décembre 2020 - Page 4 sur 39 - Journal du niger

Dialogue politique: le gouvernement ivoirien et l’opposition conviennent de la tenue des législatives en mars 2021

L’opposition ivoirienne, le gouvernement et la société civile ont convenu mardi, à l’issue de la troisième phase du dialogue politique, de la tenue des prochaines législatives en mars 2021, selon le rapport final de leurs rencontres.Les parties prenantes, ont au nombre des recommandations, souhaité qu’avant la tenue des élections législatives, il y ait la désignation des membres des bureaux des Commissions électorales locales, conformément aux dispositions légales.

Elles ont demandé « le retour dans les organes de la Commission électorale indépendante des partis politiques membres qui ont suspendu leur participation » au sein de cette institution. 

En outre, les parties ont requis « l’élargissement à d’autres partis politiques, de la composition de la Commission Centrale de la CEI, conformément aux recommandations de la CEDEAO, sans préjudice de l’équilibre de celle-ci ». 

La désignation des membres des bureaux des Commissions électorales locales devrait se faire par voie élective, les partis politiques étant encouragés à des « compromis sur le terrain ».  

La réunion  a validé « l’organisation des législatives en mars 2021″ et la remise aux représentants des candidats d’exemplaires du procès- verbal de compilation après le dépouillement par les Commissions électorales locales ». 

Pour tenir un scrutin apaisé, ils ont convenu du renforcement de la sécurisation du processus électoral, « la levée du mot d’ordre de désobéissance civile » et la mise en œuvre de mesures qui concourent à l’apaisement de l’environnement politique.

A moyen et long termes, l’opposition et le gouvernement souhaitent « la poursuite des discussions à un haut niveau entre le Président de la République et le président Henri Konan Bédié, président du Pdci (Parti démocratique de Côte d’Ivoire) ».

Les participants ont encouragé « le président de la République à ouvrir des discussions avec l’ancien président Laurent Gbagbo et tous les autres leaders politiques ».  

Ils ont également souhaité l’amélioration du découpage électoral, en maintenant les acquis, la « repentance des auteurs et des acteurs politiques pour les actes de violence perpétrés ».

L’opposition a appelé à « la prise de mesures en faveur des personnes poursuivies pour des faits liés au mot d’ordre de désobéissance civile de 2020 et à la crise post-électorale de 2010, au terme des procédures judiciaires en cours ». 

Toutes les parties ont manifesté la volonté de voir « le maintien du cadre permanent de dialogue politique et la signature d’une charte de bonne conduite par les leaders politiques ». 

Concernant les mesures d’apaisement de l’environnement politique, ils ont aussi demandé « la libération des personnes poursuivies pour des faits liés au mot d’ordre de désobéissance civile de 2020 et à la crise post-électorale de 2010 ». 

Pour sa part, le pouvoir veut « la poursuite des procédures judiciaires en cours, afin d’éviter toute impunité » ainsi que la réparation et le dédommagement des victimes des violences. 

Le rapport ressort « l’organisation d’assises nationales pour la paix et la réconciliation ». Il a été lu par le ministre de l’Intérieur et de la sécurité, Vagondo Diomandé. 

Du 21 au 29 décembre 2020, une session du dialogue politique, a été présidée par le Premier ministre ivoirien Hamed Bakayoko.

Dialogue politique ivoirien: l’opposition va soumettre le rapport final à Bédié et Gbagbo (responsables)

L’opposition ivoirienne envisage de soumettre le rapport final sur la troisième phase du dialogue politique aux anciens présidents Laurent Gbagbo et Henri Konan Bédié, leurs chefs de file, afin d’apporter des « éclairages » avant le paraphe du document.L’information a été donnée, mardi, par MM. Niamkey Koffi et Armand Ouégnin, les représentants de la plate-forme de l’opposition, lors d’un point de presse conjoint, après la clôture de la troisième phase du dialogue politique ivoirien.

Ce dialogue politique a réuni une délégation du gouvernement ivoirien, des organisations de la société civile et partis et groupements de partis politiques, proches du pouvoir et de l’opposition. Et ce, dans l’optique de débattre des prochaines élections législatives.

