décembre 2020 - Page 24 sur 39 - Journal du niger

RDC : Jeanine Mabunda évincée de la présidence de l’Assemblée nationale

Les députés congolais se sont prononcés en faveur de la destitution de la présidente de l’Assemblée nationale proche de Joseph Kabila par 281 voix pour, contre 200 avec une abstention et un bulletin nul.C’est un coup dur que vient de subir le camp Kabila, en froid depuis quelques temps, avec le président Félix Tshisekedi. Et une belle victoire pour ce dernier qui aspire à s’émanciper de la tutelle de l’ancien président Joseph Kabila. Avec cette destitution, c’est non seulement Jeanine Mabunda qui tombe mais aussi plusieurs membres de son bureau.

C’est un succès de taille que vient donc de remporter le président Tshisekedi au vu de la composition de l’Assemblée nationale largement dominée par le Front Commun pour le Congo (FCC) de Joseph Kabila.

La majorité de fait acquise, l’actuel président peut désormais aspirer à nommer son informateur qui aura la lourde tâche d’identifier une nouvelle majorité. La constitution de celle-ci mettrait, de facto, fin à la coalition qu’il formait avec le FCC de Joseph Kabila depuis son arrivée au pouvoir.

Politique, social et développement au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens parus ce vendredi s’intéressent notamment à la reconnaissance par Washington de la marocanité du Sahara, à la question palestinienne, à la priorité de la question sociale et aux chantiers de développement dans la ville d’Agadir.+Le Matin+ rapporte que le Roi Mohammed VI a eu jeudi un entretien téléphonique avec le président américain, Donald Trump. Cet entretien a été l’occasion pour les deux chefs d’État de se concerter sur les questions régionales et internationales d’intérêt commun.

Il a été l’occasion d’annoncer la décision historique des États Unis d’Amérique de reconnaître la marocanité pleine et entière du Royaume sur son Sahara.

Cette décision est le fruit d’intenses concertations sur le sujet entre les deux Chefs d’État depuis plusieurs années, indique le journal, citant un communiqué du Cabinet royal.

En effet, le président Trump a promulgué le jour même un décret présidentiel, avec ce que cet acte comporte comme force juridique et politique indéniable et à effet immédiat, portant sur la décision des États-Unis d’Amérique de reconnaitre, pour la première fois de leur histoire, la pleine souveraineté du Royaume du Maroc sur l’ensemble de la région du Sahara Marocain.

Dans ce cadre, et à titre de première concrétisation de leur initiative souveraine de haute importance, les États-Unis d’Amérique ont décidé l’ouverture d’un consulat à Dakhla, à vocation essentiellement économique, en vue d’encourager les investissements américains et la contribution au développement économique et social, au profit notamment des habitants des provinces du Sud.

+L’Economiste+ fait savoir que le Roi Mohammed VI a eu ce jeudi un entretien téléphonique avec Mahmoud Abbas Abou Mazen, président de l’Autorité Nationale Palestinienne.

Lors de cet entretien, le Roi a réaffirmé que la position du Maroc soutenant la cause palestinienne « demeure inchangée ». Dans ce sens, le Souverain a souligné que « le Maroc soutient la solution à deux États et que les négociations entre les parties palestinienne et israélienne sont la seule voie pour parvenir à une solution définitive, durable et globale à ce conflit », indique le quotidien.

+Aujourd’hui le Maroc+ écrit que la pandémie du coronavirus qui sévit actuellement a permis de recentrer les priorités, notant que la protection sociale figure en tête de ces priorités au moins pour les trois prochaines années, notamment après la décision royale d’élargir la couverture médicale pour toucher l’ensemble des Marocains.

L’une des plus importantes ripostes marocaines dès le déclenchement de la pandémie a porté sur le plan social avec la mise en œuvre d’une indemnité forfaitaire pour les salariés se trouvant en arrêt temporaire de travail pour cause de l’état d’urgence sanitaire, rappelle la publication, expliquant que les chiffres sont édifiants et montrent l’ampleur de ce chantier réussi par le Royaume.

Entre mars et juin 2020, ce sont pratiquement un million de salariés qui ont bénéficié d’un montant total de plus de 5,5 milliards de dirhams, détaille-t-il, soulignant que ce résultat a été rendu possible grâce à l’implication de l’ensemble des parties prenantes, sachant que les salariés du secteur du tourisme vont continuer à bénéficier du dispositif jusqu’à la fin de cette année.

