janvier 2021 - Page 19 sur 40 - Journal du niger

Diary Sow et Boubacar Sèye en vedette dans la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus mercredi à APA, traitent principalement de la disparition de l’étudiante en France et des démêlés judiciaires du président d’Horizon Sans Frontières.« Diary Sow est saine et sauve. La jeune fille est libre de ses mouvements », annonce Les Echos. Selon ce journal, « l’aveu de son amie, les premiers résultats de l’enquête et son compte Instagram devenu actif sont autant d’éléments qui laissent croire qu’elle est en vie, en bonne santé et que (sa) disparition est volontaire ».

Comme Vox Populi le rapporte, la meilleure élève du Sénégal en 2018 et 2019 a donné de ses nouvelles via un intermédiaire : « Diary est vivante. Elle va bien. Il faut la laisser tranquille, qu’on arrête de parler d’elle. Il faut surtout lui laisser le temps de faire ses choix et de revenir si elle a envie. Une chose est sûre, elle s’expliquera un jour ou l’autre. Demain, dans un mois ou dans un an ».

Dans L’Observateur, Emile Bakhoum, chef du Service de gestion des étudiants sénégalais à l’étranger et membre de la cellule de crise installée au consulat général du Sénégal à Paris, dément l’hypothèse de la contreperformance scolaire car « (ces) informations sont totalement fausses et nous appelons les organes de presse qui se prêtent à ce jeu à plus de rigueur et de responsabilité dans le traitement de cette affaire ».

Le Service de gestion des étudiants sénégalais à l’étranger, cité par Le Soleil, indique que les autorités sénégalaises et françaises continuent de faire de ce dossier « une priorité et le gèrent avec la plus grande exigence professionnelle ».

Dans le volet judiciaire, WalfQuotidien informe que Boubacar Sèye est « mis sous mandat de dépôt » après s’être prononcé sur la gestion des fonds octroyés par l’Union Européenne (UE) au Sénégal pour lutter contre l’émigration clandestine.

Pour sa part, Libération renseigne que « c’est le ministre de la Justice (Me Malick Sall) qui a transmis un ordre de poursuite au Procureur ». Mais devant les gendarmes, « Boubacar Sèye persiste et signe » en affirmant avoir reçu « les documents de l’UE par mail de la part de Patrice Desbonnes (représentante de l’UE à Dakar) ».

Arrêté vendredi dernier à l’aéroport Blaise Diagne de Diass (ouest), M. Sèye a dit détenir les preuves que l’UE a injecté, ces dernières années, environ 118 milliards F CFA au Sénégal pour réduire l’ampleur du phénomène migratoire. Pour cela, il fait actuellement l’objet d’une poursuite pour « diffusion de fausses nouvelles ».

Enfin, Sud Quotidien fait savoir que « quatorze organisations de la société civile, syndicats et personnalités politiques, dans un communiqué conjoint daté du 19 janvier, appellent à la libération immédiate et sans conditions de Boubacar Sèye et à l’abandon de toutes les charges retenues contre lui ».

Sahara : La proclamation des Etats Unis devenue document officiel à l’ONU

La proclamation des Etats-Unis de la reconnaissance de la pleine la souveraineté du Maroc sur son Sahara a été distribué aux 193 Etats membres des Nations-Unies, en tant que document officiel du Conseil de sécurité.Le texte de la Proclamation réaffirme le soutien des Etats-Unis à « la proposition d’autonomie sérieuse, crédible et réaliste du Maroc comme seule base pour une solution juste et durable au différend sur le territoire du Sahara Occidental » et d’estimer « qu’un Etat sahraoui indépendant n’est pas une option réaliste pour résoudre le conflit ».

Les Etats-Unis affirment que la seule solution possible au conflit consiste à « une véritable autonomie sous souveraineté marocaine ».

Le texte de la Proclamation du président Donald Trump, traduit dans les 6 langues officielles d l’ONU, a été accompagné d’une lettre de l’ambassadrice, Représentante permanente des Etats-Unis auprès des Nations-Unies, Kelly Craft, qui explique la proposition marocaine d’autonomie est « le seul fondement d’une solution juste et durable au différend portant sur le territoire du Sahara occidental ».