« Nous n’avons signé aucun document » relatif du rapport final de ce dialogue, a déclaré M. Armand Ouégnin, président de Ensemble pour la démocratie et la souveraineté (EDS), une plate-forme dont le référent politique est Laurent Gbagbo. 

« Il est évident que certains l’ont fait, mais nous ne l’avons pas fait » car « nous avons reçu la mouture finale en début d’après-midi et nous avons dit que nous réservons notre signature après des éclairages sur certains points », a-t-il indiqué.

Ces éclairages devraient être apportés par MM. Gbagbo et le président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci), Henri Konan Bédié, a soutenu M. Ouegnin, mentionnant que l’opposition s’est rendue à ce dialogue politique « par souci de bonne foi ».

Pour sa part, M. Niamkey Koffi, un cadre du Pdci, « lorsqu’on va à des assises, le rapport final doit faire l’objet d’une adoption, or ce n’est pas le cas aujourd’hui ». De ce fait, l’opposition a pris connaissance de ce rapport et a demandé qu’on diffère sa signature.

« Nous ne pouvons pas apposer notre signature sans un examen préalable », a relevé M. Niamkey, évoquant des « ambiguïtés et des équivoques  (qui) devront faire l’objet d’éclaircissement à travers la poursuite de ce dialogue entre Alassane Ouattara, MM. Bédié et Gbagbo ».

« C’est au terme de ces éclaircissements que la plateforme de l’opposition va apposer sa signature au bas de ce document », a fait savoir M. Niamkey qui a suivi tous les débats avec les autres représentants de l’opposition. 

Le Premier ministre ivoirien, Hamed Bakayoko, qui a présidé cette session du dialogue politique tenue du 21 au 29 décembre 2020, a assuré que le rapport a fait l’objet d’un « large consensus » entre les parties prenantes.

Interrogé à l’issue des travaux de restitution du rapport final, Adama Bictogo, le directeur exécutif du Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp, pouvoir),  a noté que « la plateforme de l’opposition a des réserves,mais ne s’est pas retirée du dialogue ».

« Elle a juste exprimé quelques réserves, ce qui de mon point de vue, n’est pas une remise en cause de la dynamique qui a été engagée », a ajouté M. Bictogo, déclarant que « les élections auront bel et bien lieu en mars 2021 ». 

Pour lui, « c’est à l’opposition de prendre toutes ses dispositions pour se mettre dans le convoi qui nous amène aux élections législatives. Mais, en tout état de cause, c’est net, nous irons aux élections législatives en mars ».

« Ceci étant, des dispositions ont été notées dans le document pour qu’ il y ait un apaisement qui prend la composante politique, la composante juridique, la composante électorale qui relève de la CEI (Commission électorale indépendante) », a-t-il poursuivi.

M. Bictogo a estimé que « le plus important est que l’opposition prenne l’opinion à témoin et qu’ elle aille à ces élections, (car) on ne peut pas chaque fois marchander. Sortons du marchandage et des chantages ».

Il a admis toutefois que « l’opposition a fait la preuve de son engagement en venant à ces réunions ». Ce qui pourrait permettre à la nation de retrouver la paix et comme le Rhdp le souhaite « une Côte d’Ivoire rassemblée ». 

Distinction de 548 agents de la Société de distribution d’eau de Côte d’Ivoire

Quelque 548 agents de la société de distribution d’eau de Côte d’Ivoire (SODECI) ont été distingués par la direction générale de cette entreprise qui leur a octroyé la médaille d’honneur du travail en présence des ministres ivoiriens Pascal Abinan Kouakou ( Emploi et protection sociale) et Anne Oulotto ( Assainissement et salubrité).

Selon une note d’information de cette entreprise transmise mardi à APA, il s’agit de 97 agents pour 35 ans d’ancienneté, 72 pour 30 ans de service, 109 pour 25 ans de travail et 270 collaborateurs pour 15 ans d’ancienneté.

Créée en 1959, la SODECI est la société chargée d’assurer l’approvisionnement en eau potable en Côte d’Ivoire.

