novembre 2020 - Page 8 sur 41 - Journal du niger

FIFA The Best 2020: Mané et Salah parmi les finalistes

Le Sénégalais Sadio Mané et l’Egyptien Mohamed Salah sont les deux seuls joueurs africains nommés pour le prix « The Best Fifa football 2020 ».Sociétaires des Reds, Mané et Salah ont remporté cette année le titre de champion d’Angleterre qui fuyait le club depuis une trentaine d’années. Avec ses deux précieux Africains, Liverpool avait également remporté la Ligue des champions 2019 même s’il n’a pas réussi à conserver ce titre l’année suivante après l’élimination en 8ème de finale par l’Atletico Madrid.

En revanche, les deux stars du football africain monopolisent le Ballon d’or africain depuis trois ans et confirment leur rang après cette nomination à « The Best Fifa football 2020 » en compagnie de monstres comme Lionel Messi lauréat en 2019 et Cristiano Ronaldo couronné en 2016 et 2017.

L’instance mondiale du football a précisé qu’un panel d’experts du football masculin avait établi une liste basée sur les accomplissements (progrès) de ces joueurs durant la période allant du 8 juillet 2019 au 7 octobre 2020.

En outre, le « vote pour désigner le vainqueur sera effectué par quatre catégories de votants ayant le même poids (fans, journalistes, sélectionneurs et capitaines des équipes nationales) », explique la Fifa.

Le Bayern Munich qui s’est offert un retentissant triplé cette année (championnat, coupe d’Allemagne et Ligue des champions) compte deux représentants dans cette liste de onze finalistes. Il s’agit du milieu espagnol Thiago Alcantara, transféré durant l’été à Liverpool, et du Polonais Robert Lewandowski, 34 buts en Bundesliga et meilleur buteur de la C1 avec 15 buts.

L’attaquant polonais, déjà désigné meilleur joueur UEFA de la Ligue des champions en 2020, est pressenti comme le grand favori pour le sacre prévu le 17 décembre prochain à Zurich.

Le Ballon d’or ne sera pas attribué cette année à cause de la pandémie de la Covid-19. Ainsi, le trophée FIFA The Best 2020 devient un objectif pour les nommés qui rêvent d’inscrire leur nom au palmarès de ce trophée crée en 2016.

Les 11 finalistes du trophée The Best – Joueur de la FIFA 2020

Thiago Alcantara (Bayern/Liverpool), Cristiano Ronaldo (Juventus Turin), Kevin de Bruyne (Manchester City), Robert Lewandowski (Bayern Munich), Sadio Mané (Liverpool), Kylian Mbappé (PSG), Leo Messi (FC Barcelone), Neymar Junior (PSG), Sergio Ramos (Real Madrid), Mohamed Salah (Liverpool), Virgil Van Dijk (Liverpool)

Nestlé Côte d’Ivoire renouvelle son partenariat sur la recherche agricole avec le CNRA

Nestlé Côte d’Ivoire, une filiale spécialisée dans l’agroalimentaire, a renouvelé mardi à Abidjan son partenariat sur la recherche agricole avec le Centre national de recherche agronomique (CNRA) en vue de mettre sur le marché des produits de haute qualité.Ce partenariat, existant depuis 2009 est renouvelé après 11 ans de collaboration, dans le cadre scientifique et technique en vue d’une recherche sur des spéculations agricoles entrant dans la « mission » de la firme.  

« Nous venons de signer un contrat cadre, le deuxième, avec le CNRA » qui travaille très étroitement depuis 2009 avec le Centre de recherche et de développement de Nestlé à Abidjan, a dit le directeur général de Nestlé Côte d’Ivoire, Thomas Caso.  

Ce nouveau contrat, paraphé entre les parties au centre de recherche de la filiale à Yopougon, dans l’Ouest d’Abidjan, devrait permettre d »explorer et de construire sur le travail que nous avons déjà mené ensemble sur le cacao et le café », ainsi que d’autres nouvelles filières, a-t-il ajouté.

