novembre 2020 - Page 25 sur 41 - Journal du niger

L’Ethiopie accuse les forces du Tigré de « génocide » éthnique

Le gouvernement éthiopien a accusé jeudi les troupes du Front de libération du peuple du Tigré (TPLF) en déroute, d’avoir massacré des centaines d’habitants de l’ethnie Amhara dans la ville de Mycadra, dans la région occidentale du Tigré.La force spéciale et la milice du TPLF auraient commis des crimes éthniques après avoir perdu le contrôle de la ville d’Humera et de son aéroport face à l’avancée des troupes fédérales éthiopiennes. Certains médias sociaux estiment à plus de 500 le nombre de victimes dues au conflit. Des images troublantes montrant prétendument des corps des victimes sont largement diffusées sur les réseaux sociaux.

Ce nettoyage éthnique commis par la milice du TPLF n’a pas été largement rapporté, mais les dirigeants du Mouvement national d’Amhara ont déclaré que cela pouvait être dû à la haine, au désespoir ou pour encourager des attaques contre les Tigréens à l’extérieur de la région du Tigré.

Le nouveau chef de l’Etat régional d’Amhara, Agegnehu Tesahger, a publié mardi soir un communiqué sur ces meurtres. « Nous nous attendons à ce que le gouvernement fédéral divulgue les détails. Les forces du TPLF ont commis un génocide sur les habitants de l’ethnie Amhara à Mykadri », a-t-il martelé.

La branche régionale d’Amhara du Parti de la prospérité a publié une déclaration qui semble confirmer les informations faisant état de massacres à Mykadra. Le parti estime que les auteurs de ces meurtres devraient comparaître devant la Cour pénale internationale. La branche régionale du parti a également déclaré que ces crimes visaient à déclencher une guerre civile en Ethiopie.

Dans un Tweet publié jeudi, le Premier ministre Abiy Ahmed a déclaré : « Le soleil se couche pour la junte [TPLF] ».

Processus électoral : la CENI rencontre les partis politiques

La Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) a organisé, le mercredi 11 novembre, une rencontre d’information et d’échange avec les partis politiques sur le processus électoral. Il s’agit pour la CENI de faire l’état de lieu du processus électoral, son évolution et de recueillir les propositions et suggestions des partis politiques. La rencontre a été présidée par Me Issaka Souna, président de la CENI, en présence des partenaires techniques et financiers et des responsables des Forces de Défense et de Sécurité.

Face à la ferme détermination du Président de la République,  Issoufou Mahamadou, de créer toutes les conditions pour qu’une alternance démocratique se réalise pour la 1ère fois au Niger à l’issue d’élections libres et transparentes, la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) s’investit pour la concrétisation de ce vœu ardent du Chef de l’Etat. Au cours de cette rencontre, Me Issaka Souna a demandé aux représentants des formations politiques de poser toutes les questions possibles sur le processus et de faire des propositions pertinentes pour la réussite des échéances électorales au Niger.

Dans son mot introductif, le président de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) a tout d’abord fait l’état des lieux du processus et l’évolution en cours. Selon Me Issaka Souna, la CENI a récemment procédé à la nomination des présidents régionaux et communaux. Il a aussi souligné que tous les documents électoraux pour les scrutins 2020-2021 ont été acheminés dans les régions. «La CENI déploie les moyens humains et matériels pour assumer sa mission. Pour les cartes d’électeurs, la distribution continue. Notre souhait est de voir que les 7.446.556 électeurs recensés retirent leurs carte et au cas contraire, connaitre combien de cartes n’ont pas été retirées», a-t-il martelé.

Me Issaka Souna a parlé aussi de l’arrivée du premier lot de matériel. «Le reste suivra. La programmation de l’arrivée du matériel lourd est déjà faite avec un coût global de un milliard six cent millions FCFA, financé par le PNUD. Pour ce processus électoral, la CENI compte sur la collaboration de tous les acteurs. « J’exhorte tous les acteurs à garder l’esprit de l’élection apaisée», a déclaré le président de la CENI.