De son côté, +Al Bayane+ relève en ce moment marqué par la cruauté sanitaire qui s’obstine à durer et faire mal, la persistance de la construction sur les artères de la capitale du Souss.

Les chantiers ininterrompus jalonnent les recoins de la ville pour mettre sur pied le grand pari du plan de développement urbain lancé, en février dernier, par le Roi Mohammed VI, rapporte le quotidien, ajoutant qu’une batterie de projets prend place dans ce « beau rucher fécond ».

Cette dynamique paraît se déployer à pas résolus, dans les délais impartis sans nul atermoiement, souligne-t-il.

Flambée des cas de Covid-19 et nouvelles mesures restrictives à la Une des quotidiens sénégalais

Les quotidiens sénégalais, parvenus ce vendredi à APA, traitent essentiellement de la nouvelle flambée des cas de Covid-19 et des mesures restrictives prises pour enrayer la propagation du virus.A travers un jeu de mot en référence au nombre de cas de Covid-19 signalés hier, Le Quotidien informe que « ça 100 mauvais ! » Dans ses colonnes, le journal donne la parole au ministre de la Santé et de l’Action sociale, Abdoulaye Diouf Sarr, qui déclare à propos de la deuxième vague qu’« il faut se rendre à l’évidence, le constater pour l’accepter ». 

Cependant, dans les colonnes de Sud Quotidien, le ministre des Collectivités locales et porte-parole du gouvernement, Oumar Guèye, « a apporté un bémol à la sortie du ministre de la Santé en relevant que le Sénégal n’est pas +à l’abri+ d’une seconde vague de la Covid-19 ». Cela pousse le journal à arborer ce titre : « Aveu mitigé de l’Etat ».

Mais, le ministre de la Santé reste droit dans ses bottes et affirme à la Une de Libération que « nous sommes dans la deuxième vague ». A l’affiche du journal Le Soleil, il déclare d’ailleurs que « s’il le faut, on corsera les mesures » pour stopper la circulation du virus. 

En attendant d’y voir plus clair, le nouveau ministre de l’Intérieur, Antoine Diome, a lui, déjà pris les devants et réactivé les arrêtés anti-Covid de son prédécesseur, Aly Ngouille Ndiaye. Vox Populi nous informe ainsi que « les rassemblements (sont) bannis, les plages, terrains de sport, espaces publics et salles de spectacle (sont aussi) fermés ». 

« Le masque (est redevenu) obligatoire dans les transports, les services publics et privés, les marchés et centres commerciaux », poursuit le journal. Cela fait dire à L’AS que « la Covid-19 douche artistes, fêtards et  sportifs ».

L’Observateur revient sur la situation de la pandémie à l’Assemblée nationale après le décès d’une élue et arbore cette titraille : « Assemblée, le virus fait des hauts et débats ; 5 cas confirmés dont 2 dans un état grave ; un médecin de l’hôpital Principal chargé de convoquer discrètement les députés pour des tests ; les nouvelle règles de fonctionnement des plénières ». 

En solitaire, WalfQuotidien s’intéresse à l’ambiance qui règne au sein du parti au pouvoir, l’Alliance Pour la République (APR) et titre : « Saleh, l’homme à abattre ». « Ministre d’Etat, directeur de cabinet du président de la République, Mahmoud Saleh est devenu l’ennemi numéro un au sein de l’APR. Comme par hasard, les premières salves sont parties du cabinet présidentiel. Et l’histoire montre qu’il ne faut pas compter sur Macky Sall pour arrêter la bagarre », écrit le journal. 

En sport, le quotidien spécialisé Stades donne la parole à la veuve de Papa Bouba Diop, Marie Aude Diop qui s’exprime « à cœur ouvert ». A sa Une, le journal reprend ces quelques déclarations de Mme Diop : « J’ai peur de retourner à Lens (France) ; Comment je me suis convertie à l’Islam ; Bouba m’a beaucoup appris de ma nouvelle religion ; Sa maladie a commencé par la paralysie d’une main ; Sa dernière volonté, c’était de rentrer au Sénégal ; La génération 2002, ils ont mon respect ».

