septembre 2020 - Page 17 sur 37 - Journal du niger

Atlantique Assurances indemnise des agriculteurs sinistrés en Côte d’Ivoire

Atlantique Assurances, une filiale du groupe Banque Centrale populaire ( BCP) en partenariat avec la société Ivoire Coton, a procédé au paiement des indemnités aux agriculteurs assurés déclarés sinistrés durant la campagne cotonnière 2019-2020 dans plusieurs localités ivoiriennes, notamment Goulia, Odiénné, Boundiali et M’Bengué.Selon une note d’information transmise jeudi à APA,  ces indemnités visent à dédommager les agriculteurs souscripteurs de l’offre «Atlantique Assur’ Coton» pour des pertes de rendement liées aux conditions météorologiques. A l’occasion de ces cérémonies d’indemnisation, souligne la note,  cette compagnie d’assurance « a réitéré son engagement et sa vocation à apporter une réponse immédiate» permettant de préserver les revenus des assurés en cas de sinistre ». 

Lancée en 2019, cette offre d’assurance « inédite et innovante», est  dédiée au marché de l’assurance agricole en Côte d’Ivoire. Elle couvre l’assuré contre tout risque de baisse de rendement due aux facteurs climatiques, garantissant ainsi le crédit intrant contracté par l’exploitant.

Présidentielle 2020 : « ma candidature est ferme, irréductible et irrévocable » (Soro)

L’ex-président de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire, Guillaume Soro, a déclaré jeudi à Paris que sa candidature à l’élection présidentielle ivoirienne du 31 octobre 2020, rejetée par le Conseil constitutionnel, est « ferme, irréductible et irrévocable ».« Ma candidature est ferme, irréductible et irrévocable », a dit Guillaume Soro face à la presse dans un hôtel à Paris, où il séjourne actuellement, annonçant qu’il « visiterait sous peu » à Muhammadu Buhari, le président du Nigéria. 

En dépit du rejet de son dossier de candidature par le Conseil constitutionnel pour non-conformité au Code électoral, M. Soro a affiché son intention de vouloir participer à ce scrutin pour gouverner son pays en consolidant la démocratie et l’Etat de droit.

M. Soro a déploré l’arrestation de plus de 200 personnes dont 60 de son mouvement politique, suite à de récentes manifestations éclatées en Côte d’Ivoire d’individus se réclamant notamment de l’opposition et qui dénoncent un « troisième mandat » de Alassane Ouattara.

Poursuivi pour détournement de deniers publics, blanchiment d’argent et recel, M. Soro a été à l’issue de la procédure reconnu coupable et condamné à 20 ans de prison ferme, et au paiement d’une amende de 4,5 milliards Fcfa,  et cinq ans de privation de droits civils et civiques.   

Il s’agit d’un « procès fictif et expéditif », s’est insurgé M. Guillaume Soro qui estime qu’ « il n’y a aucune charge » et le dossier judiciaire le visant est « vide » tout en appelant à son intégration sur la liste électorale. 

La Cour africaine des droits de l’Homme et des peuples a ordonné mardi à l’Etat de Côte d’Ivoire de « lever les obstacles empêchant Guillaume Soro de jouir de ses droits d’élire et d’être élu » à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020, dans une ordonnance. 

Pour M. Soro, le Conseil constitutionnel a « obéi au pouvoir exécutif », qualifiant sa décision de « forfaiture » pour avoir « donné leur aval au coup d’Etat constitutionnel voulu par M. Alassane Ouattara ».

L’ex-chef de l’Assemblée nationale ivoirienne et ancien Premier ministre, Guillaume Soro, a appelé à une unité d’actions de l’opposition à cette élection présidentielle afin de remporter ce scrutin que le Rhdp, le parti au pouvoir envisage de gagner au premier tour en « un coup K.O ». 