Les Etats-Unis ont par ailleurs exhorté les parties au conflit à « engager des discussions sans délai, en utilisant le plan d’autonomie du Maroc comme seul cadre pour négocier une solution mutuellement acceptable ».

Et de noter que « pour faciliter la réalisation de cet objectif, les États-Unis encourageront le développement économique et social avec le Maroc, notamment sur le territoire du Sahara occidental et, à cette fin, ouvriront un consulat sur le territoire du Sahara occidental, à Dakhla, afin de promouvoir les perspectives économiques et commerciales pour la région ».

Législatives ivoiriennes: la réception des dossiers prorogée à vendredi

La période de réception des dossiers de candidatures pour les élections législatives du 06 mars prochain a été « prorogée exceptionnellement jusqu’au 22 janvier (2021) à 18h », annonce mardi la Commission électorale indépendante (CEI).

Dans un communiqué parvenu à APA, l’institution chargée de l’organisation des élections en Côte d’Ivoire, explique que cette prorogation fait suite « à la demande des partis et groupements politiques ».

Initialement, la clôture de la réception des dossiers de candidatures était fixée au mercredi 20 janvier 2021 à 18h. Mais, plusieurs partis politiques semblaient ne pas être  prêts pour cette date.

Côte d’Ivoire: Kakou Guikahué libéré et mis sous contrôle judiciaire (avocat)

En détention depuis novembre 2020, Maurice Kakou Guikahué, secrétaire exécutif en chef du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci, opposition), a été libéré et mis sous contrôle judiciaire, a indiqué mardi à APA Me Suy Bi Émile, l’un des avocats du parti.

« M. Guikahué a été libéré et placé sous contrôle judiciaire », a renseigné Me Suy Bi Emile, mentionnant cependant que pour Narcisse N’Dri, directeur de Cabinet de Henri Konan Bédié, président du Pdci, il n’avait pas encore reçu cette information du tribunal. 

Plusieurs opposants, réunis chez M. Bédié le 3 novembre 2020, pour former un gouvernement du Conseil national de transition (CNT), organe visant à se substituer aux institutions de la République, ont été arrêtés par les forces de l’ordre, au nombre desquels M. Guikahué.

Incarcéré à la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (MACA), M. Kakou Guikahué, sera hospitalisé dans la capitale économique ivoirienne à la suite d’un malaise, avant d’être transféré en France pour des soins. 

Plus tard, M. Bédié met fin au CNT, entité qu’il présidait, pour favoriser le dialogue. A l’issue de la troisième phase du dialogue politique entre l’opposition, la société civile et le gouvernement, les parties ont arrêté des mesures d’apaisement. 

Au lendemain de la fin de la troisième phase du dialogue politique, Affi Nguessan, président du Front populaire ivoirien (FPI) sera libéré et mis sous contrôle judiciaire. La libération de Guikahué, elle, intervient après le paraphe des résolutions de ce dialogue par l’opposition. 

L’UJPLA crée le Grand Prix Patrice Lumumba de la liberté de la presse en Afrique

L’Union des journalistes de la presse libre africaine (UJPLA), a annoncé mardi la création du Grand prix Patrice Lumumba de la liberté de la presse en Afrique, dans un communiqué.

Ce prix vise à « marquer son combat et rappeler sa mémoire », indique l’UJPLA qui a pour « objectifs principaux et fondamentaux de contribuer à la liberté de la presse et à la sécurité des journalistes partout sur le continent africain ».

Les modalités, le fonctionnement et le financement devraient être bientôt connus, souligne l’organisation qui envisage de « récompenser » le journaliste, l’organe de presse, toute entité et personnalité africaine qui auront contribué à la promotion de la liberté de la presse en Afrique. 

« L’UJPLA voudrait, en ce 60e anniversaire de sa tragique disparition, saluer et marquer la mémoire de Patrice Emery Lumumba, ce grand et immortel héros congolais et africain de la liberté et de l’Indépendance », a déclaré Noël Yao,le président de l’UJPLA.  