Outre le café et le cacao, ces deux structures de recherche devraient établir des protocoles pour améliorer les spéculations telles que le manioc, le haricot, le sorgho, le mil, le maïs, utilisées par la filiale, en vue de tirer les meilleurs éléments nutritionnels pour les consommateurs.

Pour M. Thomas Caso, « une bonne recherche demande le partenariat et on essaie (…) de se rassembler autour des meilleurs chercheurs de la zone (ouest africaine), et le CNRA est l’instance la plus reconnue de notre région ».

Dr Yté Wongbé, le directeur général du CNRA, s’est réjoui de ce partenariat qui montre l’importance des résultats de cette structure publique ivoirienne, qui est sollicitée pour des signatures de convention, chaque année, avec d’autres structures de recherche de par le monde.

« Nous mettons à la disposition de la filiale nos variétés de cacao », a souligné M. Wongbé, évoquant une variété de cette culture développée dans le cadre de la lutte contre le swollen shoot et « d’autres hybrides qui sont prêts à pouvoir rentrer dans le processus de lutte contre cette maladie ».

Le CNRA, poursuivra-t-il, travaillera à leur apporter un certain nombre de variétés, selon des standards, qui vont dans le sens de la qualité des produits à partir de ces spéculations ; et qui répondent aux critères de développement et de transformation du groupe agroalimentaire.

« Il s’agit de mettre à leur disposition les meilleures variétés », a fait observer Dr Yté Wongbé, dont le centre de recherche met actuellement au point une nouvelle variété de café appelée « Le café émergent » qui rentre en production en l’espace d’un an.

Ce partage d’expériences entre ces deux institutions de recherche vise à « explorer des filières très importantes » et apporter des réponses scientifiques sur le développement de certaines spéculations tout en mettant au point des produits riches en nutriments et de haute qualité.   

Burkina : le gouvernement réagit au coup de semonce de l’opposition

L’exécutif burkinabè affiche sa « fermeté » après l’avertissement à peine voilé d’une partie de l’opposition ayant participé au double scrutin législatif et présidentiel du 22 novembre dernier.Ça se tend au Burkina Faso ! Et pour cause, sept partis de l’opposition, signataires de l’accord politique de Ouagadougou, sont vent debout contre la publication au compte-gouttes des résultats provisoires par la Commission électorale nationale indépendante (Ceni).

L’Union pour le Progrès et le Changement (UPC) de Zéphirin Diabré ou encore le Congrès pour la Démocratie et le Progrès (CDP), l’ex-parti au pouvoir, d’Eddie Komboïgo ont menacé de ne pas accepter des résultats « entachés d’irrégularités ».

A travers la voix de son porte-parole, Remis Fulgance Dandjinou, le gouvernement burkinabè a affirmé mardi soir qu’il « ne saurait cautionner, d’aucune manière, tout manquement à l’application des textes en rapport avec les élections ». Afin de ne pas avoir recours aux forces de défense et de sécurité « pour rétablir l’ordre public », M. Dandjinou a rappelé aux acteurs politiques « leur engagement librement consenti à travers le Pacte de bonne conduite ».

Toujours dans le même ordre d’idée, le ministre de la Communication et des Relations avec le parlement a invité l’ensemble des parties prenantes à « un strict respect des textes en vigueur » parce qu’ils sont les « seuls garants de l’aboutissement satisfaisant du processus défini et réalisé dans l’inclusivité et le consensus ».

Dans l’ensemble, le gouvernement s’est réjoui de « la tenue à bonne date de ces échéances électorales » puisque « toutes (ses) actions ont été entreprises dans le respect des lois et règlements régissant la matière électorale ». Le régime en place, pour parer à toute éventualité, a demandé aux forces de l’ordre « de rester mobilisés jusqu’à l’achèvement de toutes les opérations », non sans les féliciter pour leur efficacité dans « la sécurisation des populations et des élections ».

