novembre 2020 - Page 15 sur 41 - Journal du niger

Côte d’Ivoire: l’IGE traduit un quotidien en justice suite à des accusations de détournement

L’inspecteur général d’Etat (IGE) de Côte d’Ivoire, Théophile Ahoua N’Doli a traduit en justice le quotidien ivoirien «Abidjan 24» à la suite d’un article l’accusant d’avoir détourné 450 millions Fcfa, reçus de la direction de campagne du Rhdp, le parti au pouvoir, lors de l’élection présidentielle du 31 octobre 2020, selon une note transmise à APA, jeudi.Le journal «Abidjan 24», a dans sa parution du mercredi 18 novembre 2020, accusé M. Ahoua N’Doli d’avoir « détourné, sans aucun début de preuve, 450 millions de Fcfa qu’il aurait reçu de la direction de campagne du candidat du RHDP », indique la note. 

Fort de cette gravissime accusation, l’intéressé a saisi le procureur de la République afin que le journal « Abidjan 24 », l’auteur de l’article et les commanditaires de cette opération répondent de cette « diffamation et atteinte à son honorabilité » devant la justice.

M. Ahoua N’Doli, « dans sa longue et riche carrière tant professionnelle que politique, a toujours privilégie l’intérêt général (et) ne fait pas partie du lot des petites gens qui s’adonnent à des détournements et autres magouilles de bas étage », souligne le texte. 

« Pour prouver qu’il n’a pas peur que la vérité éclate, il a saisi la justice pour que la lumière soit faite sur cette grave accusation qui a pour seul but de le salir », conclut la note qui mentionne que l’Autorité nationale de la Presse (ANP, organe de régulation de la presse imprimée  et numérique), a été également saisie.

Maroc: La Jordanie va ouvrir un consulat général à Lâayoune

Le Roi Mohammed VI a reçu, ce jeudi, un appel téléphonique du Roi Abdallah II, Souverain du Royaume Hachémite de Jordanie, annonce un communiqué du Cabinet royal.Lors de cet appel, le Souverain Hachémite a « salué les décisions prises par Sa Majesté le Roi pour sécuriser la circulation des personnes et des biens dans la région d’El Guerguerat au Sahara marocain », ajoute la même source.

Il a également félicité le Souverain marocain pour la « réussite de cette opération et la réouverture du passage à la circulation sécurisée des personnes et des biens du Royaume du Maroc vers les pays d’Afrique subsaharienne ».

A cette occasion, le Roi Abdallah II a exprimé au Roi Mohammed VI le souhait du Royaume Hachémite de Jordanie « d’ouvrir un Consulat général à la ville marocaine de Laâyoune », souligne le Cabinet royal. La mise en place des dispositions nécessaires à cet effet seront coordonnées par les ministères des Affaires étrangères des deux pays.

De son côté, le Roi Mohammed VI a exprimé à au Roi Abdallah II « sa considération et sa gratitude suite à cette décision importante, qui s’inscrit dans le cadre des positions de soutien que le Royaume Hachémite ne cesse d’exprimer au sujet de la question de l’intégrité territoriale du Maroc », conclut la même source.

Ethiopie: mandat d’arrêt contre 76 officiers de l’Armée

La police fédérale éthiopienne a émis un mandat d’arrêt contre 76 officiers militaires, dont des généraux de l’armée, pour des crimes présumés de trahison, de corruption et de graves violations des droits de l’homme.Dans un communiqué publié ce jeudi, la police fédérale a déclaré que les responsables du Front de libération du peuple du Tigré (TPLF) et des officiers supérieurs sont accusés d’avoir commis une trahison en attaquant la division de commandement nord de la force de défense nationale et en massacrant ses membres.

La police a déclaré qu’elle a mené des enquêtes de suivi rigoureuses pour capturer les mis en cause et les traduire devant la justice pour leur prétendue implication dans des actes de trahison contre la souveraineté de la nation.

