août 2020 - Page 27 sur 37 - Journal du niger

Covid-19: la Conférence épiscopale du Malawi fustige les nouvelles mesures barrières

Les chefs religieux du Malawi ont exprimé leur déception envers le gouvernement du président Lazarus Chakwera qui ne les a pas consultés avant d’imposer de nouvelles mesures de confinement à cause de la recrudescence des cas de coronavirus, a appris APA lundi.Selon la Conférence épiscopale du Malawi, un groupe composé principalement des évêques catholiques du pays, le gouvernement a annoncé les nouvelles mesures sans consulter les chefs religieux du pays pour entendre leur point de vue sur les restrictions.

L’imposition de nouvelles règles, ont-ils noté, a été faite trois mois après qu’un tribunal s’est prononcé contre l’imposition des mêmes restrictions au pays jusqu’à ce que les tribunaux examinent la loi régissant les mesures.

Les chefs religieux ont toutefois déclaré avoir informé leurs fidèles lors des messes du dimanche de respecter les règles annoncées par le gouvernement plus tôt dans la journée jusqu’à ce que les plaintes contre les nouvelles restrictions soient réglées.

D’ici là, les évêques ont déclaré qu’ils “engageront le gouvernement à voir notre véritable rôle dans la prévention de la propagation de Covid-19 dans le pays”.

Pour sa part, tout en n’admettant pas son manque de concertation avec la communauté religieuse avant d’imposer les mesures punitives, le gouvernement malawite a déclaré qu’il discuterait avec les chefs religieux afin de trouver une solution.

“Le gouvernement a décidé d’engager les chefs religieux dans de nouvelles consultations”, a annoncé le ministre de la Santé, Khumbize Kandodo Chiponda, dans un communiqué.

Parmi les nouvelles restrictions du gouvernement figurent la réduction des heures de travail dans les bars et les restaurants, l’interdiction des marchés à proximité des hôpitaux et le port de masques dans tous les lieux publics, sous peine d’une amende de 10.000 MK (environ 13 USD).

Le Malawi compte 4 624 cas de Covid-19 dont 143 décès depuis son apparition dans le pays en avril dernier, a déclaré le ministère de la Santé, ajoutant qu’il y a cependant eu une recrudescence de nouveaux cas ces derniers temps.

3e mandat Ouattara: des policiers déployés à Abidjan pour empêcher les protestations

Des policiers ont été déployés lundi, par endroits, dans le District d’Abidjan en vue d’empêcher des protestations contre la candidature de Alassane Ouattara pour un 3e mandat à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020.Plusieurs unités de la police nationale étaient postées aux abords des principales artères du District d’Abidjan en vue de disperser des regroupements de manifestants, notamment les militants de l’opposition qui réfutent un troisième mandat du président sortant, Alassane Ouattara.

De petits commerces, entre autres, des points de mobile money moins protégés ont dû fermer pour éviter que d’éventuelles manifestations portent un coup à leurs activités. Une certaine psychose s’était emparée de quelques individus qui ne manquaient de prendre des précautions.

Au lendemain de l’annonce de sa candidature, des leaders de l’opposition ont clamé une violation de la Constitution, car pour eux le chef de l’Etat sortant ne peut faire consécutivement trois mandats selon la Constitution qui limite les mandats présidentiels à deux quinquennats.

Le camp présidentiel, lui, soutient que la Constitution de 2016,  modifiée à l’issue d’un référendum,  consacre une autre République et met le compteur à zéro, donnant droit à M. Ouattara de faire un troisième mandat. Car, c’est le premier mandat de la llle République.

Des manifestations éclatées étaient observées à Abidjan, dans la capitale économique. Dans certaines villes de l’intérieur du pays comme à Bangolo, des populations ont battu le pavé pour dire non à un troisième mandat de M. Ouattara.

