décembre 2020 - Page 5 sur 39 - Journal du niger

Made in Sénégal : plaidoyer pour un renforcement de l’environnement de promotion de la qualité

Le Sénégal doit davantage renforcer son environnement de promotion de la qualité tant d’un point de vue normatif que du point de vue du renforcement des capacités des acteurs de la certification, a déclaré, lundi à Dakar, le coordonnateur du Projet d’appui institutionnel à la mobilisation des ressources et l’attractivité des investissements (Paimrai), Mor Fall.« L’évolution rapide que connait le secteur de la certification des produits suggère une mise à niveau et une mutualisation continue des connaissances », a soutenu M. Fall qui s’exprimait à l’occasion d’un atelier de formation des comités particuliers de certification produits.

Cette rencontre organisée par l’Association Sénégalaise de la Normalisation (ASN) s’inscrit dans le volet « évaluation de la conformité de la politique nationale de la qualité » du Paimrai. Ce dernier a pour finalité de faire en sorte que l’environnement fiscal sénégalais, tant d’un point de vue des réformes que du point de vue des systèmes de qualité, puisse répondre aux exigences internationales.

« Le projet a pour objectif d’appuyer le renforcement des capacités de mobilisation des recettes et de contribuer à l’amélioration de l’attractivité de l’environnement économique sénégalais en soutenant notamment certains projets et réformes phares retenus dans le Plan Sénégal Emergent », a dit Mor Fall.

Fruit d’une collaboration entre l’Etat du Sénégal et la Banque africaine de développement, le Paimrai est doté d’un budget de plus de 280 millions de FCFA. Il est destiné à accompagner l’ASN dans ses activités de normalisation et de certification, la formation des acteurs intervenant dans le processus, l’accréditation de l’ASN au système du management de la qualité ainsi que la communication et la mobilisation de l’ensemble des parties prenantes.

« Tout ceci vise à faire du Sénégal à faire du Sénégal une destination attractive en matière d’investissement », a indiqué le coordonnateur du Paimrai.

La mise en place d’une politique de qualité est une partie intégrante du renforcement de la compétitivité de l’économie sénégalaise et postule le développement d’une infrastructure nationale de qualité nécessaire au renforcement de la compétitivité des entreprises du Sénégal, leur accès au marché ainsi qu’à la sécurité des consommateurs.

A en croire le Directeur général de l’ASN, El Hadj Abdourahmane Dione, le Sénégal se donne les moyens de promouvoir la qualité des biens et des services à travers la mise en place d’un système national de certification des produits.

Dans le nouveau plan stratégique de l’ASN, il est prévu la mise en place de plusieurs programmes de certification dans différents secteurs d’activités, selon M. Dione. Avec la mise en œuvre de la zone de libre-échange économique continentale africaine (ZLECAF), « cela va permettre à notre pays de bien positionner nos produits et services », espère-t-il.

« La certification permettra également de rassurer le consommateur sur la qualité des produits et services mis à sa disposition », a-t-il poursuivi.  

Ouvert ce matin, l’atelier se poursuivra jusqu’au 30 décembre et abordera les divers enjeux liés à la certification des produits.

La violence a empêché plusieurs Centrafricains de voter

Les populations de plusieurs villes en République centrafricaine (RCA) n’ont pas pu accomplir dimanche leur devoir civique à cause du contexte sécuritaire tendu.En RCA, le regain de violences risque d’amoindrir fortement le taux de participation aux élections présidentielle et législatives. Environ 1,8 million d’électeurs étaient appelés dimanche 27 décembre à désigner un chef de l’Etat et 140 députés. Mais dans les villes de Bouar (ouest), Bambari (centre) et Baboua, les coups de feu entendus tôt dans la matinée ont obligé les habitants de rester chez eux.

Selon le site du Réseau des journalistes pour les droits de l’homme (RJDH), les rebelles de la Coalition des patriotes pour le changement (CPC) ont envahi la première localité, située à l’ouest du pays et contrôlée par la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine (Minusca). Cette manœuvre a empêché le déroulement des votes.