Au cours de la rencontre, le responsable chargé de la cartographie à la CENI a présenté pour rappel, les travaux de l’élaboration de la liste électorale. Dans son exposition, M. Salou Harouna Moussa a édifié les participants sur la méthodologie d’enrôlement, le recrutement du personnel qui est de 7.500 personnes dotées de 3000 kits tablettes. Il a aussi fait cas des difficultés sécuritaires rencontrées à savoir les attaques des bandits armés ayant occasionné le vol de kits d’enrôlement. Malgré tout, la CENI a obtenu un résultat satisfaisant avec un fichier moderne et fiable pour l’organisation des élections crédibles, un fichier audité par des experts de l’Organisation Internationale de la Francophonie et de la CEDEAO. «Il ne reste plus qu’à l’ensemble de la classe politique nigérienne et aux citoyens de s’engager résolument à faire des prochaines consultations.

Maroc : MEDI1TV se dote d’une plateforme numérique participative et citoyenne

La chaîne d’information en continu MEDI1TV, dans un communiqué parvenu ce jeudi à APA, annonce avoir lancé « eReporTV », un nouveau média permettant aux citoyens de partager l’information via la plateforme collaborative « eReporTV.com ».Grâce à cet outil, tout citoyen témoin d’un événement ou d’une actualité particulière, qu’il a documenté en filmant ou en prenant des photos « amateur », peut se connecter à « eReporTV.com » pour partager son contenu sur MEDI1TV, en précisant son identité, le lieu, la date et le type d’évènement en question, explique la note.

L’intégralité des contenus envoyés par les eReporters « amateurs » et publiés sur ce nouveau média seront sélectionnés, vérifiés et traités par la rédaction de MEDI1TV, avant publication.

Par un acte volontaire et participatif, les citoyens pourront ainsi relayer l’information sur MEDI1TV et rejoindre la communauté eReporTV. Ils contribueront également à informer tout en luttant contre les Fakenews, conclut le communiqué.

Santé et économie au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce jeudi s’intéressent à nombre de sujets notamment les cliniques privées et la performance économique.+Al Bayane+ relève qu’au moment où on ne cesse de faire montre de solidarité et de civisme pour l’allègement des effets de la crise sanitaire, certaines cliniques privées arnaquent sans scrupule les patients, à travers des abus tarifaires hallucinants.

Bien évidemment, on ne saurait mettre ces établissements de santé dans le même panier, puisque d’autres sont en phase des exigences déontologiques, nuance l’auteur, ajoutant qu’il est frappant de constater qu’une bonne partie de ces cliniques profitent de l’état de panique et de désarroi dans lequel s’ébattent les malades souffrant de coronavirus pour les contraindre à régler en liquide des factures exorbitantes.

« Les services de contrôle de l’Etat sont alors appelés à se secouer pour mettre un terme aux excès de ces lobbys arnaqueurs dont les dérapages infâmes font aujourd’hui objet d’indignation, d’écœurement et de révolte de la part des populations, en cette phase de malheurs de santé », insiste-t-il.

Pour sa part, +Aujourd’hui le Maroc+ écrit que la performance économique se mesure également et de plus en plus en termes de temps, notant que la réactivité et la célérité constituent des éléments qui font la différence dans une compétition.

Cette semaine, rappelle le journal, 17 projets se concrétisent à travers des conventions et ce, grâce à l’initiative novatrice lancée récemment par le ministère de l’industrie consistant en une banque de projets dans plusieurs secteurs ouverts aux investisseurs et opérateurs marocains.

Ainsi, près de 900 millions DH d’investissement et plus de 3.000 emplois directs à la clé ont été créés, poursuit-t-il, soulignant qu’en passant rapidement de l’idée à la réalisation puis à la concrétisation, le concept gagne aussi en crédibilité.

C’est valable dans le business, pour les opérateurs économiques mais aussi pour les responsables des politiques publiques et de manière générale pour tout un pays, estime le quotidien, relevant que la rapidité dans la prise de décision peut être déterminante.

