décembre 2020 - Page 17 sur 39 - Journal du niger

Formation professionnelle: la Côte d’Ivoire signe une convention de partenariat avec un institut européen

Le secrétariat d’État chargé de l’Enseignement technique et de la formation professionnelle (SE-ETFP), Brice Kouassi, a signé mercredi à Abidjan une convention avec l’Institut européen de la coopération et du développement (IECD) en vue d’améliorer l’employabilité des jeunes sur le marché de l’emploi en Côte d’Ivoire.Il s’agit d’une Convention cadre de partenariat (CCP) entre le secrétariat d’État chargé de l’Enseignement technique et de la formation professionnelle (SE-ETFP) et l’Institut européen de la coopération et du développement (IECD), scellée au Cabinet de M. Brice Kouassi.

 A cette occasion, il a été également signé une Convention d’exécution (CE) portant sur le projet « Graines d’Espérance » entre la Direction de l’Apprentissage et de l’Insertion Professionnelle (DAIP) et l’IECD Côte d’Ivoire. 

Pour la première Convention, Dr Brice Kouassi a paraphé le partenariat pour le SE-ETFP et M. Patrick Sekongo pour l’IECD. Quant à la seconde convention, elle a été signée par Nangalourou Tuo, au nom de la DAIP, et par Mme Céline Heitzmann, chef du projet « Graine d’Espérance ». 

Outre l’amélioration de l’employabilité des jeunes sur le marché de l’emploi, ces deux partenariats ont pour objectif de renforcer le dispositif de l’enseignement technique et professionnel en Côte d’Ivoire.  

Dans cet élan, le Centre de perfectionnement au métier de l’électricité et de la mécanique (CPMME) de Koumassi, commune située dans le Sud d’Abidjan, devrait bénéficier d’une réhabilitation de son plateau technique. 

Ces conventions cadre viennent par ailleurs renforcer la dynamique de partenariat à laquelle Dr Brice Kouassi affirme accorder « une grande importance » et qui vise à améliorer l’image et la perception de la formation professionnelle. 

M. Kouassi compte agir dans la vision du président de la République, Alassane Ouattara, qui lors de son discours d’investiture le 14 décembre 2020 a déclaré : « Nous allons multiplier, sur l’étendue du territoire national, les Centres de Formation Professionnelle afin d’offrir une seconde chance à nos jeunes sortis trop tôt du système scolaire, mais désireux d’apprendre un métier ou de se diriger vers l’auto-emploi. » 

Ce partenariat avec l’IECD devrait permettre de faciliter la mise en relation de toutes les structures sous tutelle de l’ETFP travaillant sur les mêmes thématiques que l’IECD-CI, ce qui explique cet engagement du secrétariat d’État à jouer pleinement sa partition.  Plusieurs responsables de l’ETFP et acteurs du secteur privé ont pris part à la cérémonie.

Le dialecte marocain, un facteur déterminant d’inclusion sociale

L’insertion dans une société passe par un certain niveau de maîtrise de la langue du pays d’accueil. Une conviction qui a poussé l’Association « Papiers Pour Tous » en partenariat avec l’Association marocaine pour les industries culturelles créatives « MadNess », de lancer une campagne pour encourager et inciter les étrangers non arabophones installés au Maroc à apprendre le dialecte marocain (la Darija), plus particulièrement les migrants, réfugiés et demandeurs d’asile.Cette campagne intervient suite à la prise de conscience que la quasi majorité des étrangers non arabophones, et plus particulièrement les migrantes et migrants, installés au Maroc depuis plusieurs années, ne parle pas ou parle peu la Darija, consacrant par là même, l’idée d’étrangers en transit et ne cherchant pas à s’intégrer dans le pays d’accueil, le Maroc, selon un communiqué conjoint des deux associations.

Depuis que le phénomène migratoire au Maroc a commencé à devenir une réalité, la dynamique de défense des migrants, réfugiés et demandeurs d’asile s’est focalisée sur une approche, somme toute légitime, de réclamation des droits (droit à la résidence, droit au travail, droit à l’éducation, droit à la santé, droit à la libre circulation…) en omettant que les étrangers ont également des devoirs envers leur pays d’accueil, notamment l’apprentissage de la langue nationale, facteur essentiel et déterminant dans le processus de leur inclusion dans la société marocaine.