Une femme après 30 ans « est à risque» au cancer du sein ( Cancérologue)

Une femme âgée de plus de 30 ans est une femme à risque au cancer du sein, a prévenu jeudi à Abidjan, Pr Innocent Adoubi , cancerologue et directeur-coordonnateur du Programme national de lutte contre le cancer ( PNLCa).« Le facteur de risque que nous pouvons retenir c’est l’âge. Une femme après 30 ans est une femme à risque de cancer du sein. Lorsqu’on parle de risque, il faut différencier le risque de la cause. Il faut que toutes les femmes après 30 ans puissent consulter des spécialistes une fois par an », a conseillé Pr Adoubi. 

Il s’exprimait  dans une cérémonie  de lancement de la 4è édition des Journées de mobilisation des médias contre le cancer (JMMC) organisée par l’ONG Écho Médias et  prévue les 08 et 09 octobre prochains à Abidjan. 

Poursuivant, le cancérologue a souligné qu’en  Côte d’Ivoire,  au niveau du registre du cancer d’Abidjan  qui recense tous les nouveaux cas de cancer chaque jour à Abidjan et dans les périphéries, environ 2669 cas sont enregistrés. 

«  Et sur les 2669 cas, 50% des patients meurent dans la première année. C’est-à-dire autour de 1200 à 1300 femmes qui meurent du cancer du sein chaque année», a-t-il ajouté. Au-delà de l’âge, Pr Adoubi a énuméré également plusieurs autres facteurs à risque du cancer du sein chez la femme dont le stress et le fait ne pas enfanter. 

« La dimension psychologique du cancer du sein est une chose importante à prendre en compte. Il faut dédramatiser le cancer du sein», a invité Pr Adoubi. 

« Nous pensons que  la communication peut changer les comportements. Les objectifs des JMMC, c’est de mobiliser les médias sur les effets et les causes du cancer du sein. C’est également d’informer les populations, dépister les femmes et obtenir des donations en vue de soutenir les victimes du cancer du sein», a expliqué de son côté, Léah Muriel Guigui, la présidente de l’ONG Échos Médias. 

Dévoilant le contenu des JMMC 2020, Mme Guigui a annoncé qu’elles seront meublées de conférences, de dépistages gratuit d’une centaine de femmes et un concert pour lever des fonds. 

Quant à Samba Koné, le président de l’Autorité nationale de la presse ( ANP, régulateur), il s’est félicité de l’initiative de l’ONG Écho Médias, exhortant les journalistes à accompagner cette action pour lutter contre le cancer du sein. 

Créée en 2017, l’ONG Écho Médias, regroupe des acteurs des médias pour lutter contre les différents types de cancer, notamment le cancer du sein et celui du col de l’utérus.  

Nigéria : vers le déploiement de ressources aériennes pour la sécurité maritime

Les ressources aériennes du Nigeria acquises dans le cadre du projet Deep Blue, également appelé Infrastructure nationale intégrée de sécurité et de protection des voies navigables, domiciliées auprès de l’Agence nigériane d’administration et de sécurité maritimes (NIMASA), sont prêtes à être déployées par l’armée de l’air nigériane pour soutenir l’effort de sécurité maritime du gouvernement.Le chef d’état-major de l’armée de l’air du Nigeria, le maréchal Sadique Abubakar, l’a annoncé lors de la visite de travail au siège de l’armée de l’air nigériane à Abuja du directeur général de la NIMASA, le Dr Bashir Jamoh.

 Le directeur général de la NIMASA avait demandé que des dispositions adéquates soient prises pour recevoir et déployer les deux avions de mission spéciale attendus dans le pays dans les prochains mois.

 Tout en félicitant la direction de l’armée de l’air nigériane pour son engagement dans le développement des capacités, le Dr Jamoh a déclaré que la NIMASA était déterminée à assurer le succès du projet Deep Blue avec une coopération adéquate de toutes les parties prenantes.

