décembre 2020 - Page 37 sur 39 - Journal du niger

Tchad : multiplication des atteintes aux libertés fondamentales (Amnesty)

La multiplication des atteintes à la liberté d’expression et d’association a atteint une proportion inquiétante au Tchad, depuis que les autorités ont organisé le mois dernier, un forum sur des réformes politiques et institutionnelles, boycotté par une partie de l’opposition et de la société civile, rapporte Amnesty International ce mercredi.Le défenseur des droits humains, Alain Kemba Didah, coordonnateur du mouvement citoyen « Le Temps » qui figure parmi les organisateurs d’un forum alternatif du 27 au 29 novembre 2020, à l’initiative de plusieurs organisations et partis politiques, a été placé en détention provisoire lundi dernier, informe l’organisation de défense des droits humains.

Elle précise qu’arrêté le week-end dernier dans les locaux de la radio privée « FM Liberté » à N’Djamena, la capitale, Didah est inculpé pour troubles à l’ordre public et acte de rébellion.

« La lutte contre la pandémie de Covid-19 ne doit pas servir de prétexte pour limiter abusivement les droits des citoyens en interdisant systématiquement des rassemblements de la société civile et des partis d’opposition », a déclaré Tity Agbahey, chargée de campagnes pour l’Afrique centrale à Amnesty International.

A son avis, « les autorités doivent abandonner toutes les charges contre Alain Kemba Didah, ainsi que les deux autres personnes arrêtées dans les mêmes circonstances et les libérer immédiatement ».

Le 27 novembre, rappelle Amnesty, la radio privée « FM Liberté » a invité les initiateurs du forum alternatif pour recueillir leurs réactions face à cette interdiction. Des éléments de la police sont intervenus dans les locaux de la radio et auraient fait usage de gaz lacrymogène.

Selon les informations recueillies par Amnesty International, plusieurs personnes se trouvant sur place au même moment pour une formation ont été arrêtées avant d’être embarquées. Il y avait des journalistes dans ce groupe de personnes arrêtées dont certains auraient reçu des coups de la part des éléments de la police.

Elles seront libérées quelques heures après leur arrestation, à l’exception de Alain Kemba Didah et deux autres personnes. Dans un communiqué, la police a indiqué que ces personnes avaient été arrêtées en application d’un arrêté ministériel portant interdiction du forum citoyen.

« Ces nouvelles atteintes à la liberté d’expression et à la liberté de réunion pacifique interviennent quelques semaines seulement après l’encerclement des sièges de partis politiques et de mouvements de la société civile par des éléments des forces de l’ordre », note Amnesty.

Covid-19: la Zambie bénéficie d’une aide écossaise

La Zambie figure parmi les trois pays africains qui doivent bénéficier d’une aide de deux millions de livres sterling du gouvernement écossais pour aider les enfants touchés par la pandémie de Covid-19, a appris APA mercredi.La ministre écossaise du Développement international, Jenny Gilruth, a déclaré que son gouvernement travaille avec l’Unicef pour aider à lutter contre l’impact de la pandémie sur les enfants au Malawi, au Rwanda et en Zambie.

« Nous sommes ravis de travailler avec l’UNICEF sur ce projet pour soutenir leur travail, en particulier avec les enfants, au Malawi, en Zambie et au Rwanda », a déclaré Gilruth cité par un communiqué.

Elle a ajouté que les fonds seraient répartis également entre les trois pays et aideraient à payer pour des besoins spécifiques, comme l’amélioration de l’eau, de l’assainissement et de l’hygiène, ainsi que des soins de santé, de la vaccination et de la nutrition.

L’argent sera également utilisé pour aider à préparer les systèmes de santé dans les trois pays à distribuer les vaccins Covid-19, dès qu’ils seront disponibles.

Ouverture à Abidjan d’un séminaire pour évaluer la présidentielle ivoirienne

La Commission électorale indépendante) CEI), l’organe électoral en Côte d’Ivoire, a entamé mercredi à Abidjan, un séminaire-bilan pour évaluer l’élection présidentielle ivoirienne du 31 octobre dernier. « Notre vision et notre engagement, c’est de mettre en place les conditions de déroulement de processus électoraux efficients caractérisés par la transparence et la crédibilité afin d’asseoir les bases d’une bonne gouvernance électorale de notre pays», a indiqué dans un discours d’ouverture, Coulibaly-Kuibiert Ibrahime, le président de la CEI.