Pour ces raisons, « Papiers Pour Tous » et « MadNess » estiment que le moment est venu de plaider en faveur de l’apprentissage de la Darija, d’inviter les étrangers, non arabophones, à faire cet effort et d’appeler les autorités à assumer leurs responsabilités et à mettre en place les politiques et mesures nécessaires pour relever ce défi.

« L’apprentissage de la Darija contribuera sensiblement à améliorer la communication entre les étrangers non arabophones et les citoyens marocains dans la vie quotidienne, sur les lieux de travail…et à réduire la xénophobie, la méfiance entre les communautés et les discriminations raciales », lit-on dans le communiqué conjoint.

A cet effet, « Papiers Pour Tous » a produit en partenariat avec MadNess, une capsule de sensibilisation qui sera partagée sur les réseaux sociaux. De plus, pour mieux expliquer et soutenir sa démarche, « Papiers Pour Tous » organisera, vendredi 18 décembre à partir de 20h, un webinaire dédié à l’analyse du rôle du Darija dans l’inclusion des étrangers au Maroc qui verra la participation d’experts et chercheurs dans le domaine de la migration et de la sociologie.

Le couscous inscrit au patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO

Le couscous, le plat qui représente le mieux la culture gastronomique du Maroc et des autres pays du Maghreb, a été inscrit mercredi sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO, lors de la 15ème session du Comité intergouvernemental pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel.Déposée en mars 2019, la candidature du couscous à la liste du patrimoine culturel immatériel de l’Unesco est le couronnement de plusieurs mois de travail mené par les experts des quatre pays du Maghreb à savoir le Maroc, la Tunisie, la Mauritanie et l’Algérie, qui ont réussi à monter un dossier solide en vue de l’inscription de cette spécialité culinaire du Maghreb, sur la liste du patrimoine immatériel de l’humanité.

Selon l’UNESCO, cette inscription fait suite à une candidature commune présentée par les quatre pays du Maghreb. Intitulé « Savoirs, savoir-faire et pratiques liés à la production du couscous », le dossier maghrébin figurait parmi une quarantaine d’autres candidatures soumises au Comité en vue de statuer sur leur inscription sur la Liste 2020.

Le couscous est le plat qui véhicule le mieux la culture maghrébine à travers le monde. La gastronomie marocaine est en effet connue dans le monde entier et le couscous est le plat incontournable du royaume. Mangé en groupe, en famille et/ou entre amis, le couscous véhicule également les valeurs de partage du Maroc et des pays du Maghreb.

Avec des origines ancestrales, le couscous a une recette qui n’a pas changé depuis des siècles. Chacun des pays du Maghreb le prépare avec des ingrédients différents. Au Maroc il est préparé soit salé avec une mosaïque de légumes soit sucré avec les raisins secs mêlés aux oignons assortis de cannelles.

La 15e session du Comité intergouvernemental pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel devra examiner durant six jours, outre 42 candidatures à la liste représentative, quatre autres relatives au patrimoine immatériel nécessitant une sauvegarde urgente, ainsi que quatre propositions pour le registre des bonnes pratiques de sauvegarde et deux demandes d’assistance internationale.

Le Comité intergouvernemental pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel a pour missions de promouvoir les objectifs de la Convention de l’Unesco pour la protection du patrimoine culturel et naturel, de donner des conseils sur les meilleures pratiques et de faire des recommandations sur les mesures de sauvegarde du patrimoine culturel immatériel.

Il étudie également les demandes d’inscription sur les listes ainsi que des propositions de programmes ou de projets.

Le Maroc est membre de ce comité pour un mandat de quatre ans de 2020 à 2024.

Maroc : Les autorités à pied d’œuvre pour lancer l’opération de vaccination anti-Covid-19

Les autorités marocaines sont à pied d’œuvre pour lancer l’opération de vaccination qui durera 12 mois, selon le ministère de la Santé qui attend toujours l’arrivée des premières doses du vaccin anti-Covid-19 des laboratoires chinois Sinopharm et britannique AstraZenca.En effet, la campagne s’étalera sur 12 semaines à un rythme de 6 jours de travail sur sept et quatre périodes de 21 jours, soit une moyenne de 150 à 200 vaccinations par jour pour chaque personnel de santé, avec la mise en place d’un système de permanence afin d’assurer le fonctionnement normal des autres services de santé.

