septembre 2020 - Page 33 sur 37 - Journal du niger

Plus de 80% des familles marocaines optent pour l’enseignement présentiel (ministre)

Plus de 80% des familles marocaines ont opté pour les cours en présentiel, et ce jusqu’à jeudi, a annoncé le ministre de l’Education nationale Saaid Amzazi en marge du Conseil de gouvernement.

.Le taux plus de 80% devra certainement augmenter d’ici demain vendredi, dernier délai pour que les parents fassent leurs demandes du présentiel.

Le ministère de l’éducation nationale avait demandé aux parents d’élèves de choisir entre un enseignement présentiel ou distanciel dans le cadre des mesures préventives pour enrayer la propagation de la Covid-19.

Certes, l’enseignement présentiel n’est pas garanti à la simple demande. Ainsi, chaque demande sera examinée par l’établissement scolaire selon des critères précis, prenant en considération entre autres, le nombre des élèves par classe.

A noter aussi que les dispositions pédagogiques relatives à l’enseignement présentiel ou distanciel sont applicables dans l’enseignement public, l’enseignement privé, le préscolaire et les classes préparant au diplôme de technicien supérieur.

Plusieurs modèles peuvent simultanément être appliqués dans une même région, en fonction de l’évolution de la situation sanitaire dans le Royaume. Il s’agit de l’amélioration de la situation épidémiologique avec une vie quasi-normale, adoption de l’enseignement présentiel, d’une situation épidémiologique nécessitant le respect de la distanciation physique et de l’aggravation de la situation épidémiologique: l’enseignement présentiel est suspendu, seul l’enseignement distanciel est appliqué.

Kenyan : saisie de près de 1000 sacs de riz périmés

Le Bureau kenyan des normes (KEBS) a saisi près de 1000 sacs de riz d’une valeur de plusieurs millions de dollars dans le comté de West Pokot, rapporte jeudi la presse locale.Le journal Standard a déclaré que la saisie de 993 sacs de riz par le personnel du KEBS en collaboration avec la police nationale a été effectuée lors d’un contrôle de routine des activités du marché dans le comté.

 Selon la publication, l’envoi intercepté dans des sacs de 25 kg portait les marques « KPL » et « Orient Thai ». 

 Le directeur du KEBS, Bernard Njiraini, a déclaré que l’importation et la vente de denrées alimentaires périmées constituent une grave faute professionnelle car elles mettent en danger la santé des consommateurs.

  « Nous avons intensifié les activités de surveillance du marché pour soutenir les efforts visant à se débarrasser des produits de qualité inférieure sur le marché » a-t-il déclaré.

 Selon lui, les articles saisis seront incinérés et une action en justice sera engagée contre leur(s) propriétaire(s).

Libye: découverte d’un autre charnier en Libye

Un autre charnier a été découvert dans la ville de Tarhouna (ouest) qui était un bastion des forces rebelles fidèles au général renégat Khalifa Hafter, a appris APA jeudi.Selon le porte-parole de l’Autorité publique pour la recherche et l’identification des personnes disparues, Abdulaziz Al-Jaafari, un corps a été retrouvé sur le site non loin de la ville.

 Dans un communiqué, M. Jaafari a déclaré que les équipes de recherche avaient déterré les restes de la tombe.

 Une opération de recherche est actuellement en cours pour trouver d’autres corps suspects enterrés sur le site, a-t-il ajouté.

 Cette nouvelle découverte survient plus de deux mois après qu’un charnier a été découvert dans la ville à la suite d’une retraite des troupes de Hafter après un assaut réussi des forces soutenant le gouvernement d’union national reconnu par la communauté internationale.

 Jusqu’à leur retraite, Tarhouna était le principal bastion des forces de Hafter dans l’ouest de la Libye.

Les essais cliniques du vaccin anti-Covid-19 débuteront la semaine prochaine (responsable)

Plus de 80% des familles marocaines ont opté pour les cours en présentiel, et ce jusqu’à jeudi, a annoncé le ministre de l’Education nationale Saaid Amzazi en marge du Conseil de gouvernement.Dans un entretien accordé au quotidien +Al Ahdath Al Maghribia+ à paraitre vendredi, le responsable sanitaire souligne que le vaccin chinois a atteint la phase trois dans les essais cliniques. C’est une étape importante, ajoute-t-il, dans la mesure où elle permet de s’assurer de la sécurité et de l’efficacité du vaccin à travers l’inoculation de milliers de personnes.

