août 2020 - Page 33 sur 37 - Journal du niger

Santé et économie au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mercredi se focalisent sur nombre de sujets  notamment la commission d’investigation sur la situation sanitaire au Maroc et la relance de l’économie nationale.+L’Economiste+ commente l’appel des députés à la mise en place d’une mission parlementaire qui devrait se rendre sur place et s’informer de la capacité des hôpitaux à faire face à une deuxième vague de la pandémie.

La démarche des élus ne peut qu’améliorer la situation, comme chaque fois que des témoignages et des informations fiables sont rendus publics, estime le journal, rappelant que « théoriquement, le Maroc a un texte sur l’accès à l’information que nul département public ne peut refuser aux citoyens ».

De son côté, +Aujourd’hui le Maroc+ prévient que mieux vaut se « préparer dès maintenant pour éviter un faux départ en 2022 », soulignant qu’au Maroc, comme ailleurs, le retour à la normale sur le plan économique n’est pas prévu avant 2022 dans le meilleur des cas.

D’ici là, il faudra mettre de côté les contraintes et autres impératifs classiques en matière de fondamentaux macro-économiques et se concentrer sur l’essentiel qui est la survie et le sauvetage d’un plus grand nombre de secteurs, d’entreprises et d’emplois, soutient la publication, ajoutant que c’est à cela que devront servir les 120 milliards de DH annoncés dans le dernier discours du trône et que le gouvernement s’est empressé de mettre en application.

A côté de cette inédite et méga opération de sauvetage, le gouvernement s’attellera à l’activation de réformes structurelles importantes qui étaient mises en veilleuse, ou du moins très en retard, depuis fort longtemps, poursuit le quotidien, citant notamment la reconfiguration du tissu des entreprises publiques et la généralisation des couvertures sociales à un plus grand nombre de citoyens.

+Al Ahdath Al Maghribia+ fait remarquer que face à la multiplication du nombre de décès parmi les personnes atteintes du Covid-19, un climat de peur et de panique règne depuis quelques jours sur le pays. En effet, les citoyens appréhendent avec inquiétude les statistiques officielles du ministère de la Santé.

Un record a été enregistré au niveau des décès, a annoncé la tutelle lundi dernier, en fin de journée: 19 cas répertoriés en l’espace de 24 h. Ainsi, la létalité globale franchit, pour la première fois, le palier des 400 cas. Le journal souligne que les cas critiques sous surveillance médicale atteignent les 79 cas, dont 14 maintenus sous respiration artificielle.

Covid-19: UBA alloue 200 millions de dollars au secteur pétrolier du Nigeria

Pour assurer au secteur pétrolier nigérian une croissance économique post Covid-19, la United Bank for Africa Plc (UBA) lui a accordé 200 millions de dollars dans le cadre de la facilité de 1,5 milliard de dollars visant à doper la production pétrolière et les revenus du gouvernement. »UBA fournit 200 millions de dollars afin de soutenir la croissance des investissements et les besoins de liquidités. La facilité permettra d’obtenir les capitaux indispensables pour renforcer la capacité de production de la NNPC, qui est d’une importance stratégique pour l’économie nigériane et la principale source de recettes en devises du pays. La position de UBA en tant que Banque d’agent de facilité reconnaît la force du Groupe dans la structuration et le déploiement de financements dans le secteur pétrolier et gazier, ainsi que la profondeur et la liquidité du bilan du Groupe », explique un communiqué reçu à APA. 

La facilité de 1,5 milliard de dollars est structurée en deux tranches. La première tranche de 1 milliard de dollars, remboursable sur une période de cinq ans, sera versée en dollars. La deuxième tranche de 500 millions de dollars sera mise en place en monnaie locale, payable sur sept ans. Les deux facilités seront remboursées sur une allocation de 30 000 barils par jour de pétrole brut de la NPDC. 