 « Nous avons reçu deux véhicules aériens sans pilote (UAV), et les deux avions de mission spéciale devraient arriver au Nigeria avant la fin de l’année. Les défis liés à la pandémie de Covid-19 ont retardé la formation spéciale du personnel pour l’utilisation de ces moyens aériens, mais nous avons trouvé un moyen de les contourner. Nous continuerons à rechercher votre partenariat pour sécuriser le domaine maritime nigérian », a déclaré jeudi la NIMASA, citant le Dr Jamoh.

 Le Dr Jamoh a révélé que 17 bateaux d’interception rapides, 15 véhicules blindés et deux navires de mission spéciale faisaient partie des ressources terrestres et maritimes déjà sur le terrain et que tout le monde devait être sur le pont pour sécuriser l’environnement maritime du pays et changer toutes les histoires négatives.

 En réponse, le maréchal Abubakar a déclaré que la NAF avait maintenu une relation cordiale de longue date avec le NIMASA, avec un protocole d’accord sur la surveillance aérienne maritime et le renseignement signé en 2013. Il a ajouté que, bien que le protocole d’accord se soit écoulé, la NAF a continué à jouer un rôle crucial dans la sécurité maritime, en travaillant en étroite collaboration avec la marine nigériane et le NIMASA. 

Le maréchal Abubakar a révélé que la NAF avait récemment créé un groupe de reconnaissance de combat (203 CRG) dans l’État de Gombe, principalement pour faire face aux défis de sécurité dans le Nord-Est et dans d’autres parties du Nord.

 Il a déclaré que les drones qui seraient déployés avec le 203 CRG pourraient être déplacés dans n’importe quelle partie du pays, y compris sur les côtes, en particulier compte tenu de la place cruciale de l’environnement maritime pour la survie du pays.

 « En effet, nous travaillons à la mise en place d’ailes de drones à Lagos, Calabar et Port Harcourt pour aider d’autres agences de sécurité à maintenir la sécurité de l’environnement maritime », a-t-il déclaré.

 Abubakar a assuré au patron de la NIMASA que l’armée de l’air ferait tout ce qui est en son pouvoir pour s’associer à NIMASA sur le projet Deep Blue, assurant que le gouvernement fédéral fait tout ce qui est humainement possible pour sécuriser le Nigeria et sa population.

 Le projet Deep Blue est un projet de sécurité maritime, qui vise à lutter de manière globale contre l’insécurité dans les eaux territoriales et la zone économique exclusive du Nigeria, jusqu’au golfe de Guinée.

Côte d’Ivoire: le régulateur invite la presse à « ne pas être le levain » d’une crise électorale

Le président de l’Autorité nationale de la presse (ANP), l’organe de régulation des médias dans le pays, Samba Koné, a invité jeudi à Abidjan, la presse ivoirienne à « ne pas être le levain » d’une crise électorale dans le pays où la tension est de plus en plus perceptible à l’approche du 31 octobre, la date constitutionnelle de l’élection présidentielle.« Nous allons appliquer la loi. Les journalistes qui se mettront au travers de la loi  seront sanctionnés. Nous souhaitons que la presse ne soit pas le levain de ce qui pourrait arriver et que nous ne souhaitons pas», a dit M. Koné parlant de la couverture du processus électoral par les médias.

 Il s’exprimait à la seizième édition de la tribune de l’Agence ivoirienne de presse ( AIP, service public), un forum d’échanges dont il était l’invité.

« Nous ne pouvons pas faire ce métier en incitant les gens à la haine et à la révolte. Je souhaite que les journalistes demeurent professionnels et restent dignes. », a poursuivi le président de l’ANP, estimant « qu’il n’y a pas de société démocratique sans médias ».

 Parlant auparavant du rapport de la presse avec les réseaux sociaux, M. Koné a soutenu que ces nouveaux médias sont aujourd’hui « une opportunité » pour les journalistes. Cependant, il a invité  les journalistes à avoir un recul nécessaire vis-à-vis des informations diffusées sur les réseaux sociaux en les vérifiant.