Au lendemain du vote, la Ceni a démarré un processus de proclamation des résultats provisoires grâce à « un dispositif de remontée » express des suffrages. Mais la structure chargée de l’organisation des élections a dû suspendre ses activités à cause de divergences entre ses différents membres. A ce jour, cinq des quinze commissaires ont décidé de quitter la plénière.

Toutefois, la Ceni a poursuivi ses travaux étant donné que « le quorum (a été) atteint » d’après son président, Newton Ahmed Barry. Ce dernier a souligné que cet organe est « tenu par les délais (pour) l’examen, la validation et la publication des résultats » provisoires qui seront soumis à l’appréciation du Conseil constitutionnel.

Ethiopie : Au moins 600 civils massacrés dans la ville de Maikadra

Au moins 600 civils ont été massacrés à Maikadra par un groupe de jeunes Tigréens connu sous le nom de « Samri », dans la région du Tigré en Ethiopie le 9 novembre 2020, a révélé la Commission éthiopienne des droits de l’homme (EHRC).Dans ses conclusions préliminaires révélées mardi, l’EHCR a déclaré que l’administration locale et l’établissement de sécurité à Maikadra, qui était sous la tutelle du Front de libération du peuple du Tigré (TPLF), ont fourni un soutien et facilité des actes de crimes de génocide perpétrés contre le peuple d’Amhara et d’autres personnes appelées « Welqaites ».

L’EHRC a récemment visité les villes de Maikadra, Abrhajira, Sanja, Dansha, Humera et Gonder dans le cadre de son enquête sur les violations des droits de l’homme dans la région du Tigré en Ethiopie.

La commission a déclaré que de graves violations des droits de l’homme pouvaient constituer des crimes contre l’humanité et des crimes de guerre.

Le rapport préliminaire indique que le massacre a été commis avant que les forces du TPLF ne battent en retraite à Maikadra avant l’arrivée des forces de défense nationale éthiopiennes dans la ville.

« La milice locale et l’appareil de sécurité de la police ont uni leurs forces à celles des membres du groupe Samri pour mener des raids porte-à-porte et tuer des centaines de personnes qu’ils ont identifiées comme étant d’origine « Amharas et Wolkait », en les battant avec des bâtons, en les poignardant avec des couteaux, des machettes et des hachettes et en les étranglant avec des cordes », détaille le rapport.

Sur la base des témoignages recueillis jusqu’ici, l’EHRC estime qu’au moins 600 civils ont été tués. Le nombre de morts pourrait être encore plus élevé, car il existe des rapports faisant état d’individus disparus au moment de la visite de l’EHRC et de corps cachés dans des champs en dehors de la Maïkadra.

L’ancien président du Niger Mamadou Tandja est décédé à l’âge de 82 ans

L’ancien président du Niger Mamadou Tandja est décédé, mardi, à Niamey à l’âge de 82 ans. Un deuil national de trois jours a été annoncé par les autorités. Il a dirigé le pays pendant 10 ans, du 22 décembre 1999 au 18 février 2010.

Née à Mainé-Soroa dans la région de Diffa en 1938, Mamadou Tandja entre très tôt dans le paysage politique nigérien. Ancien militaire ayant participé au putsch contre le président Diori Hamani au profit du général Seyni Kountché (mort au pouvoir en 1987), Tandja avait ensuite été ministre à plusieurs reprises. Candidat malheureux aux élections présidentielles de février 1993 et de janvier 1996, il finira par remporter le scrutin d’Avril 1999 au second tour face à l’actuel président de la République Mahamadou Issoufou avec 60 % des voix.

En juin 2009, le président Tandja souhaite une modification de la Constitution vers un régime complètement présidentiel, avec une extension exceptionnelle de son mandat de trois ans supplémentaires pour achever les chantiers entrepris. Il est supporté par une partie de la population qui appelle à la ‘’Tazarché’’, (continuité en haoussa) mais voit se dresser contre lui une opposition menée entre autres par l’actuel président Issoufou Mahamadou.

