décembre 2020 - Page 16 sur 39 - Journal du niger

Zimbabwe: le magnat des télécoms rejoint le Conseil d’administration de Netflix

La société de production Netflix a nommé le milliardaire zimbabwéen des télécommunications, Strive Masiyiwa, à son Conseil d’administration, a annoncé jeudi la société.Le co-fondateur et co-directeur général de Netflix, Reed Hastings, a déclaré que l’esprit d’entreprise de Masiyiwa et sa « vision dans la création d’entreprises à travers l’Afrique et au-delà apporteront des informations et une expérience précieuses » au Conseil, alors que la société s’efforce « d’améliorer et de servir plus de membres dans le monde entier ».

« Nous sommes ravis d’accueillir Strive au sein du Conseil d’administration de Netflix », a indiqué Hastings dans un communiqué.

Masiyiwa est le fondateur du groupe Econet qui a des opérations et des investissements dans 29 pays en Afrique et au-delà. Celles-ci comprennent le principal opérateur de téléphonie mobile du Zimbabwe, Econet Wireless, la société panafricaine de large bande Liquid Telecom et Africa Data Centers.

Masiyiwa remplace l’ancienne ambassadrice américaine aux Nations Unies, Susan Rice, qui a démissionné la semaine dernière pour rejoindre la nouvelle administration du président élu Joe Biden.

Rwanda : la Sénégalaise Aissa Touré nommée Cheffe du Bureau-pays de la Bad

L’économiste et spécialiste du développement était jusque-là directrice-pays du Fonds international de développement agricole (Fida) pour le Burundi.Aissa Touré c’est avant tout une expérience de plus de 25 ans acquise sur trois continents, dans 12 pays et pour le compte de cinq organisations internationales. Son parcours professionnel couvre le développement rural, en particulier l’agriculture, l’économie rurale, l’adaptation et l’atténuation du climat.

Avant cette nomination, Aissa a occupé les fonctions de représentante de WaterAid (2003-2007) et de directrice adjointe pour l’Afrique de l’Ouest d’Oxfam America (2007-2009). Elle a également travaillé à l’Observatoire du Sahara et du Sahel (OSS) en tant que coordinatrice du programme de recherche pour le développement, de 2009 à 2010. De 2009 à 2011, elle a aussi travaillé sur les thématiques du changement climatique et du financement, ainsi que sur le suivi et l’évaluation des projets en qualité de consultante.

En 2011, l’économiste sénégalaise a rejoint le Fonds international de développement agricole en tant que responsable de programme pour le Togo, la Guinée-Bissau et la Guinée équatoriale, puis a été nommée responsable de programme pour l’Inde et le Népal au sein de la même organisation (2016-2018). Avant sa récente nomination par la Banque, elle était directrice-pays du Fida pour le Burundi depuis juillet 2018.

Aissa Touré est titulaire d’un Diplôme d’Etudes Supérieures Spécialisées (D.E.S.S.) en secteur rural, développement d’entreprises et gestion de projets de transformation alimentaire (1993), d’un Master en Economie et Ingénierie du Financement de Projets (1992), d’une licence en Economie et Ingénierie du Financement de Projets (1991) et d’une licence en Economie Rurale (1990), tous obtenus à l’université de Montpellier I, en France.

A la Banque africaine de développement, Aissa apporte des compétences solides en matière de gestion stratégique, de représentation institutionnelle et de gestion des partenariats aux niveaux national, régional et mondial, souligne le communiqué annonçant sa nomination.

Le Nigeria rouvre ses frontières avec le Bénin, le Cameroun et le Niger

Presque seize (16) mois après avoir fermé ses frontières terrestres avec le Benin, le Cameroun et le Niger pour stopper la contrebande et encourager la production locale, le Nigeria a décidé de rouvrir celles-ci en imposant certaines restrictions.L’annonce de la réouverture des frontières entre le Nigeria et certains de ses voisins a été annoncée par la ministre des Affaires étrangères Zainab Ahmed, mercredi dans l’après-midi « avec effet immédiat ».

