septembre 2020 - Page 6 sur 37 - Journal du niger

6ème Journée nationale de mobilisation contre la traite des personnes axée sur le phénomène de la mendicité

Le Ministre de la Justice, Garde des Sceaux, M. Marou Amadou, a présidé, ce lundi 28 septembre 2020 au Palais des Congrès de Niamey, la cérémonie d’ouverture de la 6ème édition de la Journée nationale de mobilisation contre la traite des personnes au Niger.

Organisée par l’Agence Nationale de Lutte contre la Traite des Personnes et le Trafic Illicite des Migrants (ANLTP/TIM), avec l’appui de ses partenaires (EUCAP Sahel Niger, OIM et ONUDC), cette 6ème édition est axée autour du thème : « L’insuffisance du cadre juridique et institutionnel de lutte contre la mendicité et le travail forcé des enfants« .

En procédant à l’ouverture de cette journée, le Ministre de la Justice Marou Amadou a d’abord voulu rappeler que « le but de cette commémoration vise à sensibiliser les populations sur les causes et les conséquences multiples de la traite des personnes et à promouvoir le mécanisme de prise en charge des victimes ».

Il a ensuite fait remarquer, qu’en matière de traite des personnes, « le Niger est un pays de transit et de destination » et que « les personnes qui en sont victimes sont surtout les travailleurs migrants, en particulier les femmes et les jeunes de couches sociales défavorisées, à qui il est miroité une vie meilleure dans les centres urbains ».

Selon lui, «  le cas des enfants reste le plus préoccupant aussi bien pour la traite au niveau national qu’international et les moyens généralement utilisés par les délinquants qui les exploitent sont la menace, le recours à la force ou d’autres formes de contrainte, l’enlèvement, la fraude, la tromperie, l’abus d’autorité ou d’une situation de vulnérabilité, l’offre ou l’acceptation de paiements ou d’avantages pour obtenir le consentement d’une personne ayant autorité sur l’enfant ».

Mais, a rassuré le Garde des Sceaux, « la volonté du Niger de combattre la traite des personnes a été maintes fois réaffirmée au plus haut sommet de l’Etat », rappelant pour cela l’engagement du Président de la République Issoufou Mahamadou, pris lors de son message à la Nation du 02 Août 2016, « de combattre avec la plus grande fermeté le crime honteux de trafic des migrants », qui a causé la mort de plusieurs centaines de personnes innocentes dont des femmes et enfants.

Et même si « en dépit de tous les efforts déployés par le Gouvernement, la lutte contre la traite des personnes reste un défi majeur », le Ministre Marou Amadou s’est réjoui qu’elle suscite néanmoins « l’attention des organisations internationales et des organisations de la société civile œuvrant dans le domaine de la protection des droits humains ».

« Le combat quotidien que nous menons doit être l’affaire de tous », a-t-il enfin suggéré, parce que aujourd’hui la traite des personnes est une préoccupation mondiale aux conséquences désastreuses pour les victimes que sont généralement les femmes et les enfants.

Notons que dans le cadre de la célébration de cette journée, il a été procédé, en marge de la cérémonie d’ouverture, à la signature d’un mémorandum d’entente sur la collecte et le partage des données en matière de traite des personnes et du trafic illicite des migrants.

Le mémorandum d’entente a notamment été signé par Directeur Général de l’ANLTP/TIM, le Procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey, le Haut Commandant de la Gendarmerie Nationale, la présidente de l’ONG « Femmes et Enfants Victimes de Violences Familiales » et la Coordinatrice de l’Association « Action pour l’Epanouissement des Femmes et des Enfants Nigériens ».

A la suite de cette signature, la Chargée d’Affaire de l’Ambassade de l’Italie au Niger, Mme Orsini Francesca Maria, a indiqué que la signature de ce mémorandum d’entente « est une étape fondamentale de la mise en place d’un système national de collecte des données sur la traite des personnes », avant d’assurer que l’Office des Nations Unies contre la Drogue et le Crime (ONUDC) soutient l’ANLTP/TIM Niger dans ce processus à travers une contribution significative de la République d’Italie visant à renforcer les capacités institutionnelles du Niger.

Cette 6ème Journée nationale de mobilisation contre la traite des personnes au Niger sera également l’occasion d’une Conférence sur le thème de l’édition (« Insuffisance du cadre juridique et institutionnel de la lutte contre la mendicité et le travail forcé des enfants au Niger »), et d’un concours de plaidoiries sur « Le phénomène de la mendicité au Niger : Pratique religieuse ou démission parentale ».