« Il y a 60 ans, le premier ministre congolais Patrice Emery Lumumba était injustement et sauvagement assassiné pour ses idées de liberté et d’indépendance », rappelle l’UJPLA.  

L’organisation de presse annonce par ailleurs la désignation de M. Gervais Gnaka Lagoke, représentant de l’UJPLA aux États-Unis, en qualité de coordinateur du Grand Prix UJPLA Patrice Emery Lumumba de la Liberté de la presse. Et ce, en conformité  avec les statuts de  l’UJPLA.

M. Lagoke, représentant de l’UJPLA aux États-Unis et par  ailleurs, membre fondateur de la Convention pour le Panafricanisme et le Progres (CPP) est désigné à  compter de ce 19 janvier 2021, Coordonnateur de ce Grand Prix, indique une note officielle.  

Il devra proposer un schéma de mise en œuvre et rechercher des financements appropriés et en informer régulièrement le bureau de l’UJPLA pour un suivi adéquat. L’Union des journalistes de la presse libre africaine entend organiser « rapidement » la première édition de ce Grand prix.

Covid-19: l’Afrique à l’heure des stratégies vaccinales

En Afrique, le choix des stratégies de vaccination contre le nouveau coronavirus diffère d’un pays à un autre.La théorie de l’immunité collective avait fini d’habiter une grande partie de l’opinion sur le continent quand, depuis quelques semaines, surgit une deuxième vague de contamination plus meurtrière.

Jusqu’à la mi-janvier, plus de 81.000 patients sur 3,2 millions ont été emportés par la pandémie. La contamination a connu une progression particulièrement significative dans l’ouest et le sud. Si la campagne de vaccination a déjà débuté dans les pays développés, les pays africains commencent à poser des jalons pour recevoir leurs premières doses.

Directeur du Centre de contrôle et de prévention des maladies (Africa CDC) de l’Union Africaine (UA), le virologue camerounais John Nkengasong note que le continent compte actuellement sur trois mécanismes de vaccination.

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« D’abord, le Covax, coordonné par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) en collaboration avec l’Alliance du vaccin (Gavi) et la Coalition pour les innovations en matière de préparation aux épidémies (Cepi), qui a pour but de vacciner 20 % des personnes les plus vulnérables dans 92 pays à faible revenu, dont la plupart sur le continent », a-t-il déclaré dans Jeune Afrique.

Ainsi, la Team Europe (Commission européenne, Etats membres de l’Union Européenne et Banque Européenne d’Investissement) a annoncé lundi avoir octroyé un appui de 850 millions d’euros, soit plus de 556 milliards F CFA en faveur de cette initiative mondiale qui vise un accès équitable aux vaccins.

Ce programme a passé des accords pour se procurer deux milliards de doses que l’agence onusienne veut commencer à livrer dès la fin de ce mois de janvier.

Acquisition

L’objectif de l’UA est de vacciner « au moins 60 % de la population africaine » pour atteindre l’immunité collective et ralentir la propagation du coronavirus. En outre, l’organisation panafricaine assure que les gouvernements seraient, dans les jours à venir, en mesure de commencer à passer commande via sa plateforme.

« Pour combler cet écart de 40%, l’Union Africaine a lancé sa propre initiative. L’équipe spéciale pour l’acquisition de vaccin en Afrique (African Vaccine Acquisition Task Team, AVATT) vient d’acquérir 270 millions de doses, dont 50 millions seront disponibles en avril et juin. Enfin, certains pays comme le Maroc et l’Égypte ont opté pour des essais cliniques sur leur sol, après avoir négocié avec des laboratoires pharmaceutiques étrangers », a poursuivi M. Nkengasong.

A l’instar de ces deux pays du Maghreb, le Kenya et l’Afrique du Sud ont opté pour la même stratégie. Ils veulent retrouver la vie normale, surtout pour les pays nord-africains dont les activités touristiques sont fortement impactées par la pandémie.

