janvier 2021 - Page 16 sur 40 - Journal du niger

Dao Gabala veut une normalisation de la FIF « avant le 31 décembre 2021 »

La présidente du Comité de normalisation de la Fédération ivoirienne de football (FIF), Dao Gabala, a souhaité jeudi remettre le football ivoirien à flot dans « un délai très court », voire « avant le 31 décembre 2021 ».

Mme Dao Gabala a décliné sa vision, au siège de la FIF,  à Treichville, dans le Sud d’Abidjan,  à l’occasion de l’installation officielle du Comité de normalisation de la FIF, en présence du directeur de Cabinet du ministère ivoirien des Sports, Allah Yao.

« Dès cet après-midi, nous allons avoir une séance de travail avec le directeur exécutif et son équipe pour voir ensemble qu’elles sont les urgences auxquelles il faut palier maintenant et mettre en place un plan stratégique pour qu’avant le 31 décembre 2021 le bateau ivoire coule calmement à flot sur des eaux paisibles, mais soit forte pour passer les tempêtes », a déclaré Mme Gabala.

Pour elle, c’est une équipe qui monte pour assurer cette mission de normalisation de la FIF. Elle n’a « pas le droit d’échouer ». Et ce, afin qu' »ensemble, dans un délai très court, nous puissions remettre le bateau du foot ivoire à flot ».

« L’enjeu est national (…) nous devons être capable de remettre le championnat en route, et ce championnat, c’est le cœur de métier. Ce que les Ivoiriens attendent, c’est que ce championnat reprenne » pour permettre aux jeunes d’exprimer leurs talents, a-t-elle lancé.

Elle a appelé tous les acteurs « à la défense pour protéger la maison ivoire », avant d’ajouter « vous allez nous juger aux résultats, mais nous sommes une équipe de mission (…) et on ne peut pas réaliser une mission seule, elle se réalise avec l’ensemble des acteurs ». 

Dès la semaine prochaine, le Comité de normalisation de la FIF, prévoit avec la direction exécutive, commencer à rencontrer toutes les parties prenantes afin de les écouter, observer et ensuite travailler pour remettre les choses à la « normalité le plus rapidement possible », a poursuivi Mme Dao Gabala. 

Ce Comité a quatre missions principales, à savoir la gouvernance qui consiste en la gestion des affaires courantes, une mission juridique visant la révision des statuts, ainsi que la constitution de la Commission électorale puis l’organisation de l’élection du président de la FIF, a-t-elle rappelé.

M. Allah Yao a relevé la volonté du ministre des Sports, Paulin Danho, qui veut que « la paix revienne dans le football ivoirien » le plus tôt possible, surtout avec une implication des acteurs afin de donner espoir aux jeunes talents.

« On ne peut pas s’entendre sur tous les points, mais on peut s’entendre sur les objectifs. Ce qui nous réunit aussi, c’est la CAN 2023 (prévue en Côte d’Ivoire) », a-t-il estimé, souhaitant que la Côte d’Ivoire prenne part aux compétitions internationales à venir.  

Pour sa part, Sam Etiassé, l’ex-directeur du Comité exécutif, depuis le 14 janvier 2021, le Comité de normalisation était déjà installé par la FIFA. Il a, dans un bref propos, souhaité bon vent à Mme Dao Gabala et son équipe. 

La FIFA a décidé de mettre sous normalisation la FIF à la suite d’un blocage dans le processus électoral devant instaurer de nouveaux dirigeants de l’organisation. Parmi les candidats en lice pour la présidence de la FIF, figure l’ex-international Didier Drogba.

Outre Mme Dao Gabala, le Comité de normalisation comprend M. Martin Bleou, agrégé en droit public et sciences politiques, Me Simon Adou Abé, et un troisième membre qui prendra fonction sous peu, notamment une juriste formée en Côte d’Ivoire et aux États-Unis. 

Covid-19: série de mesures dans les juridictions sénégalaises

Les juridictions sénégalaises sont invitées au respect des gestes barrières face à la nouvelle vague de coronavirus.Le Garde des Sceaux, Me Malick Sall, qui a pris une série de mesures, précise que les « spécificités de chaque juridiction » doivent être tenues en compte.