Rencontre Annuelle des Cadres du Ministère de la Communication: Les médias publics face aux défis de l’heure

Le Ministre de la Communication M. Habi Mahamadou Salissou a présidé, ce lundi 28 septembre 2020, la cérémonie d’ouverture des travaux de la rencontre annuelle des cadres du Ministère de la Communication à l’hôtel de ville de Tahoua.

Le thème retenu cette année est « La Communication face aux défis de l’heure: opportunités et perspectives pour le secteur public’’.

Cette rencontre regroupe les cadres du ministère et les structures publiques sous tutelle et va débattre des thématiques telles que ‘’un aperçu général sur la politique nationale de la communication pour le développement et nouvelles perspectives’’, ‘’l’ANP à l’épreuve de la mise en œuvre de son plan de réhabilitation’’.

Les participants débattront également des thèmes tels que  ‘’l’IFTIC : Offre de formation : défis et perspectives’’, ‘’l’ONEP: face aux enjeux de son autonomisation’’, ‘’l’AND et l’ORTN dans le contexte de la TNT: enjeux et perspectives’’, et ‘’les radios communautaires : mission, état de lieux et perspectives entre autres’’.

Dans son allocation, le Ministre de la Communication a soutenu que « ces grandes retrouvailles annuelles, que nous voulons désormais permanentes, constituent un cadre d’échanges d’expériences, de suivi et d’évaluation de nos activités, nous permettant de faire la situation de leur mise en œuvre, tout en capitalisant ce qui a pu marcher et en réorienteront, au besoin, ce qui doit l’être, en vue de faciliter l’atteinte de nos résultats’’.

Il a souligné que le rendez-vous de 2020 à Tahoua vise principalement à ‘’proposer des solutions permettant au secteur de la Communication d’améliorer sa contribution à la mise en œuvre du programme de renaissance du Niger, initié par le président de la République’’.

Le Ministre a rendu, à cette occasion, un hommage mérité aux précurseurs de ce genre de rencontres et félicité ‘’ceux qui de nos jours encore, continuent à apporter leurs précieux concours pour l’avènement d’une communication véritable au service du développement du Niger’’.

Abordant le thème choisi pour cette rencontre, le Ministre Habi Mahamadou Salissou a affirmé que ‘’il nous interpelle et nous rappelle le rôle combien important que nous sommes appelés à jouer, particulièrement dans un contexte spécifique de l’évolution du secteur’’.

Il a, par ailleurs, exprimé sa compassion et sa solidarité aux victimes des inondations et aux soldats tombés sur le champ d’honneur à cause des attaques des terroristes.

Quant au gouverneur de la région de Tahoua, , M. Abdourahamane Moussa, il a indiqué que « c’est avec un sentiment d’une joie immense, un réel plaisir et un insigne honneur’’ qu’il prend la parole pour ‘’souhaiter la chaleureuse et cordiale bienvenue et un agréable séjour à Tahoua, prestigieuse capitale de l’Ader, à Monsieur le Ministre de la Communication, à l’illustre délégation qui vous accompagne et à l’ensemble des participants qui ont bien voulu rehausser de leur présence l’éclat de cette importante rencontre’’.

Il a, enfin, rappelé les efforts faits par le gouvernement pour impulser une nouvelle dynamique de modernisation des organes de communication du Niger.

Les travaux de cette rencontre dureront deux jours, indique-t-on.

Etat d’urgence proclamé dans les régions de Tillabéri, Tahoua et Diffa

Le gouvernement nigérien a décrété l’État d’urgence dans les régions de Tillabéri, Tahoua et Diffa. Une décision prise lors du conseil des ministres du 25 septembre, pour raisons sécuritaires.

Selon le communiqué du conseil des ministres, « ces mesures exceptionnelles visent à permettre aux Forces de défense et de sécurité déployées dans ces zones de disposer des moyens juridiques nécessaires pour maintenir et rétablir l’ordre et la sécurité publics ».

Le gouvernement rappelle par ailleurs que ‘’depuis l’avènement de la secte Boko Haram, la région de Diffa est exposée à une menace terroriste qui revêt désormais un caractère durable. Le phénomène d’insécurité s’est également exacerbé dans la Région de Tahoua (départements de Tassara et de Tillia) et dans la Région de Tillabéri (Départements de Ouallam, d’Ayérou, de Bankilaré, d’Abala, de Banibangou, de Say, de Torodi, de Téra, de Gothèye et de Tillabéri)’’

Depuis de nombreuses années, ces trois régions connaissent régulièrement des attaques orchestrées par des groupes armés terroristes. La dernière en date, l’attaque de Kouré, revendiquée par l’État islamique, a entraîné la mort de 8 personnes dont six humanitaires Français, et a poussé la France a placé le pays en zone rouge à l’exception de la capitale Niamey.