 Selon M. Coulibaly, cette rencontre vise à jeter un regard sur les activités menées par son institution et à   «tirer les leçons pour les échéances futures».  « Dans un contexte aussi volontairement suspicieux, le levier de l’évaluation est l’un des atouts majeurs de progression et d’évolution pour entretenir notre crédit», a estimé M. Coulibaly invitant ses collaborateurs à ne pas se lasser de rechercher l’amélioration.

Poursuivant, il a souligné qu’au cours de ces assises, il s’agira d’examiner les textes juridiques pour proposer les ajustements nécessaires entre la Constitution et le Code électoral, mais également l’applicabilité des dispositions à l’aune des contraintes opérationnelles.

Il a ajouté qu’il faudra aussi revisiter les opérations électorales, les questions liées au déploiement logistique et à la sécurisation. 

« Nous avons certainement enregistré des acquis. Il faut les améliorer. Mais surtout corriger nos insuffisances par des recommandations… Il est essentiel de maintenir le cap, de cultiver le travail bien fait pour nous-mêmes, et au bénéfice de notre Institution.  », a-t-il conclu.

L’élection présidentielle ivoirienne qui s’est tenue le 31 octobre dernier, a enregistré quelques incidents dans certaines localités du pays.

Cette élection présidentielle qui a été boycottée par Henri Konan Bédié et Pascal Affi N’Guessan, les candidats de l’opposition, a été remportée par le président sortant Alassane Ouattara avec 94,27% des suffrages contre 1,99% pour son adversaire, le candidat indépendant Kouadio Konan Bertin dit KKB.

 Ce scrutin présidentiel a enregistré un taux de participation de 53,90%. Ce séminaire de la CEI sur l’organisation de l’élection du président de la République de Côte d’Ivoire du 31 octobre dernier, s’achèvera vendredi prochain.

L’Éthiopie donne à l’Onu un accès humanitaire illimité au Tigré (officiel)

Le gouvernement éthiopien a accordé aux Nations unies un accès humanitaire « sans restriction » à la région septentrionale du Tigrée privée de tout approvisionnement depuis le 4 novembre, à l’issue de quatre semaines de conflit armé pour y délivrer de l’aide, a appris APA dans un document consulté par l’AFP.Selon le document, un accord signé par l’Organisation des Nations unies (Onu) et le ministre éthiopien de la Paix, autorise « un accès sans restriction, continu et sécurisé du personnel et des services humanitaires aux populations vulnérables dans les régions gérées (par le gouvernement) au Tigré et dans les zones frontalières des régions Amhara et Afar » voisines.

Avant le conflit, environ 600.000 personnes – dont 96.000 réfugiés érythréens vivant dans quatre camps – dépendaient totalement de l’aide alimentaire pour se nourrir au Tigré, et un million d’autres bénéficiaient d’un « filet de sécurité » alimentaire, selon le Bureau onusien de coordination humanitaire (Ocha).

Quatre semaines de combats ont poussé quelque 45.500 personnes à fuir au Soudan voisin et ont déplacé un nombre indéterminé d’hommes, de femmes et d’enfants à l’intérieur du Tigré.

Niger : l’effectif des militaires passera à 50 000 hommes dans 5 ans

Afin d’améliorer et renforcer les capacités des Forces armées nigériennes (FAN), le gouvernement a proposé des innovations à travers le projet de loi portant statut du personnel militaire voté le samedi 28 novembre 2020 à l’Assemblée nationale. 

Actuellement de 25 000 hommes, le nombre d’hommes sous les drapeaux passera à 50 000 hommes d’ici 5 ans. « Le président de la République, Issoufou Mahamadou, a pris l’engagement que d’ici cinq ans, il faut qu’on multiplie ce chiffre-là (25 000 hommes) », a expliqué le ministre de la Défense nationale, Pr Issoufou Katambé lors du vote de la loi portant statut du personnel militaire des Forces Armées nigériennes à l’Assemblée nationale.