La vaccination prévue en deux temps, soit deux doses séparées de 21 jours, devra cibler en premier lieu les agents en première ligne, notamment le personnel de la santé, les autorités publiques, les services de sécurité et le personnel du secteur de l’éducation nationale. Ensuite, elle touchera les autres catégories de citoyens en fonction de leur âge.

Des espaces et points de de vaccination ont été aménagés, sous forme d’unités relevant de centres de santé, qui dispenseront des prestations à travers deux modes : le premier verra les bénéficiaires se déplacer eux-mêmes vers les stations de vaccination. Dans le deuxième mode, ce sont des unités mobiles qui se déplaceront vers des hôpitaux, usines, administrations, cités universitaires ou prisons.

Afin d’assurer la gestion de cette campagne nationale, un système informatique a été adopté pour permettre l’inscription préalable et la prise de rendez-vous, sachant que l’inscription est automatique pour les porteurs de la Carte d’identité nationale ou du titre de résidence.

Toutes les autres personnes sont appelées à s’inscrire auprès des autorités locales de leur lieu de résidence pour bénéficier de la vaccination qui repose sur la gratuité, la transparence, la solidarité et le volontariat. Après inscription et prise de rendez-vous, un SMS sera envoyé aux personnes concernées via le numéro 1717 pour les informer de la date et du centre de vaccination.

Ce système, doté d’un registre électronique de vaccination, comprend également des données liées à l’identité des personnes à vacciner, le type de vaccin, les dates d’administration des deux doses.

De même, les équipes de vaccination sont équipées de tablettes connectées à Internet pour inscrire les personnes bénéficiaires. Un suivi à distance des bénéficiaires sera assuré via l’application « Jawaz Assiha » et la plateforme « Yakadaliqah » afin de sonder les éventuels effets secondaires. Celle-ci permettra de gérer le stock des vaccins, des seringues et différents autres outils nécessaires à cet effet.

Au niveau territorial, la stratégie prévoit la mise en place d’une commission technique conjointe où sont représentés les ministères de l’Intérieur et de la Santé, laquelle commission se réunit de manière périodique pour préparer l’opération et vérifier ses aspects opérationnels.

Dissipant les craintes sur d’éventuels effets du vaccin, le ministre de la santé Khalid Ait Taleb a assuré, mardi devant le parlement, que les essais cliniques du vaccin n’ont pas encore enregistré des effets secondaires graves mais uniquement des effets secondaires locaux, tels que les douleurs au point d’injection, l’éruption cutanée, les maux de tête et la fatigue.

La campagne nationale de vaccination est une véritable réponse à la pandémie avec comme objectif d’atteindre un taux de couverture d’au moins 80%, nécessaire pour assurer l’immunité collective et progresser vers un retour à la vie normale.

Téléphonie: la Côte d’Ivoire lance officiellement le passage des numéros de 8 à 10 chiffres

Le ministre ivoirien de l’Économie numérique et de la poste, Mamadou Sanogo, a lancé mercredi officiellement le passage des numéros de téléphone mobile et fixe, de 8 à 10 chiffres, dont l’entrée en vigueur est prévue le 31 janvier 2021.Le basculement se fera le dimanche 31 janvier 2021, à zéro heure, une date arrêtée en concertation avec les exploitants de réseaux de téléphonie,  maîtres-d’oeuvre de cette opération, a indiqué M. Mamadou Sanogo, lors d’une conférence de presse.

« Néanmoins, l’ARTCI (le régulateur) examine avec les opérateurs une possibilité de coexistence des deux plans pendant un certain délai d’adaptation pour les usagers déjà habitués aux 8 chiffres », a assuré le ministre de l’Économie numérique et de la poste.

Ce lancement ouvre la campagne de communication sur le nouveau plan de numérotation à 10 chiffres. Cette nouvelle numérotation permettra à l’ensemble des opérateurs de téléphonie de disposer d’une capacité de 10 milliards de numéros contre 49 millions, précédemment. 