Le poste-frontière de Sèmè-Kraké, entre le Nigeria et le Bénin, considéré comme le plus important du pays est ouvert dans la foulée de cette décision. C’est le cas aussi de Mfun, à la frontière avec le Cameroun, et au nord de Maigatari et Illela, deux entrées vers le Niger. Une réouverture qui a entrainé dans la foulée la reprise du trafic à la frontière béninoise, où les riverains ne cachaient pas leur joie.

Pour John Igué, Economiste, qui s’était exprimé dans un entretien avec APA en août 2019, « le Benin est un pays qui a des relations extrêmement profondes sur le plan économique et des relations de voisinage avec le Nigéria ». Il soulignait qu’à chaque fois que « le Bénin bénéficie de l’ouverture sur le Nigéria, sa croissance augmente de 2,6% ».

Même si les importations entre le Nigeria et ses voisins vont reprendre, les autorités locales ont imposé une interdiction sur certains produits comme le riz et la volaille. Une réouverture progressive qui devrait permettre au Nigeria de contrôler un peu l’inflation, alors que la production agricole reste toujours désespérément faible en raison notamment de l’insécurité.

Cette mesure de fermeture unilatérale, décidée il y a un peu plus d’un an par le président nigérian Muhammadu Buhari, visait à stopper la contrebande et encourager la production locale. Mais, elle avait été vivement critiquée par certains chefs d’État de la région qui dénonçaient « une décision brutale et un manque de concertation ».

Cette réouverture est un clin d’œil du Nigeria en direction de ses voisins un mois après que le gouvernement a ratifié son adhésion à la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf). Après ces quatre points d’entrée, quatre autres devraient être ouverts ultérieurement, d’ici la fin de l’année (31 décembre 2020), selon les services de la ministre nigériane des Finances.

Ethiopian Airlines reprend ses vols à destination du Tigré

Ethiopian Airlines a annoncé mercredi avoir repris la desserte de la ville de Mekele après des semaines de suspension en raison d’une opération de maintien de l’ordre menée contre le Front de libération du peuple du Tigré (TPLF, rebelle) dans l’Etat régional du Tigré.Pour rappel, l’Autorité éthiopienne de l’aviation civile a révélé lundi le rétablissement de la route aérienne dans l’Etat régional du Tigré, confirmant que la force rebelle ne constitue plus une menace pour la sécurité dans la région.

L’Autorité a également annoncé l’ouverture des aéroports de Mekele, Shire et Humera à compter de mardi. L’aéroport d’Aksoum, situé au cœur des sites touristiques de la province du Tigré, est en cours de réparation après avoir subi de graves dégâts de la part des insurgés tigréens.

En conséquence, tous les aviateurs ont été informés de l’ouverture de la destination par le canal de communication approprié via un avis aux aviateurs, NOTAM, a ajouté l’Autorité.

Un avion éthiopien a atterri mercredi à l’aéroport international Mekelle Alula Aba Nega transportant des passagers en provenance d’Addis-Abeba.

Tout le personnel de la compagnie aérienne est maintenant en service, a-t-il déclaré, ajoutant qu’il est prévu deux vols par jour en destination de Mekele.

Le président nigérian rouvre les frontières de son pays avec le Niger, le Bénin et le Cameroun

Après plus d’un an de fermeture, le président nigérian a enfin décidé de rouvrir les frontières de  son pays avec ses voisins notamment le Niger. Le Nigeria avait fermé ses frontières en août 2019, officiellement pour stopper la contrebande et encourager la production locale. Pour le moment, seules quatre postes-frontières terrestres sont concernées mais selon les autorités du pays, la situation sera complètement rétablie d’ici la fin du mois.

Selon la ministre nigériane de l’Economie, Mme Zainab Ahmed, la réouverture des frontières entrera en vigueur dès ce jeudi 17 décembre. Elle concernera pour le moment quatre (4) postes-frontières dont  celui d’Illéla près de Konni et de Maigatari. Tous les autres postes seront totalement rouverts d’ici la fin du mois a annoncé la ministre dans un point de presse hier mercredi à Abuja. La ministre n’a pas manqué de souligner que « le Président a rappelé que l’interdiction d’importer du riz, de la volaille et de tous les produits interdits d’entrée reste en vigueur et sera mise en place par les équipes des douanes aux frontières .»