Dans un discours à la veille du 60e anniversaire de l’indépendance de la Côte d’Ivoire, M. Ouattara a déclaré qu’il reconsidérait sa position de ne briguer un autre mandat, annonçant sa candidature pour répondre à l’appel du peuple. 

« Je suis donc candidat à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020, je peux vous assurer que cette décision mûrement réfléchie est un devoir que j’accepte dans l’intérêt supérieur de la nation afin de continuer de mettre sans relâche mon expérience au service de notre pays », a dit M. Ouattara.

Pour lui, cette décision représente « un vrai sacrifice » qu’ il assume pleinement par amour pour son pays. Il assure agir dans l’antre de la Constitution qui lui permet de se présenter pour un 3e mandat présidentiel.

M. Ouattara qui avait planifié une vie après la présidence, brigue un troisième mandat à la suite du décès de son dauphin, Gon Coulibaly, candidat du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp, pouvoir) mort le 8 juillet 2020 des suites d’un malaise cardiaque.

Le cimetière musulman de Maradi englouti par les eaux

A l’image des autres régions, Maradi n’est pas épargnée par des tornades qui continuent à s’abattre sur la région. Mais ce qui est plus inquiétant c’est surtout l’arrivée des eaux du Goulbi depuis des semaines qui continue à causer des dommages  à plusieurs endroits.
Ces eaux du goulbi seraient en provenance du Cameroun et Nigéria, et de mémoire d’homme, son lit   n’a jamais fait ce genre de trop plein depuis une quarantaine d’année.
Aujourd’hui  à Maradi, la plus grande préoccupation est que ces eaux ont envahi le cimetière musulman Na salé sur une grande partie et toutes les tombes sont sous les eaux.
Cela a suscité la réaction de l’Imam Almou, président de l’association islamique de la section Maradi, qui a lancé un cri de cœur.
‘’Nous demandons à toutes les bonnes volontés d’acheminer du sable et du gravier au niveau de ce cimetière pour le remblai de ces centaines de tombes affaissées » a-t-il plaidé.
Selon le gardien du cimetière, ces eaux sont arrivées nuitamment par les mêmes issues mises en place pour évacuer l’eau vers l’extérieur.
‘’C’est la montée des eaux du goulbi qui a produit cette inondation, et c’est pour la première fois que nous faisons face à cette situation’’  fait-il remarquer.
Pour le Président de la Délégation Spéciale de Maradi, M. Ibrahim Miko dit Angoula, cette situation est très préoccupante parce que la montée des eaux a débuté il y a une dizaine de jours.
‘’Malheureusement, cette montée des eaux liée aux fortes précipitations enregistrées et au lâché des eaux depuis le barrage Jibiya (Nigéria) ne fait que s’accentuer. Ce qui crée des inondations sur tout le parcours du goulbi’’ a-t-il soutenu.
Pour ce qui est du cimetière, il a indiqué que les premières mesures prises c’est d’acheminer du gravier pour le remblai, informer les autorités régionales. Il a indiqué que les décisions qui doivent être prises au niveau de la ville, le sont déjà.
La partie la plus touchée par ces inondation dans la ville de Maradi sont essentiellement des quartiers de la commune III tels que Bagalame, Maradaoua, et les Soula, indique-t-on

La montée inquiétante du nombre de contaminations au menu quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce lundi traitent de la recrudescence des cas de contamination au coronavirus au Maroc et de l’embellie que connait le secteur de l’automobile.Sous le titre « Au bord du naufrage », +Al Bayane+ écrit que contre toute attente, la recrudescence du fléau réapparaît pour atteindre des taux inédits, depuis son irruption en ce début de mars de l’année en cours, notant que la situation sanitaire préoccupe, de plus en plus, dans notre pays qu’on croyait à l’abri de toute prolifération déchaînée, comme il est en passe de se produire, à une cadence haussière.