En 2010, il fut Renversé par un putsch militaire dirigée par le Général Salou Djibo après avoir voulu s’accrocher au pouvoir après les deux mandats auxquels lui donnait droit la Constitution, Tandja restait une figure populaire au Niger.

Cependant, l’histoire retiendra que c’est sous son règne que les premiers barils de pétrole sont sortis du sous-sol nigérien.

 

Le gouvernement en taille patron dans la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus mercredi à APA, font la part belle au nouvel exercice de communication du gouvernement.Dans le cadre d’une conférence intitulée « Le Gouvernement face à la presse », Le Soleil informe que « dix ministres et Secrétaires d’Etat ont répondu, sans détours, aux journalistes sur toutes les questions d’actualité : émigration clandestine, gestion de la Covid, maladie des pêcheurs, commercialisation de l’arachide, approvisionnement en eau potable, accords de pêche, récurrence des incendies dans les marchés… ».

Pour le quotidien national, l’objectif du gouvernement est d’ « instaurer un dialogue franc et constructif (avec) le monde des médias sur les questions brûlantes du moment ». Libération abonde dans le même sens en affirmant que « la première édition (de cette) rencontre périodique d’échanges (censée se tenir deux fois dans le mois) répond à l’impératif majeur de rendre compte aux (citoyens) et aux différents partenaires sur les principales actions menées ».

Tout compte fait, WalfQuotidien fait savoir que « les ministres (étaient) à la peine » avec des « fautes de français, (des) vices de forme et (des) cafouillages à la pelle ». De son côté, L’AS soutient que le Grand oral du gouvernement, qui s’est tenu hier mardi au Building administratif de Dakar, a été « un catalogue d’approximations, d’incertitudes voire d’aveux d’impuissance ». Ce quotidien en conclut que ce fut simplement « un show to show ».

Sud Quotidien emploie le même terme. A propos du manque d’eau dans la capitale et dans certaines régions de l’intérieur, Serigne Mbaye Thiam, le ministre de l’Eau et de l’Assainissement, a déclaré dans les colonnes de ce journal que « les impairs dans l’approvisionnement au temps (d’Abdoulaye) Wade ont (causé) le déficit actuel ».

C’est pourquoi EnQuête souligne que « l’Etat panse ses plaies ». En tout cas, rapporte ce journal, le gouvernement a refusé « d’endosser seul la responsabilité des départs massifs pour l’Europe. (Les ministres) soutiennent que plusieurs efforts ont été faits en faveur de l’épanouissement de la jeunesse sénégalaise ».

A en croire Vox Populi, le gouvernement a envoyé « huit ministres » au front pour « un échec et mat ». Car, ajoute-t-il, Antoine Félix Abdoulaye Diome (ministre de l’Intérieur), Abdoulaye Diouf Sarr (ministre de la Santé et de l’Action sociale), Moussa Baldé (ministre de l’Agriculture et de l’Equipement rural), Serigne Mbaye Thiam, Alioune Ndoye (ministre de la Pêche et de l’Economie maritime), Aminata Assome Diatta (ministre du Commerce, des Petites et Moyennes Entreprises), Dame Diop (ministre de l’Emploi, de la Formation professionnelle, de l’Apprentissage et de l’Insertion) et Moïse Sarr (Secrétaire d’Etat aux Sénégalais de l’extérieur) ont pris la parole « pour se défendre et dérouler le projet de Macky (Sall) ».

Sur un tout autre sujet, L’Observateur s’interroge sur « le silence inquiétant de (Moustapha) Cissé Lô ». Ce journal renseigne que « son marabout Serigne Moussa Nawel et le Khalife Général des Mourides (l’une des plus grandes confréries du pays) ont réussi à le convaincre d’arrêter ses sorties virulentes, notamment les attaques à répétition contre le pouvoir en place ».