Elections générales : la mission d’observation de la CEN-SAD rend public son rapport préliminaire

La mission d’observation de la Communauté des États sahélo-sahariens (CEN-SAD) conduite par l’ancien chef d’État malien Dioncounda Traoré dans le cadre de l’élection présidentielle 1er tour couplée aux législatives a rendu public son rapport préliminaire le lundi 28 Décembre 2020 à Niamey. La Mission qui a salué les conditions dans lesquelles s’est déroulé le double scrutin, elle a relevé, par ailleurs, quelques imperfections avant de formuler des recommandations pour parfaire le système électoral nigérien. De manière général, la mission qui a déployé des observateurs sur l’ensemble du pays, a estimé dans un communiqué de presse, que l’élection présidentielle couplée aux législatives du 27 décembre 2020, s’est déroulée conformément aux dispositions du code électoral nigérien.

COMMUNIQUE DE PRESSE SUR LES ELECTIONS PRESIDENTIELLE ET LÉGISLATIVES AU NIGER TENUES LE 27 DECEMBRE 2020

  1. A l’invitation du Gouvernement et de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) du Niger, la Communauté des Etats Sahélo-Sahariens (CEN-SAD) a déployé une Mission d’observation de plusieurs dizaines de membres de diverses nationalités à l’élection présidentielle couplée aux législatives du 27 décembre 2020. La mission était conduite par Son Excellence Monsieur Dioncounda TRAORE, Ancien Chef de l’État du Mali.
  2. Le Chef de la mission a eu une série d’audiences avec le Président de la République du Niger, Son Excellence Monsieur MAHAMADOU ISSOUFOU, le Ministre de l’Intérieur, de la Sécurité Publique, des Affaires Réligieuses et Coutumières, Monsieur Alkache ALHADA, le Président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), Me ISSAKA SOUNA, ainsi que quelques candidats en lice pour l’élection présidentielle. A tous ses interlocuteurs, le Chef de mission a transmis les salutations du Secrétaire Exécutif de la CEN-SAD, Monsieur Ibrahim Sani ABANI ainsi que l’engagement de son institution à poursuivre la coopération, l’appui technique, matériel et, en particulier, dans le cadre de la promotion de la démocratie et la promotion des bonnes pratiques électorales dans les États membres.
  3. Au cours de ces audiences avec les autorités nigériennes, le Chef de la mission d’observation électorale de la CEN-SAD a eu des échanges fructueux en vue de s’assurer de la bonne organisation du scrutin du 27 décembre 2020.
  4. Il a salué les efforts du Gouvernement et du Peuple nigériens à relever le défi de l’organisation réussie du scrutin, qui reflètera le choix légitime du peuple nigérien. Il a particulièrement salué le service rendu a la démocratie par Son Excellence Monsieur Issoufou MAHAMADOU qui, tout en décidant de respecter la Constitution nigérienne, a créé les conditions d’un scrutin apaisé.
  5. Ce double scrutin présidentiel et législatifs intervient dans un contexte sécuritaire difficile, marqué par la persistance des attaques terroristes dans la sous-région. Le Chef de la mission a condamné les attaques lâches et barbares des groupes terroristes survenues dans la nuit du 13 au 14 décembre 2020. La CEN-SAD et toute la mission d’observation manifeste sa solidarité au Peuple et au Gouvernement nigériens dans leur combat contre le terrorisme.
  6. Le scrutin intervient également dans un contexte de pandémie de la COVID 19.
  7. La Mission de la CEN-SAD a salué et félicité la signature du pacte de bonne conduite des médias pour des élections apaisées et inclusives au Niger.
  8. La Mission a adressé une mention spéciale aux Forces de Défense et de Sécurité dont plus de trente-sept mille (37 000) hommes ont été mobilisés et déployés pour la sécurisation du processus sur toute l’étendue du territoire. Elle leur exprime ses vives félicitations pour leur professionnalisme et leur esprit républicain.
  9. Le Chef de la Mission d’observation de la CEN-SAD, Son Excellence Monsieur Dioncounda TRAORE a exprimé son souhait de voir les élections se dérouler de façon libre, régulière, et apaisée dans le respect des textes en vigueur.
  10. Aussi, au nom de la mission d’observation, il a salué l‘existence et le fonctionnement du cadre de concertation et de dialogue de la classe politique et la société civile regroupées au sein du Conseil National de Dialogue Politique (CNDP) qui a permis au peuple nigérien d’anticiper dans la recherche de solutions aux problèmes politiques, sociaux et économiques du pays.
  11. Le Chef de Mission encourage l’ensemble des acteurs politiques à poursuivre cette dynamique qui serait le crédo de la démocratie et du développement du Niger.
  12. La Mission d’observation de la CEN-SAD tient à saluer également l’engagement patriotique des autorités coutumières, religieuses, des leaders d’opinion pour leur implication constante et constructive dans la culture de la paix, du dialogue et de cohésion entre les nigériens.
  13. Se basant sur les principes de la Charte Africaine de la Démocratie, des Elections et de la Gouvernance, du Code électoral du Niger et du Guide de l’Observation des Élections dans l’espace CEN-SAD adopté par la Conférence des Chefs d’État de la CEN-SAD, la Mission de la CEN-SAD a noté que le gouvernement nigérien s’est inscrit résolument dans le respect de ce principe fondamental de la démocratie.
  14. La méthodologie d’observation utilisée par la Mission de la CEN-SAD est celle basée sur l’échantillonnage. Cette démarche a permis de déployer plusieurs équipes d’observateurs chacune dans cinq (05) localités du Niger, à savoir Niamey, Tillaberi, Ouallam, Say et Dosso. Les équipes d’observateurs de la CEN-SAD ont visité quatre-vingt (80) centres de vote composés de deux cent vingt et six (226) bureaux de vote.
  15. Les résultats des observations relayées par ces équipes ont fait l’objet d’une analyse synthétisée qui a permis d’avoir des appréciations sur le déroulement du scrutin dans sa globalité.
  16. La Mission des observateurs de la CEN-SAD a relevé avec satisfaction :