La nation arc-en-ciel est, pour sa part, le pays africain le plus touché avec plus d’un tiers des malades recensés. Le ministre de la Santé, Docteur Zweli Mkhize, a confié qu’il visait « février » pour doter son pays de ses premiers vaccins. Il a expliqué, lors d’une conférence de presse, être en négociations avec plusieurs fabricants dont Pfizer, Moderna, AstraZeneca et Johnson & Johnson, ainsi qu’avec des laboratoires russes et chinois.

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Le Sénégal, qui a franchi la barre des 500 morts et enregistrant depuis quelques semaines des centaines de nouvelles contaminations par jour, parie également sur cette double stratégie qui comprend l’initiative Covax et la négociation directe avec des laboratoires pharmaceutiques.

Stratégies et avantages

Dans un tweet publié mardi dernier, mais retiré quelques heures plus tard, le ministre de la Santé et de l’Action sociale, Abdoulaye Diouf Sarr, a évoqué un « don » de 200.000 doses du chinois Sinopharm, avant de rétropédaler. Les autorités sénégalaises ont expliqué par la suite que les deux parties continuaient de discuter.

Elles ont ciblé, pour la vaccination, trois groupes prioritaires qui représentant environ 20% de la population, soit 3,5 millions de personnes. Il s’agit des personnels de santé, des personnes souffrant de comorbidité et des sujets âgés. Le ministère de la Santé avait déclaré précédemment que le pays allait disposer de ses premières doses de vaccins en mars 2021, après homologation par l’OMS.

Il projette ainsi de commencer la campagne vaccinale avant fin mars là où le Maroc espère le faire d’ici début février. Pour le moment, en Afrique, seul l’archipel des Seychelles vaccine sa population. Le gouvernement local veut protéger ses 95.000 citoyens avec le vaccin chinois Sinopharm.

Par ailleurs, la double stratégie est « un marché qui profite à tout le monde », selon Mamady Traoré, médecin et référent vaccination et réponses aux épidémies chez Médecins Sans Frontières. « Pour les entreprises, il s’agit de tester leur vaccin dans un contexte différent, sur des populations différentes. De plus, cela permet de faire grandir l’échantillon afin qu’il soit toujours plus représentatif. En échange, les pays accueillant les tests reçoivent un accès prioritaire au vaccin », explique-t-il sur France 24.

Dans ce contexte sanitaire, le choix d’un vaccin n’est pas anodin. Surtout avec la problématique de la logistique. En effet, plusieurs pays africains ne disposent pas d’équipements adaptés pour stocker des vaccins à – 20 ou – 70 degrés.

Conservation

Par exemple, il n’y a « pas de chambres froides au Sénégal pour conserver des vaccins à – 80 degrés », a confié à la presse locale le Docteur Annette Seck, directrice de la Pharmacie Nationale d’Approvisionnement (PNA). En revanche, a-t-elle précisé, « celui de Moderna peut l’être au Sénégal car sa conservation répond aux normes actuelles dans le pays ». Ce dernier peut être conditionné en effet à – 20 degrés.

Par ailleurs, « le vaccin de Pfizer/BioNTech n’est pas adapté au contexte africain », a noté Mamady Traoré, qui attend davantage d’autres vaccins, à commencer par celui du laboratoire AstraZeneca.

L’efficacité de ce produit est inférieure (62 %) à celles des vaccins de Moderna (94 %) et de Pfizer (95 %). Mais selon certains spécialistes, il présente deux avantages majeurs pour les pays africains : sa température de stockage se situe entre deux et huit degrés et les doses sont beaucoup moins chères, entre deux et trois dollars par injection contre vingt-cinq au minimum pour les deux autres.

En revanche, l’UA a jeté son dévolu sur les vaccins de Pfizer-BioNTech, AstraZeneca et Johnson & Johnson, en plus de ceux qui seront fournis via Covax. Dans ce cadre, le directeur d’Africa CDC a appelé les Etats africains à agir rapidement pour organiser les sites de stockage dans les grandes villes, former les personnels de santé, sécuriser l’approvisionnement de matériel comme les aiguilles, et créer des systèmes efficaces de suivi des vaccinations effectuées.