Le Nigeria signe son acte d’adhésion à la Zlecaf

Le gouvernement nigérian a ratifié son adhésion à la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf), a déclaré son Ministre de l’information et de la culture, Alhaji Lai Mohammed.Le ministre a confié mercredi aux journalistes à Abuja que la décision avait été prise lors de la réunion hebdomadaire du Conseil exécutif fédéral présidée par le président Muhammadu Buhari. Il a expliqué qu’avec cette ratification, le Nigeria avait agi avant même la date limite du 5 décembre 2020 fixée pour que tous les pays ratifient leur adhésion.

« Le Ministre de l’industrie, du commerce et de l’investissement a présenté aujourd’hui (mercredi) une note demandant au Conseil exécutif fédéral de ratifier l’adhésion du Nigeria à la Zone de libre-échange continentale africaine. « Vous vous souvenez que le 7 juillet 2019, le Nigeria a signé l’accord de la Zlecaf à Niamey lors de la 12ème Session extraordinaire de l’Assemblée de l’Union africaine (UA). Et d’ajouter: « La date d’entrée en vigueur aurait dû être juillet 2020, mais en raison de la pandémie, elle a été reportée au 1er janvier 2021, et tous les Etats membres ont eu jusqu’au 5 décembre pour ratifier l’accord.

« C’est précisément ce que le Nigeria a fait aujourd’hui. Le Conseil exécutif fédéral a approuvé la ratification de l’adhésion à la Zone de libre-échange continentale africaine. Elle a été ratifiée et en tant que tel, nous avons battu la date limite du 5 décembre. En effet, nous espérons que d’ici le 1er janvier 2021, l’accord entrera en vigueur », a déclaré jeudi le ministre, cité par les médias locaux.

La Zlecaf été créée par 54 des 55 Etats membres de l’Union africaine. Elle a comme principaux objectifs, la création d’un marché continental unique pour les biens et services, avec la libre circulation des hommes d’affaires et des investissements, et l’accélération de la mise en place de l’Union douanière continentale.

La presse sénégalaise met la rentrée scolaire à l’épreuve du coronavirus

La rentrée de classes 2020-2021, ce 12 novembre, dans un contexte de pandémie de Covid-19, est largement commentée par les quotidiens sénégalais parvenus ce jeudi à APA.« Rentrée des classes 2020-2021-La grande épreuve », titre Sud Quotidien, informant que 4 millions d’élèves et 97.000 enseignants de retour, après 7 mois de « vacances forcées ».

Selon ce journal, la « Covid-19, (est) toujours en embuscade », faisant du « respect de la distanciation physique, une gageure face au déficit de tables-bancs ».

« Des parents d’élèves en proie au chantage de certaines écoles privées » qui exigent le paiement de la scolarité de trois mois non étudiés, poursuit Sud Quotidien.

« Rentrée scolaire 2020-2021-A l’épreuve de la Covid-19 », renchérit EnQuête, qui rappelle qu’aujourd’hui, 4 millions d’élèves et 97.000 enseignants reprennent le chemin des écoles.

De l’avis de nos confrères, l’Etat a mis en place un protocole sanitaire qui sera amputé de la distanciation sociale. Mais Mouhamadou Moustapha Diagne, Directeur de la formation au ministère de l’Education rassure : « Nous prévoyons de livrer plus de 300 mille tables-bancs ».

Ces propos de M. Diagne ne rassurent pas L’As qui note l’inquiétude des enseignants, acteurs et parents d’élèves pour cette rentrée scolaire à cause de la présence du virus.

Toutes choses qui poussent Walf Quotidien à titrer : « Rentrée des classes-La banlieue (dakaroise, en proie aux inondations) à rude école ».

« Alors que l’école ouvre ses portes ce jeudi 12 novembre, plusieurs établissements scolaires ne sont prêts à accueillir les élèves dans la banlieue de Dakar. A Keur-Massar, seules quatre écoles sur 91 sont praticables, malgré les assurances du Sous-préfet des Niayes », rapporte Walf Quotidien.