Eswatini rejette les accusations d’indigénisation économique

Le gouvernement d’Eswatini a démenti, ce lundi, avoir promulgué une loi interdisant la propriété étrangère d’entreprises dans le royaume d’Afrique australe.Le ministre de l’Industrie et du Commerce, Manqoba Khumalo, a rejeté les informations selon lesquelles le gouvernement est en train d’introduire une nouvelle loi qui, à partir du 1er octobre, interdira aux entreprises établies dans le cadre de pactes d’investissement direct étranger (IDE) de mener des activités dans le pays.

Les informations allèguent qu’à partir de jeudi, le gouvernement ne renouvellera pas les licences pour les entreprises étrangères et que toutes les entreprises seraient entièrement réservées aux nationaux.

« Le gouvernement tient à préciser qu’il n’existe pas de telle loi dans le Royaume d’ESwatini, ni au Parlement ni ailleurs pour introduire une telle législation », a déclaré M. Khumalo.

Il a noté que s’il est vrai que certaines entreprises sont réservées à Swatis en application de la Réglementation de 2017 relative à la réservation de certains métiers ou entreprises pour les citoyens swazis, « il est tout aussi vrai que l’Eswatini encourage les investissements directs étrangers, d’où nos importants efforts de recherche d’investissements à travers le monde ».

« Aucune nouvelle loi n’a été adoptée depuis lors, pouvant suggérer le contraire », a déclaré le ministre, ajoutant que les autorités d’Eswatini restent déterminées à créer un environnement propice à la croissance des entreprises locales et étrangères.

Nigeria: vers la privatisation de la compagnie pétrolière nationale

Le Nigeria s’achemine vers la privatisation de sa compagnie pétrolière nationale, selon les termes d’un projet de loi émanant du président Muhammadu Buhari, a appris APA lundi.Les détails de la privatisation prévue de la Nigerian National Petroleum Company (NNPC) sont contenus dans un projet de loi sur la réforme pétrolière qui a été modifié l’année dernière.

Le président Buhari a depuis lors envoyé le projet de loi au Sénat qui devra examinera plusieurs amendements portant sur les redevances en eau profonde.

En vertu de ce projet de loi, la NNPC deviendrait alors une société à responsabilité limitée fonctionnant en tant qu’entité n’ayant pas accès aux fonds de l’Etat.

Le projet de loi doit être adopté par le Sénat et la Chambre des représentants pour qu’il devienne loi au Nigeria.

Les lois régissant l’industrie pétrolière et gazière du Nigeria n’ont pas été revues depuis leur élaboration dans les années 1960.

Le gouvernement a déclaré qu’il est temps que ces lois soient examinées pour tenir l’industrie au diapason des changements apportés au partage des richesses pétrolières du pays entre les 36 Etats de la fédération nigériane.

Le Nigeria, pays le plus peuplé d’Afrique est le premier exportateur de pétrole brut du continent.

Gabon: grogne de religieux face à la longue fermeture des églises

Des prêtres au Gabon, mécontents de la fermeture de leurs églises depuis sept mois, ont demandé leur ouverture contre l’avis de l’Etat.L’attente est jugée longue par les hommes d’église du pays d’Ali Bongo Ondimba. Si le gouvernement veut d’abord avoir toutes les garanties techniques et sanitaires sur l’évolution de la pandémie de Covid-19 pour rouvrir les lieux de culte, la Fédération des Églises charismatiques, pentecôtistes et de réveil a appelé, il y a deux semaines, ses membres à passer à l’acte à partir d’hier dimanche 27 septembre. Une décision unilatérale « qui sonne dans l’opinion comme un défi à l’autorité publique », s’est emporté le ministre de l’Intérieur, Lambert Noël Matha, en conférence de presse samedi.

Toutes les églises sont restées fermées après cette menace à peine voilée du ministre à l’exception de celle de Bethsaïda, dirigée par le président du collectif des pasteurs, l’archevêque Jean Baptiste Moulacka. Arrêté vers 12 heures, il a été conduit au commissariat où il a passé deux heures environ avant d’être libéré. Il s’est toutefois défendu d’avoir ouvert l’église pour un quelconque office.