Selon lui, les dispositions sont en train d’être prises pour atteindre cet objectif. « Il serait intéressant que chaque région ait un centre d’instruction », a-t-il expliqué. Les jeunes seront recrutés et formés dans leurs régions respectives.

Jusqu’ici, les formations sont assurées par le seul centre d’instruction de Tondibiah de Niamey, auquel s’ajoutent l’école de formation d’élèves sous-officiers d’Agadez et celle de formation d’officiers de Niamey.

Ainsi, parallèlement à l’augmentation de l’effectif des Forces armées nigériennes, « des écoles de formation seront créées un peu partout », a annoncé le ministre de la Défense nationale. « A partir du 1er janvier nous allons ouvrir une école d’état-major ici au Niger », a-t-il ajouté.

L’âge d’aller à la retraite prolongé de 5 ans

La loi votée à l’Assemblée nationale le samedi 28 novembre prolonge également, de cinq ans, l’âge d’aller à la retraite des militaires de rang. Actuellement fixé à 47 ans, il est ramené désormais à 52 ans. « Nos militaires vont très jeunes à la retraite », a déploré le ministre de la Défense nationale.

Ainsi, les militaires en possession de leurs papiers de congé libéral devant intervenir en fin décembre 2020 sont concernés par cette loi.

Présidentielle 2020-2021 : des professeurs de philosophie du Niger apportent leur soutien à Bazoum Mohamed

DÉCLARATION DE SOUTIEN DES PROFESSEURS DE PHILOSOPHIE DU NIGER À LA CANDIDATURE DE LEUR COLLÈGUE BAZOUM MOHAMED À L’ÉLECTION PRÉSIDENTIELLE DU 27 DÉCEMBRE 2020.

Considérant les enjeux importants inhérents à la future élection présidentielle au Niger ;

Considérant l’impérieuse nécessité d’avoir un homme expérimenté, clairvoyant et qui a une claire conscience des enjeux contemporains pour faire face aux défis qui se posent à notre pays, dans un monde en perpétuel mouvement ;

Considérant que la philosophie est une discipline qui fournit les outils nécessaires à la compréhension et à la résolution des maux qui assaillent notre commune humanité ;

Convaincus que le professeur de philosophie Bazoum Mohamed, imbu des valeurs humanistes de la philosophie, dispose de toutes les compétences requises pour préserver et consolider les acquis démocratiques engrangés dans notre pays ;

Conscients du moment fondamental, important et unique que constitue l’élection présidentielle dans la vie d’un pays ;

Nous, professeurs de philosophie nigériens signataires de la présente déclaration, apportons notre soutien indéfectible à notre collègue Bazoum Mohamed, philosophe de vocation, philosophe de formation, philosophe de conviction, philosophe d’action, candidat à l’élection présidentielle du 27 décembre 2020.

Notre décision de le soutenir a été prise en toute responsabilité, car force est de constater qu’il dispose des qualités attendues d’un grand dirigeant, qualités éprouvées lors de ses missions de service public, non seulement en tant que professeur de philosophie, responsable syndical, ministre, député, président de Parti, mais aussi en tant que citoyen honnête et constant dans ses choix politiques et sociaux.

Notre soutien s’inscrit, d’une part, dans le sillage de la singularité de l’héritage démocratique, vertueux et cohérent de S.E.M. Issoufou Mahamadou et, d’autre part, se fonde sur l’intime conviction qu’une gouvernance juste, pertinente, correcte, légitime, sera menée par notre collègue professeur de philosophie.

Enfin, en tant que professeurs de philosophie, nous savons que, comme l’écrit Platon dans le livre V de La République, tant que « les rois ne seront pas philosophes ou les philosophes rois, alors la justice et la liberté ne seront pas réalisées dans l’Etat ». C’est donc une vraie chance pour le Niger qu’un professeur de philosophie de la trempe de Bazoum Mohamed puisse accéder à la magistrature suprême.

Fait à Niamey, le 28 novembre 2020.

Les professeurs de philosophie signataires.