– Un déploiement satisfaisant de la logistique et du matériel de vote dans les centres de vote ;

– Une bonne accessibilité aux bureaux de vote ;

– La disponibilité des listes électorales dans les bureaux de vote ;

– Les heures d’ouverture et de clôture du scrutin ont été respectées dans la plupart des bureaux de vote ;

– Les isoloirs ont été placés dans des endroits qui assurent le secret du vote ;

– La présence des délégués des candidats dans les bureaux de vote ;

– Les opérations publiques de dépouillement ont été effectuées conformément aux dispositions du code électoral nigérien ;

– L’atmosphère du scrutin était apaisée dans la plupart des centres de vote visités ;

– La participation forte des femmes et des jeunes aux scrutins ;

– La présence de plusieurs missions d’observation nationales, régionales et internationales ;

– Les personnes en situation de handicap et les personnes du troisième âge ont pu accomplir leur devoir civique avec la bienveillance des opérateurs de la CENI ;

– Les agents de forces de l’ordre et de sécurité ont assuré la sécurité du scrutin avec professionnalisme et efficacité.

– La Mission a relevé les insuffisances suivantes :

– Les cas de rupture d’encre sèche dans un nombre très limité de bureaux de vote ;

– Les retards sur les horaires d’ouverture et de fermeture des bureaux de vote ; Toutefois les bureaux de vote sont restés ouverts pendant une durée de 11 heures conformément à la loi électorale

– La non maîtrise par un nombre très limité d’agents des bureaux de vote, des procédures du scrutin (confusion sur l’identification de certains électeurs, difficultés de coordination dans la conduite des opérations) ;

– La faiblesse de l’éclairage dans certains bureaux de vote au moment du dépouillement ;

– La non observation des mesures barrières contre la COVID-19 dans grand nombre de centres de vote visités.

  1. Toutefois, ces insuffisances observées ne sont pas de nature à entacher la transparence, la régularité et la crédibilité du scrutin.
  2. Au regard de ce qui précède, la Mission d’observation électorale de la CEN-SAD salue l’attachement des nigériens à la démocratie et à la paix.
  3. Elle salue la maturité de la classe politique pour les efforts qu’elle a consenti dans la formation politique de ses militants à la base et surtout, en mettant par-dessus tout, l’intérêt supérieur de la nation nigérienne.
  4. La Mission d’observation électorale de la CEN-SAD s’est félicitée de l’utilisation et de la maîtrise des nouvelles technologies pour la remontée par voie électronique des résultats par la Commission Electorale Nationale Indépendantes (CENI).
  5. La Mission salue également le Conseil Supérieur de la Communication du Niger pour l’accès équitable assuré aux candidats, aux partis politiques, aux médias privés et étatiques.
  6. Elle a reconnu à sa juste valeur le rôle des médias nigériens dans l’organisation réussie de la communication avant et pendant la campagne. Cela a contribué à un processus préélectoral apaisé.
  7. Prenant en compte toutes les observations relayées, la Mission d’observation électorale de la CEN-SAD formule les recommandations suivantes :