Covid-19 : une peur bleue du vaccin en Afrique

Le continent noir bruisse de rumeurs sur la prétendue dangerosité des vaccins mis sur le marché mondial créant une paranoïa. Eclairage.Un vent de frayeur souffle à Dakar et dans de nombreuses mégalopoles africaines. Pour cause, l’imminence de l’administration des vaccins contre le nouveau coronavirus suscite de plus en plus de la méfiance.

« Me faire vacciner ? Jamais de la vie. Ni moi, ni mes enfants. C’est trop risqué », rabâche Emile (nom d’emprunt), vigile dans la capitale sénégalaise et ressortissant d’un pays ouest-africain. Cet exemple est loin d’être un cas isolé.

En effet, un tour sur Internet permet de mesurer l’ampleur de la réticence envers les vaccins censés protéger de la Covid-19. La théorie du complot est savamment entretenue sur la toile à coup de vidéos, photos et textes.

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Au Sénégal, des citoyens attendent des plus hautes autorités qu’elles montrent le chemin. « Pour moi, il y a des non-dits. C’est pourquoi je veux que le président de la République et toute sa famille se vaccinent. Je me donnerai ensuite un délai afin que la plupart des gens le fassent pour voir les conséquences sur leur santé », prévoit l’étudiant Pierre Mademba Badji.

Le jeune homme avoue être influencé, entre autres, par le patron de Pfizer qui aurait refusé de recevoir son propre vaccin. A y regarder de plus près, la déclaration d’Albert Bourla a été sortie de son contexte.

Le PDG du laboratoire américain a simplement dit qu’il « préfère attendre » car ne faisant pas partie des cibles prioritaires que sont les personnes âgées, celles souffrant de certaines pathologies, le personnel soignant…

Traumatisés par le passé récent du continent où des expérimentations médicales sur l’Homme n’ont pas été effectuées dans les règles de l’art, des Africains se braquent dès qu’on fait allusion aux injections.

« Des fake-news circulent sur les dangers du vaccin dans une perspective complotiste.
Actuellement, il s’agit de recadrer les perceptions souvent négatives autour des décisions en lien avec la maladie et surtout par rapport à l’acceptation du vaccin », explique Sahite Gaye, enseignant-chercheur en Sciences de l’information et de la communication.

Alors que l’Occident est déjà en plein dans la campagne de vaccination, la majeure partie des Etats africains n’en sont qu’aux préparatifs. L’Union Africaine (UA) ambitionne de vacciner au moins 60 % de la population du continent pour atteindre l’immunité collective. La réussite de cette mission passera donc par la déconstruction d’idées préconçues.

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Pour rétablir la confiance, M. Gaye propose notamment de « passer par les autorités religieuses et coutumières. Car leurs sorties médiatiques faciliteront le travail communicationnel. Mais il faut beaucoup de pédagogies ».

A ce jour, une dizaine de vaccins ont été homologués. Leur développement express par les laboratoires pharmaceutiques s’explique par l’urgence de vaincre un virus mortifère dans le monde entier.

Sénégal : promulgation de la loi sur l’état d’urgence

Le président de la République Macky Sall a promulgué ce mardi 19 janvier, la loi modifiant l’état d’urgence et l’état de siège, après son adoption à l’Assemblée nationale le 11 janvier dernier, selon un communiqué parvenu à APA.Cette modification de la loi n° 2021- 18 modifiant la loi n° 69 – 29 du 29 avril 1969 relative à l’état d’urgence et à l’état de siège, consacre l’entrée en vigueur d’un troisième régime juridique qui gouverne désormais « la gestion des catastrophes naturelles ou sanitaires » renseigne le communiqué.

Le document ajoute que « le Sénégal n’est plus en état d’urgence » mais dans « la gestion des catastrophes et crises sanitaires, avec l’édiction et l’application, par les membres du Gouvernement, les gouverneurs et préfets, de mesures sécuritaires et sanitaires ».