« Aussi, voudrais-je vous inviter à mettre en place dans vos juridictions respectives un dispositif qui réponde aux préoccupations du moment », écrit le ministre Sall dans une lettre circulaire adressée aux Premiers présidents de Cour d’appel et aux Procureurs généraux près les Cours d’appel.

Dans ce document parcouru par l’Agence de presse sénégalaise (APS, publique), il est également demandé « la restriction des entrées dans les locaux des cours et tribunaux en autorisant l’accès uniquement aux personnes pour lesquelles la présence en ces lieux est justifiée ; la limitation du nombre de personnes dans les salles d’audience où ne devraient être admis que les justiciables concernés par les affaires enrôlées, tout en veillant au respect de la distanciation physique ».

Le ministre de la Justice recommande aussi « le lavage des mains à l’eau et au savon ou l’utilisation de gel hydro-alcoolique normalisée ; le port obligatoire du masque dans l’enceinte des juridictions ; la désinfection régulière des juridictions, prioritairement des salles d’audience ».

A l’endroit des chefs de parquet, Me Malick Sall rappelle qu’une « réorganisation des conditions de déferrement s’avère nécessaire afin d’éviter l’encombrement des salles de sûreté », avant d’indiquer qu’il faut délocaliser les audiences du Tribunal de commerce hors classe de Dakar et des audiences correctionnelles du Tribunal de Grande instance de Pikine-Guédiawaye au Palais de Justice de Dakar.

« (…) dans le cadre des procédures de flagrants délits, la délivrance des mandats de dépôt doit se faire avec parcimonie pour maintenir la population carcérale dans des proportions raisonnables. La décision du placement sous mandat de dépôt ne doit être prise que si les circonstances de l’espèce en révèlent la nécessité », recommande Me Malick Sall, ministre de la Justice.

Depuis lundi dernier, le Sénégal a de nouveau suspendu les visites familiales aux détenus.

A la date de ce jeudi 21 janvier, le Sénégal a enregistré 23.909 cas positifs de Covid-19 pour 552 décès.

Côte d’Ivoire: instauration de l’état d’urgence sanitaire pour lutter contre la Covid-19

Sur proposition du comité de veille de la Covid-19, le Conseil national de sécurité ( CNS) de Côte d’Ivoire, après analyse, a décidé d’instaurer l’état d’urgence sanitaire sur toute l’étendue du territoire national du jeudi 21 janvier au dimanche 28 février 2021 pour lutter contre la résurgence des cas de la Covid-19 dans le pays, a appris APA jeudi sur place dans la capitale économique ivoirienne.

Cette décision a été annoncée dans un communiqué sanctionnant une réunion du CNS présidée par le chef de l’Etat Alassane Ouattara. Plusieurs autres décisions ont sanctionné cette réunion  qui a porté sur trois points majeurs, notamment, la situation sécuritaire générale, le point de l’attaque des casques bleus au Mali et l’évolution de la pandémie de Covid-19 en Côte d’Ivoire. 

Sur ce dernier point sur la Covid-19, notant une hausse de cas de cette maladie dans le pays, le CNS a également décidé d’intensifier le contrôle de l’obligation du port de masque, notamment dans les transports en commun, les services publics et privés et tous les espaces publics, la stricte application des mesures de répression en cas de non-respect des gestes barrières et la révision du délai de validité du test de Covid-19 pour l’entrée et la sortie en Côte d’Ivoire qui passe de 7 jours à 5 jours. 

 « Le président de la République a félicité tous les acteurs impliqués dans la lutte contre la pandémie et a exhorté les populations vivant en Côte d’Ivoire à plus de responsabilité, de discipline et de civisme », a par ailleurs, indiqué le communiqué final de cette réunion. A la date du 20 janvier 2021, la Côte d’Ivoire a enregistré 25 597 cas confirmés de Covid-19, 23 867 guéris et 142 décès.

USA : Diversité de genre dans le gouvernement Joe Biden

Investiture du 46e Président américain, Joe Biden, un homme novateur.