Mis en œuvre dans la nuit du samedi 15 au dimanche 16 janvier 2000, le Plan national de numérotation à 8 chiffres affiche une durée de 20 ans. Le niveau de saturation de ce plan étant atteint, l’Etat ivoirien lance cette nouvelle numérotation de 10 chiffres.

Toutefois, l’opération ne concerne que les numéros de téléphonie mobile et fixe. Quant aux services d’urgence, d’assistance, aux services spéciaux et les services à valeur ajoutée dont la longueur est comprise entre trois et cinq chiffres, ils restent inchangés.

Pour les abonnés au mobile, les usagers devront ajouter le préfixe 07 devant les anciens numéros de l’opérateur Orange, 05 devant les anciens numéros de l’opérateur MTN et 01 devant les anciens numéros de l’opérateur Moov.

Concernant la téléphonie fixe, les usagers devront ajouter 21 devant les anciens numéros de l’opérateur Moov, 25 devant les anciens numéros de l’opérateur MTN et 27 devant les anciens numéros de l’opérateur Orange. 

M. Sanogo a relevé que les travaux de mise à niveau des réseaux des opérateurs se sont achevés le 31 octobre 2020, faisant savoir que « le compte à rebours a donc commencé », car le pays basculera définitivement à une numérotation de 10 chiffres dans un mois et demi.

Sur le plan des appels vers l’étranger et des réceptions d’appels internationaux, l’indicatif de la Côte d’Ivoire demeure le +225 ou 00225. Pour recevoir un appel de l’étranger, l’appelant devra composer le nouveau numéro à 10 chiffres de son correspondant précédé de l’indicatif +225.

En outre, les tarifs en vigueur des opérateurs ne seront pas impactés, selon l’ARTCI, qui mentionne que le changement de plan de numérotation n’impacte pas les dispositions contractuelles et les acquis des abonnés et clients des opérateurs de téléphonie. 

Le basculement est « totalement gratuit pour tous les abonnés » et ne donne pas lieu à des changements de profils des abonnés et des modifications des paramètres techniques utilisateurs (codes PIN, PUK, mot de passe et mobile Money…), avait assuré l’organe de régulation.   

L’ARTCI note que le basculement n’entraîne pas la perte des avantages en cours (crédit appel, data, bonus, compte mobile) et ne donne pas lieu à un changement de carte SIM. 

Pour les entreprises, elles devront mettre à jour leurs numéros mobiles, fixes et de fax sur toutes leurs papeteries, aux fins de ne pas enregistrer des perturbations dans leurs différentes communications. 

Aujourd’hui, la téléphonie mobile en Côte d’Ivoire enregistre 130% de taux de pénépénétration. Le secteur, lui, affiche un chiffre d’affaires de plus de 1000 milliards de Fcfa. 

Des écoliers ivoiriens reçoivent une «formation initiatique» à la fabrication du ciment

Les meilleurs écoliers des groupes scolaires Vridi 3, Chicago et cité du port, des établissements primaires situés au sud d’Abidjan, ont reçu une «formation initiatique» à la fabrication du ciment bélier produit par le cimentier Lafarge Holcim Côte d’Ivoire.Selon une note d’information transmise mercredi à APA, ces élèves âgés de 9 à 12 ans, ont eu l’occasion d’apprendre davantage sur la fabrication du ciment en compagnie de Oswald Toupé, le directeur de l’usine de ce cimentier.  

« Au cours d’une session, il leur a été  rappelé de prime abord que le Ciment Bélier existe depuis 1952 et est le ciment ayant servi à la construction de la plupart de nos édifices nationaux », précise la note.  Ainsi, ces écoliers ont pu visiter la salle de contrôle et échanger avec les techniciens.  

« Nous voulons promouvoir l’excellence scolaire, car l’éducation est un des axes majeurs de notre stratégie de développement durable. Il est important de pouvoir ouvrir nos portes et y accueillir les enfants, cela participe à leur éveil et leur ouvre le vaste champ des possibles pour entrevoir de brillantes carrières plus tard », a affirmé, pour sa part, Paul Aney, le responsable du développement durable au sein de cette entreprise.

 LafargeHolcim Côte d’Ivoire, filiale du groupe LafargeHolcim, leader mondial des matériaux de construction,   est   le   producteur   du   Ciment   Bélier.   Avec   plus   de   280   points   de   vente, cette entreprise assure la distribution du ciment Bélier et de 400 autres références produits à travers   son réseau   de franchises   Binastore.