Le sentiment de psychose qu’on redoutait, il y a quelque temps, s’apprête fortement à s’installer dans les foyers, en pleine période d’été où la canicule incite aux grandes sorties massives sur les plages rafraîchissantes et les espaces herbacés, relève le quotidien, soulignant que l’effort de titan que la nation, dans son intégralité, avait déployé, avec haute civilité pour juguler l’épidémie, semble tomber à l’eau, au vu de ces taux fort effrayants.

De son côté, +Aujourd’hui le Maroc+ soutient qu’à mesure que la situation évolue, en bien ou en mal, les réponses apportées par les pouvoirs publics devront forcément s’adapter à la réalité du terrain, notant toutefois que cette réalité n’est pas la même partout car elle est en fonction des spécificités des régions.

C’est d’ailleurs pour cette raison que le dernier décret pris pour la prolongation de l’état d’urgence sanitaire donne plus de prérogatives aux autorités locales et plus spécialement aux walis, explique le journal, faisant remarquer que ces derniers sont, en effet, plus proches du terrain et plus à même de prendre les décisions les plus adaptées aux spécificités locales en termes de population, de densités, de configurations des tissus urbains,…etc.

De l’avis de la publication, le dispositif de lutte ainsi différenciée et partiellement délocalisée est plus logique et, surtout, donne plus d’agilité aux pouvoirs publics face à une situation sanitaire qui ne cesse de changer d’un jour à l’autre.

+L’Economiste+ relève que le marché automobile voit enfin le bout du tunnel après le coup d’arrêt brutal engendré par la crise sanitaire. En s’appuyant sur les propos du  vice-président de l’Association des importateurs de voitures au Maroc (Aivam), le journal rapporte que « le marché est parvenu à enregistrer une augmentation de plus de 10% par rapport à la même période de 2019 (14.377 véhicules vendus toutes catégories confondues pour le seul mois de juillet) ».

A la lumière des statistiques avancées par l’Aivam, on aurait plutôt tendance à croire que les concessionnaires parviennent à tirer leur épingle du jeu. A un détail près: les données précitées n’intègrent pas la catégorie de clients violemment touchée par la Covid-19, et «qui représente pas moins de 20% des ventes de véhicules pour particuliers », précise le quotidien.

Avec un secteur du tourisme à l’arrêt, la location de courte durée attend impatiemment de renouer avec sa gloire d’antan. Les professionnels avancent, à ce propos, que « la demande des loueurs ne se manifeste toujours pas ».

Côte d’Ivoire: la BASE, mouvement citoyen apporte son assistance aux malades de la Covid-19

Un mouvement citoyen dénommée Banque d’Amour et de Solidarité Efficace (BASE) s’est engagé dans la lutte contre la Covid-19 en apportant son assistance aux personnes vulnérables à cette maladie en Côte d’Ivoire. « LA BASE est résolument engagée dans la lutte contre la Covid-19 à travers des actions directes et pérennes. Elle mène un combat particulier en faveur des personnes rendues plus vulnérables par certaines » certaines maladies « telles que le diabète, les maladies cardio-vasculaires …», rapporte une information transmise à APA, lundi.

LA BASE, organisation initiée par la Conseillère du Président de la République en charge du Genre, Euphrasie Kouassi-Yao, a apporté  une aide financière d’urgence à une famille très endettée, en détresse extrême parce qu’elle subit de plein fouet les effets principaux et collatéraux de la Covid-19 avec le décès de trois de ses membres des suites de cette maladie.

La BASE se veut un mouvement citoyen et social, créé le 23 avril 2020 sous l’égide de la Chaire UNESCO « Eau, Femmes et Pouvoir de Décision » (CUEFPOD).

Les inondations font une vingtaine de morts et d’importants dégâts matériels au Niger

Les importantes précipitations tombées ces derniers jours au Niger ont causé des inondations qui ont fait une vingtaine de morts et d’importants dégâts matériels, a appris l’ANP d’une note du Ministère de l’Intérieur.