Rappelons que depuis mars dernier, le Niger a également fermé ses frontières terrestres en raison de la pandémie de la Covid-19. Toutefois, cette nouvelle décision d’Abuja va faciliter la circulation des marchandises en attendant la décision des pays de l’UEMOA ou du gouvernement sur la réouverture complète des frontières pour la libre-circulation des personnes et des biens.

Orange Niger devient Zamani Telecom

Menée par deux investisseurs africains talentueux, Mohamed Rhissa, Président du groupe Rimbo, et Moctar Thiam, Président du groupe Envol Afrique, Zamani Com SAS a acquis en novembre 2019 l’intégralité de la participation détenue par le groupe Orange dans la société Orange Niger SA pour en devenir l’actionnaire unique. La nouvelle marque née de cette acquisition se nomme désormais Zamani telecom et la nouvelle dénomination de la société devient Zamani telecom Niger S.A. Le nom « Zamani », à la fois simple et de connotation positive, a été choisi parce qu’il incarne des valeurs de proximité. Dans nos langues locales, « Zamani » signifie « changement, nouveauté, branché ».

Une identité visuelle moderne, chaleureuse et pétillante

Cette rupture, qu’il faut lire également comme un nouvel élan résolument tourné vers l’avenir et en har­monie avec les désirs, les besoins et la diversité des clients au Niger et ailleurs, s’accompagne par l’adoption de nouvelles couleurs : jaune pour le désert et l’amitié, magenta pour l’énergie et la chaleur, bleu pour l’assurance et l’esprit frais.

Cap sur la performance pour chacun des Nigériens (parlé de la 4G+)

Le Directeur Général M. Souleymane Diallo l’affirme : « Nous allons offrir à chaque nigérien et à tous nos clients, des produits et services innovants, de qualité, et au juste prix. En nous appuyant sur le meilleur de la technologie, grâce à des investissements de plus de 40 milliards réalisés cette année, nous allons nous efforcer de toucher les populations nigériennes dans les zones les plus reculées, leur apportant, à tous et a toutes, des solutions adaptées qui contribueront à l’amélioration de leur bien-être au quotidien ».

Toujours selon le directeur général, Zamani Telecom Niger S.A., fidèle à sa promesse d’être toujours aux côtés de ses clients, grâce à sa technologie 4G+ qui fait d’elle le premier réseau 4G+ au Niger.

La 4G+ de Zamani Telecom permettra d’accompagner la montée en puissance des besoins des entreprises en offres de mobilité et de qualité supérieure. Les professionnels, au bureau, à la maison ou en déplacement, pourront envoyer des emails avec des pièces jointes volumineuses, organiser des vidéo conférences avec des partenaires à l’étranger.

La 4G+ nous permettra de consolider nos acquis avec Orange et surtout de recruter de nouveaux clients avec l’arrivée de la nouvelle marque et ainsi offrir à nos clients et au reste de la population nigérienne une expérience jamais inégalée de la technologie 4G+, elle contribuera au développement économique et social du Niger, grâce aux perspectives offertes en matière de e-commerce, e-santé ou e-éducation notamment.

Zamani Telecom continuera à fournir la meilleure expérience 4G+ du Niger et entend quotidiennement améliorer la qualité de ce service pour la plus grande satisfaction de ses clients. D’ailleurs, la couverture 3G+ sera étendue sous peu à 100% de la couverture réseau

Une marque tournée vers l’humain

Operateur global de télécommunications, Zamani Telecom place le client, les communautés, et les entreprises, au cœur de sa stratégie afin de leur apporter des solutions digitales innovantes dans un langage simple et direct, et leur faire vivre une expérience client inoubliable. Tout cela est possible grâce à l’engagement sans faille de nos 360 collaborateurs et de notre réseau de vente indirect de plus de 22 000 boutiques réparties sur tout le territoire national. En tant qu’opérateur digital de référence, Zamani telecom NIGER S.A. met également à la disposition de ses clients des outils de communication digitale dont le nouveau site web www.zamanitelecom.com et la nouvelle application MyZamani permettant à tout un chacun de gérer son compte et son activité encore plus facilement.