Pendant ce temps, Le Soleil renseigne que « l’Etat a recruté 2975 enseignants » et que pour lutter contre la Covid-19 en milieu scolaire, « un protocole dynamique (est) prévu ».

L’émigration clandestine se maintient à la Une de Vox Populi qui revient sur le bilan mensuel de la police, révélant « 1537 migrants et 29 convoyeurs arrêtés en octobre » entre Saint-Louis, Bargny, Rufisque, Soumbédioune et Mbour.

Le Quotidien traite du changement de direction à la Société africaine de raffinage (Sar) et indique que « Macky veut une gestion raffinée ». Pour ce faire, il souligne que « Mme Marème Ndoye Decreane remplace Serigne Mboup ».

Le match Sénégal-Guinée Bissau (2-0) d’hier dans le cadre des éliminatoires de la Can 2022 intéresse également les quotidiens.

Pour L’Observateur, il s’agit d’ « une victoire et des déchets », à côté de L’As qui estime que « les Lions gagnent sans convaincre ».

Mais Vox Populi retient que « les Lions assurent l’essentiel en attendant la bataille (match retour de dimanche prochain) de Bissau » et précise : « 20è but en sélection-Sadio Mané égale Bocandé.

« Sénégal-Guinée Bissau-Les Lions assurent le service minimum », poursuit Walf Quotidien.

Maroc : la marine royale avorte une opération de trafic de près de 2 tonnes de résine de cannabis en Méditerranée

Un navire-garde-côtes de la marine royale marocaine en patrouille en Méditerranée a mis en échec, mercredi, une opération de trafic de stupéfiant en interceptant une embarcation chargée de drogue au large de Jebha (nord), indique une source militaire.Cette opération s’est soldée par l’arrestation de deux Marocains et la saisie de 54 ballots de résine de cannabis d’un poids total d’environ deux tonnes, selon la même source.

La cargaison, le matériel saisi et les trafiquants ont été acheminés vers le port de Marina-Smir en Méditerranée et remis à la gendarmerie royale pour les procédures judiciaires d’usage, ajoute-t-on.

En terre ou en mer, les saisies de drogue se sont multipliées au Maroc, ces derniers mois, dans un contexte marqué par l’état d’urgence sanitaire décrété dans le pays depuis le 20 mars dernier et prolongé jusqu’au 10 décembre prochain.

Mardi, les services sécuritaires de la ville d’Assilah, au nord du Royaume, ont saisi plus de deux tonnes de résine de cannabis et arrêté un individu pour son lien présumé avec un réseau criminel actif dans le trafic de drogue et de psychotropes.

En 2019, environ 179 tonnes de résine de cannabis ont été saisies au Maroc, selon un bilan officiel.

Le Roi Mohammed VI adresse un message de condoléances et de compassion suite au décès de l’ancien président malien

Le Roi Mohammed VI a adressé un message de condoléances et de compassion au président de transition de la République du Mali, Bah N’Daw, suite au décès de l’ancien président de la République du Mali, Amadou Toumani Touré.Dans ce message, le Roi affirme avoir appris avec émotion la nouvelle du décès de l’ancien président de la République du Mali, Amadou Toumani Touré.

En cette douloureuse circonstance, le Souverain exprime au président N’Daw, aux membres de la famille du défunt et au peuple malien frère, ses sincères condoléances et sa profonde compassion. 

Le Roi rend également un hommage particulier au défunt et à son action soutenue au service des intérêts et du progrès du Mali.

L’ancien président malien Amadou Toumani Touré, renversé par un coup d’État en 2012, est décédé dans la nuit de lundi à mardi en Turquie, où il avait été évacué pour raisons sanitaires.

L’ex-président malien avait subi une opération du cœur à Bamako avant d’être évacué en Turquie.

