janvier 2021 - Page 21 sur 40 - Journal du niger

Un appui de la BIDC pour le développement de la riziculture en Côte d’Ivoire

La Banque d’investissement et de développement de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’ouest (BIDC) et le ministère ivoirien de la promotion de la riziculture ont procédé à la signature d’un accord-cadre qui porte sur le financement de l’irrigation et l’aménagement des parcelles pour le développement de la riziculture en Côte d’Ivoire.Selon  une note d’information transmise lundi à APA, cet accord de financement a été paraphé en marge d’une mission effectuée par Gaoussou Touré, le ministre ivoirien de la promotion de la riziculture à Lomé (Togo) du 15 au 16 janvier dernier où il a participé à un atelier de la BIDC.

 Par ailleurs, une convention de coopération entre cette institution financière et le ministère ivoirien de la promotion riziculture a été signée à cette occasion. « Les discussions ont également porté sur diverses structurations et stratégies financières dans l’irrigation, l’aménagement mais aussi l’accompagnement du secteur privé ivoirien »,  souligne également la note.

 « Cet atelier a permis de voir l’importance des moyens à mettre en place, ainsi que celle des investissements à faire pour que l’autosuffisance (en riz) soit une réalité », a dit le ministre Gaoussou Touré.

De son côté Mabouba Diagne, le Vice-président de la BIDC, a félicité le gouvernement ivoirien pour avoir créé un ministère pour la promotion de la riziculture.

  « Les discussions techniques qui se sont déroulées entre la délégation du ministère, les leaders de pôle et les dirigeants de la banque, motivent d’avantage la BIDC à accompagner la Côte d’Ivoire dans sa quête d’autosuffisance en riz », a assuré M. Diagne.

Bras financier de la CEDEAO, la BIDC contribue à l’essor économique de l’Afrique de l’Ouest à travers le financement des partenariats public-privé de la CEDEAO.

La Côte d’Ivoire qui ambitionne d’être autosuffisant en riz de bonne qualité avant 2025, a mis en place une stratégie nationale de développement de la riziculture (SNDR) sur la période 2020-2030. Le pays importe près de 1,5 million de tonnes de riz par an d’un coût d’environ 350 milliards FCFA.

La reconnaissance par les USA de la marocanité du Sahara incarne les positions constantes des administrations US (diplomate US)

L’ambassadeur américain au Maroc, David Fischer, a affirmé, lundi à Rabat, que la reconnaissance par les Etats-Unis d’Amérique de la pleine souveraineté du Maroc sur son Sahara est un « développement naturel » des positions constantes des administrations US depuis le début des années 2000.M. Fischer, qui intervenait lors d’un point de presse organisé à la veille de la fin de son mandat au Maroc, a rappelé que l’administration Clinton avait enclenché la réflexion sur une solution, alors que l’administration Obama avait commencé à inclure le Sahara dans le programme d’assistance au Maroc, ajoutant que la décision américaine de reconnaître la marocanité du Sahara est ainsi « un développement tout naturel ».

Interrogé sur l’éventuelle position de l’administration du président-élu, Joe Biden, vis-à-vis du Sahara, l’ambassadeur américain a dit être « convaincu que nous en serons tous satisfaits ».

Le diplomate américain s’est, par ailleurs, dit « très honoré » d’avoir été le premier ambassadeur américain à visiter le Sahara marocain, après que l’administration US ait retracé la carte officielle du Royaume pour reconnaître ses « véritables frontières », soulignant qu’il apprécie à sa juste valeur « la place spéciale que le Sahara occupe dans le cœur de tous les Marocains ».

« Nous soutenons fortement le plan d’autonomie, et nous travaillerons avec les Nations unies et toutes les parties prenantes afin d’obtenir le résultat escompté », a déclaré le diplomate, affirmant que « plusieurs pays en Europe croient fermement que les Etats-Unis et l’ONU finiront par trouver une solution » à la question du Sahara.

Le parti de Blé Goudé suspend sa participation aux législatives ivoiriennes

Le Cojep, le parti de Blé Goudé, a décidé lundi de se retirer des plateformes de l’opposition ivoirienne et de suspendre sa participation aux législatives du 6 mars 2021 avec la Coalition citoyenne la voix du peuple au sein de la CDRP (coalition opposition), dans une déclaration.

« Le Cojep et La voix du peuple (….) suspendent leur participation aux activités liées aux élections législatives tant au sein de la CDRP (Coalition pour la démocratie la réconciliation et la paix) qu’avec les plateformes de l’opposition », indique la déclaration signée de Patrice Saraka, secrétaire général du Cojep et président intérimaire de La voix du peuple. 

Selon la déclaration « le Cojep (Congrès panafricain pour la justice et l’égalité des peuples) se soustrait de tout engagement au sein de la CDRP et reconsidère sa collaboration avec ladite coalition dès publication du présent communiqué ». 

Le parti de Blé Goudé et La voix du peuple « entendent poursuivre et renforcer leur tournée de compassion, de solidarité, d’écoute et de consultation des populations afin de définir avec elle ses priorités », souligne la déclaration. 

En outre, le Cojep et ses partenaires de La voix du peuple réclament « le report des élections législatives pour sauver des vies humaines », car « mieux vaut consacrer du temps pour discuter de tous les sujets qui divisent dans le cadre d’assises nationales inclusives plutôt que de consacrer du temps à compter des morts et à panser les meurtrissures et les blessures ».

Pour le Cojep, les Ivoiriens ont droit à la vérité concernant les actions engagées par la plate-forme de l’opposition lors de la présidentielle du 31 octobre 2020 et qui n’ont « pas produit les résultats escomptés » avec la désobéissance civile et le Conseil national de transition (CNT). 