S’exprimant sur ce soutien à l’industrie pétrolière nigériane, le président du groupe UBA, Tony O. Elumelu, a déclaré : « Nous vivons l’une des années les plus difficiles sur le plan économique pour le Nigéria. Avec la forte baisse du prix du pétrole et les difficultés occasionnées par la pandémie du Covid-19, le secteur privé doit conjuguer ses efforts et contribuer de manière significative à l’économie. Cette facilité est une preuve claire que UBA soutient des investissements qui amélioreront considérablement la capacité de production du Nigéria et, ce faisant, elle démontre également la force, la profondeur et la sophistication de notre capacité de banque commerciale. Je pense qu’ensemble, en travaillant avec les gouvernements, nous pouvons créer plus d’emplois et plus de richesse pour les gens, non seulement au Nigéria, mais dans toute l’Afrique ».

La Covid-19 revient en force dans les quotidiens sénégalais

Les journaux sénégalais parus ce mercredi mettent l’accent sur la pandémie de coronavirus (Covid-19). »Propagation du Covid-19: Nouakchott et Banjul demandent l’aide de Dakar. Le maire de Banjul souhaite le reconfinement de sa ville », titre Le Quotidien.

L’as revient sur l’avis du Conseil économique, social et environnemental (CESE) portant sur la propagation du coronavirus et le relâchement et note que « Mimi Touré et Cie préconisent la méthode forte ».

« Augmentation rapide des décès Covid: L’impasse », écrit EnQuête à sa Une. Selon le journal, trois patients sont morts, hier, de la Covid-19, alourdissant un bilan déjà inquiétant. « L’augmentation des cas, poursuit EnQuête, corrélée à une stratégie déficiente entraîne de plus en plus de morts ».

« Covid et série de décès au Sénégal: Le plateau médical en question », lit-on à la Une de Lii Quotidien.

Selon Source A, trois nouveaux décès liés à la Covid-19 allongent la liste à 211 morts.

Ce qui pousse La Tribune à sonner l’alerte avec le Virologue El Hadj Seydou Mbaye qui affirme: « Attention, le Sénégal peut atteindre 200.000 morts ».

« Dégâts collatéraux du Covid-19: La fermeture de Schengen fatale aux VIP? », s’interroge Le Témoin. Ce journal informe que selon certains médecins, l’impossibilité pour certains personnalités de respecter leur rendez-vous en Europe serait fatale pour beaucoup d’entre elles.

Walf Quotidien se focalise sur la pénurie de paracétamol et de gardenal dans les officines et titre: « La pénurie, maladie chronique de la Pna (pharmacie nationale d’approvisionnement). Les épileptiques perdent la tête. Les privés, suspects selon l’Etat ».

Le rapport du Conseil national de lutte contre le Sida (Cnls) fait la Une de Vox Populi qui indique: « 17,4 millions de préservatifs distribués (au Sénégal) en 2019. 687 865 personnes dépistées du VIH, dont 483 129 femmes. Les nouvelles infections à VIH passent de 4428 en 2005 à 1427 en 2019 ».

Rewmi Quotidien reste sur le saccage du journal Les Échos et fait « la reconstitution des faits ». Nos confrères informent que six suspects sont arrêtés.

« Saccage du journal Les Échos par des Moustarchidines: Les agresseurs n’ont exprimé aucun regret. Les enquêteurs de la Section de recherches arrêtent les suspects en moins de 12 heures. Selon eux (suspects), leur marabout Moustapha Sy compte plus que quiconque à leurs yeux », titre Les Échos.

« Saccage des locaux du journal Les Échos: La Section de recherches met la main sur six suspects », renchérit EnQuête.

En politique, Sud Quotidien se projette sur les élections locales de mars 2021 et révèle que « la bataille (pour la mairie) de Dakar aura lieu » entre les ministres Abdoulaye Diouf Sarr (Santé), Amadou Ba (Affaires étrangères), Alioune Ndoye (Pêche) et Abdou Karim Fofana (Urbanisme).

Maroc : Le gouvernement impose de nouvelles mesures restrictives à Fès et à Tanger

Le gouvernement marocain a imposé une série de mesures restrictives au niveau des préfectures de Tanger-Asilah et de Fès et ce en raison de la forte évolution des cas d’infection et des décès dus à la Covid-19 enregistrés ces derniers jours.Ces mesures, qui prendront effet à partir du mercredi 5 août à 20 heures, portent sur l’obligation de disposer d’une autorisation exceptionnelle pour les déplacements de et vers les villes de Tanger et Fès, l’interdiction de toute forme de rassemblement et la fermeture des commerces de proximité, des grands espaces commerciaux et des cafés à 22h00.