Partenariat entre MedUX et GVG en vue de booster la qualité des services de télécoms africains

Global Voice Group (GVG), une société spécialisée dans les solutions TIC et RegTech pour les États et les organismes de réglementation, et MedUX, une entreprise dédiée à la mesure, la supervision de l’expérience et la performance des réseaux de télécoms, ont signé mercredi un accord en vue de proposer des approches innovantes pour améliorer la qualité des services des opérateurs de Télécoms africains.L’objectif principal de ce partenariat pour ces deux entités est de proposer une approche innovante afin d’améliorer la qualité de service (QoS) et la qualité d’expérience (QoE) des marchés africains émergents dans lesquels GVG est déjà bien implanté depuis plus de 20 ans. 

Ce partenariat représente une étape décisive dans l’amélioration de la qualité de service sur le continent africain, grâce à un nouveau système d’exploitation Cloud. L’intérêt du système proposé est notamment sa capacité à être déployé rapidement et de manière dynamique.

Les deux sociétés fourniront conjointement leurs services aux autorités et régulateurs africains des télécoms afin d’améliorer la visibilité de la qualité des réseaux dans un secteur crucial pour le développement économique du continent. 

En Afrique subsaharienne, les technologies mobiles et les services associés ont généré 155 milliards de dollars (83 061 milliards de Fcfa) en 2019, ce qui représente 9% du PIB de la région et 3,8 millions d’emplois directs et indirects, selon les dernières données de la GSMA. 

Ce partenariat permettra à MedUX de stimuler sa stratégie de développement sur le continent africain, en tirant partie des infrastructures déjà mises en œuvre par GVG pour rassembler, traiter et visualiser les informations sectorielles.  

Pour sa part, GVG vient renforcer l’engagement africain de la société aux fins de combler le fossé numérique et promouvoir la mise en place d’un marché numérique unique sur le continent, tout en contribuant à l’amélioration progressive de l’expérience des clients. 

« Après l’expansion de MedUX en Europe et en Amérique latine, nous allons déployer MedUX en Afrique, où les infrastructures télécoms seront cruciales pour le processus de numérisation, auquel nous souhaitons contribuer », a déclaré Luis Molina, PDG de MedUX.

Selon M. Luis Molina, « il n’y a pas de meilleur partenaire stratégique que Global Voice Group pour atteindre cet objectif », se disant « très heureux de ce projet conjoint » qui permettra, entre autre, de concevoir de nouveaux systèmes d’exploitation Cloud.   

« Ce partenariat est une étape naturelle de notre stratégie s’adressant au marché africain. Il nous permettra d’échanger des connaissances et de combiner les capacités des différentes équipes pour renforcer la qualité de nos services », a fait observer James Claude, PDG de Global Voice Group. 

« Le savoir-faire technique et les connaissances de MedUX en matière d’expérience client, associés à notre palmarès et à notre solide réseau d’infrastructures en Afrique, nous donnera la possibilité d’offrir une expérience unique et une excellente qualité grâce aux synergies réalisées », a assuré M. James Claude. 

Fondé en 1998, GVG est un fournisseur mondial de solutions TIC et RegTech, dont les principaux bureaux se trouvent en Espagne et en Afrique du Sud. Par le biais de l’analytique du Big Data, il aide les gouvernements et les autorités à réussir leur transformation numérique.

Le président de la transition malien en visite d’amitié et de travail au Niger

Le Président de la transition de la République du Mali, SE Bah Ndaw a effectué hier matin, une visite d’amitié et de travail au Niger. Il a été accueilli, à sa descente d’avion à l’Aéroport International Diori Hamani de Niamey, par le Président de la République, Issoufou Mahamadou avant de recevoir les honneurs militaires, puis d’être salué par les membres du gouvernement et plusieurs personnalités civiles et militaires. Les deux Chefs d’Etats se sont ensuite entretenus au salon d’honneur, puis au Palais de la Présidence de la République lors d’une rencontre élargie aux délégations des deux pays. Cet entretien a porté sur « un examen approfondi des relations bilatérales et un échange de vues sur les sujets africains et internationaux », indique un communiqué conjoint rendu public à la fin de cette rencontre et publié par la Présidence.