Politique, économie et santé au menu des quotidiens marocains

La crise libyenne, le Fonds Mohammed VI pour l’investissement et l’épreuve de la vaccination contre la Covid-19 sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mercredi.+Al Ahdath Al Maghribia+ rapporte que la Mission d’appui des Nations unies en Libye (MANUL) a salué la tenue au Maroc de la réunion consultative élargie des membres de la Chambre des représentants libyenne, dont les travaux ont débuté mardi à Tanger.

« C’est encourageant pour nous, en tant que Mission d’appui des Nations unies en Libye, de voir se tenir à Tanger (au Maroc) la réunion consultative élargie de la chambre des représentants libyenne », s’est réjouie la MANUL dans un communiqué publié sur sa page « Twitter » et cité par le journal.

La mission onusienne a ajouté que « la réunion autour d’une même table d’un groupe diversifié de parlementaires des trois régions libyennes est une démarche positive qui est la bienvenue ».

+Aujourd’hui le Maroc+ écrit que le Fonds Mohammed VI pour l’investissement s’apprête à entrer en fonction, ajoutant qu’une première enveloppe de 15 milliards de dirhams est déjà programmée dans le PLF 2021 et que le projet de loi de la création du fonds sera incessamment validé par le gouvernement.

La vocation du fonds va au-delà d’un simple mécanisme institutionnel de financement de projets, précise la publication, notant qu’il sera un vecteur structurant pour la nouvelle vision économique et l’industrialisation. « Les grandes mutations que connaît la géo-économie mondiale, la redistribution des cartes et les tendances lourdes comme le numérique et les nouvelles technologies nécessitent de nouveaux types de réponses qui vont bien au-delà du seul financement », explique le quotidien.

Sur un autre registre, +Al Bayane+ souligne que le Maroc se prépare à recevoir la composition du vaccin du Coronavirus que les laboratoires chinois ont dû étoffer, en vue d’entamer l’opération délicate de fabrication des injections, relevant que le Royaume s’affronte à l’épreuve dont tout le monde est censé faire preuve de bravoure sanitaire.

Ce processus, prévu dans deux semaines, est en fait sujet à des normes strictes et soumis à un contrôle technique rigoureux, avant d’en faire profiter la population marocaine et africaine, par la suite, poursuit le journal, rappelant que le Maroc est en passe d’entamer, dans peu de temps, la campagne de vaccination, vu que tous les plans définitifs de l’opération sont achevés dans les conditions requises.

Football: le bilan de Sidy Diallo est «largement positif» ( Feh Kessé)

Le bilan de feu Augustin Sidy Diallo, le président de la fédération ivoirienne de football (FIF) décédé samedi dernier à Abidjan est « largement positif» et « tout à son avantage », a estimé Lambert Feh Kessé, le président du Comité d’organisation de la Coupe d’Afrique des nations ( COCAN) que la Côte d’Ivoire organisera en 2023 dans un témoignage transmis mardi à APA.« Sidy, mon frère, c’est l’heure de l’ultime bilan. Il est largement positif et tout à ton avantage. A la tête de la Fédération ivoirienne de football (2011-2020), tu as apporté de nombreux lauriers à notre pays », a affirmé M. Feh Kessé, égrenant ses souvenirs avec l’illustre disparu.

 « Il était avant tout un homme de cœur et de partage, un homme de grande compréhension. Et cet homme de cœur ne pouvait être qu’un homme entier, total, qui supporte mal ce qu’il peut considérer comme de la trahison ou de l’ingratitude », a-t-il soutenu.

Auparavant M. Kessé a regretté que  « beaucoup d’entre nous l’ont chargé de tous les défauts, de tous les maux, sans vraiment le connaître ». En ce qui me concerne, a poursuivi M. Kessé  « je n’ai rien à pardonner à Sidy. Tout était blanc et sans tâches entre nous».

 Le président de la Fédération ivoirienne de football (FIF), Augustin Sidy Diallo, récemment atteint de la maladie à Coronavirus (Covid-19), est décédé samedi à l’âge de 61 ans dans une clinique d’Abidjan.