A ce stade, poursuit le Pr. Naji, les scientifiques peuvent recueillir des résultats précis sur le taux, la durée d’efficacité et la capacité du vaccin à immuniser des personnes d’origine et de nationalité différente. Ce faisant les essais cliniques au Maroc, qui ne concerneront que 600 personnes, se dérouleront dans le Centre hospitalier universitaire d’Ibn Rochd, l’hôpital Ibn Sina et l’hôpital militaire de Rabat.

Il explique qu’il existe toujours des craintes quant aux effets secondaires d’un nouveau vaccin, comme pour les médicaments. Mais, précise-t-il, tout se passe généralement bien quand les recherches et les essais dans le laboratoire ainsi que la phase I et II donnent des résultats convaincants pour passer à la troisième étape. Celle qui a été validée au Maroc.

Autant dire, ajoute-t-il, qu’il n’y a aucune crainte quand on utilise les techniques classiques pour fabriquer un vaccin. Le problème, souligne le professeur, peut se poser si les fabricants ont recours à une nouvelle technique dont on ne connaît pas les tenants et les aboutissants.

Aussi, il est très important de connaître le processus de développement de ce vaccin par les Chinois. Il faut rappeler que les volontaires marocains seront soumis à des examens médicaux visant à savoir s’ils souffrent de maladies chroniques ou s’ils ont déjà été infectés par le coronavirus. Sans être hospitalisés, ils seront néanmoins sous surveillance stricte avec des visites répétées au centre de recherches où ils subiront, à plusieurs reprises, des analyses de sang. Les essais commencent à faire leurs effets dès le quinzième jour mais les chercheurs se sont fixés une période d’un mois et demi avant de pouvoir se prononcer sur le résultat final.

Pour rappel, le Maroc et la Chine ont conclu jeudi dernier un accord de coopération qui va permettre au Royaume de disposer d’un vaccin contre la Covid-19 dans les plus brefs délais.

Il est probable que le Maroc puisse produire ce vaccin très prochainement si les essais cliniques s’avèrent probants, selon le ministre de la Santé.

Sénégal : 96 milliards de FCFA booster le secteur énergétique

La République fédérale d’Allemagne a octroyé 146 millions d’euros, soit environ 96 milliards de FCFA, au Sénégal pour booster son secteur énergétique, rapporte un communiqué du ministère de l’Economie, du Plan et de la Coopération parvenu ce jeudi à APA.Ces allocations du gouvernement allemand, « octroyés sous forme de dons » sont destinées à la mise en œuvre des projets et programmes de la coopération bilatérale dans le secteur des énergies renouvelables, de l’efficacité énergétique et de l’accès à l’énergie, informe la note. 

Cette dernière ajoute que ces fonds devrait également servir de soutien à la mise en œuvre du programme « partenariats réformes » initié dans le cadre du « Compact avec l’Afrique » lancé par la Chancelière allemande, Madame Angela Merkel, au niveau du G20.

Ces nouveaux engagements, qui contribuent pour une part importante à la réalisation des priorités du Plan Sénégal Emergent, viennent consolider les bonnes relations de coopération qui existent entre les autorités politiques des deux pays, se félicitent les dirigeants sénégalais.  

 Par ailleurs, informe le communiqué, dans le cadre de la lutte contre la pandémie de la COVID-19, la République fédérale d’Allemagne, vient d’accorder au Sénégal, « en don », un montant de 100 millions d’euros, soit environ 65,5 milliards de FCFA pour soutenir la mise en œuvre de son Programme de Résilience Economique et Social (PRES).

 Cet appui au PRES permettra de soulager les ménages les plus affectés et les entreprises directement touchées par la pandémie de la COVID-19, conclut le document.