Baboua et Bambari étaient également occupées par des hommes armés. Toutefois, d’autres dysfonctionnements rendaient difficiles déjà l’organisation du double scrutin dans la sous-préfecture de Baboua : non déploiement du matériel électoral et manque de formation des agents déployés dans les bureaux de vote, entre autres.

Le RJDH rapporte par ailleurs que l’élection a pu se tenir dans la ville de Bria, mais partiellement. Des tirs ont été entendus aux environs de cinq heures du matin, faisant que seuls quatre bureaux de vote ont été ouverts sur les dix prévus.

En revanche, les populations d’autres villes comme Grimari, située à 80 Km de Bambari, ainsi que Bangui, la capitale du pays, ont pu voter dans le calme.

Des élections dans la violence

Depuis le 18 décembre dernier, une coalition de groupes armés se déplace dans le pays, créant de l’insécurité dans plusieurs régions. L’objectif affiché, selon plusieurs observateurs, était d’empêcher la tenue des élections.

Déjà la veille, samedi 26 décembre, la Cour Constitutionnelle s’était opposée aux demandes de report formulées par des candidats à la présidentielle comme Anicet Georges Dologuele et Mahamat Kamoun.

La semaine dernière, la violence s’était corsée avec des affrontements notamment à Bambari entre les éléments du groupe armé de l’Unité pour la paix en Centrafrique (UPC) et les forces armées centrafricaines.

Une équipe de l’Autorité nationale des élections (ANE) avait été directement visée lundi dans le centre du pays. Et mardi matin, à Bossangoa, les anti-balaka ont chassé les électeurs qui venaient récupérer leurs cartes à la mairie avec des armes, mais sans coup de feu.

Le 16 décembre dernier, le Parquet général de Bangui avait annoncé l’ouverture d’une enquête sur les violences à l’intérieur du pays.

« Nous avons arrêté un élément qui est un ancien soldat de l’armée. Les enquêtes sont ouvertes pour déterminer l’identité de ces mouvements armés qui ont perpétré ces violences notamment à Markounda, à Bozoum, Bossembele… dans l’objectif de perturber la tenue des élections générales dans le pays », affirmait le maître des poursuites, interrogé par le RJDH, avant d’ajouter que l’ex-président François Bozizé (2003 – 2013) est accusé d’être le commanditaire de ces actes de violences d’envergure nationale.

Devenu principal opposant du président sortant Faustin-Archange Touadera, sa candidature à la présidentielle a été invalidée par la Cour constitutionnelle. Le motif avancé est que François Bozizé est poursuivi dans son pays notamment pour « assassinats » et « tortures » et sous le coup de sanctions de l’ONU qui lui reproche d’avoir soutenu depuis son exil la contre-insurrection de milices anti-balaka.

Accusations contre Bozizé

En effet, la chute de Bozizé en 2013 a précipité la RCA dans un conflit qui a fait des milliers de morts et poussé plus du quart des habitants à fuir leur domicile. Et même si les combats ont beaucoup baissé d’intensité, les deux tiers du pays sont contrôlés par des groupes armés rebelles.

Pour cette élection présidentielle, le sortant Faustin-Archange Touadera apparaît comme le favori parmi 17 candidats dont deux anciens Premier ministres, Anicet-Georges Dologuélé et Martin Ziguélé.

Fier de ses réalisations depuis 2016 (accord de paix avec les rebelles, investissements dans l’éducation et la santé et reconstruction de l’armée nationale…), le candidat du Mouvement Coeurs Unis (MCU) avait promis de faire un « premier tour KO ! » le jour de l’élection.

Le second tour de la présidentielle est prévu le 14 février prochain si aucun candidat ne parvient pas à obtenir la majorité des suffrages du premier tour du dimanche 27 décembre.

Au moins cinq morts dans un conflit communautaire à Duékoué dans l’ouest ivoirien

Une altercation entre des autochtones et un allochtone s’est muée en conflit communautaire, faisant au moins cinq morts et plusieurs dégâts matériels à Guézon, une localité située dans le département de Duékoué dans l’ouest ivoirien, a appris APA lundi de sources concordantes.Selon les faits rapportés par des témoins, ce conflit est né d’une dispute entre des jeunes autochtones et un chasseur traditionnel (communément appelé Dozo). Grièvement blessé, le Dozo a finalement succombé à Yamoussoukro où il a été évacué, précise une autre source.