Mohammed VI : Le Maroc ne « renoncera jamais à son rôle dans la défense des droits légitimes du peuple palestinien ».

Le Roi Mohammed VI a affirmé que le Maroc ne « renoncera jamais à son rôle dans la défense des droits légitimes du peuple palestinien ».« Le Maroc, qui place la cause palestinienne en tête de ses préoccupations, ne renoncera jamais à son rôle dans la défense des droits légitimes du peuple palestinien, et restera, comme il était toujours, Roi, gouvernement, et peuple, aux côtés de nos frères palestiniens, et continuera son engagement constructif pour parvenir à l’établissement d’une paix juste et durable dans la région du Moyen-Orient », a souligné le Souverain lors son entretien téléphonique jeudi avec président de l’Autorité nationale palestinienne, Mahmoud Abbas.

Lors de cet entretien, le Roi a informé le président palestinien de la teneur de l’entretien téléphonique qu’il a eu avec le président américain, réaffirmant que la position du Maroc soutenant la cause palestinienne demeure « inchangée », indique un communiqué du Cabinet royal.

Le Souverain a également souligné que le Maroc place toujours la question palestinienne au même rang de la question du Sahara marocain et que l’action du Royaume pour consacrer sa marocanité ne se fera jamais, ni aujourd’hui ni dans l’avenir, au détriment de la lutte du peuple palestinien pour ses droits légitimes.

Dans ce sens, il a souligné que le Maroc « soutient la solution à deux États et que les négociations entre les parties palestinienne et israélienne sont la seule voie pour parvenir à une solution définitive, durable et globale à ce conflit », ajoute la même source.

« En sa qualité de Président du Comité Al-Qods, émanant de l’Organisation de la coopération islamique, le Roi n’a eu de cesse d’insister sur la nécessité de préserver le statut spécial de la ville d’Al Qods Acharif et de respecter la liberté de pratiquer les rites religieux pour les adeptes des trois religions monothéistes, ainsi que le cachet musulman d’Al-Qods Acharif et de la mosquée Al-Aqsa », poursuit le communiqué.

Il a également affirmé que le Maroc mettra à profit toutes les dispositions et contacts convenus entre le Souverain et le président américain pour promouvoir la paix dans la région, et que cela n’affecte en aucun cas l’engagement constant et continu dans la défense de la cause palestinienne juste.

Le Rhdp invite Ouattara à « poursuivre le dialogue » avec Bédié

Le Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp, pouvoir), a invité jeudi le président ivoirien Alassane Ouattara à « poursuivre le dialogue » entamé avec Henri Konan Bédié, qui lui, suggère désormais un dialogue national pour trouver une issue à la crise née du scrutin présidentiel du 31 octobre 2020.Le Rhdp demande à M. Ouattara de « poursuivre le dialogue tel qu’il a préconisé et à ne point céder à la provocation inutile d’une opposition qui se fait peur et qui se complaît dans des déclarations incongrues », a déclaré M. Adjoumani Kouassi, lors d’un point de presse à Abidjan.

M. Bédié, le président de la coordination de la coalition des plateformes des partis politiques de l’opposition, a annoncé mercredi un dialogue national en lieu et place du tête-à-tête avec M. Ouattara, soutenant que « le chef de l’Etat refusait le dialogue même par personnes interposées ». 

Dans une adresse à la nation, le doyen d’âge de l’opposition, Henri Konan Bedié a appelé à la libération des leaders politiques incarcérés après le scrutin présidentiel ainsi qu’ au « retour de tous les exilés et la libération de tous les prisonniers civils ou militaires ». 

« Il ressort clairement que le président du Pdci  (Parti démocratique de Côte d’Ivoire,  M. Bedié) n’a pas encore pris conscience qu’ il a perdu le pouvoir d’Etat depuis 1999 et que seule une autorité investie d’un mandat national a pouvoir à s’adresser à la nation », a martelé M. Adjoumani.  

Pour M. Adjoumani, il s’agit d’une déclaration « incongrue ». Cette dernière sortie de M. Bédié « sonne ainsi le glas des espoirs d’un homme déboussolé qui cherche ses repères dans les confins de la solitude ».