Dans la foulée, le président de l’ANP a fait savoir que  sur 147 sites d’informations sont  répertoriés dans le pays dont seulement 44 sont légalement constitués. La tribune de l’AIP est une plateforme qui permet d’échanger avec une personnalité sur des questions de l’actualité nationale et internationale.

Afrique de l’Ouest: Jely Group initie un programme pour les cadres en situation de stagnation professionnelle

Jely Capital Humain, la branche du cabinet Jely Group dédiée au développement du Capital Humain, a initié un programme visant à accompagner les cadres supérieurs ouest-africains en situation de stagnation.Le 14 septembre 2020, le Cabinet annonce avoir achevé la phase pilote d’un Programme de Développement de Carrières (Top Managers Development Program), rapporte une note transmise à APA, jeudi.

Ce programme a été notamment mis sur pied à l’issue de deux constats « alarmants », mentionne le Cabinet qui souligne que « plus de 85% des cadres interviewés au cours de divers processus de recrutement en Côte d’Ivoire sont en situation de stagnation professionnelle ».

En outre, « près de 75% de ces cadres ne constatent pas d’évolution notable de leur carrière malgré l’obtention de diplômes complémentaires », ajoute une note du Cabinet.

Les principales raisons de ces constats sont : une méconnaissance de la nouvelle dynamique du marché de l’emploi en Afrique, un manque de planification de leur carrière et une tendance à accumuler des diplômes au détriment de compétences solides et de réalisations palpables.

A cela s’ajoutent pour les candidates de genre féminin un manque de confiance et une certaine frilosité, alors même qu’elles possèdent les compétences requises pour progresser dans leur carrière,  énumère la note.

Pour Sylvie Tshisungu Djoman, en charge du département Capital Humain au sein dudit cabinet « les cadres supérieurs ouest-africains regorgent de qualités mais sont très souvent déconnectés par rapport aux réelles attentes d’un marché de l’emploi en constante évolution ».

Elle a relevé que « le TMDP (programme) permet de les aligner sur les réalités du marché et de leur donner les armes pour progresser et contribuer au développement socio-économique du continent».

A l’issue de la phase pilote du programme initiée par Jely Capital Humain, 80% des bénéficiaires ont franchi au moins un échelon complémentaire d’évolution et plus de 90% ont connu des évolutions de salaire significatives.

« Notre plus belle fierté concerne un cadre du secteur financier qui est passé d’un poste de Directeur des Opérations Pays à celui de Directeur Général d’une compagnie panafricaine sans passer par une formation complémentaire et en pleine crise de la Covid-19», a poursuivi Sylvie Tshisungu Djoman.

Ce Cabinet spécialisé en développement du Capital Humain offre des prestations en matière de recrutement, de renforcement de la gouvernance, de formation mais également un service d’accompagnement au développement professionnel.

Depuis sa création, Jely Capital Humain est intervenu dans le secteur financier (banques, assurances, SGI, sociétés d’investissement), médical (pharmacies, cliniques), audiovisuel, industriel et immobilier. Il est le premier cabinet dédié au financement et à la restructuration des PME.

Maroc : Nouveau record de cas de contamination avec 2.488 nouveaux cas en 24 heures

Le Maroc a enregistré un nouveau record de contamination ce jeudi avec 2.488 nouvelles contaminations recensées durant les dernières 24 heures, a annoncé le ministère de la Santé.Ce nouveau chiffre porte à 94.504 le nombre total des cas déclarés dans le Royaume depuis l’apparition de la pandémie en mars dernier. Le taux d’incidence cumulé bondit ainsi à 260,2 pour 100.000 habitants, avec une prévalence de l’ordre de 6,9 pour 100.000 habitants au cours des dernières 24 heures.

Par régions, c’est toujours Casablanca-Settat qui affiche le plus grand nombre d’infections enregistrées durant les précédentes 24 heures, à savoir 932 cas. Classement également inchangé pour Rabat-Salé-Kénitra et Marrakech-Safi qui occupent respectivement la 2e et la 3e position avec 289 et 311 cas.