Les représailles suite à cette mort ont occasionné ainsi des affrontements entre les deux communautés. Selon cette même source, la gendarmerie qui s’est déployée sur le théâtre des opérations, tente de faire la médiation entre ces deux communautés afin de ramener la quiétude dans cette localité.

L’an dernier, un conflit communautaire à Bin-Houin, une autre localité de l’ouest ivoirien, avait fait un mort, plusieurs blessés et de nombreux dégâts matériels.

Présidentielle nigérienne : l’heure est au dépouillement

Après des élections qui se sont tenues dans une atmosphère plutôt apaisée dimanche, jour du scrutin présidentiel et législatif au Niger, la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) s’affère à la compilation des résultats.Plus de 7 millions de Nigériens étaient appelés aux urnes dimanche, pour élire un nouveau président de la République et 171 députés de l’Assemblée nationale. A l’arrivée, le scrutin qui opposait plusieurs anciens ministres et présidents, s’est passé sans incident majeur. Des compétitions électorales dont l’enjeu est crucial pour l’avenir de cet Etat considéré par l’Onu (Organisations des Nations unies) comme le pays le plus pauvre du monde.

Après la fermeture des bureaux de vote à 18h Gmt, la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), a commencé son travail de compilation des résultats dans la grande salle du Palais des congrès. Le bureau de l’organe, les observateurs, et autres journalistes accrédités pour la nuit électorale sont présents pour suivre le dépouillement. Plus de six mille observateurs nationaux et internationaux ont été accrédités par la commission électorale, dont ceux de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’ouest (Cedeao) et de la Communauté des États sahélo-sahariens (CEN-SAD)

Les résultats attendus jeudi ou vendredi

Selon le code électoral, la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) doit compiler les résultats des 25.978 bureaux de vote répartis sur l’ensemble du pays dans un délai maximum de cinq jours. Ces résultats seront ensuite transmis à la Cour Constitutionnelle pour leur validation. Les éventuels recours seront déposés auprès de la Cour, dix jours au plus tard après la transmission des résultats par la Commission électorale.

Le candidat du pouvoir Mohamed Bazoum est considéré par certains observateurs comme le favori du scrutin. Il doit faire face à vingt-neuf (29) candidats issus d’une opposition divisée mais « croit en l’alternance ». Et pour cause, depuis 1993, la présidentielle nigérienne s’est toujours jouée en deux tours. L’opposition politique arrive souvent à chambouler les cartes. Un second tour de la présidentielle, si nécessaire, est prévu le 20 février prochain. 

Le président sortant Mahamadou Issoufou ne s’est pas présenté à cette élection après avoir fait deux quinquennats (2011 – 2020) comme le prévoit la Constitution.

Lauréat du Prix Alfred Dan Moussa, le journaliste ivoirien Jonas Baikeh, livre les clés de son succès

Désigné lauréat du Prix Alfred Dan Moussa 2020 du meilleur web journaliste pour la promotion de la paix et de l’intégration dans l’espace de la Cedeao, l’Ivoirien Jonas Baikeh, partage les clés de son succès sur son reportage intitulé « Daoukro, la difficile quête de la paix ».

Le web journaliste ivoirien, Jonas Baikeh, était l’invité dimanche de la 7ème session de la Quinzaine du Numérique, un espace d’échanges via WhatsApp, organisé par le Réseau des professionnels de la presse en ligne de Côte d’Ivoire (Repprelci), initiateur de ce prix.  

« Le reportage que j’ai réalisé sur Daoukro (centre-est ivoirien) fait suite à un premier que nous avons fait sur une initiative de paix et de non-violence à Toumodi (centre) », a-t-il dit.  