« Le Rhdp condamne sans réserve l’obstination du président du Pdci à vouloir coûte que coûte conduire le pays dans le chaos et invite les autorités compétentes à prendre toutes les mesures afin que la quiétude des Ivoiriens ne puisse plus être troublée », a-t-il dit. 

Le parti au pouvoir dénonce « dans la forme comme dans le fond cette déclaration qui est en réalité un aveux d’échec, mais pire qui laisse transparaître un déficit de civisme et une irresponsabilité criarde d’une partie de la classe politique », a ajouté le porte-parole principal du Rhdp.

Côte d’Ivoire: un ministre et plus de 200 agents de son département font don de sang

Le ministre ivoirien de la Promotion de l’Investissement privé, Emmanuel Esmel Essis , et plus de 200 agents de son département ont fait jeudi don de sang au Centre national de transfusion sanguine (CNTS), à Abidjan.

Sensible à l’appel au don de sang lancé par Dr Seydou Konaté, le directeur général du CNTS, le ministre de la Promotion de l’investissement privé a indiqué avoir décidé avec les structures sous-tutelle de son département, d’organiser une opération de don de sang pour sauver des vies.

Selon M. Emmanuel Esmel Essis, plus de 200 agents ont été mobilisés pour le don de ce précieux liquide afin d’apporter le sang à ceux qui en ont besoin, surtout en cette période de pandémie de Covid-19 où une pénurie de sang est observée.

Il a exhorté les Ivoiriens à donner ce liquide qui porte la vie, tout en déclarant, étant étendu sur son fauteuil de prélèvement sanguin que « c’est un plaisir de le faire ». M. Essis envisage de revenir avec son staff, dans trois mois, pour faire cet exercice afin de renforcer la banque de sang du pays.

Au nom du ministre de la Santé et de l’hygiène publique, le directeur général du CNTS, Dr Seydou Konaté a remercié le ministre de la Promotion de l’investissement privé pour s’être déplacé lui-même avec ses collaborateurs pour marquer « ce geste de solidarité ».

Cet acte, dira Dr Seydou Konaté, permettra au Centre national de transfusion sanguine d’avoir certainement du sang pour les malades et les personnes victimes d’accidents. Toute chose qui va « booster » le système de don de sang du centre.

Le besoin en sang, en Côte d’Ivoire, pour apporter la guérison à des malades et à ceux victimes d’accidents, est estimé à des milliers de litres chaque année. En outre, la disponibilité annuelle en poches de sang est en deçà des recommandations de l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

L’organisation préconise un minimum de 260 000 poches de sang par an pour un pays comme la Côte d’Ivoire qui abrite quelque 25 millions d’habitants. Ce qui serait l’équivalent à peu près du don de sang de 1% de la population ivoirienne. 

Côte d’Ivoire: le CNDH appelle le Gouvernement à renforcer le dialogue politique en l’élargissant à d’autres acteurs

Le Conseil national des droits de l’Homme (CNDH) de Côte d’Ivoire appelle le gouvernement à « renforcer le dialogue politique en l’élargissement à d’autres acteurs », dans son rapport 2019 publié à l’occasion de l’édition 2020 de la Journée internationale des droits de l’Homme.

Au regard de l’état des droits de l’Homme en Côte d’Ivoire, le CNDH recommande au gouvernement de « renforcer le dialogue politique en l’élargissement à d’autres acteurs », indique le rapport 2019 de cette structure d’Etat qui œuvre pour la promotion, la protection et la défense des droits humains.

Pour une paix durable et la cohésion sociale dans le pays, le Conseil exhorte les autorités ivoiriennes à « œuvrer au retour à la table de négociation des partis et groupements politiques qui se sont retirés du dialogue politique ».

Chaque 10 décembre marque la Journée internationale des droits de l’Homme, une date où le CNDH sort son rapport sur la situation des droits de l’Homme en Côte d’Ivoire. Ce rapport intervient dans un contexte de crise postélectorale liée au scrutin présidentiel du 31 octobre 2020. 

Aux partis et groupements politiques, le rapport invite les leaders politiques à « s’impliquer dans le dialogue politique » qu’initie le gouvernement en vue d’un climat social apaisé. Depuis la période électorale, les relations entre le pouvoir et l’opposition sont dégradées.  

L’appel de l’opposition à la désobéissance civile et au boycott de l’élection présidentielle du 31 octobre 2020 a occasionné des violences dans le pays, ayant fait officiellement quelque 87 morts avec de nombreuses violations des droits humains.