A l’endroit du Président de la République du Niger, du Gouvernement et des autres institutions :

– de continuer à privilégier le dialogue et la concertation pour trouver des solutions durables aux questions qui touchent la vie de la nation ;

– de maintenir le dialogue politique inclusif et poursuivre les efforts de réconciliation nationale dans l’intérêt de la paix ;

– de continuer à œuvrer pour que les populations puissent continuer à exercer leur droit de vote de manière libre et égalitaire ;

– d’encourager et de promouvoir le genre dans les processus électoraux ;

– de poursuivre la formation, l’éducation à la citoyenneté et au civisme;

– de poursuivre ses appuis matériels et financiers à la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) et à toutes les structures impliquées dans l’organisation des élections.

Aux acteurs politiques, leaders d’opinion et membres de la société civile nigérienne de :

– S’inscrire et agir pour la promotion des valeurs et principes de la démocratie ;

– Continuer à respecter la Constitution et l’ordre républicain ;

– Promouvoir les valeurs et traditions de tolérance ethnique, politique et religieuse ;

– Promouvoir l’unité nationale, la paix et la cohésion sociale

A la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) du Niger de :

– Poursuivre la formation et le renforcement des capacités du personnel ;

– Continuer l’amélioration de la communication entre les bureaux de vote et les centres de compilation des résultats ;

– Travailler davantage à résorber les difficultés liées à l’acheminement à temps du matériel de vote dans les centres et bureaux de vote ;

A la Communauté Internationale, aux partenaires techniques et financiers du Niger :

– Continuer à soutenir le Niger dans ses efforts de renforcement de la démocratie et de l’État de droit à travers des appuis multiformes, notamment au plan technique, matériel et financier ;

– Jouer un rôle de facilitateur dans le dialogue politique et soutenir le processus de réconciliation entre les forces vives de la nation ainsi que de la diplomatie préventive et de terrain ;

– Inviter les Nations Unies, l’Union Africaine et la CEDEAO à tout mettre en œuvre pour faciliter la poursuite du dialogue entre les acteurs politiques nigériens.

  1. En tout état de cause, la Mission d’observation électorale de la CEN-SAD a retenu que l’élection présidentielle couplée aux législatives du 27 décembre 2020, s’est déroulée conformément aux dispositions du code électoral nigérien.
  2. La Mission d’observation électorale de la CEN-SAD a exhorté tous les candidats en lice à respecter les résultats issus des urnes et à recourir aux procédures et aux voies légales pour le règlement de tout contentieux en rapport avec le présent scrutin.
  3. La Mission d’observation électorale de la CEN-SAD saisit cette occasion pour féliciter la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) pour toutes les mesures prises en vue du bon déroulement du processus électoral.
  4. Nous ne saurons terminer cette déclaration liminaire sans remercier le Président Issoufou MAHAMADOU qui a rendu possible ce climat de sérénité et de confiance dans lequel s’est déroulé ce scrutin en ne briguant pas un troisième mandat.
  5. Le fait est suffisamment rare en soi dans notre sous-région et sur le continent pour qu’il soit souligné avec force et fasse de nombreux émules dans nos constructions démocratiques.
  6. Merci au nom de la CEN-SAD et de l’ensemble des démocrates africains pour cette leçon magistrale.
  7. Nous formulons le vœu ardent que ce beau cadeau démocratique que vous faites aux peuples du Niger et de l’Afrique reste profondément gravé dans nos esprits et continue d’éclairer longtemps notre chemin vers la démocratie

Fait à Niamey, le 28 décembre 2020.

La Mission d’observation électorale de la CEN-SAD

L’Ambassade des Etats-Unis félicite les nigériens pour les élections pacifiques

L’Ambassade des États-Unis félicite le peuple nigérien qui a exercé son droit démocratique de vote lors des élections présidentielles et législatives du 27 décembre.