Macky Sall et l’APR, sujets dominants dans la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais, parvenus à APA ce mercredi, sont revenus largement sur le douzième anniversaire de l’Alliance pour la république dirigé par Macky Sall.Walf Quotidien dans sa livraison du jour, parle « d’une fête au goût amer ». Le «chef d’État a brillé par son absence » informe le journal qui ajoute que « beaucoup de cadres (ont) snobé Macky (Sall) », pendant que « Mbaye Ndiaye explique les cas des nouveaux invités au banquet »

L’AS embouche la même trompette et indique que « les douze ans de l’APR (ont été) célébrés dans la morosité ». Le journal de révéler que Macky Sall a fait « faux fond » aux militants au moment où les « défenestrés » du gouvernement ont brillé par leur absence.

L’Observateur dans un jeu de calembour titre, « APR, le nouvel an foiré des militants de la première heure ». Selon des membres fondateurs du parti « Macky Sall a trahi l’idéal commun qui avait motivé la création du parti ». Ils dénoncent l’accaparement du parti « par une bande de copains » face à « des militants relégués au second plan »

Dans le journal Sud Quotidien, « Macky Sall réitère sa main tendue à toutes les casaques pour un Sénégal émergent en 2035 ». Mbaye Ndiaye remobilise les membres du parti, « pour faire face à tous (les) défis qui dépassent les limites et les forces d’un parti ou d’une coalition ».

Dans ce sillage, Le Soleil rapporte les propos de Macky Sall lus par Mbaye Ndiaye devant les militants, « (l’APR) doit opérer sa mue et épouser la marche du temps politique, économique et social » a expliqué le directeur des Structures du parti.

Au chapitre politique toujours, EnQuête réserve sa Une à Idrissa Seck, nouvel allié de Macky Sall. Face aux remous et la réorganisation au sein de Rewmi (Le Pays, parti de la mouvance présidentielle), Idrissa Seck déroule son « ambition et sa stratégie» titre le journal. Pour matérialiser cela souligne le journal, Idy a mis en place « une nouvelle task-force composée de Awa Gueye Kebe, Lamine Ba et Ass Babacar Gueye ».

L’affaire des Centres de redressement de Kara suite et pas fin dans le journal L’Observateur. « Kara Sécurité, le côté obscur d’une enquête » titre le journal qui évoque « les pressions qui ont extirpé Kara de la procédure ». Le journal parle d’une affaire qui n’a pas encore livré tous ces secrets puisque « 17 morts présumés» seraient dénombrés selon des propos d’un pensionnaire. L’Observateur rajoute que « 37 des 43 mis en cause (sont) déférés aujourd’hui devant le Procureur ».

En sport, « Matar Bâ, balle au pied » dans Vox Populi. Le ministre des Sports soutient sans ambages que, « le Sénégal doit ambitionner de gagner une Can de foot » vue son rang. Le maire de Fatick (région ouest du pays) informe qu’ils vont « investir l’Afrique pour soutenir la candidature de Me Augustin Senghor » à la présidence de la Caf. Matar Bâ s’est aussi exprimé sur la réfection du stade Léopold Sédar Senghor en annonçant « l’arrivée des chinois le 12 décembre pour démarrer les travaux de réfection ».

Toujours en sport, Record met en évidence le choc entre le Psg et Manchester United en Ligue des champions et indique que « Gana et Cie sont en danger ». Stades quotidien estime que « Paris (est) en danger à MU ». Le quotidien sportif rajoute que « Neymar et Mbappe dans le dur » retrouvent leur ex-coéquipier Cavani en grande forme.

Développement, sécurité et santé au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mercredi se focalisent sur nombre de sujet notamment la coopération maroco-allemande, la mise en échec d’une tentative de trafic de cocaïne, les malades du Covid-19 traités à domicile et la vaccination anti-Covid-19.+L’Economiste+ rapporte que le Maroc bénéficie d’une enveloppe de 1,38 milliard d’euros, dont 202,6 millions d’euros sous forme de dons, dans le cadre de la Coopération au Développement maroco-allemande.

Dans le détail, l’enveloppe porte sur un soutien direct de l’Allemagne aux efforts du Maroc dans la lutte contre le Covid-19 à travers un montant de 717 millions d’euros alloué au Fonds Covid-19 et à la Caisse Centrale de Garantie (CCG), alors que 250 millions d’euros seront dédiés au financement de la première tranche du « Partenariat pour les réformes », engagé entre les deux pays pour la période 2020-2022.