Accord entre le gouvernement ivoirien et la FAO pour développer les chaînes de valeur du riz

Le ministre ivoirien de la Promotion de la riziculture Gaoussou Touré et le représentant de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) ont signé mercredi à Abidjan un accord pour développer, au travers d’un projet, les chaînes de valeur du riz en Côte d’Ivoire.Ce projet intitulé « Renforcement de capacités et partage d’expériences pour le développement des chaînes de valeur du riz par le biais de la coopération Sud-Sud et triangulaire (CSST) », vise le partage de connaissances entre la République de Corée, les Philippines, la Tanzanie et la Côte d’Ivoire. 

D’un coût global de 1,27 million de dollars US soit 683,38 millions de Fcfa, il a pour objectif, selon le représentant de la FAO, Samy Gaiji, d’améliorer la capacité locale de production des pays bénéficiaires et de développer des chaînes de valeur du riz compétitives et inclusives.

Il vise en outre à apporter, au profit de la Côte d’Ivoire, un soutien à la Stratégie nationale de développement de la riziculture 2020-2030 (SNDR 2020-2030), et à renforcer les instituts de recherche et de formation sur le riz. 

Le projet vise également à former des formateurs chargés de diffuser les connaissances et l’expérience aux parties prenantes clés, notamment les petits exploitants agricoles en intégrant la dimension genre par l’intermédiaire d’une institution nationale désignée. 

En 2014, la République de Corée a engagé un projet quinquennal de coopération Sud-Sud qui a permis d’améliorer les chaînes de valeur du riz en Côte d’Ivoire. Mais, en dépit des activités réalisées, il reste des gaps à combler dans le secteur.

Le ministre ivoirien de la Promotion de la riziculture qui s’est réjoui de la signature de cet accord entre la FAO et l’Etat de Côte d’Ivoire, a relevé qu’il s’agit de faire des riziculteurs des agents économiques à part entière. 

L’objectif de son département ministériel, dira-t-il, est de permettre que les acteurs de la filière fassent « des affaires rentables, durables, fructueuses », car la riziculture en Côte d’Ivoire reste « traditionnelle avec moins de 0,5 ha ». Il projette de ce fait 5 ha pour chaque riziculteur. 

« Sur les superficies qui sont emblavées, il n’y a que 4% qui sont irriguées, or là où les pays ont réussi la riziculture dans le monde, on a réussi la maîtrise de l’eau », ce qui constitue un « enjeu capital », a-t-il ajouté.

Grâce à ce projet mis en oeuvre directement par la FAO sur une période de 36 mois, la Côte d’Ivoire bénéficiera d’une assistance des organisations rizicoles coréennes et internationales pour renforcer les capacités des experts nationaux, des instituts de recherche et de formation.

Dans le cadre de la  coopération technique pour le biennium 2020-2021, la FAO dégagera 150 000 dollars US (80,75 millions Fcfa) pour le financement d’un projet sur la revitalisation du système semencier du riz en Côte d’Ivoire.

Ce projet est « en cours de finalisation et sera opérationnel dans le premier trimestre de l’année 2021 », a annoncé le représentant de la FAO en Côte d’Ivoire, M. Samy Gaiji, assurant que son institution « restera attentive aux besoins d’assistance technique ». 

Sénégal: l’Unicef mise sur la sensibilisation contre la Covid-19

La Représentante de l’UNICEF au Sénégal, Silvia Danailov, a insisté, mercredi à Dakar, sur l’importance de la sensibilisation pour barre la route au coronavirus.« Malgré tous les efforts de l’Etat, la Covid-19 est toujours là. Pour barrer la route au coronavirus, il n’y pas de secret, il faut respecter les gestes barrières. C’est pourquoi, nous avons noué un partenariat avec des artistes, le ministère de l’Education nationale et celui de la Santé et de l’Action sociale pour renforcer la sensibilisation des élèves, des jeunes et leaders communautaires sur le respect des gestes barrières », a expliqué Mme Danailov.