La police a accusé les hauts fonctionnaires, les officiers militaires, notamment des généraux de l’armée qu’elle appelait la « junte du TPLF », d’avoir uni leurs forces au Front de libération rebelle Oromo (OLF) pour déstabiliser la nation.

Le communiqué accuse la « Junte du TPLF » de financer les rebelles de l’OLF et de fournir une formation militaire à ses troupes dans l’Etat régional du Tigré.

Des responsables du TPLF et des généraux de l’armée ont également été inculpés d’incitation à plusieurs violences et troubles ethniques et religieux qui ont abouti au massacre et à de graves blessures sur des personnes innocentes, ainsi que la destruction de biens, indique le communiqué.

Le président sénégalais salue le « sens de la mesure et de la retenue » du Maroc pour maintenir la stabilité à El Guerguarat

Le président sénégalais, Macky Sall, a salué  »le sens de la mesure et de la retenue » dont le Royaume du Maroc fait preuve, en vue de maintenir la stabilité de la zone tampon de Guerguarat.« Dans l’esprit de sa position traditionnelle sur ce dossier, le Sénégal réitère son soutien au Royaume du Maroc dans la défense de ses droits légitimes », écrit le Président Macky Sall dans un message adressé au Roi Mohammed VI.

« Je voudrais saluer le sens de la mesure et de la retenue dont le Royaume du Maroc fait preuve, en vue de maintenir la stabilité de la zone, conformément aux Accords militaires établissant le cessez-le-feu sous l’égide des Nations Unies », ajoute le chef de l’Etat sénégalais.

Le 13 novembre courant, le Maroc est intervenu pacifiquement dans la zone tampon d’El Guergarate, à la frontière avec la Mauritanie, pour rétablir la circulation des personnes et des biens. 

Ainsi, les forces armées royales (FAR) marocaines ont mené une opération au niveau du point de passage d’El Guergarate en vue de mettre fin au blocage imposé depuis trois semaines par les éléments du “polisario”

La mise en place d’un cordon de sécurité par les FAR a permis aux camions et autres véhicules de traverser les cinq kilomètres qui séparent la douane marocaine de la frontière avec Mauritanie.

La Cemac lève 3,8 milliards d’euros pour des projets en énergie et transport

La Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac) annonce, dans un communiqué parvenu ce jeudi à APA, avoir levé 3,8 milliards d’euros de fonds pour financer onze projets d’intégration régionale sur la période 2021 et 2025 dans les six pays membres.« Le montant total des financements annoncés ou mobilisés (à l’issue de la table ronde avec les bailleurs) s’élève à environ 3,8 milliards d’euros, bien au-delà des montants recherchés », a déclaré le Secrétaire permanent du Programme de réformes économiques et financières de la Cemac (Pref-Cemac), Michel-Cyr Djiena Wembou, cité par la note.

A en croire M. Wembou, le financement de huit projets sur les onze « est entièrement bouclé ».

Le coût total des projets s’élève à 4,072 milliards d’euros, dont 596,74 millions d’euros (14,65%) étaient déjà mobilisés avant la table ronde. Le financement recherché était donc de 3,48 milliards d’euros (85,35%), renseigne le document.

Plus d’une dizaine de partenaires multilatéraux et d’investisseurs privés ont manifesté leur intérêt à contribuer au financement de ces projets de façon multiforme.

« Certains bailleurs et partenaires ont indiqué les projets pour lesquels ils étaient intéressés, notamment sur les axes 2 et 3 (…) et ont sollicité des informations complémentaires pour affiner leurs intentions. D’autres bailleurs et partenaires ont manifesté leurs intérêts de financement sous réserve de la réception des études de faisabilité et autres documents, ce qui leur permettrait de préciser les montants et les formes d’intervention », a précisé Michel-Cyr Djiena Wembou.

Le chef de la Division infrastructures/Afrique centrale à la Banque africaine de développement, Joseph Kouassi N’Guessan, a quant à lui assuré que la BAD allait contacter les partenaires pour leur fournir toutes les informations nécessaires « car nous avons contribué au financement de la majorité des études de faisabilité des projets concernés par cette table ronde ».