En effet, hier le président Joe Biden a été investi 46e président des États-Unis, quelques minutes après que Kamala Harris a prêté serment en tant que première femme vice-présidente. Donald Trump, quant à lui, s’est envolé pour la Floride sans assister à la cérémonie d’investiture.

C’est alors, un nouveau président et nouvelle équipe qui déposent ses valises à la maison blanche. Joe Biden, apparait pour la majorité du peuple américain et du monde d’ailleurs comme un sauveur. Car dans le film de l’élection présidentielle américaine Joe Biden est le héros et Donald Trump le méchant.

Mais si l’absence de ce dernier s’est fait remarquer, plusieurs présidents ont félicité Joe Biden pour son investiture. De plus, les présidents Barack Obama, George W. Bush et Bill Clinton faisaient partie des invités. Ils étaient accompagnés de leurs épouses Michelle Obama, Laura Bush et Hillary Clinton.

Cependant, le président Joe Biden ne rentre pas dans l’histoire américaine que parce qu’il est le plus vieux président élu, mais parce qu’il a osé là où d’autres ont courbé l’échine. En effet, il a déjà annoncé les couleurs, car il se veut être un président novateur.  Il avait déjà déclaré, qu’il était pour la diversité des genres puisque pour lui l’Amérique est un ensemble de culture, de personnes avec des caractéristiques différentes, donc pas d’exclusion pour une minorité.

Son gouvernement est bien la preuve, qu’il est avant-gardiste. Il est le premier Président qui a comme futur ministre des Transports, une personne homosexuelle et une première ministre transgenre adjointe de la Santé au sein de son gouvernement. Que nous réserve de plus Joe Biden, qui sans le douter vient de jouer un gros coup.

Côte d’Ivoire: la FAO lance un projet de développement de la chaîne de valeur du tilapia

L’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) en Côte d’Ivoire a lancé, jeudi, à Abidjan un Programme de développement durable de la chaîne de valeur de l’aquaculture du tilapia du Nil dénommé « FISH FOR ACP ».Le lancement officiel du Programme « FISH FOR ACP » (développement durable des chaînes de valeur de la pêche et de l’aquaculture dans les pays Afrique Caraïbes Pacifique « ACP »), a été effectué par M. Méité Anlyou, le directeur de Cabinet, représentant le ministre des Ressources animales et halieutiques.     

FISH FOR ACP est une initiative de l’Organisation des Etats d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (OACPS) qui vise la sécurité alimentaire et nutritionnelle, la création d’emplois en assurant la durabilité économique, sociale et environnementale des chaînes de valeur de la pêche et de l’aquaculture.

La production actuelle du tilapia en Côte d’Ivoire est, selon M. Méité Anlyou, estimée à environ 10 000 tonnes. Le pays qui enregistre un déficit de 400 000 tonnes envisage de produire davantage pour satisfaire le marché local.

Ce projet, dans un premier temps, a pour but d' »étudier toute la filière de la production du tilapia, c’est-à-dire de la pêche jusqu’à l’assiette », a précisé M. Méité Anlyou, ajoutant que c’est au terme de différentes études que les experts feront des propositions concrètes de production et de vulgarisation.

Le programme est financé par l’Union européenne (UE) et le ministère fédéral allemand de la Coopération économique et du développement à hauteur de 29,7 milliards Fcfa pour 12 chaînes de valeur choisies par un processus sélectif dans 12 pays ACP, a indiqué M. Samy Gaïj, le représentant résident de la FAO en Côte d’Ivoire.    

« Il s’agit d’une approche innovante qui permettra de stimuler les retours économiques et l’équité sociale et de réduire les impacts négatifs sur l’environnement marin ; une vision qui entre en lien avec l’objectif de développement durable 14 des Nations Unies », a-t-il soutenu.

La chaîne de valeur de l’aquaculture d’élevage en Côte d’Ivoire, FISH FOR ACP, vise à améliorer la production du tilapia du Nil, à créer des emplois, des opportunités de revenus, développer des activités génératrices de revenus pour la population rurale et renforcer les capacités techniques des acteurs.