Côte d’Ivoire: 85 morts et 484 blessés dans les violences électorales (Officiel)

Les violences électorales survenues dans plusieurs localités ivoiriennes depuis le 10 août dernier ont fait 85 morts, 484 blessés, 225 personnes interpellées, 176 inculpées et 45 placées sous mandat de dépôt, selon le bilan dressé mercredi à Abidjan par Sidi Tiémoko Touré, le porte-parole du gouvernement ivoirien au terme d’un Conseil des ministres présidé par le président Alassane Ouattara.« Le bilan que nous tirons avec compassion et regret fait état de 85 morts dont 34 avant l’élection présidentielle, 20 pendant l’élection et 31 personnes décédées après les élections. Vous noterez aussi 484 blessés dont certains éléments des forces de défense et de sécurité», a fait savoir M. Touré à l’issue de ce Conseil des ministres, le premier après la réélection de M.Ouattara pour un nouveau mandat.

Pour l’essentiel, a-t-il ajouté, « les localités impactées sont Dabou,  Divo, Daoukro, Yamoussoukro, Bongouanou et Toumodi. 225 personnes ont été interpellées, 176 inculpées et 45 placées sous mandat de dépôt ».

Selon M. Touré qui est également le ministre de la Communication et des médias, ces manifestations « organisées par certaines formations politiques de l’opposition » avaient pour dessein de paralyser totalement le pays et étaient caractérisées par des violents affrontements intercommunautaires.

Il a conclu en assurant que le gouvernement a pris des mesures pour contenir ces manifestations et rétablir l’ordre public.

Depuis septembre dernier, l’opposition ivoirienne a lancé un mot d’ordre de désobéissance civile qui a conduit également à sa non-participation à l’élection présidentielle du 31 octobre dernier.

Ce scrutin présidentiel qui a été émaillé par quelques incidents dans certaines localités ivoiriennes s’est soldé par la victoire du président sortant Alassane Ouattara avec 94,27% des voix contre pour 1,99% pour son adversaire, le candidat indépendant Kouadio Konan Bertin dit KKB.

Baisse des marchés publics attribués de gré à gré en Côte d’Ivoire (Officiel)

Les procédures non concurrentielles d’attribution des marchés publics dont les marchés de gré à gré sont en baisse en Côte d’Ivoire, a appris APA mercredi de source officielle dans la capitale économique ivoirienne.« (…) Les procédures non concurrentielles (d’attribution des marchés publics) dont les marchés de gré à gré, elles représentent 21,2% du montant des marchés approuvés à fin juin 2020 contre 25,1% à fin juin 2019, soit une baisse de 3,9 points»,  a dit à la presse, Sidi Tiémoko Touré, le porte-parole du gouvernement ivoirien à l’issue d’un Conseil des ministres  présidé par le chef de l’État Alassane Ouattara.

Quant aux procédures concurrentielles regroupant les appels d’offres ouverts et les appels d’offres restreints, a ajouté  M. Touré,  elles font 77,4% du montant des marchés approuvés à fin juin 2020 contre 72,5% à fin juin 2019, soit une hausse de 4,9 points.

 « Le montant des marchés approuvés à fin juin 2020 s’élève à 594,5 milliards FCFA contre 553,5 milliards FCFA à fin juin 2019, soit une hausse de 7,4%. En nombre, 1570 marchés ont été approuvés au deuxième trimestre 2020 contre 1726 à la même période en 2019, soit une baisse de 9%», a fait savoir auparavant Sidi Tiémoko Touré qui est par ailleurs, le ministre de la Communication et des médias.  

Poursuivant, il s’est félicité de la baisse du délai moyen de passation des marchés publics en Côte d’Ivoire qui est passé de 101,5 jours à fin juin 2019 à 93,6 jours à fin juin 2020, soit une baisse de 7,9 jours. Il a conclu en faisant noter également que la part des marchés publics attribués aux Petites et moyennes entreprises (PME) est passée de 31,2% à fin juin 2019 à 41,8% à fin juin 2020, soit une hausse de 10,6 points.