Un groupe de jeunes de Toumodi (Baoulé, Dioula et autres) a pris l’initiative d’appeler à la paix pendant les heures de braise, au lendemain de l’élection présidentielle ivoirienne, marquée par des violences, a rapporté le web journaliste.    

« Après Toumodi, nous avions Daoukro et Kotobi dans le pipe. Malheureusement, nous n’avons pas pu aller à Kotobi pour une question de sécurité et nos tentatives n’ont pas été couronnées de succès », a-t-il fait savoir.  

Concernant le reportage à Daoukro, il indique s’être rendu dans cette ville favorable à l’opposition et ayant connu des violences électorales, avec son cadreur le 14 novembre 2020. 

« L’accès n’a pas été facile et nous sommes allés en transport en commun » dans un contexte où il n’y avait pas  de cars en partance pour cette localité, a-t-il souligné.  

Avec toutes les péripéties, les voies obstruées dans plusieurs villages par des troncs d’arbres et des jeunes déchaînés, ils ont bravé ces obstacles.  

Partis d’Abidjan à 9 h GMT  (heure locale), nous sommes arrivés à Daoukro à 18h 30, alors qu’un couvre-feu était instauré à 21h, précise-t-il. 

Sur le terrain, la collecte d’informations a été facilitée par le correspondant de L’inter, un quotidien de l’entreprise de presse dont il est issu, Guy Sékan, qui a pu prendre attache avec les personnes ressources qu’il devait rencontrer.   

« Nous avons travaillé, avouons-le, la peur au ventre, jusqu’à ce que le dimanche 15 novembre 2020, nous quittions  précipitamment Daoukro », mentionne-t-il.   

« C’est quelques semaines après que nous avons appris qu’il y avait un concours et ensemble, la rédaction a opté pour le reportage de Daoukro et nous avons proposé la vidéo au concours », a-t-il poursuivi.  

Comme pour tout concours, « l’attente a été stressante… mais nous avons eu le sourire à la fin, Dieu merci », a laissé entendre le journaliste ivoirien. 

Selon Jonas Baikeh, l’accompagnement de la hiérarchie à Linfodrome, site web où il officie, n’a « jamais fait défaut ».  Mme Imane Rayess, PDG du groupe a impulsé cette initiative.

 M. Jonas Baikeh (49 ans), journaliste au Groupe Olympe, est diplômé en droit privé à l’Université Alassane Ouattara de Bouaké. 

Dans sa volonté de renforcer davantage ses compétences, il suit une formation en journalisme pour le développement de l’Ecole supérieure de Journalisme (ESJ) de Lille financée par la Banque Mondiale. 

C’est en 2006 qu’il rentre au Groupe Olympe comme journaliste stagiaire à Soir Info et est titularisé en mars 2008. Il anime le desk Économie et parfois la rubrique  politique. 

À l’occasion d’une restructuration au Groupe Olympe en 2019, il est muté à Linfodrome, le site d’information du groupe, où il  occupe les responsabilités de chef des services politique et société. Et depuis quelques mois, il est adjoint au rédacteur en chef.  

En choisissant ce thème et le lauréat 2020 de ce Prix pour l’animer, le Repprelci a décidé, selon le président de cette faîtière de la presse numérique ivoirienne, Lassina Sermé,  de faire la promotion non seulement du lauréat, mais également des critères de participation à ce concours.

Pour prendre part à ce concours, il faut être journaliste ressortissant et résident de l’espace Cedeao et résident dans l’espace Cedeao. Le journaliste peut être indépendant ou salarié dans une agence de presse, une web TV,  une web radio, un portail web ou un journal en ligne. 

Il doit avoir son œuvre diffusée entre le 01 janvier et le 30 novembre 2020 (un reportage, un documentaire ou une enquête de 1000 mots au maximum, une web production tv ou radio de 5 mn) faisant la promotion de la paix ou de l’intégration. 

Le Repprelci est une organisation créée en 2006, regroupant les acteurs de la presse numérique en Côte d’Ivoire. Cette faîtière des médias numériques ivoiriens s’est donnée pour mission d’organiser, structurer et promouvoir la presse numérique en Côte d’Ivoire. 