Selon le Président Issoufou, cette visite du Président Bah a été une occasion pour nos deux pays de consolider ces relations qui existent. « Nous l’avons mise à profit pour parler des questions d’intérêt commun. Le président m’a informé de l’évolution de la transition au Mali. J’ai noté avec satisfaction, que toute l’architecture de la transition est en place», a noté le Chef de l’Etat.

SE Issoufou Mahamadou a félicité le Président Bah tout en assurant le soutien du Niger pour la réussite de la transition. « Une transition qui a une feuille de route sur laquelle nos différents organes sont en train de travailler », a-t-il ajouté. Cette visite a été aussi l’occasion pour « nous deux de  faire le tour par rapport au combat prioritaire que nous menons contre le terrorisme et les crimes organisés. Depuis la mise en œuvre de la feuille de route de Nouakchott qui se base sur quatre piliers à savoir l’intensification de la lutte contre le terrorisme, le renforcement des capacités de militaires des Etats de G5 Sahel, le retour de la population dans les zones menacées par le terrorisme et le développement », a expliqué le Président Issoufou.

« Le bilan que  nous avons fait de la mise en œuvre de cette feuille de route est très positif ; nous sommes très satisfaits des résultats que nous obtenons dans le cadre de la lutte contre le terrorisme », a-t-il ajouté.

De son côté le Président de la transition de la République du Mali, SE Bah Ndaw a remercié le Président Issoufou pour l’accueil qui lui a été réservé à lui et sa délégation, aussi  pour sa volonté réitérée d’accompagner le Mali.

La visite d’amitié et de travail de SEM Bah N’Daw Niger prendra fin ce jeudi, 17 décembre 2020 selon le communiqué de la Présidence.

Affaire Bazoum Mohamed : 7 candidats à la présidentielle saisissent à nouveau la cour Constitutionnelle

Sept (7) candidats à l’élection présidentielle dont le premier tour est prévu pour le 27 décembre prochain, viennent de saisir à nouveau la Cour constitutionnelle aux fins d’invalidation de la candidature de Bazoum Mohamed, candidat du PNDS Tareyya, le parti au pouvoir. En cause, la question polémique de sa nationalité d’origine sur laquelle la Cour a déjà tranché à travers plusieurs arrêts. Sauf que l’opposition soutenue par plusieurs nouveaux alliés, n’entend pas s’arrêter là.

La nouvelle requête qui a été adressée à la Cour Constitutionnelle déposée le mardi 15 décembre 2020 a été signée par sept (7) candidats à la présidentielle : Amadou Boubacar Cissé(UDR Tabbat), Ibrahim Yacouba (MPN Kishin Kassa), Omar Hamidou Tchiana (AMEN Amen), Hamissou Mahaman Moumouni (PJP Hakika), Mamadou Moustapha Mamadou (PRPN Haskin Gari), Aboulkadri Alpha Oumarou (Gayya Zabé) et  Djibrilla Baré (UDSP Sawaba).

La nouvelle requête a pour objet, l’invalidation de la candidature de Bazoum Mohamed, candidat du PNDS Tareyya au pouvoir et dauphin du président Issoufou, par rapport au sujet polémique de la légalité de ses actes d’état civil qui prouvent sa nationalité d’origine. Une requête sur laquelle la Cour a déjà tranché à plusieurs reprises et a aussi validé la candidature de Bazoum Mohamed, qui est actuellement en pleine campagne électorale.