Par ailleurs, il a indiqué que la BAD, en sa qualité de chef de file pour la mobilisation des ressources, va accompagner la Cemac dans la coordination des engagements pris par les partenaires présents à la table ronde, en vue d’aider à la concrétisation de ces annonces.

La Banque a mobilisé, pour des projets de transport en Afrique centrale, 1,13 milliards d’euros sur la période 2015-2019. Environ 30% de ces financements ont été consacrés au développement et à la rénovation de corridors routiers entre les États de la région, informe le communiqué.

OIM : la cheffe de mission reçue par le premier ministre, Brigi Rafini

La cheffe de mission de l’Organisation Internationale pour les Migrants (OIM) au Niger, Barbara Rijks, a été reçue le 18 novembre en audience par le Premier ministre Brigi Rafini. La situation des migrants venus de l’Algérie était au centre des échanges.

A l’issue de cette audience, la cheffe de mission de l’Organisation Internationale pour les Migrations a dit que cette rencontre avec le Chef du gouvernement vise à partager avec les autorités nigériennes quelques soucis de l’OIM au niveau des migrants venant particulièrement de l’Algérie qui sont  des Nigériens et d’autres nationalités.

Mme Barbara Rijksa rappelé que l’OIM s’occupe des migrants dans ses centres de transit notamment à Arlit, Agadez et ici à Niamey. A ce sujet, la cheffe de mission de l’Organisation Internationale pour les Migrations a insisté au sujet du transport qui constitue un problème qui se fait ressentir particulièrement en ce moment de la pandémie à Covid. Elle a précisé que son organisation a besoin de plus de fonds pour prendre en charge les migrants au Niger et pour faciliter leur retour dans leur pays d’origine.

Notons qu’à cause de sa situation géographique, le Niger sert de pays de transit à de nombreux migrants en provenance des pays de la sous-région ouest-africaine.

Covid-19: le Fonds africain de développement alloue 28 millions $ au Soudan

Le Conseil d’administration du Fonds africain de développement a approuvé, mercredi, des subventions d’une valeur de 28,233 millions de dollars au Soudan pour renforcer le système de santé du pays afin de contenir la pandémie de la Covid-19.Cet appui devrait également permettre d’atténuer les impacts sociaux et économiques de la pandémie et renforcer la résilience aux futures pandémies, y compris le climat et les épidémies induites, informe le communiqué parvenu ce jeudi à APA.

Le financement prendra la forme d’un don du Fonds africain de développement de 26,47 millions de dollars et d’un don de 1,764 million de dollars provenant de l’enveloppe de la facilité d’appui transitoire de la Banque, renseigne la note.

Cette dernière ajoute que les subventions sont fournies dans le cadre de la Facilité d’intervention COVID-19 de la Banque africaine de développement.

Dans le cadre du projet, détaille le communiqué, quatre composantes seront déployées aux niveaux national et régional: le renforcement des systèmes de santé et le renforcement de la résilience pour répondre à la Covid-19 et aux épidémies et pandémies futures; l’amélioration de l’engagement communautaire et de la communication des risques; le renforcement des analyses et de la surveillance en laboratoire; et la gestion de projet.

Le premier volet comprendra l’augmentation des Unités de Soins Intensifs (USI), l’équipement et l’infrastructure médicaux et la création de centres d’isolement. Le deuxième élément prendra en charge la sensibilisation et l’engagement de la communauté sur le port du masque et d’autres pratiques d’hygiène ainsi que les efforts de lutte contre la stigmatisation.

Les tests de laboratoire et les interventions de surveillance proposés comprennent la surveillance épidémiologique et une réponse rapide, ainsi que des formations et l’adoption de procédures de test standard. Le quatrième et dernier volet concerne les fonctions de recrutement, de gestion et d’administration du projet.

Le projet est aligné sur le plan de préparation et de réponse à la Covid-19 du gouvernement soudanais, ainsi que sur la stratégie décennale de la Banque et le programme High 5 sur l’amélioration de la qualité de vie des populations africaines.