Nécrologie, politique et société à la Une de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus lundi à APA reviennent sur le décès de Cheikha Mariama Niass ((1932-2020), grande figure de la société sénégalaise et d’autres sujets dominés par la politique et les faits de société.Le Soleil rend « hommage à un serviteur du coran » après le rappel à Dieu de Seyda Mariama Niass fille de Cheikh Al-Islam El hadji Ibrahim Niass. Le quotidien national ajoute que le Khalife de Medina Baye (cité religieuse de Kaolack, ville du centre du Sénégal) est gagné « l’émotion », pendant que Macky Sall regrette  « la perte d’+une grande promotrice de l’éducation des jeunes filles+ ».

Décès de Seyda Mariama Niass, « Médina Baye perd sa mère » titre EnQuête. « Éteinte à 88 ans, elle sera inhumée aujourd’hui à Medina Baye » rapporte le journal.

Pour le journal L’AS, « le Coran perd sa fidèle compagne ». La célèbre école située à la Patte d’Oie qui porte son nom devient orpheline », ajoute la parution.

« Qadimatul Quran, la servante du coran s’en est allée » ajoute Vox Populi qui illustre son article par une photo de Seyda Mariama Niass en train de lire un exemplaire du Coran .

Restons à Kaolack (centre du Sénégal à 191 km de Dakar) avec Vox Populi qui met en exergue la sortie du Khalife de Léona Niassène sur la tenue de la ziarra annuelle. Face à une éventuelle interdiction pour cause de Covid-19, « le khalife menace Macky Sall avec ses Djinns » informe le journal.

Interdiction de la Ziarra annuelle à Leona Niassene, « le khalife met en garde l’Etat» ajoute  Sud Quotidien. Le journal rapporte les propos du Khalife qui soutient « l’évenement religieux prévu vers mars prochain aura bel et bien lieu »

Dans les colonnes du journal Les Échos, le Khalife est même catégorique. « Nous allons organiser (la ziarra) de gré ou de force. Si Macky veut avoir des soucis avec les Djinns de Leona qu’il l’interdise» déclare Cheikh Ahmed Tidiane Niass « Oumaïma ».

Pour parler de Politique, Le Quotidien ouvre « ses marches » à Abdoulaye Diouf Sarr, ministre de la Santé et responsable APR (Alliance pour la République, parti au pouvoir) à Dakar. Le journal dans un jeu de mots titre « qu’il n’y a pas K (cas) » pour le contrôle de Dakar rapportant ainsi les propos du ministre. « Nous avons récupéré les communes qu’ils (opposants) avaient gagnées » indique Diouf Sarr, avant de s’interroger « qu’est-ce que la ville a fait depuis 2014? ».

Walf Quotidien consacre sa Une à une autre responsable de l’APR, Aminata Touré ancienne présidente du Cese (Conseil Économie, Sociale et Environnementale). Ambition présidentielle, CREI, audit du Cese, « Mimi crache des vérités » lance le journal qui cite un extrait d’une interview parue de la l’hebdomadaire panafricain Jeune Afrique basé à Paris.

Sur un tout autre registre, L’Observateur consacre un billet retour à Thiaroye en donnant la parole aux pêcheurs de cette localité touchés au mois de novembre dernier par une +maladie mystérieuse+. « Les pêcheurs guéris racontent l’enfer de la maladie (…) » indique le journal.

En sport, Record informe que Sadio Mane égale Luis Suarez à Liverpool en devenant le cinquième meilleur buteur de l’histoire du club anglais en Premier League. Le journal précise que « le Lion a inscrit 69 buts en Premier League, (sans) aucun penalty »

Economie, santé et migration au menu des quotidiens marocains

La reprise progressive des activités économiques, les difficultés à gérer la crise sanitaire, les tentatives de migration clandestine et les manœuvres désespérées de HRW visant à porter atteinte aux succès réalisés par le Maroc pour défendre son intégrité territoriale, sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce lundi.+Aujourd’hui le Maroc+ écrit que malgré la conjoncture lourdement affectée par la pandémie, le Maroc a pu mobiliser des bailleurs de fonds et des investisseurs sur les places financières internationales à deux reprises pour lever quelque 40 milliards de dirhams.

