c’est le problème de confiance et de transparence». Dans la foulée, il a dénoncé le parrainage citoyen, l’une des conditions à remplir pour être candidat à la présidentielle d’octobre prochain.

 « Le  gouvernement ivoirien est en contradiction avec la notion de suffrage universel qui fait partie des principes généraux de la démocratie. La théorie de la démocratie veut que tout citoyen puisse gérer la chose publique», a estimé Dr Kouamé à cet effet.

Il a conclu en appelant le président ivoirien Alassane Ouattara à permettre que tous les acteurs politiques qui le désirent, puissent être candidat à la prochaine élection présidentielle estimant que cela pourra « faire baisser le mercure ».

Présidentielle 2020: en cas de doublon de parrainage, le 1er parrainage pris en compte (CEI)

En cas de doublon de parrainage citoyen, une condition d’éligibilité à l’élection présidentielle ivoirienne du 31 octobre 2020, seul le premier parrainage déposé est pris en compte, selon le premier vice-président de la Commission électorale indépendante (CEI), Sourou Koné.Il s’exprimait, lundi, devant des élus locaux, notamment des députés, des sénateurs et des maires du département d’Abidjan sur le contentieux électoral qui s’achève le 11 août 2020 et le parrainage des électeurs, à l’hôtel de ville du District d’Abidjan.   

« Si nous constatons que quelqu’un a parrainé deux personnes et que la première personne a déjà déposé son dossier et que la deuxième vient » avec ce même parrainage, il lui sera signifié qu’ « il a perdu ce parrain », a relevé le premier vice-président de la CEI.  

De ce fait, la CEI se chargera d’appeler le coordonnateur de ce candidat « pour lui indiquer que monsieur x qui a parrainé votre candidat avait aussi parrainé un autre candidat », a fait savoir M. Koné, avant d’ajouter qu’il est donné « 48 heures (à ce dernier) pour le remplacer ».

Toutefois, fera-t-il observer, l’électeur qui accorde un double parrainage encourt des sanctions pénales et pécuniaires. En outre, il peut se voir retirer son droit civique et politique, ce qui occasionnerait le retrait de son nom sur le listing électoral.

Le parrainage électoral est une caution donnée par des élus ou par des citoyens à un candidat à l’élection présidentielle afin de lui permettre d’être candidat. Cette caution est notamment matérialisée par une signature de l’électeur.

Au sujet du report du délai du contentieux sur la liste électorale, le premier vice-président de la CEI, a fait savoir que cette mesure intervient en raison de la fête du 60e anniversaire de l’indépendance de la Côte d’Ivoire, le 7 août. Prévu du 5 au 7 août, le contentieux est prorogé jusqu’au 11 août 2020.

Les personnes décédées, privées de leurs droits civiques et politiques sont retirées de la liste électorale selon le Code électoral. Trois personnalités politiques, récemment condamnées, notamment Laurent Gbagbo, Charles Blé Goudé et Guillaume Soro, pourraient ne pas figurer sur le listing électoral définitif.

Présidentielle 2020: le gouvernement ivoirien invite l’opposition à utiliser un « ton apaisé »

Le chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara « reste candidat » à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020, a déclaré lundi le porte-parole du gouvernement Sidi Tiémoko Touré, invitant l’opposition, qui rejette sa candidature pour non-conformité constitutionnelle, à utiliser un « ton apaisé».« Je voudrais inviter la classe politique à œuvrer pour la tenue d’un scrutin apaisé. Cela passe par l’utilisation d’un ton apaisé », a dit M. Sidi Touré, lors d’une conférence de presse à Abidjan, estimant que « le débat citoyen doit se mener, mais dans le strict respect, l’union et la discipline ».  

Face à l’histoire, lancera-t-il, nous avons une responsabilité, celle de transmettre notre pays et le rendre encore plus fort aux générations à venir. Un appel aux fins qu’il n’y ait pas de crise liée à l’élection présidentielle prochaine.      