« Ils m’ont libéré parce que mon église n’était pas ouverte pour un culte mais pour un nettoyage. Et puis on ne fait pas un culte avec cinq personnes. Il y avait cinq fidèles qui nettoyaient l’église », a confié l’évêque sur le site Gabonactu.

« Je pense que les policiers ont été impressionnés par la foule qui commençait déjà à envahir les environs du commissariat », a-t-il ajouté, rejetant en outre l’accusation d’acte de défiance.

« Nous sommes victimes d’une injustice car l’Etat a ordonné la réouverture des marchés, des hôtels et restaurants mais reste sourd concernant les lieux de culte », a déploré Jean Baptiste Moulacka, demandant plus de considération de la part du gouvernement.

Au Gabon, l’état d’urgence sanitaire est toujours en vigueur. Samedi, le ministre Lambert Noël Matha a annoncé un allègement d’une heure du couvre-feu, soit de 20h à 5h. Il justifie cette mesure par le fait que les autorités ne veulent pas se laisser gagner par le relâchement malgré la baisse affichée des cas positifs du nouveau coronavirus. A la date du 27 septembre, le pays suit encore 740 patients après avoir déjà recensé 8728 cas dont 7934 guéris et 54 décédés.

En revanche, « il n’y a aucun conflit entre le gouvernement et les ordres religieux », a précisé le ministre, notant que le chef de l’Etat a demandé à son gouvernement de trouver les voies et moyens pour assouplir les mesures de fermeture des lieux de culte.

« Le gouvernement s’y emploie et voudrait s’assurer que, au regard de la résurgence de la pandémie ailleurs, la tendance baissière des contaminations observée chez nous, n’est pas éphémère et trompeuse », a dit Lambert Noël Matha.

Economie et sécurité au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce lundi consacrent de larges commentaires à la levée de fonds souverains par le trésor, la coopération sécuritaire Maroc-USA et la banque de projets industriels.+L’Economiste+ relève qu’en dépit du contexte marqué par la pandémie du Covid-19, le Maroc s’est illustré sur les marchés financiers internationaux. En décrochant un taux moyen de 1,66% pour le milliard d’euros levé via l’eurobond, le Maroc a obtenu des conditions de financement remarquables dans une période marquée par les incertitudes par rapport aux effets futurs du Covid-19.

Ces conditions permettent au Trésor de réaliser une économie sur les charges d’intérêts de la dette 300 millions de DH par an. Interrogé sur le timing de cette sortie, le ministre de l’Economie et des Finances, Mohamed Benchaâboun, a souligné que « malgré ce contexte très difficile, le crédit Maroc a reçu, comme par le passé, un accueil très favorable de la part des investisseurs internationaux en raison de ses atouts incontestables: stabilité politique, un track record confirmé en matière de réformes structurelles et de stratégies sectorielles ambitieuses qui permettent de renforcer la résilience de notre économie et sa diversification pour un meilleur ancrage dans les chaînes de valeurs internationales ».

+Al Ahdath Al Maghribia+ écrit que le Maroc occupe une place de choix auprès des décideurs à Washington, notamment en matière de lutte contre le terrorisme. Le rencontre, jeudi, entre le directeur général de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) et de la Direction Générale de la Surveillance du Territoire (DGST), Abdellatif Hammouchi, et l’ambassadeur des Etats-Unis à Rabat, David Fischer, en est une parfaite illustration.

Le quotidien cite la publication américaine Los Angeles Times qui est revenu sur cette entrevue entre le premier responsable sécuritaire au Royaume et le diplomate américain.

Toujours en citant le journal américain, la publication rappelle que cette rencontre intervient moins d’une année après une rencontre similaire, en décembre dernier, entre Abdellatif Hammouchi et Mike Pompeo, actuel secrétaire d’Etat et ancien patron de la CIA. Cet intérêt des Etats-Unis pour le Maroc et plus particulièrement pour le directeur général de la DGSN et de la DGST témoigne de la réelle volonté de ce pays d’aller encore plus loin dans la coopération avec le Royaume dans le domaine sécuritaire et plus particulièrement dans la lutte contre le terrorisme, l’extrémisme et le crime organisé, écrit le quotidien.

+Aujourd’hui le Maroc+ fait savoir que le département de l’industrie dotera les investisseurs potentiels d’une banque de projets, assurant ainsi une égalité des chances pour toute personne désirant entreprendre dans le secteur industriel. « Nous avons choisi de mettre en place des process pour que tout le monde ait sa chance. C’est pourquoi j’ai voulu que la banque de projets préparée au niveau du ministère soit tenue confidentielle et ce, jusqu’à son lancement », déclare le ministre de l’Industrie, du commerce et de l’économie verte et numérique, cité par le journal.