Il complète les autres aides à la réponse à la Covid-19 que la Banque fournit à la Communauté de l’Afrique de l’Est (CAE), à l’Autorité intergouvernementale pour le développement (Igad) et aux Centres africains pour le Contrôle et la Prévention des maladies (CDC Afrique) sous les auspices de l’Union Africaine (UA).

Concours AgriPitch de la BAD : 120 000 $ attribués à de jeunes «agri-preneurs »

Le concours AgriPitch de la Banque africaine de développement (BAD) a attribué 120 000 dollars, soit plus de 66 millions de FCfa à trois jeunes « agri-preneurs » africains, rapporte un communiqué de l’institution financière parvenu ce jeudi à APA.L’entreprise de transformation du manioc au Kenya, Mhogo Foods, Releaf, une nouvelle start-up technologique de transformation des aliments et Foodlocker, une société d’approvisionnement alimentaire pour petits exploitants au Nigéria sont les bénéficiaires de l’édition 2020 d’AgriPitch.

«Par le biais du concours AgriPitch, la Banque s’est engagée à soutenir les jeunes ambitieux, créatifs, férus de technologie et qui ont l’esprit d’entreprise pour créer des petites et moyennes entreprises rentables pour une Afrique prospère et inclusive», a déclaré Edson Mpyisi, Coordonnateur du programme « Enable Youth » de la BAD et responsable de l’événement.

Le programme « Enable Youth » vise à autonomiser les jeunes à chaque étape de la chaîne de valeur de l’agro-industrie en exploitant des compétences, des technologies et des approches de financement nouvelles et innovantes, afin que les jeunes puissent créer de petites et moyennes entreprises viables et rentables.

Tenu virtuellement, AgriPitch a vu la participation de plus de 2 500 candidatures et 605 propositions de 30 pays présélectionnés à 25 finalistes de 12 pays. Les finalistes se sont qualifiés pour un camp d’entraînement de deux semaines sur le développement des affaires, puis les 9 meilleurs concurrents d’AgriPitch ont fait leur présentation finale devant un panel en ligne de juges et d’investisseurs.

Macky Sall crée un nouvel organe pour l’emploi des jeunes

Le président sénégalais a annoncé la mise en place en mi-décembre d’un Conseil national pour l’insertion et l’emploi des jeunes (CNIEJ).Critiqué pour son mutisme sur la vague de départs de jeunes dans l’émigration dite clandestine et son lot croissant de victimes, Macky Sall s’est « enfin » exprimé sur le sujet, selon la formule du quotidien EnQuête, lors du Conseil des ministres du mercredi 18 novembre. La mesure phare qu’il a annoncée est la création du CNIEJ, un « organe consultatif stratégique d’impulsion, qui sera mis en place dans la deuxième quinzaine de décembre 2020 ».

A ce propos, le chef de l’Etat dit avoir donné des instructions aux ministres en charge de l’Emploi, de la Formation professionnelle, de l’Apprentissage et de l’Insertion, du Travail et de la Jeunesse de lui soumettre, par le biais du ministre-secrétaire général du gouvernement, un projet relatif à la création de cette structure. Il sera examiné en Conseil des ministres avant la fin du mois de décembre 2020, a indiqué le communiqué.

Abordant la question liée à la recrudescence de l’émigration irrégulière à partir des côtes sénégalaises « et sa médiatisation », le Chef de l’Etat a insisté auprès des ministres concernés et des forces de défense et de sécurité, « sur la nécessité impérative et systématique de renforcer les dispositifs de surveillance et de contrôle de l’espace maritime national, et particulièrement du littoral ». Pour lui, l’accent doit être mis « sur les zones de pêche qui sont les principaux points de départ des migrants clandestins ».

Macky Sall a également demandé à son gouvernement d’accorder une attention plus soutenue à la redynamisation économique et à la situation sociale des populations des zones de pêche. « Ces dernières doivent être davantage sensibilisées et accompagnées, avec diligence et efficacité, par les mécanismes d’encadrement et de financement publics à déployer rapidement et efficacement dans les localités ciblées », a-t-il noté.