Il s’agit également de la fermeture des restaurants à 23h00, des plages, des jardins publics, des salles de jeu, des salles de sport et des centres sportifs de proximité et de la réduction de la capacité d’accueil des transports publics à 50%.

Des mesures plus spécifiques seront appliquées au niveau des quartiers les plus contaminés des deux préfectures. Ainsi, il a été décidé de fermer toutes les issues menant à ces quartiers où seront érigés des barrages sécuritaires.

Pour y accéder ou en sortir, les habitants devront être munis d’autorisations spéciales délivrées par les autorités compétentes.

A cela s’ajoute la fermeture, à 18h00, des commerces de proximité et des grandes surfaces opérant à l’intérieur des quartiers concernés, alors que les marchés de proximité devront pour leur part cesser toute activité à 16h00.

Quant aux hammams et les salons de coiffures et d’esthétique, ils devront suspendre totalement leurs activités jusqu’à nouvel ordre.

Maroc : Vers la mise en place d’un pacte pour la relance économique

Le gouvernement se met à l’action pour mettre en œuvre les mesures annoncées par le Roi Mohammed VI dans son dernier discours prononcé à l’occasion du 21e anniversaire de la Fête du Trône.A cet effet, le ministre de l’Economie et des Finances, Mohamed Benchaâboun a tenu mardi à Rabat une conférence durant laquelle il a annoncé la mise en place d’un pacte pour la relance économique et l’emploi qui comprend des mesures transverses tout en tenant compte des spécificités sectorielles.

Fruit d’une ambition commune et partagée par l’ensemble des parties prenantes, ce Pacte ainsi que le contrat programme relatif à la relance du secteur touristique seront signés courant cette semaine, a-t-il fait savoir.

Il a, dans ce sens, expliqué que les mesures sectorielles spécifiques, concernant en particulier les secteurs les plus touchés par la crise, feront l’objet de contrats et de conventions qui seront signés avec les fédérations concernées (Contrat-programme 2020–2022 relatif à la relance du secteur touristique en phase post-covid-19).

Le ministre a également précisé que les 120 milliards de dirhams (1 euro = 10,8 DH) qui seront injectés dans l’économie nationale seront répartis sur les crédits garantis par l’Etat (75 milliards DH) et le Fonds d’investissement stratégique (45 milliards DH).

Il a, à cet égard, annoncé la création d’un Compte d’Affectation Spéciale dédié intitulé « Fonds d’Investissement Stratégique » qui aura une mission d’appui aux activités de production, d’accompagnement et de financement des grands projets d’investissement public-privé.

S’agissant de la généralisation de la protection sociale à l’ensemble des Marocains, qui sera sur une période de 5 ans, il a souligné que l’assurance maladie obligatoire (AMO) va être généralisée à partir du 1er janvier de l’année prochaine touchant tous ceux qui ne sont pas protégés aujourd’hui, a t-il dit, notant que cette généralisation vise à assurer à un ensemble de marocains les mêmes prestations de services médicaux et de soins peu importe leurs catégories socio-professionnelles.

Le ministre a évoqué à cet égard la nécessité de mettre en oeuvre certaines réformes notamment fiscale afin de garantir une contribution professionnelle unifiée permettant d’un côté aux commerçants et artisans de pouvoir contribuer en fonction de leurs revenus et d’avoir en retour cette protection sociale.

La partie généralisation de l’AMO va s’étaler sur 2 ans, a-t-il fait savoir, ajoutant que la généralisation des allocations familiales, en remplacement des systèmes existants, la mise en chantier de la retraite pour tous et l’indemnité pour perte d’emploi viendront juste après.

Pour ce qui est de la réforme principale en profondeur du secteur public, plus particulièrement des établissements et entreprises publics, une agence des participations de l’Etat va être créée pour plus d’efficience dans la gestion mais également pour agir à travers la suppression d’un certains nombre d’établissements, dans le cadre d’une optimisation du fonctionnement de l’Etat, et la création de pôles homogènes pour plusieurs secteurs (pôle pour l’énergie, pôle pour le transport..), a-t-il souligné.