24 heures après cette annonce, le process a été officiellement enclenché. Pas moins de 100 fiches de projets sont désormais mises en ligne sur le portail du ministère, offrant diverses opportunités d’investissement dans des secteurs stratégiques, en l’occurrence l’agroalimentaire, l’électrique et l’électronique, la mobilité et les transports, le textile, le cuir, les industries chimiques et parachimiques, les matériaux de construction, la plasturgie et les industries mécaniques et métallurgiques.

L’idée étant de donner une vision globale des principales opportunités d’accélération du marché intérieur. Ces fiches présentent, selon la tutelle, des perspectives générales basées sur des données publiques et des entretiens avec des experts et des industriels de chaque filière.

Mansour Faye et les remous au ministère du Commerce au menu des quotidiens sénégalais

La presse sénégalaise de ce lundi traite en priorité de la sortie hier du ministre du Développement communautaire, de l’Équité sociale et territoriale, Mansour Faye disant n’avoir pas de comptes à rendre à l’Office national de lutte contre la fraude et la corruption (Ofnac) dans le cadre de la gestion de l’aide alimentaire aux populations, et des remous au ministère du Commerce dirigé par Aminata Assome Diatta. »Gestion des 63 milliards destinés à l’achat de vivres: Mansour Faye invalide l’Ofnac », titre EnQuête dans lequel journal, le ministre affirme que « si l’Ofnac me convoque, je n’irai pas. L’Ofnac n’a pas vocation à convoquer un ministre ».

Cela fait dire à L’As que « Mansour Faye défie Seynabou Diakhaté Ndiaye (présidente de l’Ofnac) ».

« Gestion de l’aide alimentaire: Mansour Faye ferme ses portes à l’Ofnac. Le Constitutionnaliste Ngouda Mboup le rectifie », écrit pour sa part Walf Quotidien.

Pour L’Info, « visé par une plainte à l’Ofnac, Mansour Faye dit non à Seynabou Ndiaye Diakhaté », alors qu’à la Une de Rewmi Quotidien, Mansour Faye maintient sa position et réaffirme: « Je ne répondrai ni à l’Ofnac ni à Force Covid-19 ».

À propos du « scandale au ministère du Commerce », Libération explique qu’il est lié au « clientélisme politique et à la gestion solitaire ». 

« Incompétence, laxisme et ignorance jusqu’en Conseil des ministres: Les agents du Commerce assoment leur ministre et réclament sa démission », poursuit Vox Populi, là où L’As note: « Clientélisme, dictature et tâtonnement au ministère du Commerce: Le Synacom assome Diatta et réclame sa tête ».

Informant que les agents de l’administration du commerce traînent Aminata Assome Diatta dans la boue, Les Échos précise que la gestion et les tâtonnements du ministre du Commerce  (sont) dénoncés. 

Dans ce journal, les syndicalistes affirment: « Avec cette dame, le copinage, la rancune, la camaraderie et le règlement de comptes constituent les maîtres mots ». Ils dénoncent également la nomination d’un photographe au poste de conseil technique au ministère du Commerce.

« Grand Magal de Touba 2020: Le sermon de Abdou Lahat Mbacké Gaïndé Fatma », titre Walf Quotidien qui cite le marabout: « Le Sénégal est classé 2e sur le plan mondial dans la gestion de la Covid-19. On ne voudrait pas que, au sortir du Magal, il perde ne serait-ce qu’une seule place. Il y a une baisse de la pandémie à Touba avec 7 cas dans toute la région de Diourbel ».

Présidentielle ivoirienne: Ibn Chambas appelle à un processus électoral inclusif et apaisé au terme de sa mission à Abidjan

Le représentant spécial du secrétaire général des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel, Mohamed Ibn Chambas, a invité dimanche les acteurs politiques ivoiriens à s’engager pour une élection présidentielle inclusive et apaisée, au terme d’une mission pré-électorale à Abidjan.L’objectif de cette mission, selon M. Ibn Chambas, était de « renouveler le soutien des Nations Unies pour l’organisation d’une élection présidentielle pacifique, inclusive, transparente et crédible en Côte d’Ivoire le 31 octobre 2020 », indique un communiqué de presse. 