Concernant la liberté d’expression, « le CNDH note avec regret la résurgence des violences verbales et l’incitation à la haine entre divers acteurs politiques ainsi que la publication de données à caractère personnel via les réseaux sociaux », fait observer le rapport.

A l’occasion de la célébration du 72e anniversaire de la déclaration universelle des droits de l’Homme, ce rapport sur la situation des droits de l’Homme en Côte d’Ivoire a été rendu public, lors d’une cérémonie à la Primature, le Cabinet du Premier ministre ivoirien. 

La secrétaire d’Etat chargée des droits de l’Homme, Aimée Zebeyoux, représentant le Premier ministre Hamed Bakayoko, s’est félicitée pour la « qualité des concepts et des recommandations faites au gouvernement et aux institutions de la République de Côte d’Ivoire».

Selon la présidente du CNDH, le rapport assorti de recommandations est la compilation de faits observés ainsi que d’enquêtes, d’études et d’activités réalisées par le Conseil. Il est composé de quatre chapitres.

Le premier chapitre porte sur les droits civils et politiques (DCP), le second, lui, présente les droits économiques, sociaux et culturels (DESC), tandis que le troisième analyse les droits catégoriels et le quatrième évoque les droits dits de solidarité.

Un Prix national des droits de l’Homme est remis chaque 10 décembre, par le Premier ministre de la République de Côte d’Ivoire. Ce prix a été remporté pour l’édition 2020 par l’Association des chrétiens pour l’abolition de la traite en Côte d’Ivoire (ACAT CI), une ONG qui a reçu un trophée et 1,5 million de FCFA.

Le thème pour l’édition 2020 de la Journée internationale des droits de l’Homme est « Covid-19 et l’importance de la solidarité communautaire ». Il vise à sensibiliser davantage les populations sur le respect des mesures barrières pour éviter la propagation de la maladie.  

Côte d’Ivoire: plus de 17 mille soldats seront déployés pour la sécurisation des fêtes de fin d’année ( Officiel)

Quelque 17 170 soldats ivoiriens seront mobilisés et déployés dès le 16 décembre prochain dans le cadre de l’opération dénommée «Mirador 2020» visant la sécurisation des fêtes de fin d’année en Côte d’Ivoire, a appris APA jeudi de source officielle.« Le Conseil national de sécurité ( CNS) a approuvé un plan de sécurisation des fêtes de fin d’année dénommé  +Mirador 2020+ qui permettra de déployer sur le terrain 17 170 forces de défense et de sécurité dès le 16 décembre 2020  »,  rapporte le communiqué sanctionnant cette rencontre du CNS présidée au palais présidentiel d’Abidjan par le président ivoirien Alassane Ouattara . 

Par ailleurs, au titre de la situation sécuritaire générale en Côte d’Ivoire, le CNS a noté une  « nette amélioration» dans le pays  «qui s’est traduite par une baisse générale de l’indice de sécurité qui se situe à 16 en novembre 2020».

Concernant les enquêtes et poursuites judiciaires ouvertes à la suite des infractions commises à l’occasion de l’élection présidentielle du 31 octobre dernier, indique le communiqué,  à ce jour, 197 personnes sont concernées par ces procédures. 

Parmi celles-ci , 177 sont détenues, 17 sont sous contrôle judiciaire, une est en liberté provisoire et deux 2 sont inculpées et non-détenues.

  « Le Conseil national de sécurité a condamné tous ces actes de violence et a approuvé la mise en place d’une Unité Spéciale d’Enquête, pour un traitement accéléré des procédures », a conclu le communiqué.

Le Maroc et Israël vont reprendre leurs relations diplomatiques

Le Maroc et Israël vont reprendre les contacts officiels et établir leurs relations diplomatiques dans les meilleurs délais.Lors d’un entretien téléphonique, le Roi Mohammed VI et le président américain, Donald Trump, ont échangé sur la situation actuelle dans la région du Moyen-Orient, indique jeudi un communiqué du Cabinet royal.

À cet égard, le Roi a évoqué les positions constantes et équilibrées du Royaume du Maroc au sujet de la question palestinienne, soulignant que le Maroc soutient une solution fondée sur deux États vivant côte à côte dans la paix et la sécurité, et que les négociations entre les parties palestinienne et israélienne restent le seul moyen de parvenir à un règlement définitif, durable et global de ce conflit, souligne la même source.