Feu Augustin Sidy Diallo était également un homme d’affaires et Président directeur général de Ivosep,  la principale société de pompes funèbres en Côte d’Ivoire.

 Une cérémonie publique d’hommage est prévue jeudi prochain au siège de la Fédération ivoirienne de football (FIF) sis à Treichville au Sud d’Abidjan, en la mémoire de feu Sidy Diallo qui sera inhumé le lendemain vendredi dans la stricte intimité familiale.

Niger: décès de l’ex-président Mamadou Tandja

L’ex-président du Niger , Mamadou Tandja, est décédé mardi à Niamey, à l’âge de 82 ans, a annoncé la présidence nigérienne dans un communiqué.« Le président de la République et le gouvernement ont le regret de vous annoncer le décès de son Excellence Tandja Mamadou, ancien président de la République du Niger», rapporte ce communiqué lu à la télévision publique, précisant que le décès est « survenu ce jour 24 novembre à Niamey ».

« Un deuil de trois jours sera observé sur toute l’étendue du territoire national », a ajouté la présidence du Niger. Mamadou Tandja a dirigé le Niger  de 1999 à 2010.

Incarcéré à la suite du coup d’État du 18 février 2010 qui l’a renversé, M. Tandja avait été libéré en mai 2011.

Le Maroc œuvre à créer les conditions appropriées pour un parlement libyen unifié (ministre AE)

Le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita a souligné que le Maroc œuvre « pour créer les conditions appropriées de rapprochement des vues afin d’unifier le parlement libyen et réunir ses membres d’une manière qui met fin aux divisions internes et soulève les défis liés aux prochaines échéances politiques et aux aspirations du peuple libyen ».Dans son allocution à l’ouverture de la réunion consultative du parlement libyen à Tanger, le ministre marocain a ajouté que cette réunion est de nature à permettre aux Libyens de parvenir à des accords et à une feuille de route globale et unifiée pour un règlement final de la crise libyenne sous l’égide des Nations Unies.

Il a indiqué que le Maroc est fermement convaincu que l’approfondissement de la consultation et du dialogue entre libyens est le « moyen le plus efficace de réaliser les aspirations du peuple libyen à la stabilité et au développement, et le meilleur moyen de faire face aux défis de sécurité.

M. Bourita a noté que cette réunion consultative, tenue avec la participation de plus de 110 députés à la Chambre des représentants libyenne représentant les différents spectres politiques et les régions libyennes de l’est, de l’ouest et du sud, constitue « un précédent qualitatif et un saut positif dans le cadre des efforts visant à unifier la Chambre des représentants et à restaurer l’esprit de solidarité, de cohésion et d’union à une institution légitimement élue en Libye depuis son élection en 2014 ».

Il s’est arrêté devant les attentes attendues de cette réunion consultative, notamment le rapprochement entre les différentes composantes du parlement, la fixant de la date et du lieu de la tenue d’une réunion sur terre libyenne, l’unification des positions et des visions concernant les résultats du dialogue politique libyen, auxquels a abouti la rencontre de Bouznika (Maroc) sur les postes de souveraineté, et la préparation du parlement pour qu’il joue son rôle au cours de la période à venir.

M. Bourita a soutenu que le peuple libyen et la communauté internationale attendent les résultats des consultations pour unifier les rangs et élargir les horizons d’une solution politique définitive à la crise libyenne, afin d’assurer la sortie de la Libye de la phase de transition à la phase de stabilité politique grâce à l’organisation d’élections législatives et présidentielles à la date annoncée par la Mission de l’ONU en Libye (MINUL), à savoir le 24 décembre 2021, sur la base d’un processus constitutionnel convenu entre les institutions libyennes légitimes.

La ville de Tanger, depuis lundi, une réunion consultative du parlement libyen avec la participation de plus de 100 membres représentant les différents courants politiques libyens.

Cette réunion, qui se poursuivra jusqu’au 25 novembre, est la première du genre et vise à établir le programme d’une autre session officielle de la chambre des représentants libyenne qui se tiendra en Libye.