Il s’agit notamment du « couvre – feu, de la réglementation des rassemblements, réunions et du port du masque, ainsi que de l’organisation des déplacements, du fonctionnement des transports publics et des commerces » détaille le document.

A ce titre, le Chef de l’Etat sénégalais demande aux membres du Gouvernement « de veiller à l’exécution stricte des dispositifs d’application de la loi modifiée susmentionnée, valables pour un mois renouvelable » précise le Ministre, Porte-parole et Coordonnateur de la Communication, Seydou Guèye

Macky Sall a décidé en outre de maintenir le couvre-feu, de 21 h à 5 h du matin, sur l’étendue des régions de Dakar et Thiès.

Dans ce contexte, le Président de la République invite les populations à poursuive les efforts de prévention individuelle et collective, pour endiguer la pandémie de Covid-19.

Malawi: appel au volontariat contre le coronavirus

Les médecins du Malawi ont demandé, ce mardi, le recrutement de volontaires pour renforcer le personnel de santé pour contenir la flambée des cas de Covid-19.La « Society of Medical Doctors »s a déclaré que la pandémie a mis le système de santé du Malawi à rude épreuve et qu’il y a un besoin urgent de cliniciens, d’infirmières et de personnel de laboratoire.

« Ceux qui sont prêts à aider devraient se faire enregistrer auprès de leurs organismes de réglementation, ils devraient être sans association qui pourrait augmenter leur risque de développer un Covid-19 grave et, s’ils sont employés, ils devraient avoir une lettre d’autorisation écrite pour cette initiative de leurs employeurs », a déclaré le président de la SMD Victor Mithi dans le communiqué.

Il a expliqué que les volontaires devraient être disposés à travailler avec les centres Covid-19 dans les services d’isolement des hôpitaux centraux et dans les nouveaux hôpitaux de campagne mis en place par le gouvernement.

L’appel au volontariat intervient quelques jours après que le président Lazarus Chakwera a annoncé, dimanche dernier, que le gouvernement prévoit de porter à 1500 le nombre d’hôpitaux accueillant les patients des 400 centres de traitement.

Cela comprendrait la mise en place d’hôpitaux de campagne de 300 lits au Blantyre Youth Center et au stade national de Bingu, ainsi qu’une unité de traitement d’urgence de 200 lits à Mzuzu et un hôpital de campagne de 100 lits à Zomba State House.

Le Malawi a connu une flambée de nouvelles infections au cours des dernières semaines, avec 557 cas et sept décès signalés au cours des dernières 24 dernières, portant le nombre cumulé de cas depuis avril 2020 à 13.027, dont 321 décès.

Le Rwanda va introduire le favipiravir pour traiter la Covid-19 (ministre)

Le gouvernement rwandais prévoit d’introduire le traitement antiviral favipiravir, l’un des nombreux médicaments approuvés et utilisés comme traitement contre la Covid-19, a révélé lundi le ministre de la Santé, le Dr Daniel Ngamije.S’exprimant lors d’un talk-show à la télévision rwandaise (publique), le ministre a expliqué que tout comme le remdesivir, un autre antiviral administré à un patient contre la Covid-19, le favipiravir est un inhibiteur sélectif de l’ARN polymérase impliquée dans la réplication virale.

Selon lui, l’organisme de réglementation des médicaments du pays a déjà approuvé le favipiravir comme traitement pour les patients infectés par le coronavirus.

Avec le médicament maintenant approuvé, le nouveau médicament sera distribué au Rwanda par des prestataires de soins de santé optant pour un médicament de première qualité.

Les responsables de la santé du Rwanda disent que les versions génériques du favipiravir seront disponibles à mesure qu’elles obtiendront une approbation supplémentaire et seront acceptées comme traitement sûr et efficace pour les patients de la Covid-19.

Lundi, le ministère de la Santé du Rwanda a déclaré que le total du pays était passé à 11.259 cas confirmés, dont 146 décès. Le ministère a déclaré que 40 patients restent dans un état critique, y compris ceux qui portent des respirateurs.

Kigali représente 61% des patients atteints de la Covid-19 signalés dans le pays depuis le 1er janvier, a-t-il conclu.