 En sa qualité de Président du Comité Al-Qods, émanant de l’Organisation de la Coopération Islamique, le Souverain marocain a souligné la nécessité de préserver le statut spécial de cette ville.

Il a également insisté sur « le respect de la liberté de pratiquer les rites religieux pour les adeptes des trois religions monothéistes, ainsi que sur le respect du cachet musulman d’Al-Qods Acharif et de la mosquée Al-Aqsa, conformément à l’appel d’Al-Qods/Jérusalem signé par Sa Majesté le Roi, Commandeur des Croyants, et Sa Sainteté le Pape François, lors de la visite de Sa Sainteté à Rabat le 30 mars 2019 », ajoute-t-on.

 Eu égard au rôle historique que le Maroc a toujours joué dans le rapprochement des peuples de la région et dans la promotion de la paix et de la stabilité au Moyen-Orient, et compte tenu des liens spéciaux qui unissent la communauté juive d’origine marocaine, y compris en Israël, à la personne de Sa Majesté le Roi, le Souverain a informé le Président américain que le Maroc entend accorder les autorisations de vols directs pour le transport des membres de la communauté juive marocaine et des touristes israéliens en provenance et à destination du Maroc.

Le Maroc va également reprendre les contacts officiels avec les vis-à-vis israéliens et les relations diplomatiques dans les meilleurs délais et partant « promouvoir des relations innovantes dans les domaines économique et technologique dont, à cet effet, œuvrer à la réouverture des bureaux de liaison dans les deux pays, comme cela fut le cas antérieurement et pendant plusieurs années jusqu’en 2002 ».

Le Roi a souligné que ces mesures n’affectaient en aucune manière l’engagement permanent et soutenu du Maroc en faveur de la cause palestinienne juste et sa détermination à continuer à contribuer efficacement et de manière constructive à une paix juste et durable au Moyen-Orient, poursuit le communiqué du Cabinet royal.

Les Etats-Unis soutiennent la proposition d’autonomie marocaine au Sahara (Maison blanche)

Les Etats Unis d’Amérique reconnaissent la souveraineté marocaine sur l’ensemble du territoire du Sahara et réaffirment leur soutien à la proposition d’autonomie sérieuse, crédible et réaliste du Maroc comme seule base pour une solution juste et durable du différend sur le territoire du Sahara, lit-on dans la proclamation officielle de la maison blanche publiée ce jeudi.« Les Etats-Unis affirment, comme l’ont déclaré les administrations précédentes, leur soutien à la proposition d’autonomie du Maroc comme seule base pour une solution juste et durable du différend sur le territoire du Sahara occidental. Par conséquent, à compter d’aujourd’hui, les Etats-Unis reconnaissent la souveraineté marocaine sur l’ensemble du territoire du Sahara occidental et réaffirment leur soutien à la proposition d’autonomie sérieuse, crédible et réaliste du Maroc comme seule base pour une solution juste et durable du différend sur le territoire du Sahara occidental », selon la Maison Blanche.

Et d’ajouter que les Etats-Unis « estiment qu’un Etat sahraoui indépendant n’est pas une option réaliste pour résoudre le conflit et qu’une véritable autonomie sous souveraineté marocaine est la seule solution possible. Nous exhortons les parties à engager des discussions sans délai, en utilisant le plan d’autonomie du Maroc comme seul cadre pour négocier une solution mutuellement acceptable ».

Pour faciliter les progrès vers cet objectif, les Etats-Unis encourageront le développement économique et social avec le Maroc, y compris dans le territoire du Sahara occidental, et à cette fin ouvriront un consulat dans le territoire du Sahara occidental, à Dakhla, afin de promouvoir les opportunités économiques et commerciales pour la région, précise la même source.

« Par conséquent, je, Donald J. Trump, Président des Etats-Unis d’Amérique, en vertu des pouvoirs qui me sont conférés par la Constitution et les lois des Etats-Unis, proclame par la présente que les Etats-Unis reconnaissent que l’ensemble du territoire du Sahara occidental fait partie du Royaume du Maroc », conclut la Proclamation de la Maison Blanche.