Selon ce document publié le 07 Août 2020, toutes les huit (8) régions du pays sont concernées par les inondations qui ont touché 146 villages et quartiers, pour 5130 maisons effondrées, 357 cases endommagées, 6215 ménages sinistrés et plus de 53.200 personnes sinistrées.
En termes de perte en vies humaines, 19 décès ont été enregistrés suite aux effondrements des maisons (09) ou par noyade (10). 35 autres ont été blessées.

Ces inondations ont également fait tomber une soixantaine de murs, décimé 880 têtes de bétail pour 894 ha d’aires de pâturage détruites et 14 tonnes de vivres englouties.
Quelque 20 classes, 6 mosquées, 15 boutiques sont aussi tombées, alors que 64 jardins et 201 greniers ont été endommagés.

Les régions les plus touchées par les intempéries sont Maradi (centre-sud), Zinder (centre-est) et Tahoua (nord-ouest).
Le Niger, note-t-on, subit chaque année les conséquences des inondations causées par les pluies, forçant des nombreuses familles à se réfugier dans les écoles et dans des abris de fortune.

En 2019, le bilan officiel du Gouvernement fait état de 57 décès, 132.528 personnes sinistrées, soit 16.093 ménages. En outre, les eaux ont détruit 12.241 maisons, décimé 851 têtes de bétail et englouti plus de 2251 hectares de cultures.

L’explosion des cas communautaires à la Une des quotidiens sénégalais

Les quotidiens sénégalais parvenus ce lundi à APA alertent sur l’explosion des contaminations communautaires à la Covid-19 après la célébration de la fête de la Tabaski.« Dégâts dune Tabaski communautaire », barre à sa Une le quotidien Tribune avant de signaler qu’« entre jeudi, vendredi, samedi et dimanche, pas moins de 266 cas issus de la transmission communautaire ont été recensés contre 14 décès ». Cela pousse L’AS quotidien à arborer ce titre : « La Tabaski fait exploser la Covid-19 ».

Sous le titre « Une journée 100 », Le Quotidien revient sur ce records des cas communautaires enregistrés en une journée et informe que « plus de 10 régions (sont) infectés ».

« Ça était un dimanche noir avec 113 cas communautaires recensés dans plus de 10 régions. Ce record de personnes touchées via cette transmission montre une nouvelle fois la gravité de la situation qui risque d’échapper à tout contrôle si la chaine de contamination n’est pas rompue dans les prochaines semaines », commente le même journal.

L’Observateur s’intéresse à cette même actualité en relayant « Le cri d’alarme sur l’explosion des cas communautaires » du professeur Moussa Seydi, Chef du service des maladies infectieuses de l’hôpital Fann, chargé de la lutte nationale contre la Covid-19.  « Un cas communautaire peut contaminer 400 personnes en un mois », déclare, dans les colonnes du quotidien, le professeur Seydi.

Face à cette inquiétante explosion des cas communautaires sur le territoire national après la Tabaski, Vox Populi informe que « L’Eglise (a demandé) aux fidèles de rester chez eux ». « Ce qui prime, c’est la vie et la santé des personnes qu’il ne faut pas mettre en danger », rappelle les Evêques de la conférence épiscopale de Dakar. Il n’y aura donc « pas de grand rassemblement pour la fête de l’assomption du 15 août », signale Vox Populi.

Ce dernier comme plusieurs autres quotidiens se fait l’écho de la sortie de l’ancien ministre de l’Enseignement supérieur, Mary Teuw Niane qui « prône un Magal et un Gamou modèle Hajj 2020 » pour endiguer la propagation effrénée du virus. « Le Grand Magal et le Grand Gamou doivent être annulés » déclare, dans les colonnes de la Tribune, l’actuel PCA de Petrosen Holding.

S’interrogeant, dans sa chronique hebdomadaire, sur la manière de célébrer ces deux événements religieux, le patron du journal Le Quotidien, Madiambal Diagne, invite l’Etat à « Ne pas mettre la presse au banc des accusés » tout en prônant « la pédagogie et le dialogue » pour éviter un bras de fer avec les fidèles.