Les observateurs électoraux de l’Ambassade des États-Unis ont constaté des conditions calmes, pacifiques et ordonnées dans les bureaux de vote. Nous avons également observé une amélioration du nombre de bureaux de vote ouverts à l’heure et disposant du matériel adéquat. Nous avons assisté à une augmentation du port de masques et nous exhortons les Nigériens à continuer de prendre au sérieux les mesures d’atténuation de la COVID. Ce fut une journée réussie pour le Niger, le peuple nigérien et la démocratie nigérienne.

Nous saluons et apprécions le travail acharné et la conduite pacifique des électeurs nigériens, des organisateurs électoraux, des partis politiques, de la société civile et des forces de sécurité dans le déroulement de cette élection dans des conditions sûres malgré les risques posés par l’insécurité et le COVID.

Nous encourageons toutes les parties prenantes, quelle que soit leur appartenance politique, à travailler ensemble dans l’intérêt commun du peuple nigérien et à faire en sorte que toutes les futures élections soient libres, crédibles, justes, sûres, inclusives et participatives.

Nous encourageons tous les leaders des partis politiques à user des procédures judiciaires en place pour la résolution des conflits électoraux et à veiller à ce que leurs membres restent patients et calmes tout au long du processus de la proclamation des résultats, en exprimant toute objection par des moyens pacifiques et légaux.

Les États-Unis sont déterminés à promouvoir et à renforcer les démocraties et les sociétés civiles. Nous encourageons le Niger à continuer de soutenir les processus démocratiques et les libertés fondamentales d’expression, d’association, de parole et de réunion.

Le 28 décembre 2020

L’Ambassade des Etats-Unis d’Amérique, Niger

Nécrologie et politique à la Une de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus mardi à APA sont largement revenus sur le rappel à Dieu du Général Mamadou Niang, ancien ministre de l’Intérieur et Idrissa Diallo, maire de Dalifort sans occulter l’actualité politique.« Fin de mission » titre Le Quotidien pour évoquer la disparition du Général Mamadou Niang. Le journal indique « qu’il laisse derrière lui, le dialogue politique qu’il présidait ».

L’AS s’interroge sur « ces inquiétantes morts en cascade de VIP » au Sénégal, illustrant sa Une par les photos du Général Mamadou Niang et de Idrissa Diallo maire de Dalifort. 

Vox Populi évoque un +lundi noir+ pour le Sénégal qui perd le Général Mamadou Niang et Idrissa Diallo.

L’Observateur abonde dans le même sens et parle de « lundi noir pour la Nation » avec le rappel à Dieu du Général Mamadou Niang et du maire de Dalifort Idrissa Diallo. Le journal parle « d’un dialogue rompu avec un Général émérite » pour qualifier le personnage de l’ancien ministre de l’Intérieur. 

 Walf Quotidien estime qu’avec le décès de Idrissa Diallo, maire de Dalifort-Foirail et pilier de la coalition politique « Taxawu Dakar », c’est « Khalifa Sall qui perd un lieutenant ». L’Observateur semble étayer cela en parlant de «l’ultime combat d’un engagé volontaire »

Le Soleil de son côté, s’est appesanti sur le décès du Général Mamadou Niang à l’âge de 82 ans. Le quotidien national estime qu’avec sa disparition, « le Sénégal perd son soldat du consensus ». 

La politique occupe aussi une bonne place dans la presse de ce mardi avec Sud Quotidien qui consacre sa Une à la crise qui mine certains partis politiques sénégalais. « Rewmi (Le Pays, parti de la mouvance présidentielle) prend sa dose » indique le journal comme pour dire que le parti de Idrissa Seck revenu dans la mouvance présidentielle est « sur les traces  du PS (Parti Socialiste et de l’Afp (Alliances des Forces et Progrès).

Dans Walf Quotidien, Thierno Alassane Sall, ancien ministre  et opposant s’en prend au régime en place. Revenu d’une tournée de huit jours à l’intérieur du pays, il soutient que « le pays est entre les mains d’une petite mafia qui se partage tout ».

EnQuête revient sur le projet de loi visant à supprimer certaines villes dont Dakar et parle de « constat d’échec ». Le journal indique malgré tout que le projet de loi a été examiné lundi par plusieurs commissions de l’Assemblée nationale. 