Cette démarche qui intervient à un peu plus d’un mois des joutes électorales,  vise également à « encourager les parties prenantes à œuvrer ensemble en faveur de la paix et de la stabilité », a expliqué le représentant spécial du secrétaire général des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel.

Au cours de sa mission entamée le lundi 21 septembre 2020 à Abidjan, M. Ibn Chambas a été reçu en audience par le président de la République, Alassane Ouattara, au palais de la présidence.  

Dans l’élan de ses échanges avec les autorités ivoiriennes, il s’est entretenu avec le le Premier ministre, Hamed Bakayoko, et le ministre en charge de l’Administration du territoire, ainsi que celui en charge de la Sécurité et de la Protection civile.  

Le représentant spécial a également eu des séances de travail avec le Conseil Constitutionnel, la Commission Électorale Indépendante (CEI), le Conseil National des Droits de l’Homme (CNDH), les candidats à l’élection présidentielle et les partis politiques.

Il a aussi rencontré le président de l’ex-Commission Dialogue, Vérité et Réconciliation et des organisations de la société civile et échangé avec le groupe informel des partenaires au développement, ainsi que l’équipe pays des Nations Unies.  

Tout en félicitant les Ivoiriens pour leurs efforts pour la paix, le représentant spécial a réitéré son appel à tous les acteurs politiques pour qu’ils « poursuivent leur engagement pour l’organisation d’une élection pacifique et inclusive, dans le respect des droits de l’homme », poursuit le texte.  

M. Ibn Chambas a par ailleurs noté « la libération provisoire de détenus le 23 septembre, un geste bienvenu et espère que d’autres mesures d’apaisement seront prises alors que le processus électoral se poursuit ». 

Dans une atmosphère pre-électorale tendue, il a appelé tous les acteurs politiques ivoiriens à « rejeter l’usage des discours de haine, la violence et toute forme de sectarisme, et à s’engager pour un processus électoral apaisé et un scrutin présidentiel pacifique ». 

Cette mission a lieu un contexte marqué par la pandémie de la COVID-19. Mohamed Ibn Chambas, a ainsi insisté sur l’importance d' »agir en synergie et en concertation pour surmonter les différends, préserver l’unité et la paix, indispensables à la prospérité de la Côte d’Ivoire ».  

Les Ivoiriens sont appelés aux urnes le 31 octobre 2020. Le 14 septembre 2020, le Conseil constitutionnel a dévoilé les candidats retenus, au nombre de quatre sur 44 candidatures dont le président sortant Alassane Ouattara. 

Élu en 2010 et réélu en 2015, l’opposition estime que la Constitution de 2016 ne permet pas à M. Ouattara de faire un troisième mandat consécutif. Le Rhdp, parti au pouvoir, soutient qu’ il s’agit du premier mandat de la 3e République. 

Les juges de la Cour constitutionnelle ont tranché que le pays est sous l’ère de la llle République, donnant droit à M. Ouattara de briguer un autre mandat, le premier de la troisième République. Mais, malgré cela l’opposition clame une candidature « anticonstitutionnelle ».

Mali : Moctar Ouane nommé Premier ministre de la transition

Bah N’daw, deux jours après son investiture comme président de la transition, a signé le décret de nomination du Premier ministre.C’est fait. Le Mali tient enfin son Premier ministre en la personne de Moctar Ouane. Ce dernier occupait jusque-là le poste de Délégué Général à la paix et à la sécurité à l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa). Dans cette institution financière de la sous-région, M. Ouane était auparavant un conseiller diplomatique.

Désormais, cet ancien ministre des Affaires étrangères du Mali entre 2004 et 2009, sous la présidence d’Amadou Toumani Touré (ATT), a la lourde mission de conduire le gouvernement de transition.

Ce technocrate de 64 ans fut, de 1995 à 2002, l’Ambassadeur et le Représentant permanent de la Mission permanente du Mali auprès des Nations Unies à New York, aux États-Unis.

Il est titulaire d’une Licence en Droit public et d’une Maîtrise en Relations internationales et en Administration publique obtenues à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad).

La quête du savoir va ensuite l’amener à Paris (France) où il intègre l’École nationale d’administration (Ena). Sa désignation par l’ex-ministre de la Défense, Bah N’daw, satisfait l’exigence de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’ouest (Cedeao) pour la levée des sanctions infligées au Mali après le coup d’État du 18 août dernier contre Ibrahim Boubacar Keïta (IBK).

Par conséquent, l’organisation régionale ne devrait pas tarder à rétablir les relations avec Bamako.