Le Sénégal se dote d’un centre de formation à la Police judiciaire

Le ministre sénégalais des Forces armées, Sidiki Kaba, accompagné de l’ambassadrice de l’Union européenne au Sénégal, Irène Mingasson, a procédé, ce jeudi à Dakar, à la pause de la première pierre du Centre de formation à la Police judiciaire de la Gendarmerie nationale, a constaté APA.Ce centre, d’un coût de près de 170 000 euros, soit environ 112 millions de FCFA, devrait « contribuer à renforcer l’expertise des personnels de la Gendarmerie, leurs aptitudes à remplir de manière efficiente leur mission de Police judiciaire en matière de techniques d’investigations et de compétences scientifiques et techniques dans le cadre des enquêtes judiciaires », a indiqué le ministre des Forces armées.
Fruit du programme de coopération pour la sécurité intérieure entre le Sénégal et l’Union européenne (SENSEC-UE), ce centre de formation a pour finalité « de contribuer à prévenir et réduire les facteurs de déstabilisation afin de préserver la sécurité dans notre pays », a fait savoir Sidiki Kaba, ajoutant que ce creuset du savoir devrait également offrir une formation continue et spécialisée de haut niveau et de qualité aux officiers et sous-officiers de la Gendarmerie.
Ce centre constitue donc, selon le ministre des Forces armées, la manifestation concrète d’une approche intégrée et globale entre le Sénégal et ses partenaires de l’UE dans la lutte contre l’insécurité par des méthodes et techniques respectueuses des droits de l’homme et la promotion de la preuve scientifique dans les procédures.
De même, a fait remarquer Me Sidiki Kaba, le centre de formation devrait améliorer « de manière drastique » la qualité technique des enquêtes menées par la Gendarmerie.
Par ailleurs, a-t-il indiqué, ce centre national de formation à la Police judiciaire permettra de relever le défi du renforcement de la qualification des officiers de police judiciaire de la Gendarmerie nationale « dont le rôle est fondamental dans le fonctionnement de la Gendarmerie territoriale ».
« Il assurera la formation des techniciens en identification criminelle, des procéduriers et techniciens du fichier du rapprochement judiciaire. Ce centre sera ainsi un cadre approprié d’enseignement pour les enquêteurs en nouvelles technologies, des techniciens de laboratoire de biologie, des spécialistes en fraude documentaire et autres spécialités en science », a-t-il souligné.
A en croire Me Sidiki Kaba, la qualification de tous ces personnels décidés à servir dans les brigades territoriales, sections et brigades de recherche apporteront à ces unités un meilleur soutien et un appui opérationnel de qualité, le conseil et l’assistance en matière procédurale.
L’Ambassadrice de l’UE au Sénégal a, quant à elle, rappelé « le rôle essentiel » de la Police judiciaire dans le combat contre tout type de trafic illicite, qu’il s’agisse de personnes, de drogues, de médicaments ou de tout autre bien.
Partant de là, elle a souligné que face aux menaces transfrontalières qui se multiplient et aux grandes difficultés internes auxquelles sont confrontés certains voisins du Sénégal, la construction de centre « répond à l’exigence de professionnalisme et de mise à disposition de formateurs d’excellence et de personnels de haut niveau pour qu’ils puissent prendre part efficacement cette lutte ».

Le Niger adjuge 22 milliards de FCFA sur le marché financier de l’UMOA

Ce 3 septembre, le Niger à travers son trésor public a adjugé un montant de 22 milliards de FCFA au terme de son émission de bons assimilables du trésor (BAT) de maturité 364 jours sur le marché financier de l’Union monétaire ouest africaine (UMOA).

Ces fonds levés rentrent dans le cadre de la stratégie des autorités nigériennes afin d’assurer la couverture des besoins de financement du budget de l’Etat. Pour le mois de septembre 2020, ces autorités ont exprimé le souhait d’émettre 40 milliards de FCFA.

Le trésor public a mis en adjudication 20 milliards de FCFA dans ce sens. Les soumissions globales des investisseurs se sont élevées à 51,993 milliards de FCFA, soit un taux de couverture du montant mis en adjudication de 259,97%.

Tous les pays de l’UMOA ont participé à l’émission à l’exception de la Guinée-Bissau et du Mali.

Les plus grosses soumissions proviennent du Niger (17 milliards), du Burkina (9,193 milliards), de la Côte d’Ivoire (8,500 milliards) et du Sénégal (8,300 milliards).

Au terme de l’opération d’adjudication, l’émetteur a retenu 22 milliards de FCFA et rejeté les 29,993 milliards de FCFA restants. Ce qui donne un taux d’absorption de 42,31%.

Les plus grosses soumissions retenues proviennent du Burkina (6 milliards), du Sénégal (5,300 milliards) et du Niger (5 milliards).

Les bons du trésor émis sont remboursables le premier jour ouvré suivant la date d’échéance fixée au 2 septembre 2021. En revanche, les intérêts sont payables d’avance et précomptés sur la valeur nominale des bons qui est d’un million de FCFA.

Somalie: des pourparlers sur une approche commune des élections

Le président somalien Mohamed Abdullahi Farmaajo s’est entretenu jeudi avec les dirigeants des régions semi-autonomes de Jubaland et de Puntland sur une approche commune des prochaines élections dans le pays.Ahmed Mohamed Islam Madobe de Jubaland et Said Abdullahi Deni sont dans la capitale somalienne, Mogadiscio, depuis mercredi, en marge de ces discussions. 