Dans le journal Vox Populi, le ministre des Collectivités terriroriales, du Développement, et de l’Aménagement des Territoires Oumar Guèye soutient que « la ville n’a plus, aujourd’hui, sa raison d’être ».

A la place ajoute EnQuête, « l’Etat prévoit dix métropoles pour désengorger Dakar » selon les terme de la nouvelle réforme ajoute le journal.

Politique et économie au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mardi se focalisent sur la guerre médiatique menée par l’Algérie à l’encontre du Maroc, le nouveau modèle de développement et le partenariat économique entre le Maroc et Israël.« Mais quelle mouche a bien pu piquer notre voisin de l’est pour verser encore dans de tels égarements ? », se demande +Al Bayane+.

« Qui goberait ses récentes fake news sur la zone sereine d’Al Mahbes, alors que tout le monde s’étonne et déplore ces viles allégations au grand jour ? », s’interroge le quotidien, notant que le Maroc s’installe sur l’Atlantique le plus légitimement et sereinement du monde, conforté par le plébiscite universel dont il ne cesse de jouir, de par le déferlement copieux des reconnaissances.

« Aujourd’hui, l’Algérie a beau mentir et dissimuler la réalité sur la balustrade du média, elle ne fait que se ridiculiser davantage sur toute la ligne », estime la publication.

« Ils finiront par mordre de la poussière des guerres inventées de toutes pièces sur les frontières d’à côté par une hystérie médiatique mensongère », conclut-il.

Sur un autre registre, Aujourd’hui le Maroc rappelle que la Commission spéciale sur le modèle de développement (CSMD) rendra sa copie dans les quelques jours qui viennent.

Une chose est sûre : les attentes, déjà très fortes au moment du lancement de ce processus, le sont davantage aujourd’hui au regard de la conjoncture, affirme le quotidien, qui évoque là une volonté affichée et partagée par tous les acteurs quelle qu’en soit la nature, économiques, institutionnels, publics, privés, politiques, ou encore associatifs.

En plus d’y avoir eux-mêmes contribué directement ou indirectement, ce sont ces mêmes acteurs qui devront d’ailleurs donner corps aux propositions de la Commission spéciale et devront par conséquent se les approprier au préalable, ajoute-t-il, faisant savoir que ladite Commission pourrait être amenée à devoir expliquer ses choix et le bien-fondé des options retenues.

+L’Economiste+ rapporte que plusieurs secteurs industriels à fort potentiel de partenariat Maroc-Israël ont été identifiés lors d’un entretien, tenu lundi en mode visioconférence, entre le ministre de l’Industrie, du commerce et de l’économie verte et numérique, Moulay Hafid Elalamy, et le ministre israélien de l’Économie et de l’industrie, Amir Peretz.

Il s’agit notamment du textile, de l’agro-industrie, de la recherche et développement (R&D) appliquée à l’industrie, des technologies vertes et de l’industrie des énergies renouvelables, précise le ministère, ajoutant que les deux parties ont convenu de la mise en place d’un groupe de travail conjoint pour élaborer un plan d’action dans les secteurs identifiés.

L’entretien entre Elalamy et Peretz a porté sur les perspectives d’une coopération fructueuse entre les deux pays, s’appuyant sur leurs avancées économiques et répondant à leurs priorités et stratégies de développement, fait savoir le ministère.

Côte d’Ivoire:le Conseil national des droits de l’homme obtient le statut A au niveau mondial

Le Conseil national des droits de l’homme (CNDH) de Côte d’Ivoire a été accrédité au statut A de l’Alliance mondiale des institutions nationales pour la protection des droits de l’homme ( GANHRI), rapporte une note d’information transmise lundi à APA.Cette accréditation, rendue publique ce lundi à Genève ( Suisse) par le Conseil des droits de l’homme de l’ONU, a été délivrée par le Sous-Comité en charge de l’évaluation des Institutions nationales des droits de l’homme (INDHs) relativement à sa conformité « aux Principes de Paris », normes internationalement admises pour la création et le fonctionnement d’une INDH. 

 « Désormais notre pays pourra prendre la parole lors des sessions du Conseil des Droits de l’Homme, et particulièrement lors des évaluations de la Côte d’Ivoire par les instances internationales », souligne la note. Par ailleurs, ce nouveau statut du CNDH qui renforce la confiance entre elles et les populations, lui permet également d’occuper des postes au sein du bureau du Comité international de coordination ou de tout autre sous-comité créé par ce bureau.  