C’est là, poursuit la publication, une preuve incontestable que la confiance des partenaires à l’égard du Maroc est intacte, ajoutant que la perspective très prochaine de la vaccination est de nature à redonner confiance pour un retour à la vie normale et une reprise, même progressive, des activités.

A Tanger-Tech, à Kenitra Atlantic Free Zone, à Casablanca, Fès ou encore à Dakhla, les projets se multiplient, constate le journal, rappelant les annonces importantes d’investissements faites et des projets lancés depuis septembre par des opérateurs d’envergure mondiale dans des secteurs de pointe.

« Ce sont là, entre autres, quelques exemples d’indicateurs qui permettent d’aborder l’avenir proche en toute confiance et constituent ce déclic psychologique dont a besoin toute économie pour repartir », estime-t-il.

Sur un autre registre, +L’Opinion+ souligne que si, à partir de 21 heures, les rues des villes marocaines sont presque désertes, cette prise de conscience collective prend fin à 6 heures du matin, surtout dans les grandes villes!

À Casablanca, épicentre marocain de l’épidémie du Covid-19, les autorités publiques réussissent certes à faire respecter les règles de protection recommandées dans quelques rares quartiers, relève le quotidien, faisant savoir que dans la plupart des autres, et notamment ceux dits populaires, l’échec est patent, tant la notion même de distanciation sociale y reste abstraite.

+Al Bayane+ rapporte que les autorités marocaines ont dénoncé « fermement » la tentative désespérée de Human Rights Watch (HRW) visant à porter atteinte aux succès réalisés par le Maroc, sur le terrain et sur le plan diplomatique, pour défendre son intégrité territoriale, ainsi que l’exploitation « flagrante » par l’ONG du dossier des droits de l’Homme pour faire véhiculer ses positions politiques vis-à-vis du Sahara marocain et attribuer des accusations mensongères aux autorités publiques.

Dans un communiqué, cité par le journal, la Délégation interministérielle aux droits de l’Homme affirme avoir pris connaissance de la publication d’un communiqué de HRW, le 18 décembre 2020, qui revendique et promeut un discours politique hostile à l’intégrité territoriale du Maroc et aux récents développements positifs qu’a connus cette question, ajoutant que ce communiqué, renferme, comme à l’accoutumée, des allégations dénuées de tout fondement et ne se basant sur aucune réalité, dans le dessein de conférer un caractère des droits de l’Homme à son discours au détriment des règles universellement reconnues, relatives à l’impartialité et à l’objectivité régissant les actions des organisations non gouvernementales œuvrant dans le domaine des droits de l’Homme.

+L’Opinion+ fait savoir que les éléments de la police du district provincial de Nador sont parvenus, dimanche, à mettre en échec une tentative d’immigration illégale et à interpeller un individu de 25 ans présumé impliqué dans l’organisation de cette activité criminelle et la traite d’êtres humains.

Cette opération sécuritaire s’est soldée par l’arrestation de 44 candidats à l’immigration illégale, dont des femmes, indique la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN), ajoutant que ces candidats se préparaient à l’immigration de manière clandestine depuis la zone maritime entre la plage « Bocana » et la lagune de Marchika.

Lors de cette intervention, une embarcation pneumatique dotée d’une motogodille hors-bord, des gilets de sauvetage ainsi que des fûts remplis d’essence ont été également saisis, rapporte la publication.

Election présidentielle : le président Issoufou Mahamadou « quelque soit le vainqueur, la victoire appartiendra au peuple nigérien »

Le Président de la République,  SEM Issoufou Mahamadou, a voté dimanche matin, 27 décembre 2020 dans le cadre des élections législatives et présidentielle au Niger.

Répondant à la presse, après avoir accompli son devoir citoyen, SEM Issoufou Mahamadou a rappelé qu’il y a deux semaines, « nous organisions les élections locales et régionales, aujourd’hui nous organisons l’élection présidentielle couplée aux élections législatives».