Il convient de noter que le même jour du dépôt de cette requête, deux autres candidats ont rejoint cette quête de certains candidats à la présidentielle d’invalider la candidature de Bazoum Mohamed, qui part comme l’un des grands favoris du scrutin du 27 décembre prochain. Il s’agit de l’Alliance pour la République (APR), qui dans un communiqué publié mardi 15 décembre et signé par son président et candidat du MNSD Nassara, Seyni Oumarou, s’est enfin prononcée sur le cas de l’inéligibilité d’un candidat à la magistrature suprême.  L’alliance a ainsi remis sur le tapis, les réserves de l’opposition sur l’éligibilité de Mohamed Bazoum, candidat du PNDS Tareyya, même s’il n’a pas été nommément cité dans le communiqué. Pour l’APR, la Cour constitutionnelle doit dire le droit conformément aux lois de la République, et elle a interpellé le Président de la République en ce sens.

Les nouvelles mesures contre la Covid-19 à la Une au Sénégal

Les quotidiens sénégalais parvenus jeudi à APA traitent d’une diversité de sujets dominés par les nouvelles mesures annoncées par le président Sall, mercredi en Conseil des ministres, pour lutter contre le nouveau coronavirus.Face à la flambée des cas de Covid-19, Le Soleil souligne que « Macky Sall exige de nouvelles mesures ». Le quotidien national note qu’on va « vers une réactivation » des Centres de traitement des épidémies (CTE), avec la remobilisation et la motivation du personnel de santé. Les services d’urgence et de réanimation seront également « renforcés ».

Avec cette explosion des cas, Le Quotidien note pour sa part qu’on se retrouve dans « le creux de la vague ». Par conséquent, Macky Sall annonce « de nouvelles mesures restrictives » là où son ministre de l’Intérieur, Antoine Diome, « dit non aux acteurs culturels ».

En revanche, EnQuête note une « insurrection culturelle » contre les mesures restrictives des autorités motivées par la propagation de la Covid-19. Le journal rapporte que des acteurs culturels sont « au bord de l’apoplexie ». « Ils disent stop à l’Etat et annoncent un sit-in ».

L’AS souligne également l’ordonnance de réouverture des CTE par le chef de l’Etat avant de titrer sur « l’ère des prophètes en toc ». Selon le journal, on assiste actuellement à « l’apparition tous azimuts de nouveaux messies au Sénégal ».

Pour le sociologue Djiby Diakhaté, « ces gens peuvent s’adonner à des activités extrémistes ». Mais tout compte fait, « il faut dénoncer aussi le silence des autorités religieuses », selon l’imam Amadou Makhtar Kanté.

Vox Populi titre sur les gadgets qui ont envahi le marché sénégalais en cette fin d’année et alerte de la présence « de l’alcool dans des jouets pour enfants ». L’analyse du ministère du Commerce relève « un goût fruité et de l’alcool à 6 degrés », selon le journal qui signale que le commerçant distributeur de jouets a été arrêté hier à Thiaroye, en banlieue dakaroise.

Sur un autre sujet, le Médiateur de la République, Alioune Badara Cissé, « confesse ses misères » dans L’Observateur, qui souligne qu’il est « confiné à la Médiature sans moyens ». Selon l’avocat et membre fondateur du parti présidentiel, son institution « ne dispose d’aucun matériel roulant, le Médiateur n’a pas de véhicule de fonction ». Mais « compte tenu des enjeux énormes de la charge, je ne peux pas me plaindre, piailler ou pleurer », a indiqué Me Cissé, laissant entendre qu’il n’est « pas quelqu’un qu’on menace ».

Sud Quotidien apporte son éclairage à propos de la « fixation du +Macky+ sur Dakar », la ville aux « mille enjeux ». Walf Quotidien dévoile aussi « les dessous » de cette réforme qui semble fortement envisagée au sommet de l’Etat. Sur un autre sujet, ce journal explique « comment Mimi (Aminata Touré, ex-Premier ministre) piège Macky » en indiquant clairement sa position sur le troisième mandat.

En football, Stades majore les chances de l’attaquant polonais Lewandowski pour le prix The Best de la Fifa qui sera décerné ce jeudi. Vu sa saison aboutie de l’année dernière, il semble bien parti pour « détrôner » Messi et Ronaldo.

Mais d’ores et déjà en Premier League, « Sadio et les Reds reprennent le pouvoir » après leur victoire (2-1) mercredi soir sur Tottenham, souligne Record.