 Nadobe et Deni ont tous deux exprimé leur opposition à l’accord conclu en août pour que les élections se déroulent dans le cadre des « caucus de circonscription », qui s’écarte d’un système électoral controversé dans lequel les chefs de clan votent pour déterminer le dirigeant du pays.

 Ils n’ont pas participé à une réunion des dirigeants régionaux somaliens dans la ville de Dusamareb où l’accord a été conclu.

 Les dirigeants de Galmudug, Hirshabelle, South West et Banadir ont participé à la réunion qui a abouti à une résolution en 17 points qui a notamment décidé que des élections auront lieu en Somalie tous les quatre ans en utilisant le caucus de la circonscription.

 La Commission électorale nationale indépendante de Somalie (NIEC) a été approuvée comme seul organisateur des futures élections dans les régions faisant partie de la fédération.

 Dans le cadre du nouveau système, le président fédéral sera élu par 275 députés après leur propre élection par 301 délégués.

 Le gouvernement fédéral de la Somalie est affaibli depuis le renversement, il y a près de trente ans, de l’ancien homme fort Siad Barrie.

Niger: Création d’une coalition pour l’alternance politique en 2021

La CAP 21, créée ce mercredi 2 septembre en vue des élections générales de décembre prochain, compte 18 partis politiques.

Cette nouvelle coalition regroupe en particulier les quatre principaux fronts de l’opposition : le Front pour la démocratie et la République (FDR), le Front de l’opposition indépendante (FOI), le Front patriotique (FPI), le Front pour la restauration de la démocratie et la défense de la République (FRDDR). L’un de ces fronts avait d’ailleurs déjà été créé dans le sillage des dernières élections de 2016.

Fin juillet, ils ont publié un livre blanc pour dénoncer une série d’irrégularités dans le processus électoral. Aujourd’hui, tous les mouvements y compris le principal parti Lumana, ont décidé de passer à une étape supérieures.

« Nous avons voulu dire que l’opposition est en rangs serrés, en ordre de bataille, pour qu’il n’y ait pas de hold-up électoral. C’est une étape de plus pour sauver notre pays des différentes crises, pour en tout cas éviter d’aggraver la fragilité de notre pays. Nous ne nous battons pas pour avoir des strapontins, nous nous battons pour que l’on respecte la loi et que ce soit elle qui régisse les règles du jeu », estime Mariama Gamatié Bayard, une des porte-paroles de l’opposition.

Concrètement, les signataires prévoient une direction de campagne commune, des alliances pour les scrutins locaux, mais aussi un soutien à l’opposant qui arriverait au second tour de la présidentielle. Mais pour que l’alternance soit possible, Mariama Gamatié Bayard insiste : « Le jeu doit être réellement démocratique. »

L’opposition réclame donc, d’ici fin décembre, la révision du fichier électoral, l’enrôlement des Nigériens de l’étranger, la recomposition de la Céni et la démission de la Cour constitutionnelle considérée comme partiale. L’opposition nigérienne demande aussi l’accès aux médias d’État pour une bataille équitable, dès aujourd’hui.

Le Niger élu à la présidence du Conseil de sécurité de l’ONU pour un mois

Le Niger assure officiellement à partir du mardi 1er septembre, pour un mois, la présidence du Conseil de sécurité de l’ONU, a-t-on appris de source officielle à Niamey.

« Le premier enjeu est de se montrer à la hauteur de cette attente, c’est de démontrer la capacité de leadership et de médiation du Niger« , a déclaré lundi soir  31 août à la télévision publique Amina Djibo Diallo, secrétaire générale du ministère nigérien des Affaires étrangères et de la Coopération.

Il revient également au Niger, pendant cette présidence, a-t-elle ajouté, « de remonter les préoccupations au niveau sous-régional, d’attirer l’attention de la communauté internationale sur le fait qu’il y a beaucoup de solutions africaines qui sont proposées aux problèmes africains à prendre au sérieux« .

Au cours de ce mandat, le Conseil de sécurité organisera des débats sur « la gouvernance mondiale post-Covid-19 dans le maintien de la paix et de la sécurité internationale« , le rôle de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), les écoliers et les conflits armés, ainsi que sur « les effets humanitaires de la dégradation de l’environnement et la paix et la sécurité« , a-t-on appris de source proche du dossier.