Le porte-parole du gouvernement ivoirien, Sidi Touré, a expliqué que selon la Constitution de 2016, « cette candidature du président Ouattara sera la première de la IIIe République », instaurée par la loi fondamentale.

De ce fait, « elle est donc légale et conforme au principe fondamental de la non rétroactivité des lois ». A contrario, l’opposition ivoirienne évoque une continuité législative de la Constitution, qui limite le mandat présidentiel à deux quinquennats.     

Pour lui, le débat doit être serein, car il reviendra au Conseil constitutionnel, le juge suprême des élections présidentielles, de «trancher définitivement sur cette question ». Une posture qui ne semble pas rassurer l’opposition qui relève que le juge constitutionnel a été nommé par le pouvoir actuel.     

« Alassane Ouattara reste candidat dans le cadre de la IIIe République. Nous avons connu une République qui s’est achevée avec l’avènement de cette constitution en 2016 » qui instaure d’ailleurs, pour la première fois une vice-présidence, a-t-il poursuivi.  

Le 6 août, à la veille du 60e anniversaire de l’indépendance de la Côte d’Ivoire, M. Ouattara a annoncé sa candidature à la présidentielle du 31 octobre 2020, insinuant qu’il reconsidérait sa position, émise le 5 mars 2020 devant le Parlement, de transmettre le pouvoir d’Etat à une jeune génération.

Cette ambition s’était concrétisée le 12 mars 2020 par la désignation comme candidat du Rhdp à la présidentielle du 31 octobre 2020 du Premier ministre Amadou Gon Coulibaly, décédé le 8 juillet des suites d’un malaise cardiaque.  

Suite à ce décès de son dauphin, l’appel d’une partie des Ivoiriens dans leur diversité à briguer un troisième mandat et au regard des enjeux pour la Côte d’Ivoire, le chef de l’Etat a décidé de faire un sacrifice supplémentaire pour la préservation des nombreux acquis du pays ces dernières années.   

Des réactions de leaders politiques de l’opposition ont inondé la toile. Sur les réseaux sociaux, l’ancien président de l’assemblée nationale, Guillaume Soro, actuellement en France, s’est offusqué de cette candidature de M. Ouattara, son mentor dans un passé récent.  

M. Soro est « bien confortable dans son fauteuil en France là-bas, il ferait bien de venir sur le terrain pour être le premier en tête de file pour la manifestation qu’il appelle. Je pense que ce n’est pas assez responsable de sa part ; il est en France et il appelle les Ivoiriens à s’entredéchirer », a dit M. Sidi Touré.

Après l’annonce de la candidature de M. Ouattara pour un troisième mandat présidentiel, des populations sont descendues dans la rue à travers le pays pour protester contre ce troisième mandat. Lundi, des forces de l’ordre ont été déployées à Abidjan en vue d’empêcher toute manifestation.   

L’opposition ougandaise en colère contre la démolition d’une église

Le chef de l’opposition ougandaise Kizza Besigye a exprimé sa colère suite à la démolition, hier dimanche, d’une église dans le district de Lubanga, au centre de l’Ouganda.Le bâtiment, vieux de 40 ans, a été démoli par des bulldozer alors qu’un fort dispositif de sécurité a été déployé sur les lieux, ce qui avait fait l’objet d’une longue dispute entre la direction de l’église et un homme d’affaires connu sous le nom de Dodovico.
 
Des mois avant la démolition, la police surveillait les lieux, empêchant apparemment l’accès au bâtiment.
 
Dodovico avait obtenu un mandat d’un huissier pour procéder à la démolition, ce qui a laissé les membres de la communauté chrétienne dans la zone en détresse.
 
Sur sa page Facebook, le chef de l’opposition Besigye a décrit la démolition comme « un acte de vandalisme officiel sans précédent et une attaque contre la foi et la communauté ».
 
« Il y a un Juge incorruptible au-dessus de tous nos juges et des dirigeants puissants. Cette affaire de vandalisme sera certainement entendue et la justice sera rendue », a-t-il écrit.