M. Stéphane Brossard, chef de la croissance durable inclusive à la délégation de l’UE, a fait savoir que les produits de la pêche sont une ressource importante pour la Côte d’Ivoire. Le pays génère environ 98,39 milliards de Fcfa par an de recettes d’exportations.

L’Union européenne ambitionne d’utiliser son marché intérieur comme un puissant outil de levier vers des normes sociales, environnementales plus élevées pour le bénéfice de tous, car à cela s’adjoindra une meilleure rémunération des producteurs, a-t-il dit. 

« C’est la raison pour laquelle l’UE a décidé d’allouer 40 millions d’euros (26,23 milliards Fcfa) à ce programme auxquels s’ajouteront 7,8 millions d’euros (5,11 milliards Fcfa) de la GIZ et qui permettront de soutenir 10 chaînes de valeurs dans 12 pays sélectionnés », a-t-il poursuivi.

Le ministère ivoirien des Ressources animales et halieutiques a, selon M. Méité Anlyou, prévu un budget complémentaire de 75 millions de Fcfa pour soutenir les activités de l’équipe nationale du programme FISH FOR ACP.   

Covid-19 : l’Afrique face à une seconde vague

Ces dernières semaines, le virus se dissémine à une vitesse exponentielle sur le continent noir où la courbe des décès ne cesse de grimper.Pour la première fois depuis le début de la pandémie, l’Afrique est devenue selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), le 8 janvier dernier, la deuxième région du monde où la progression du coronavirus est la plus rapide (+ 19 %).  Seule l’Amérique du Nord la devance.

De septembre 2020 au 21 janvier 2021, le continent est passé de 1,4 à 3,3 millions de cas recensés. Sur la même période, près de 50.000 décès supplémentaires ont été dénombrés.

La situation en Afrique du Sud est l’un des signes que le coronavirus prend des proportions importantes sur le continent noir. Si la nation arc-en-ciel a annoncé moins de 5000 cas un jour de novembre, la barre des 20.000 infections a été franchie en une journée, le 8 janvier dernier.

Il y a moins de deux mois, le Rwanda avait rouvert ses écoles mais il a dû à nouveau les refermer. Plusieurs autres pays ont également décrété l’état d’urgence ou proroger celui déjà en vigueur.

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Cette nouvelle donne confirme les prédictions du directeur du Centre africain de contrôle et de prévention des maladies (Africa CDC), Dr John Nkengasong. En effet, ce dernier affirmait, le 17 décembre dernier, qu’après les fêtes de fin d’année, le taux de contamination allait dépasser celui atteint lors du pic de l’épidémie en juillet-août 2020.

Mais qu’est ce qui explique cette seconde vague de la Covid aussi soudaine que dévastatrice ? La réponse du directeur du CDC est sans équivoque : « Quand vous levez les mesures de santé publique rapidement et sans contrôle, le virus revient à la charge ».

Dans certains pays, la tendance baissière avait poussé les gouvernants à desserrer l’étau autour des restrictions de liberté pour juguler la circulation du virus. Des décisions ayant provoqué un relâchement des populations. Au Sénégal, par exemple,  le port du masque n’était plus respecté même s’il était obligatoire dans les lieux de rassemblement et les transports en commun.

« En Guinée, les populations vivent dans une indifférence totale. Pour eux, c’est comme si le coronavirus n’existait plus », confiaient certaines personnes interrogées dans ce pays ouest-africain.

Pourtant, « les mesures préventives doivent être renforcées afin de limiter les risques d’infections durant la période des fêtes, mais aussi contenir à long terme la propagation de la Covid. Le relâchement n’a pas sa place dans le combat contre cette pandémie », prévenait le coordinateur du programme d’immunisation et du développement des vaccins au bureau régional de l’OMS pour l’Afrique, Dr Richard Mihigo.

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Sur toute l’étendue du continent, le respect des directives sanitaires n’est pas une priorité pour des millions d’individus plongés dans la pauvreté. Un boulevard pour le virus qui a muté notamment en Afrique du Sud, pays le plus touché.