 « Cette élection présidentielle est la première depuis trente ans à laquelle je ne suis pas candidat. C’est donc aujourd’hui un jour spécial pour moi, c’est aussi et surtout un jour spécial pour le Niger qui va connaître pour la première fois de son histoire une alternance démocratique », a affirmé le Chef de l’Etat.

SEM Issoufou Mahamadou souhaite pour son pays, à partir de cette alternance démocratique, « d’autres alternances afin de consolider notre processus démocratique. »

« Cette première alternance, je l’espère, va permettre au Niger de consolider son statut de modèle de démocratie en Afrique et dans le monde », a-t-il souligné.

« Ces élections seront naturellement des élections libres, transparentes. Et La CENI a pris toutes les dispositions pour cela. Je salue sa détermination, je salue aussi le professionnalisme et l’engagement des Forces de Défense et de Sécurité qui assurent la sécurité du scrutin dans un contexte sécuritaire difficile », a déclaré le Chef de l’Etat.

« Le Niger est un modèle de démocratie parce qu’aussi nous sommes portés d’une ambition, l’ambition de moderniser la politique, l’ambition de détribaliser la politique, l’ambition de faire la politique autour des valeurs et non pas sur des bases identitaires. C’est une révolution que nous sommes en train d’opérer dans les mœurs politiques non seulement nigériennes mais africaines. Et cette révolution a un acteur central, le peuple nigérien dont je salue le civisme, la sagesse et la maturité politique ».

« Le sentiment qui m’anime, est un sentiment de fierté. J’espère qu’à la fin du processus, il y aura un vainqueur et quelque soit le vainqueur, la victoire appartiendra au peuple nigérien », a conclu SEM Issoufou Mahamadou.

Côte d’Ivoire: regain des cas de Covid-19 après la Noël

Le nombre de cas positifs de la Covid-19 connaît un regain en Côte d’Ivoire après la fête de Noël, selon des données du ministère de la Santé et de l’hygiène publique.

Le ministère de la Santé annonce avoir enregistré le 27 décembre 2020, « 71 nouveaux cas de Covid-19 sur 1 881 échantillons prélevés soit 3,8% de cas positifs, 55 guéris et 2 décès ».

A la date du 27 décembre, le pays comptait 22 152 cas confirmés dont 21 752 personnes guéries, 135 décès et 265 cas actifs. Le nombre total d’échantillons s’est établi à 253 132. 

Le 25 décembre 2020, 10 nouveaux cas de Covid-19 ont été notifiés « sur 995 échantillons prélevés soit 1% de cas positifs, 68 guéris et 0 décès ». 

Ce 25 décembre, la Côte d’Ivoire enregistrait 22 081 cas confirmés dont 21 697 personnes guéries, 133 décès et 251 cas actifs. Le nombre d’échantillons étant estimé à 251 251.

Le 24 décembre 2020, 87 nouveaux cas de Covid-19 ont été enregistrés sur 2 206 échantillons prélevés soit 3,9 de cas positifs, 56 guéris et 0 décès. Les cas confirmés ont atteint 22 071 dont 21 629 personnes guéries, 133 décès et 309 cas actifs.

Le ministre de la Santé et de l’hygiène publique, Aka Aouélé, a appelé mercredi les populations vivant en Côte d’Ivoire à la vigilance et au respect des mesures barrières pour éviter une propagation du virus pendant les fêtes de fin d’année.

Un recours de la FIF annoncé auprès du TAS visant le Comité de normalisation de la FIFA (Officiel)

La Fédération ivoirienne de football (FIF) va déposer un recours devant le Tribunal arbitral du sport (TAS) pour demander la suspension de la décision de la FIFA, qui lui impose un Comité de normalisation, a dit dimanche à APA Me Raux Athanase, le président du Comité de discipline de l’organisation.

« Nous allons déposer maintenant un recours devant le TAS contre cette décision (de la FIFA) qui a été prise le 24 décembre 2020 et demander la suspension de l’exécution de cette décision », mettant la FIF sous l’administration d’un Comité de normalisation, a indiqué Me Raux Athanase, dans un entretien à APA.  