Ces pôles, a-t-il dit, permettront de créer des ensembles plus solides qui auront plus facilement accès au financement à des conditions meilleurs que celles aujourd’hui et qui leurs permettront donc d’investir et à créer de l’emploi ce qui est leurs rôle premier.

La France offre plus de 131 millions Fcfa pour l’élection présidentielle en Côte d’Ivoire

La France a octroyé mardi 131,19 millions de Fcfa pour l’élection présidentielle du 31 octobre 2020, en Côte d’Ivoire, à travers une signature d’un accord de contribution avec le Bureau du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) à Abidjan.Le paraphe des documents a eu lieu, dans les locaux du PNUD à Abidjan, entre la représentante résidente de l’institution, Carol-Flore Smereczniak, et le conseiller de coopération et d’action culturelle à l’ambassade de France, Patrice Thevier, en présence du président de la Commission électorale indépendante (CEI) de Côte d’Ivoire, Ibrahime Coulibaly-Kuibiert.  

Il s’agit d’une signature de l’accord de contribution de la France au financement du Projet d’appui aux élections en Côte d’Ivoire (PACE), a précisé la représentante résidente du PNUD en Côte d’Ivoire, Mme Carol-Flore Smereczniak. 

Cette contribution sera « essentiellement affectée au renforcement du mécanisme de traitement et d’acheminement des résultats électoraux, en vue du renforcement de la transparence et de la crédibilité des opérations de vote», a dit la représentante résidente du PNUD.

Ce fonds devrait notamment permettre à « appuyer le processus de compilation, de traitement et d’acheminement des résultats afin que ces derniers fassent l’objet de toute la transparence nécessaire et puissent être acceptés par les différentes parties prenantes », a souligné M. Thevier.

Plus spécifiquement, ajoutera-t-il, « ces efforts devraient permettre de mener des études de faisabilité sur les options de compilation à privilégier, à déployer des solutions informatiques adaptées, à élaborer des protocoles et des procédures de transmission » et des outils de communication adéquats. 

Ce don intervient après la signature des accords de financement respectivement avec plusieurs bailleurs dont les États-Unis, la Turquie, le Japon, la Suisse et l’Allemagne, qui ont déjà versé leur contribution au panier commun.

« Avec ces contributions, en plus des fonds alloués par le siège du PNUD, nous avons pu amorcer d’importantes actions », entre autres, l’identification des entrepôts pour la CEI, l’étude sur le traitement des données électoraux et l’acheminement des résultats, a fait savoir Mme Smereczniak.

Pour sa part, le président de la CEI a souhaité que « fasse le ciel que le 31 octobre, qu’ il y ait une élection acceptée de tous parce que ayant respecté les règles du jeu de la compétition électorale ». Car, un scrutin accepté de tous montre manifestement sa crédibilité.  

Le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) a annoncé mi-juillet 7,84 milliards Fcfa d’appui au système électoral ivoirien, sur une période de deux ans, en vue de l’organisation de  l’élection présidentielle du 31 octobre 2020 et des prochaines législatives.  

Cette aide au profit de l’Etat de Côte d’Ivoire fait suite à une mission d’évaluation des besoins électoraux du pays déployée en novembre 2019, après une requête du gouvernement ivoirien à laquelle le secrétaire général des Nations Unies a répondu « favorablement ». 

Le Parti écologique de Côte d’Ivoire annonce sa participation à la présidentielle d’octobre

Le parti écologique de Côte d’Ivoire (PECI), une formation politique centriste, a annoncé mardi à Abidjan, sa participation à la présidentielle ivoirienne du 31 octobre prochain. L’information a été donnée par son président, Claude Gohourou, lors d’une conférence de presse. «Cette année 2020, vous allez faire le constat de la marée verte en Côte d’Ivoire sur l’échiquier politique nationale. Cette marée verte sera constituée de tous les défenseurs de l’environnement en Côte d’Ivoire et nous allons prendre nos responsabilités lors de ces élections de 2020. En attendant, je suis candidat à la candidature dans mon parti», a indiqué M. Gohourou  aux journalistes.