La Covid-19 est apparue en Afrique il y a maintenant dix mois. A en croire le directeur de l’Africa CDC, John Nkengasong, elle est « mieux préparée qu’avant pour combattre la seconde vague ». Et en attendant l’arrivée des vaccins, son organisation invite les Etats à davantage dépister en utilisant les tests antigéniques. Ces derniers devraient permettre une accélération des tests qui restent encore faibles sur le continent.

Archéologie, économie et santé au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce jeudi se focalisent sur nombre de sujets notamment la découverte au Maroc d’une vie microbienne datant de 570 millions d’années, la chute du secteur aérien sous l’effet de la pandémie, l’annulation de l’édition-2021 du Salon international de l’Agriculture de Meknès et la crise d’approvisionnement du vaccin anti-Covid.+L’Opinion+ rapporte qu’une équipe internationale pluridisciplinaire et thématiquement transversale, dirigée par le Marocain Abderrazak El Albani, professeur à l’Institut de chimie des milieux et matériaux de Poitiers (Université de Poitiers/CNRS), vient d’annoncer la découverte au Maroc d’une vie microbienne extrémophile en milieux confinés, datant de 570 millions d’années.

L’équipe a montré que des microbes ont su coloniser et prospérer dans des milieux extrémophiles associés à un environnement très confiné de lac volcanique, dans la région de Ouarzazate, a déclaré le professeur El Albani, cité par le quotidien.

Cet exploit a été annoncé à travers un article publié dans la revue scientifique internationale « Geobiology », où l’équipe des chercheurs explique cette découverte datée de 570 millions d’années ainsi que le fonctionnement des écosystèmes anciens, explique-t-il.

+Al Massae+ relève que le secteur aérien marocain a essuyé des pertes colossales à cause de la baisse du trafic due aux restrictions imposées dans le cadre de la lutte contre la propagation du coronavirus.

En effet, le trafic aérien enregistré durant l’année 2020 au niveau des aéroports marocains a connu une baisse de l’ordre de 71,48% par rapport à la même période de l’année 2019, en accueillant 7.150.277 passagers contre 25.075.095 en 2019, selon l’Office national des aéroports (ONDA).

L’aéroport Mohammed V, a accueilli 49% environ du trafic passagers global, soit 302.656 passagers, contre 855.316 passagers pour la même période de l’année 2019, en baisse de 64,61%, ajoute l’ONDA, citée par la publication.

+Aujourd’hui le Maroc+ fait savoir que le Conseil d’administration du Salon international de l’Agriculture au Maroc (SIAM) de Meknès, réuni mercredi en mode visioconférence, a décidé l’annulation de l’édition 2021 de ce salon.

Cette décision survient en raison du contexte sanitaire actuel et des différentes mesures prises par les autorités pour endiguer la pandémie du nouveau coronavirus (Covid-19), notamment l’interdiction des grands rassemblements et les restrictions des déplacements internationaux, selon le ministère de l’Agriculture.

+Assabah+ écrit que le chef du gouvernement a passé un mauvais moment à la Chambre des conseillers, lors de la séance plénière tenue mardi dernier. Les chefs de groupes parlementaires de la majorité et de l’opposition ont vivement critiqué le retard pris dans l’approvisionnement du vaccin anti-Covid-19.

Certains syndicats ont même boycotté la séance mensuelle de questions au chef du gouvernement, tenue mardi dernier, après avoir contesté le temps de parole qui leur avait été accordé.

Le chef du groupe istiqlalien à la Chambre des Conseillers, Abdeslam Lebbar, n’a pas mâché ses mots, dressant un violent réquisitoire contre le chef du gouvernement et le ministre de la Santé, Khalid Ait Taleb, en affirmant que «le gouvernement doit démissionner car il n’a pu tenir sa promesse de lancer l’opération de vaccination le 15 décembre 2020. Votre gestion de ce dossier s’est soldée par un échec cuisant qui risque de faire plusieurs victimes, car la vaccination relève de la sécurité nationale. Vous avez annoncé que le Maroc serait parmi les dix premiers pays à commencer la campagne de vaccination, mais vous êtes aujourd’hui devancés par 31 pays ».