A cela s’ajoutent 420 millions d’euros dédiés au financement de projets de développement économique d’envergure, comme ceux portant sur la réforme du secteur financier ou ceux relatifs au développement des énergies renouvelables et de l’hydrogène vert, précise le ministère marocain des Affaires étrangères, cité par le journal..

+Le Matin+ fait savoir que les services de la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN), en coopération étroite avec la Drug Enforcement Administration américaine (DEA), ont parvenu à mettre en échec, mardi, une tentative de trafic de 35 kg de cocaïne pure en provenance d’un pays d’Amérique latine et à destination de pays asiatiques.

Cité par le quotidien, un communiqué de la DGSN souligne que cette opération, menée sur le terrain par les services de la Sûreté nationale et les éléments de la douane de Tanger, s’inscrit dans le cadre des relations de coopération agissante entre les services sécuritaires marocains et leurs homologues américains, dans différents domaines, notamment celui de la lutte contre la criminalité transfrontalière et le trafic illégal de drogue et de psychotropes.

Les échantillons de la drogue saisie ont été soumis au laboratoire de la police scientifique pour faire l’objet des expertises techniques nécessaires afin d’analyser le degré de pureté de la cocaïne, ajoute la DGSN, précisant qu’une enquête a été ouverte par la police judiciaire sous la supervision du parquet compétent pour identifier tous les complices impliqués dans cette affaire et déterminer ses ramifications régionales et internationales ainsi que ses liens avec les réseaux de trafic international de cocaïne. 

+L’Opinion+ écrit qu’afin de soulager les établissements de santé publique de la pression de la flambée des cas de Covid-19, le ministère de la Santé a décidé, le 8 août dernier, de permettre aux patients sans facteurs de risques d’être pris en charge à domicile. Toutefois, livrés à eux-mêmes, de nombreux malades ne respectent pas la durée d’isolement de quatorze jours et le suivi des équipes médicales fait défaut.

Par insouciance, indiscipline ou inconscience, ces porteurs du virus circulent dans la rue, mettant en péril la santé des autres. Alors que d’autres pays durcissent le contrôle de l’isolement des cas positifs avec des peines et des amendes dissuasives, le Maroc reste indulgent vis-à-vis des transgresseurs avec des mesures légales plus ou moins floues, fait remarquer la publication.

+Al Alam+ rapporte que les premières doses du vaccin chinois développé par Sinopharm ont été livrées au Maroc. Le reste de la commande marocaine qui comporte 10 millions de doses devrait être acheminé durant les semaines à venir pour accomplir la campagne de vaccination.

Un million de doses du vaccin chinois Sinopharm ont été acheminées au Maroc via l’aéroport Mohammed V de Casablanca, et ce conformément à la stratégie vaccinale nationale contre le coronavirus, selon les sources du journal.

Les artistes chanteurs ivoiriens Yodé et Siro convoqués à la gendarmerie

Les artistes chanteurs ivoiriens Yodé et Siro, un duo, opérant dans la rythmique Zouglou, une musique urbaine très prisée en Côte d’Ivoire, sont convoqués à la section de recherches de la gendarmerie à Abidjan mardi, pour besoin d’enquête judiciaire.

Selon une convocation postée sur les réseaux sociaux, ces deux artistes chanteurs, sont priés de se présenter le mardi 2 décembre 2020 à la section de recherches de la gendarmerie à Abidjan, à partir de 9h00 GMT (heure locale). 

Ces deux artistes chanteurs ont sorti, il y a quelques mois, un opus baptisé « héritage » et dans lequel ils évoquent la gouvernance du pouvoir d’Abidjan. Ces paroles sont fustigées par certains ivoiriens quand d’autres les apprécient.  La convocation confirmée par les concernés ne mentionne pas l’objectif de l’enquête judiciaire.