La FIF avait introduit lundi une requête auprès du TAS pour demander la levée de la mesure de suspension du processus électoral, requise par la FIFA  afin de poursuivre le processus d’élection du président et les différents championnats. 

Selon Me Raux, « tout reste pendant, (car) nous ne sommes qu’au début de la bataille judiciaire ». Ce nouveau recours viendra s’ajouter à la première plainte qui visait à obtenir la levée de la mesure de suspension. Le TAS va à l’en croire devoir faire une jonction de ces deux requêtes pour prononcer son jugement.  

« Notre action au TAS n’a fait que précipiter la décision de la FIFA », a-t-il relevé, évoquant « un jeu de stratégie ». Pour Me Raux la décision de la FIFA « ne vide pas le dossier » cependant, parce qu' »il y a un lien de connexité (car) c’est la même même affaire ».   

« Nous avons l’impression que le fait que nous ayons saisi le TAS (pour demander la levée de la mesure de suspension du processus électoral), cette procédure là a précipité la décision (de mise sous normalisation de la FIF) que nous avons reçue depuis le 24 décembre 2020 », a-t-il fait observer. 

Me Raux, également membre de la Commission juridique de la FIF, a révélé que « c’est une décision qui était dans les pipes et nous avions connaissance de ce que la FIFA allait imposer un Comité de normalisation à la FIF ».  Et ce, « de source sûre venant même de la FIFA ».

Cette décision de la FIFA est tombée au moment où les bureaux de l’instance internationale sont fermés pour deux semaines en raison de congés, a-t-il fait remarquer, indiquant qu' »ils sont sensés être en congés depuis mardi et c’est le jeudi qu’ ils ont notifié la décision, qui était déjà là ». 

La FIF, dira-t-il, est engagée à poursuivre le processus en vue de l’élection du nouveau président de l’organisation. Le processus avait connu un blocage au moment de la sélection des candidats, au regard des textes statutaires, au niveau du Comité électoral. 

Cette mise sous tutelle « résulte du fait que les instances dirigeantes du football ivoirien ne sont pas parvenues à organiser une procédure électorale conforme aux exigences statutaires et réglementaires applicables à toutes les associations membres de la Fifa », justifie l’organisation internationale du football. 

Avec la mise sous normalisation, le Comité exécutif de la FIF qui est l’organe de gestion, « est relevée de ses fonctions ». De ce fait, le Comité de normalisation gère l’organisation, notamment les affaires courantes (l’administration et les charges courantes). 

La FIFA annonce pour ce faire des fonds, ce qui devrait permettre de gérer les coûts opérationnels. Pour Me Raux, « c’est dommage » qu’ on en arrive à cette situation et que l’organisation internationale puisse se comporter ainsi.

« Il y a un enjeu politique derrière tout cela » parce que « la FIFA, au travers des normalisations prend le contrôle des fédérations », ce qui lui donne plus de poids lors des assemblées générales des confédérations. 

En mars 2020, par exemple, il y aura l’élection du nouveau président de la Confédération africaine de football (CAF), et « la FIFA en ayant le contrôle de la Côte d’Ivoire via le Comité de normalisation, c’est elle qui va voter à la place de la Côte d’Ivoire », a-t-il souligné. 

Par ailleurs, la FIFA « ne respecte jamais les délais » de mise sous normalisation, a-t-il poursuivi, martelant que « c’est un délai factice ». Il se dit sûr que jusqu’au 31 décembre 2021, l’organisation internationale va renouveler la mission du Comité. 

« A la FIFA, il y a des élections en 2023 » au niveau de la présidence « donc, s’ils peuvent proroger la normalisation jusqu’en 2023 pour être sûr d’avoir la voix de la Côte d’Ivoire, ils vont le faire », a-t-il soutenu, affirmant que « les enjeux sont politiques ».  

« La normalisation est la sanction suprême, donc nous allons exercer un recours contre cette décision et il y aura certainement une jonction des deux procédures judiciaires, celle contre la normalisation et celle engagée depuis le lundi dernier », a laissé entendre Me Raux.