Le quotidien rapporte que le secrétaire général du PAM a mis l’accent sur l’incapacité du gouvernement à donner des explications convaincantes sur le retard pris dans la campagne de vaccination. Les justifications sur l’existence de spéculations sur le marché de distribution des vaccins, ajoute-t-il, sont dénuées de tout fondement. Autant dire, poursuit-il, qu’il faut que l’Exécutif reconnaisse ses erreurs car le plus grand danger provient de la dissimilation de la vérité.

Election présidentielle : la CENI organise une rencontre d’information et d’évaluation en vue d’une meilleure organisation du second tour

La Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) a organisé, hier matin à Niamey, une rencontre d’information, de partage d’expériences et d’évaluation des scrutins du 13 et du 27 décembre 2020. Cette rencontre a regroupé les responsables de la CENI centrale, les présidents des CENI régionales, les commissaires de la CENI, les Forces de défenses et de sécurité et les structures sanitaires. L’objectif est de procéder à une évaluation exhaustive de l’organisation des élections locales et générales des 13 et 27 décembre 2020 pour en tirer les leçons majeures en vue de la formulation des recommandations pour une bonne organisation du second tour de la présidentielle programmée pour le 21 février prochain. C’est le président de la CENI, Maitre Issaka Souna qui a présidé la cérémonie d’ouverture de cette rencontre.

Durant deux jours, les participants procèderont à la présentation des rapports des régions (logistique, capacité des membres des Bureau de Vote et formation, déroulement de vote, dépouillement et centralisation des résultats, transmission des résultats, sécurité, sensibilisation), des communications sur le mécanisme et monitoring des stratégies en vue d’une meilleure organisation du 2ème tour de l’élection présidentielle et une répartition des taches pour l’animation de ces stratégies.

Le président de la Commission Electorale Nationale Indépendante CENI Me Issaka Souna a félicité tous les acteurs présents pour les efforts consentis et pour la réussite de l’organisation et du déroulement des scrutins passés en dépit des conditions socio sécuritaires et sanitaires qui prévalent. Cette rencontre a-t-il poursuivi, va leur permettre d’évaluer leurs forces mais surtout leurs faiblesses et de rechercher des solutions qui permettraient de mieux préparer l’échéance tant attendue du 21 février 2021, à savoir le second tour de l’élection présidentielle. «Les bonnes pratiques, les comportements ingénieux et responsables seront identifiés et organisés pour servir de ferment à l’esprit professionnel et à l’engagement de notre mission», a-t-il dit, avant d’exhorter les acteurs à tirer des leçons de tous les exercices passés et à créer ensemble un environnement de paix et de sérénité nécessaire à l’organisation d’un scrutin aussi important.

Pour cela, Me Issaka Souna a dit qu’il s’agit de mettre en place l’ensemble des codes, usages et bonnes pratiques permettant d’élever les standards de la pratique électorale et par voie de conséquence le processus de la consolidation de la démocratie et de promotion de l’Etat de droit au Niger. «Vous allez donc échanger, revisiter et analyser avec les autres membres de la CENI sur les différentes matières et thématiques inscrites dans le cycle électoral 2018 2021», a-t-il dit aux participants à la rencontre. Face à cette responsabilité, «l’administration centrale nationale reste entièrement à votre disposition et vous facilitera la tâche pour toutes les activités électorales à venir» a conclu le président de la CENI.

Source : ONEP

La presse sénégalaise se fait l’écho de la stratégie vaccinale

Les journaux sénégalais, parvenus jeudi à APA, font la part belle aux préparatifs de la campagne de vaccination contre le nouveau coronavirus.Le Soleil informe que Macky Sall « a demandé au ministre de la Santé et de l’Action sociale d’engager sans délai les activités de sensibilisation et de préparation technique des opérations de vaccination ». Selon le président de la République, cité dans le quotidien national, « les forces de défense et de sécurité seront mises à contribution pour accompagner le déploiement rapide de la stratégie de vaccination ».