Avec les nouvelles mesures de lutte contre la Covid-19, « L’Etat fâchent les artistes » note le journal EnQuête, affirmant qu’« En fermant bars, discothèques et salles de spectacles, l’Etat indispose les artistes ».

Dans les colonnes du journal, le président de l’Association des métiers de la musique du Sénégal ne mâche pas ses mots pour fustiger ces nouvelles restrictions. « Nous sommes sidérés de constater que notre secteur est le plus pris à partie dans ces mesures », déclare-t-il.

Sur un tout autre sujet, WalfQuotidien revient sur la grève dans la Justice et titre : « L’arme sécrète de l’Etat ».

« Pour parer à la longue grèves des travailleurs de la Justice qui semble paralyser le fonctionnement du service public de la justice, l’Etat concède une formation accélérée de dix jours à des gardes pénitentiaires pour faire office de greffiers ad hoc dans les juridictions.  Ce que déplorent les greffiers qui voient cela comme une +insulte+ à leur profession », écrivent nos confrères.

Mauritanie : Ghazouani veut « relancer la machine » (analyste)

Pour le journaliste mauritanien, Bakari Guèye, l’avènement d’un nouveau gouvernement dans son pays procède de la volonté du chef de l’Etat de donner corps à ses promesses de campagne.Pourquoi le président Mohamed Ould Ghazouani a décidé de changer de Premier ministre au moment où il vient d’achever sa première année au pouvoir ?

Le président Ghazouani était venu avec un programme très ambitieux. Son accession au pouvoir avait suscité beaucoup d’espoirs qui malheureusement ont été pratiquement déçus. Il fallait, après une année avec un bilan mitigé, relancer la machine. C’est ce qui explique le changement de Premier ministre.

Ce dernier aura pour missions d’insuffler de nouveau l’espoir aux Mauritaniens et surtout d’avoir des résultats concrets dans l’exécution du programme du chef de l’Etat. Celui-ci avait promis de sortir les Mauritaniens de la situation difficile dans laquelle ils se trouvent.

Qui est le nouveau Premier ministre et pourquoi a-t-il été choisi ?

Il s’appelle Mohamed Ould Bilal. Il est né en 1963 à Rosso à la frontière entre la Mauritanie et le Sénégal. C’est quelqu’un qui a eu une formation d’ingénieur en hydraulique. Il a été formé en Algérie. Après ses études, au début des années 90, il est rentré en Mauritanie pour occuper d’importants postes.

Il a eu à diriger, à Assaba (est), un projet du Commissariat à la sécurité alimentaire qui entre dans le cadre de la lutte contre la pauvreté. C’était de 1993 à 2000. Il a également travaillé comme Consultant à l’Agence de développement urbain (Adu), une structure gouvernementale. En 2002, il a été nommé Directeur des infrastructures dans l’agence susmentionnée. Il est entré au gouvernement en 2007 comme ministre de l’Equipement, de l’Urbanisme et de l’Aménagement du territoire. Ensuite, il a quitté le gouvernement.

Et avec l’arrivée de Mohamed Ould Abdel Aziz en 2008, il a occupé brièvement un poste de Directeur de la Société mauritanienne d’électricité (Somalec). Il n’a pas tenu très longtemps à cause apparement d’un conflit avec l’ancien président de la République. On dit que c’était lié à la passation des marchés au niveau de cette entreprise. On raconte que c’est un monsieur très regardant sur les règles orthodoxes. Donc, il n’a pu se comprendre avec le président Aziz qui l’a débarqué. Depuis l’été 2019, il était un Conseiller du Premier ministre qui vient d’être limogé.

L’actuel Premier ministre est considéré comme un technocrate. Ghazouani l’a choisi non seulement pour ça mais également pour sa jeunesse et son détachement de la politique. Mohamed Ould Bilal a déjà fait ses preuves. C’est pour cette raison qu’il a été nommé à ce poste.