Par ailleurs, le nombre des guérisons a atteint à ce jour 74.930 avec 1.962 cas supplémentaires déclarés totalement rétablis au cours des dernières 24 heures, soit un taux de rémission de 79,3%.

Dans le même intervalle, 28 personnes ont perdu la vie des suites du Covid-19, ce qui porte le bilan total des décès à 1.714 cas alors que le taux de létalité reste stabilisé à 1,8%.

En outre, le ministère a fait état de quelque 20.215 cas exclus durant les dernières 24 heures suite aux analyses effectuées au laboratoire, portant à 2.224.010 le total des cas exclus à ce jour dans le Royaume.

Pour sa part, le nombre des cas actifs a atteint 17.860 personnes, soit une moyenne de 49,2 pour 100.000 habitants.

Parmi ces cas actifs, 260 sont pris en charge dans les unités de réanimation et de soins intensifs, dont 44 sont placés sous respiration artificielle.

Refus du Pdci pour son représentant à la CEI centrale de prêter serment devant le Conseil constitutionnel

Siaka Bamba, représentant du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci, opposition) à la Commission électorale indépendante (CEI) centrale, n’a pu prêter serment jeudi devant le Conseil constitutionnel suite à un refus de sa formation politique.Attendu jusqu’à 16h GMT  (heure locale), l’impétrant, M. Siaka Bamba, ne venant pas, le président du Conseil constitutionnel, Mamadou Koné, rapporte avoir joint le ministre de l’Administration du territoire pour l’en informer.

En retour, dira-t-il, le ministre a indiqué « qu’il est vraiment désolé, il vient d’avoir M. Siaka Bamba qu’il lui a dit que ce matin même, une réunion a été organisée au niveau de son parti au cours de laquelle il a été convenu qu’ il ne devrait pas prêter serment ». 

« Celui qui devrait prêter serment n’est pas là », a-t-il lancé après cette explication,  avant d’ajouter avoir alerté le Conseil constitutionnel depuis la veille afin de se préparer pour recevoir le serment de M. Bamba. 

M. Siaka Bamba devrait prêter serment en qualité de membre de la Commission centrale de la CEI. Le Conseil constitutionnel avait déjà marqué son accord pour sa prestation de serment en audience solennelle ce jeudi à 16h dans les locaux de l’institution.

Le poste du représentant du Pdci au sein de la Commission centrale de la CEI reste toujours vacant. Or, il doit être pourvu afin que cette instance aie son effectif au complet avant l’élection présidentielle ivoirienne du 31 octobre 2020. 

Côte d’Ivoire: près de «30% des fonctionnaires et agents de l’Etat» victimes de surendettement

Près de « 30% des fonctionnaires et agents de l’Etat» de Côte d’Ivoire sont victimes de surendettement dus à des prêts à usure, a indiqué jeudi à la presse à Abidjan, M. Souleymane Fadiga, le directeur général de la lutte contre la pauvreté.Les surendettements dus au fait d’usuriers « impactent dangereusement la vie de presque 30% des fonctionnaires et agents de l’Etat », a dit M. Fadiga Souleymane, directeur général de la pauvreté au ministère de la Solidarité, de la cohésion sociale et de la lutte contre la pauvreté.

M. Fadiga Souleymane s’exprimait jeudi, devant la presse, en marge d’une journée d’information et d’échanges sur le surendettement des fonctionnaires et agents de l’Etat qui a regroupé près de 30 ministères dont les employés sont touchés par ce phénomène.  

Quelque 2 155 fonctionnaires et agents de l’Etat sont aujourd’hui « en situation de vulnérabilité extrême » avec « une perte annuelle de 3,8 milliards Fcfa » pour les ménages qui ne peuvent ni utiliser pour l’épargne ni pour la consommation, a-t-il fait observer. 

« La situation est telle que ces personnes vivent dans une certaine précarité et nous essayons ensemble avec eux pour à travers une étude qui sera menée pour voir comment on peut les aider à trouver une solution » sur le surendettement, a-t-il ajouté.