Le Maroc déterminé à contribuer à la mise en œuvre des objectifs du Pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières

Le Maroc ne ménage aucun effort pour contribuer à la mise en œuvre des objectifs du Pacte mondial pour des Migrations sûres, ordonnées et régulières (pacte de Marrakech), a affirmé, mardi, le ministre marocain des Affaires étrangères, M. Nasser Bourita.Au niveau national, la Stratégie Nationale d’Immigration et d’Asile (SNIA) et la Stratégie Nationale pour les Marocains Résidant à l’Etranger (SNMRE), convergent avec les objectifs du Pacte, a souligné M. Bourita dans une allocution lors de la Réunion de Haut Niveau de Lancement du Rapport du Secrétaire Général des Nations Unies sur le Pacte mondial pour des Migrations sûres, ordonnées et régulières.

Ces deux stratégies protègent les droits et libertés fondamentales aussi bien des étrangers résidant au Maroc que des Marocains résidant à l’étranger et visent à favoriser les conditions de l’intégration économique et sociale des migrants et à lutter contre les réseaux de traite des personnes, l’exploitation et les abus, a relevé le ministre, rappelant qu’au niveau régional, le Maroc a promu l’adoption d’une feuille de route régionale pour asseoir les principes du Pacte de Marrakech à l’échelle de la Méditerranée occidentale, lors de la 8ème Conférence Ministérielle du Dialogue 5+5 sur la Migration et le Développement, tenue à Marrakech en mars 2020.

Au niveau continental, l’Agenda africain pour la Migration porté par le Roi Mohammed VI en tant que « Leader de l’Union africaine sur la question de la Migration » a construit un consensus continental autour d’une vision intégrée de la migration, a encore dit le ministre, soulignant que l’Observatoire Africain de la Migration, créé à Rabat, en est la première manifestation concrète.

Il n’est d’ailleurs pas anodin que le Maroc se soit porté volontaire pour abriter le premier forum régional africain pour la mise en œuvre du pacte de Marrakech, a-t-il fait observer.

M. Bourita a, d’autre part, estimé que « la mise en oeuvre du pacte de Marrakech doit rester notre « mantra », soutenant que c’est de la crédibilité du multilatéralisme et de l’efficacité de la coopération internationale qu’il s’agit.

Il ne suffit pas, en effet, de générer un momentum, il faut l’inscrire et l’installer dans la durée, a-t-il insisté, évoquant certaines avancées du pacte de Marrakech qui doivent être consolidées.

Le ministre a, à cet égard, affirmé que le discours autour de la migration a favorablement évolué, notant que le consensus construit par et autour du Pacte Mondial, a eu ce premier effet probant de faire évoluer le discours sur la migration.

Le Pacte de Marrakech a dégagé une dynamique sans précédent pour consacrer une méthodologie et des initiatives basées sur les faits et les données, a poursuivi le ministre, faisant observer que les dynamiques de coopération ont quantitativement et qualitativement augmenté.

D’une part, les gouvernements, libérés des stéréotypes réducteurs, collaborent davantage sur les plans bilatéral, régional et inter-régional, a-t-il relevé, précisant que le Pacte offre des outils de convergence aux processus bi-continentaux, tels que les processus euro-africains.

D’autre part, le Pacte s’impose progressivement comme un étalon qui tire les politiques migratoires vers le mieux-faire, au plus proche des standards les plus exigeants, a soutenu M. Bourita, indiquant que le Réseau des Nations Unies sur les Migrations est par sa seule existence, la concrétisation du caractère transversal de la gouvernance migratoire voulue par le Pacte.

Sur un autre registre, le ministre a relevé que le premier rapport du Secrétaire Général de l’ONU sur le pacte de Marrakech est appelé à traduire l’attachement à concrétiser la promesse du Pacte : celle de rehausser la gouvernance mondiale de la migration.

Il est appelé à nourrir l’approche qui doit guider toutes les parties prenantes : une approche résolument orientée vers l’action, la coopération et la valorisation des bonnes pratiques, a-t-il noté, relevant par ailleurs que ce premier rapport intervient dans un contexte sanitaire mondial difficile, qui a vu les routes migratoires se perturber, les vulnérabilités des migrants s’exacerber et, par là-même, la gouvernance migratoire se complexifier.

Le ministre a aussi affirmé qu’entre l’adoption du Pacte à Marrakech et le lancement de ce rapport, la pandémie est venue accaparer, largement, l’attention, la mobilisation et les moyens de la communauté internationale, soulignant que la pandémie passera, mais la migration, elle, restera.