« En outre, la Côte d’Ivoire, à travers le CNDH, pourra prendre part aux affaires internationales et régionales et aux réunions des institutions nationales, en tant que membre votant », ajoute le texte.  

Après l’obtention du statut B en mai 2016, c’est-à-dire une institution partiellement conforme aux principes de Paris, l’obtention du statut A était l’un des principaux objectifs du CNDH. L’obtention du statut A par le CNDH hisse la Côte d’Ivoire au niveau des INDHs de la sous-région du même statut que sont celles du Ghana, du Niger, du Nigeria, du Libéria et de la Sierra Leone et du Togo.

 Plusieurs aspects analysés par le Sous-Comité d’accréditation ont favorisé le passage du CNDH du statut B au statut A. Il s’agit entre autres de la conformité du dispositif institutionnel et législatif du CNDH ainsi que la qualité de ses travaux : à savoir la qualité de ses  rapports, le traitement des saisines des populations, ses relations avec le gouvernement, le parlement et toutes autres entités publiques et privées et la surveillance des lieux privatifs de libertés.

Maroc-Mauritanie : Examen des moyens de renforcer la coopération dans le domaine de l’enseignement supérieur

Les moyens à même de renforcer les relations entre le Maroc et la Mauritanie dans le domaine de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique a été au centre d’une rencontre, tenue lundi à Rabat, entre le ministre marocain de l’Éducation nationale, de la Formation professionnelle, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Saaid Amzazi, avec son homologue mauritanien, Sidi Ould Salem.Cette rencontre a été l’occasion d’examiner les perspectives de renforcer les relations de coopération exceptionnelles unissant le Maroc et la Mauritanie et les moyens à même de donner une impulsion aux relations bilatérales dans les domaines liés à l’enseignement supérieur et à la recherche scientifique, indique un communiqué du ministère.

Elle a également porté sur les moyens d’établir des passerelles de partenariat entre les universités et les établissements de recherche marocains et mauritaniens, en particulier en matière d’échange d’expériences et d’expertises, de soutien de la mobilité des étudiants et des professeurs et de cotutelle des thèses de doctorat, précise la même source.

Le ministère a par ailleurs mis en avant les relations distinguées qui lient le Maroc et la République Islamique de Mauritanie et ce, depuis la signature d’un accord de partenariat culturel en 1972, suivie d’une série de conventions de partenariat et de programmes opérationnels entre les gouvernements et les universités des deux pays.

Plus de 1.200 étudiants mauritaniens poursuivent leurs études universitaires dans les établissements d’enseignement supérieur public au Maroc au titre de l’année universitaire 2019-2020, répartis entre les différentes universités et spécialités académiques et scientifiques, rappelle-t-on.

La FIF dénonce le caractère «fallacieux» des motifs de mise en place du Comité de normalisation de la FIFA

La Fédération ivoirienne de football ( FIFA) a dénoncé lundi le caractère «fallacieux et impertinent » des motifs qui sous-tendent la mise en place d’un Comité de normalisation par la Fédération internationale de football association ( FIFA) annonçant qu’elle exercera toutes les voies de recours devant le Tribunal arbitral du sport ( TAS).

« Réuni ce jour et après analyse de cette décision, le comité exécutif a conclu au caractère fallacieux et impertinent des motifs qui la ( mise en place du comité de normalisation) sous-tendent. Aussi le Comité exécutif a-t-il pris la décision d’exercer toutes les voies de recours devant le TAS », a annoncé la FIF dans un communiqué signé par son directeur exécutif Sam-Etiassé Jean-Baptiste.

Le 24 décembre dernier, la FIF a reçu de la FIFA la notification d’une décision portant nomination d’un Comité de normalisation pour la fédération ivoirienne de football. Cette décision de la FIFA est intervenue après plusieurs mois de blocage du processus de l’élection du nouveau président de la FIF.

Cette décision qui met sous tutelle la FIF, a justifié de son côté la FIFA,  « résulte du fait que les instances dirigeantes du football ivoirien ne sont pas parvenues à organiser une procédure électorale conforme aux exigences statutaires et réglementaires applicables à toutes les associations membres de la FIFA ».