Le diagnostic montre en Côte d’Ivoire que « près de 30 000 fonctionnaires et agents de l’Etat subissent les effets du surendettement auprès des maisons de crédits et d’équipements, dans un environnement des prêts à usure communément appelé « système margouillats ».

Le gouvernement ivoirien a procédé dès 2011 à un renouvellement des outils et matériels de travail, à une revalorisation par le déblocage des avancements indiciaires en 2014 et 2015, suivi d’un avancement des fonctionnaires tous les deux ans, pour améliorer leurs conditions de vie.

En dépit de ces efforts consentis pour l’amélioration des conditions de vie des fonctionnaires et agents de l’Etat, il est de plus en plus constaté que des fonctionnaires vivent dans une situation de précarité qui frise l’indigence.

Le raison essentielle évoquée pour expliquer cet état de fait est une  situation de surendettement,  notamment le fait pour des agents de l’Etat et des fonctionnaires de contracter de nombreuses dettes auprès d’usuriers à des taux d’intérêts illicites.

Pour l’année 2020, la revue documentaire 2020 du ministère de la Solidarité, de la cohésion sociale et de la lutte contre la pauvreté, révèle que la situation de surendettement est la cause principale de la précarité et de la vulnérabilité de 2155 chefs de ménages dont 67 femmes et 2088 hommes.

Le surendettement des fonctionnaires comporte des dimensions psychologiques,  sociales et culturelles. Selon la psychologue, Dr Bendé Kouakou, cela est dû à une faible rémunération salariale,  une gestion inefficace du budget familial, les pressions sociales, le problème de maladie et d’addiction.

La décennie de crise qu’a connue la Côte d’Ivoire a favorisé la pauvreté. Cet état de fait caractérisé par un taux de chômage élevé, a entraîné une paupérisation des ménages avec une cherté de la vie.

En 2014, un rapport du ministère de l’Éducation nationale et de l’enseignement technique révèle que quelque 23 400 enseignants,  soit 24,72% de ce corps de métier sont surendettés. Pour l’année 2021, l’Etat ivoirien veut proposer des reformes administratives et sociales pour atténuer l’endettement par l’usure. 

En outre, le gouvernement ivoirien envisage d’engager les acteurs dans des cycles de formation sur l’éducation financière avec l’appui d’ONG et d’organismes internationaux en vue de permettre une inclusion sociale et financière. 

« On aura une étude pluridisciplinaire qui va nous dire ce qu’il faut faire comme mécanisme pour régler le problème de surendettement en vue de protéger les citoyens face à cette situation et comment transformer les passifs de cette dette en élément de produit de protection sociale », a dit M. Fadiga.  

Le phénomène touche des agents de 29 ministères, représentant quelque « 30% des fonctionnaires ». Selon M. Fadiga, « il y a des comportements étatiques liés au fait qu’ il y a des personnes qui ne savent plus comment faire », ce qui entraîne des abandons de postes ou des défis à l’autorité. 

Maroc : Le ministre de l’énergie et des mines annonce sa contamination par la Covid-19

Le ministre de l’Energie, des Mines et de l’Environnement, Aziz Rabbah, a annoncé avoir été testé positif au coronavirus.Dans un communiqué, le ministre indique avoir effectué les analyses de dépistage du coronavirus (Covid-19), qui se sont révélées positives.

Le Maroc a enregistré un nouveau record de contamination ce jeudi avec 2.488 nouvelles contaminations recensées durant les dernières 24 heures, a annoncé le ministère de la Santé.

Ce nouveau chiffre porte à 94.504 le nombre total des cas déclarés dans le Royaume depuis l’apparition de la pandémie en mars dernier. Le taux d’incidence cumulé bondit ainsi à 260,2 pour 100.000 habitants, avec une prévalence de l’ordre de 6,9 pour 100.000 habitants au cours des dernières 24 heures.