Poursuivant, il a ajouté que l’investiture du candidat « des vert» à cette élection est prévue le 18 août prochain. «Aux écologistes et défenseurs de l’environnement en Côte d’Ivoire, rejoignez-nous, venez avec les vert pour qu’en 2020 nous ayons une autre offre politique à proposer aux ivoiriens», a invité M. Gohourou.

Dans la foulée, il a appelé le président ivoirien Alassane Ouattara « à faire quelque chose» pour décrisper l’atmosphère politique dans le pays. 

«  Agissez en mettant le consensus politique au cœur  de tout ce que vous allez faire dans les semaines à venir. Vous avez réalisé de grandes infrastructures, il faut préserver cela et ça passe par la paix sociale», a-t-il dit au numéro un ivoirien.

Plusieurs partis politiques ivoiriens sont en ce moment en campagne pour obtenir le parrainage citoyen (obtenir 1% de l’électoral local dans au moins 17 régions et districts autonomes du pays), l’une des conditions pour être candidat à la  présidentielle ivoirienne du 31 octobre prochain.

Nestlé accompagne la Croix-Rouge dans la lutte contre la Covid-19 en Côte d’Ivoire

Le groupe agroalimentaire Nestlé Côte d’Ivoire a remis mardi à Abidjan un chèque à la Croix-Rouge de Côte d’Ivoire pour accompagner les actions de cette organisation humanitaire dans sa lutte contre la Covid-19 en Côte d’Ivoire, a constaté APA sur place.Cet appui financier d’un montant de 12,4 millions de FCFA devrait aider la Croix-Rouge dans la construction et la réhabilitation de latrines et de pompes villageoises au bénéfice des communautés vulnérables à la Covid-19 dans plusieurs localités du pays dont Grand-Bassam, Noé et Agboville.

 « L’objectif de ce projet, c’est de faciliter l’accès à l’eau potable en situation d’urgence. Alors que la Côte d’Ivoire fait face à la Covid-19, il est important de mettre à la disposition des communautés vulnérables des dispositifs adéquats», a estimé Thomas Caso, le directeur général de Nestlé Côte d’Ivoire lors d’une cérémonie de remise de chèque.

Poursuivant, il a dit l’engagement de sa société à apporter son assistance aux populations pendant cette pandémie de la Covid-19. «Nous sommes déterminés à nous tenir aux côtés des communautés et des familles vulnérables », a assuré M. Caso.

Pour sa part,  Dah Léonce, le président national de la Croix-Rouge de Côte d’Ivoire a dit la gratitude de son institution à cette multinationale qui lui apporte son appui depuis 2007 pour un montant total d’environ 800 millions FCFA en treize ans.

« Nestlé a tendu sa main à la Croix-Rouge afin qu’elle soit dans sa mission d’alléger la souffrance humaine », a indiqué M. Dah qui dit être « soulagé » par cet appui.

De son côté, Dr Nanan Kouadio, le secrétaire général de la Croix-Rouge de Côte d’Ivoire a rappelé les grands axes du partenariat entre les deux institutions, affirmant à son tour que les appuis de cette multinationale ont permis d’intensifier les actions sur le terrain.

Côte d’Ivoire: l’élection présidentielle va coûter près de 65 milliards Fcfa (officiel)

L’élection présidentielle du 31 octobre 2020, en Côte d’Ivoire, va coûter près de 65 milliards Fcfa, a indiqué mardi à la Maison de la presse le président de la Commission électorale indépendante (CEI), Ibrahime Coulibaly-Kuibiert, face aux journalistes« L’élection coûte chère (…) je crois que l’élection va coûter près de 65 milliards de Fcfa », a dit le président de la CEI, Ibrahime Coulibaly-Kuibiert, qui était invité à la tribune du « Press-club » de l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire (Unjci).

Il a fait savoir que « la révision de la liste électorale, elle seule, a coûté 13 milliards Fcfa », avant d’annoncer que la période du contentieux se déroulera du 5 au 7 août 2020, invitant les populations à consulter les listings qui seront affichés dans les centres d’enrôlement. 