Pour un succès total, indique L’Observateur, « le ministre de la Santé et de l’Action sociale, Abdoulaye Diouf Sarr, comptera sur l’avis des professionnels de (ce secteur). L’équipe déjà mise sur pied sera renforcée par d’autres experts dans les prochains jours ».

D’après Le Quotidien, le chef de l’Etat instruit M. Sarr « de poursuivre et de finaliser les discussions et les partenariats entamés pour l’établissement d’une plateforme numérique de suivi de la vaccination ». Dans les colonnes de ce journal, Pr Daouda Ndiaye, parasitologue, se prononce sur la réticence au vaccin : « Ce n’est pas spécifique au Sénégal. Ailleurs dans le monde, les gens continuent à s’interroger. Il faudrait (donc) une communication claire et inclusive en (intégrant)  tous les acteurs du système médical (mais aussi) les leaders et relais communautaires ».

Pendant ce temps, Vox Populi signale que « la situation s’aggrave » avec 31 morts en trois jours, un taux de positivité au virus de 18,12% et 250 cas positifs en 24 heures. C’est pourquoi, à en croire Tribune, « Macky Sall garde le bâton pour Dakar et Thiès (ouest) » où le couvre-feu reste en vigueur.

Libération précise que « les mesures de gestion de la catastrophe sanitaire (sont) valables pour un mois renouvelable » dans ces deux régions. Cependant, les restrictions de libertés « grippe(nt) les machines des tailleurs », soutient WalfQuotidien. En effet, « avec l’interdiction des mariages, baptêmes et évènements religieux, les populations se rendent de moins en moins chez les (couturiers) pour se faire confectionner de nouvelles tenues ».

Sur un tout autre sujet, Matar Ba, le ministre des Sports, évoque dans Sud Quotidien l’éventualité d’une candidature unique ouest-africaine pour la présidence de la Confédération africaine de football (Caf) : « Nous avons la même vision et la même lecture lucide (de la situation). Les candidats du Sénégal et de la Côte d’Ivoire se parlent. Ils devraient donc se retrouver au bout du processus pour avoir un seul candidat. Car il est nécessaire que la sous-région puisse saisir cette opportunité pour (enfin) diriger la Caf ».

La Ville de Niamey offre du matériel de santé de plus de 160 millions FCFA aux services de santé de la région

La Ville de Niamey a offert,  mercredi 20 janvier 2020, du matériel de santé à la direction régionale de la santé. D’une valeur de plus de 160 millions de franc CFA, ce don est essentiellement composé des mobiliers et équipements médicaux, des équipements pour la prévention et le contrôle des infections et des produits de prise en charge des personnes atteintes de la Covid-19.

Le don a été remis au Secrétaire Général du Ministère de la Santé Publique par le président de la Délégation spéciale de la Ville de Niamey, M. Mouctar Mamoudou. Selon ce dernier, « cet appui aux différents services de santé de la région de Niamey fait suite à l’insuffisance constatée de matériels particulièrement dans les maternités de la capitale ».

Le Maire de Niamey de souligner que ce matériel « indispensable et nécessaire » va aider à améliorer la couverture sanitaire dans les services de santé de la capitale « qui a la particularité d’avoir une concentration humaine importante et un afflux très élevé au niveau des centres de santé ».

Il permettra aux agents de santé d’être dans les meilleures conditions de travail en ce que « la question de la santé est une priorité des plus hautes autorités du pays ».

En réceptionnant ce don, le Secrétaire Général du Ministère de la Santé Publique, Dr Abaché Ranaou, a souligné que « cette importante donation vient renforcer les capacités des services en vue d’une meilleure prise en charge des malades et aussi d’une meilleure offre des soins de qualité aux populations de la ville de Niamey et pour leur bien-être ».

Aussi, Dr Abaché Ranaou a-t-il voulu remercier la Délégation spéciale de la Ville de Niamey « pour avoir pensé à sa population surtout dans ce contexte difficile de la Covid-19 face auquel nos services se déploient pour apporter un allégement aux populations », rassurant que « ce don sera utilisé rationnellement par nos services de santé ».

Source : ANP