Elle s’exprimait lors du lancement du clip « MA MAIN DA WARA SETT » (ma main doit être propre, en langue wolof) réalisé par des artistes sénégalais, à l’initiative de l’Unicef, « pour favoriser un message de façon ludique et inciter plus que jamais à l’adoption des gestes barrières, seuls véritables remparts contre la Covid-19 ».

Pour appuyer la promotion de l’hygiène, des mesures de prévention individuelles et collectives et la protection des enfants, l’Unicef a décidé d’appuyer les efforts de sensibilisation portés par les artistes en direction du grand public, des jeunes et des enfants à travers la musique.

Saluant l’initiative, l’Inspectrice d’académie de Dakar, Khadidiatou Diallo, a expliqué la persistance de la Covid-19 par le non respect des gestes barrières. « C’est pourquoi, a-t-elle dit, ce clip a tout son sens en misant sur la sensibilisation sur les gestes barrières, surtout que la pandémie avait reculé pour mieux sauter ».

ODD: l’Afrique doit accroître les investissements (rapport)

Pour atteindre les Objectifs de Développement Durable (ODD), l’Afrique doit accroître les investissements, souligne un rapport de la Commission économique pour l’Afrique (CEA).« Un défi central que l’Afrique doit relever pour réaliser les ODD et parvenir à un développement durable et inclusif consiste à mobiliser les investissements requis dans des secteurs clés tels que la santé, l’énergie, les transports, la construction, l’éducation et la fabrication », indique le rapport économique sur l’Afrique.

Le document rendu public récemment par la CEA révèle que les besoins en infrastructures du continent se chiffrent entre 130 et 170 milliards de dollars par an jusqu’en 2025, avec un déficit de financement annuel de 67,6 à 107,5 milliards de dollars.

Selon le rapport, 19,6 % des entreprises opérant en Afrique estiment que le manque de financements est un obstacle majeur à la conduite de leurs activités. Près d’un quart des petites entreprises l’ont cité comme un obstacle majeur, tout comme environ 13 % des grandes entreprises.

A propos de l’énergie, il souligne qu’environ 590 millions de personnes en Afrique n’ont pas accès à l’électricité, et pour ceux qui y ont accès, la qualité est généralement médiocre et la fiabilité inacceptable en comparaison à d’autres régions du monde.

Sur le plan environnemental, la CEA note que 18 à 30 milliards de dollars par an au cours des deux prochaines décennies sont nécessaires pour l’action climatique et l’adaptation au changement climatique en Afrique, des projets et investissements de près de 1 000 milliards de dollars étant prêts à être financés.

« Pour la (bonne) gouvernance, quelque 6,3 % des entreprises en Afrique ont mentionné la corruption comme un obstacle majeur à la conduite de leurs activités », indique le rapport.

Ethiopie: la police saisit 2700 armes à feu

La police métropolitaine éthiopienne a annoncé la saisie de plus de 2700 armes à feu lors d’un raid effectué au cours du dernier mois.« Lors d’un raid qu’elle a effectué sur des habitations, des véhicules et des institutions en collaboration avec les forces de sécurité régionales de la police fédérale, la police d’Addis-Abeba a également saisi plus de 80.000 balles de diverses armes à feu, en plus des armes », a déclaré la Commission de police d’Addis-Abeba.

« Les armes ont été illégalement détenues par les personnes qui ont eu des liens avec le Front de libération du peuple du Tigré (TPLF) qui a perdu la guerre contre le gouvernement fédéral », a expliqué la police.

A la suite de l’attaque du TPLF contre le commandement nord de la Force de défense nationale, la police a mené des enquêtes étroites sur des maisons et des institutions présumées, dans le but de freiner les actes terroristes potentiels d’agents du groupe rebelle à Addis-Abeba.

La police a également saisi des grenades, des mines anti-véhicules, 141 appareils de communication, 809 kalachnikovs, 2 lanceurs, 976 pistolets, 924 fusils qui appartenaient illégalement à des personnes dans la ville.

Au total, 1312 uniformes militaires et 629 téléphones portables qui auraient été utilisés pour des activités terroristes sont aussi saisis.

Le mois dernier, la Commission de police d’Addis-Abeba a saisi plus de 700 armes illégales, dont 18 bombes explosives de sable. Elle a indiqué qu’en plus des armes, il y avait 4625 balles, des GPS, des radios militaires et quelque 744 armes détenues illégalement.