Concernant l’affaire du retrait, sur la liste électorale, des noms de l’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo, de Charles Blé Goudé,  (un proche de M. Gbagbo), et de Guillaume Soro, évoqué ces derniers jours par leurs partisans, M. Coulibaly-Kuibiert a relevé qu’il y a trois raisons majeures de radiation.  

« On vous radie de la liste électorale, soit parce que vous êtes décédé, soit parce vous avez été condamnés, soit parce que vous avez été déchu de vos droits civiques et politiques », a expliqué le président de la CEI. 

Selon l’article 4 du Code électoral, ne sont pas électeurs les individus frappés d’incapacité ou d’indignité notamment, les individus condamnés pour crime, à une peine d’emprisonnement sans sursis pour vol, escroquerie, abus de confiance, détournement de deniers publics.

Cet article énumère également les cas d’attentats aux mœurs,  les faillis non réhabilités, les individus en état de contumace, ainsi que les individus auxquels les tribunaux ont interdit le droit de vote et, plus généralement, ceux pour lesquels les lois ont édicté cette interdiction.   

Ces trois personnalités politiques, notamment M. Laurent Gbagbo, Charles Blé Goudé et Guillaume Soro, ont été frappées de peines d’emprisonnement, à l’issue de jugement à Abidjan. Tous, se trouvent actuellement hors de la Côte d’Ivoire.  

« Si certains référents politiques se retrouvent dans ce cas et qu’ils considèrent qu’ils sont indûment dans ce cas, il leur est loisible à partir du 5 au 7 août de venir saisir les Commissions locales pour demander leur intégration sur la liste électorale », a déclaré M. Coulibaly-Kuibiert.     

A l’occasion de la révision de la liste électorale, « nous avons collecté 1.705.724 personnes envolées », comprenant ceux qui existaient déjà comme les nouveaux majeurs, a dit M. Coulibaly-Kuibiert. En 2018, l’on dénombrait 885.465 personnes. 

Après traitement, poursuivra-t-il, « nous avons finalement obtenu 1.645.693 personnes en 2020 contre 792.461 en 2018 ». Les nouveaux  inscrits sur la liste électorale, eux, sont au nombre de 904.956 pour 2020 contre plus de 276.000 en 2018.   

Le processus électoral est engagé. Depuis le 16 juillet 2020, est ouvert la phase de dépôt des dossiers de candidature comprenant le parrainage, une condition d’éligibilité du candidat à l’élection du président de la République.  

Le parrainage prend fin le 31 août 2020, a souligné le président de la Commission électorale indépendante. Pour le parrainage citoyen, le candidat doit avoir 1% de l’électorat local dans 17 régions du pays.  

« Nous avons décidé de nous engager sur la voie de la paix et dans l’antre de la loi », a assuré le président de la CEI, qui a mentionné que l’élection présidentielle du 31 octobre 2020 ne sera pas reportée et que rien ne justifie son un report.  

Sénégal: décès de l’ancien ministre de l’Education nationale, Moustapha Sourang

L’ancien ministre de l’Éducation nationale et ancien Recteur de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar est décédé, hier soir à l’hôpital Principal de Dakar.Né le 24 juillet 1949 à Saint-Louis (nord), Moustapha Sourang obtint en 1974 une licence en droit à l’Université de Dakar. Il poursuit ensuite ses études à Bordeaux (France) où on lui délivre un diplôme d’études approfondies (DEA) de Droit public en 1975 et un diplôme d’études supérieures (DES) de Science politique en 1976. En 1980, il soutient une thèse de Doctorat de Droit public et obtient l’agrégation en 1982 au Cames à Abidjan (Côte d’Ivoire).

Rentré définitivement au Sénégal, il intègre la faculté de Droit dont il sera le Doyen de 1984 à 1999. En 1999, il nommé Recteur de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, poste qu’il occupera jusqu’en 2001 avant d’être nommé ministre de l’Éducation nationale par le Président Wade, puis ministre de la Justice en 2009. Le 4 décembre 2011, il est nommé ministre des Forces armées dans le dernier gouvernement de Me Wade. 

Le Président Macky Sall lui avait confié, en 2014, le poste de président de la Commission de Réforme du Foncier.