Depuis quelques mois, l’émigration irrégulière maritime s’est accrue de façon fulgurante. Chaque semaine presque, de nouvelles pirogues débarquent sur les îles Canaries même si plusieurs migrants laissent leurs vies en mer.

Dans le lot des voyageurs, figurent en grande partie des pêcheurs qui déplorent la rareté du poisson en mer, grevant de ce fait leurs recettes journalières et même hebdomadaires. Certains d’entre eux accusent l’Etat d’avoir privilégié les bateaux de pêche étrangers, notamment occidentaux, qui arrivent à récolter avec leurs puissants filets la quasi-totalité des poissons.

La semaine dernière, l’Union européenne (UE) a renouvelé ses accords de pêche avec le Sénégal. Le protocole permet à 45 navires européens de pêcher au moins 10.000 tonnes de thon et 1750 tonnes de merlu noir par an pour une contrepartie financière de 15 millions d’euros, soit près de 10 milliards FCFA, sur cinq ans. Mais ce renouvellement a créé un tollé auprès de l’opinion vu le contexte marqué par les nombreuses victimes du fameux « Barça wala Barsakh ». Un slogan en wolof voulant dire « atteindre coûte que coûte l’Europe quitte à y laisser sa vie ».

En revanche, le président Sall a rappelé « les nombreuses réalisations » faites par le gouvernement dans le secteur de la pêche avant d’instruire au ministre des Pêches et de l’Economie maritime à « accentuer la sensibilisation des acteurs » du secteur sur les problématiques de sécurité en mer. A ce propos, il lui a demandé de veiller à la reprise satisfaisante du programme de dotation des pêcheurs en gilets de sauvetage.

Sénégal : découverte d’une maladie mystérieuse touchant les pêcheurs

Des personnes de plusieurs zones côtières du Sénégal, ayant contracté depuis quelques jours une maladie dermatologique pour le moment inconnue, sont placées en quarantaine.Elle défraie la chronique depuis le début de semaine, reléguant au second plan la Covid-19 qui continue sa tendance baissière. Si les premiers cas ont été signalés à Thiaroye-sur-mer, en banlieue dakaroise, cette maladie, qualifiée de « mystérieuse » par plusieurs journaux, s’est répandue à l’intérieur du pays, entre Mbour, Joal et Saint-Louis.

Le quotidien Libération ajoute que près de 400 malades sont identifiés à Thiaroye-sur-mer en deux jours. Mais le gouverneur de Dakar, Al Hassan Sall, qui s’est rendu hier mercredi dans ce quartier de pêcheurs, a indiqué que seules 200 personnes sont pour le moment touchées.

« Des jeunes étaient partis pêcher. A leur retour, leurs corps présentent des dermatoses qui se sont même étendues à leur visage. Le phénomène a augmenté d’hier à aujourd’hui. Hier nuit, la liste qu’on nous avait présentée faisait état de 82 personnes. Aujourd’hui, ce sont plus de 200 personnes », a-t-il déclaré dans des propos relayés par des médias locaux.

Outre le visage, cette maladie cutanée touche également les lèvres et les parties intimes selon les témoignages de certains pêcheurs victimes. Ils sont d’ores et déjà mis en quarantaine et une partie d’entre eux est prise en charge à la maison des femmes de la localité.

Il est en outre demandé aux pêcheurs de suspendre momentanément leurs activités, histoire d’avoir une parfaite maîtrise de la situation.

Si les suspicions vont déjà bon train sur une supposée pollution de la mer, le gouverneur préfère attendre les résultats « des prélèvements » qui sont « effectués pour connaître l’origine du mal et comment le traiter ».

L’autorité annonce par ailleurs la mise en place d’un comité de crise sous sa tutelle. Il « s’appuiera sur des cellules, dont une technique comprenant une équipe de médecins, mais aussi des acteurs de la pêche, de la sécurité et de l’environnement », a expliqué Al Hassan Sall.