La nouvelle équipe gouvernementale marque-t-elle une rupture avec l’ancien cabinet ou en est-elle la continuité ?

Je trouve que le nouveau gouvernement qui vient d’être mis en place est à la fois une rupture et une continuité de l’anncienne équipe. Une rupture parce que tous les ministres de l’ancien régime, qui figuraient dans le premier gouvernement, n’ont pas été reconduits à l’exception d’un seul : le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique.

Tous ces ministres ont été cités dans le rapport de la Commission d’enquête parlementaire qui portait sur les détournements de deniers publics durant la dernière décennie. Ces limogeages étaient d’ailleurs une demande très pressante de l’opinion publique. En dehors de cela, il y a eu huit nouveaux ministres, et pas des moindres, qui sont venus renforcer l’équipe gouvernementale.

Parmi ceux-ci, il y a un ministre de souveraineté, celui de la Justice, Mohamed Mahmoud Ould Cheikh Abdoullah Ould Boya. C’est un ancien commis de l’Etat, un ancien diplomate. Il y a aussi la nomination d’un nouveau ministre de la Culture en la personne de Lemrabott Ould Bennahi qui était le porte-parole de la Commission d’enquête parlementaire. Cette entité est prise très au sérieux par le pouvoir.

Il y a également un nouveau ministre de l’Economie, Ousmane Mamoudou Kane. C’est un expert dans ce domaine connu sur le plan africain et international. Il aura pour tâche essentielle de relancer l’économie mauritanienne au sortir de cette crise de la Covid-19 ayant profondément affecté le pays. Il y a enfin un nouveau ministre du Pétrole. C’est un profond remaniement. Une façon pour le président Ghazouani d’injecter du sang neuf à son gouvernement afin qu’il puisse  satisfaire aux attentes des Mauritaniens qui commencent vraiment à s’impatienter.

Une attaque terroriste au Niger fait 8 morts, un assaillant appréhendé (Police)

Au Niger, une attaque terroriste, menée ce dimanche 9 août 2020 en fin de matinée par des présumés terroristes, a fait huit personnes tuées, dont six Français et deux Nigériens, a appris l’ANP de source policière.

L’attaque a été menée à quelque 80 km à l’est de Niamey, notamment dans la zone de Kouré qui abrite les dernières girafes de l’Afrique de l’ouest. Les huit victimes (six humanitaires français de l’ONG ACTED, un guide touristique et un chauffeur nigériens) étaient à leur découverte.
Selon la police, un des assaillants a été appréhendé par les forces de sécurité qui se sont lancées à leur poursuite, toujours en cours.

L’Égypte reçoit 250 respirateurs artificiels de l’USAID pour faire face au coronavirus

Par Mohamed Fayed — L’Agence américaine pour le développement international (USAID) a offert 250 respirateurs artificiels aux hôpitaux égyptiens, pour soutenir les efforts du gouvernement égyptien dans la lutte contre le coronavirus.Dans ce cadre, la ministre égyptienne de la coopération internationale a expliqué que la pandémie de la Covid-19 a incité les pays à renforcer la coopération entre eux en réponse aux besoins humanitaires émergents, ajoutant que le partenariat entre l’Égypte et les USA reflète l’esprit de responsabilité partagée et incarne les principes de solidarité mutuelle au profit de leurs peuples.

Il est à noter que le gouvernement égyptien avait auparavant fourni un lot d’aide médicale aux États-Unis en avril dernier pour contribuer à soutenir les efforts de lutte contre la Covid-19.

Pour rappel, le portefeuille de coopération de l’USAID en Égypte s’est élevé à plus de 30 milliards de dollars depuis 1978, couvrant plusieurs secteurs. La part du secteur de la santé de ce portefeuille a atteint plus d’un milliard de dollars. Cette aide vise, entre autres, à améliorer la santé et la nutrition des mères et des enfants et à éliminer les maladies infectieuses.