« Et pourtant le vaillant peuple de Côte d’ivoire aura tout donné; les Ivoiriens ont bravé les microbes et autres miliciens pour exprimer leur désir de voir la Côte d’Ivoire être gouvernée autrement », s’insurge le Cojep.   

Face à cette situation, le COJEP et la coalition citoyenne La voix du peuple souhaitent que l’opposition ivoirienne « se repense à travers une introspection profonde et qu’elle réinvente les meilleures approches pour rassurer à nouveau le peuple et lui redonner espoir ».  

Par ailleurs, un tel exercice aurait pu se faire au cours d’une rencontre- bilan, soutiennent le Cojep et La voix du peuple qui dénoncent un dialogue politique « aux pas de course centré encore une fois, uniquement sur la question électorale ».

Ils dénoncent un « dialogue dominé par la philosophie du partage, des arrangements, au mépris et au détriment des intérêts fondamentaux des Ivoiriens qui pourtant continuent de payer un lourd tribu des incohérences politiques devenues monnaie courante dans le pays ». 

« Aujourd’hui, nous dénonçons un processus électoral précipité et biaisé à tous les niveaux et qui est guidé par la même philosophie du partage et par une volonté hégémonique et expansionniste », poursuit la déclaration.

M. Blé Goudé, co-accusé dans l’affaire de crimes contre l’humanité perpétrés lors des violences postélectorales ivoiriennes de 2010-2011, mis en liberté conditionnelle par la Cour pénale internationale (CPI), se trouve actuellement à La Haye. 

Centrafrique: la Cour constitutionnelle valide la réélection de Touadéra

La plus haute juridiction du pays a confirmé ce lundi la victoire du président sortant après des redressements de résultats et des annulations de certains bureaux de vote, a appris APA.L’instance judiciaire suprême a crédité M. Touadéra de 53,16% des voix, face à Anicet Georges Dologuélé qui recueille 21,69%. Le taux de participation est de 35,25%.

L’Autorité Nationale des Elections  (ANE) avait déjà confirmé la semaine dernière, la victoire de M. Touadera avec 53,92 % des voix, contre 21% pour son rival Anicet-Georges Dologuélé arrivé deuxième.

Au total, 17 candidats ont pris part à l’élection présidentielle du 27 décembre dernier.

Sénégal : Keur Massar se remet des inondations

Grande commune de la banlieue dakaroise, Keur Massar a vécu en 2020 le supplice des inondations. Dans cet entretien avec APA, Mokhtar Mbengue, chef de cabinet du maire et point focal communal des inondations, revient sur ces moments pénibles.Lors du dernier hivernage, votre commune a enregistré de fortes inondations causant des dommages. Quelle est actuellement la situation ?

Le 5 septembre dernier, Keur Massar a été secouée par des inondations intenses. Cette situation a mis plus de 100 quartiers (sur 140) sous les eaux et plus de 2900 familles sont victimes. Nous avions créé deux sites de recasement aux Parcelles Assainies (dans la même localité). En clair, nous avions des problèmes pour évacuer les eaux dans certains quartiers.

Ce sont des situations difficiles quand il pleut parce que les deux tiers de la commune sont inondés. Il s’agit des zones qui n’avaient pas bénéficié du Progep (Projet de gestion des eaux pluviales et d’adaptation aux changements climatiques) dans sa première phase, limitant alors la libre circulation des personnes et des biens.

Cependant, ce projet a beaucoup marché. Maintenant, on prépare la phase deux et trois qui vont incessamment démarrer après avoir été combinées par le chef de l’Etat. En effet, Keur Massar bénéficie d’un programme d’urgence. On a fait des études techniques et les quartiers ciblés ont été notifiés.

Les dernières inondations étaient d’une grande ampleur. Comment avez-vous fait pour évacuer les eaux ?

La municipalité a mis sur pied, en janvier, un comité de veille dont je suis le coordonnateur. Le premier acte posé par le maire Moustapha Mbengue était d’alerter les autorités en leur disant que si on ne prend pas les dispositions qu’il faut, il y aura des inondations. Les autorités, notamment le ministère concerné, nous ont alors mis en rapport, en mars, avec un agent de la Direction des Inondations.

Ce comité nous a permis d’installer des points focaux dans les quartiers. Ce sont des représentants de la mairie chargés de remonter l’information. En termes de matériels, le maire a utilisé plus de vingt camions hydrocureurs qui ont fait des rotations dans les quartiers.

Les personnes qui avaient quitté leurs maisons sont retournées chez elles. Les sites de recasement ont été enlevés depuis début octobre. Toutes les victimes n’avaient pas en revanche quitté leurs domiciles. Parce que cela dépend du niveau de l’impact.

 Les constructions anarchiques sont parfois l’une des causes des inondations. Que faites-vous au niveau de la mairie pour parer à de telles pratiques ?

Nous suivons les directives de l’Etat. C’est-à-dire que nous demandons aux populations de ne pas habiter dans les bas-fonds. On n’a jamais délivré des permis de construire pour ces endroits. Le problème est que Keur Massar est configurée avec des quartiers traditionnels que nous appelons villages. Ils ont précédé la présence de l’actuel maire et sont le plus souvent inondés. Nous continuons toutefois de sensibiliser les populations sur le fait de ne pas habiter dans les bas-fonds.

 Le président de la République a promis d’ériger Keur Massar en département. Quel serait l’impact d’une telle mesure dans la lutte contre les inondations ?

Keur Massar compte environ 140 quartiers avec une superficie de 26 km2. Vous voyez donc que si la commune est érigée en département, cela permet d’être plus proche de la population. Parce que le volume de travail sera beaucoup plus allégé. C’est un acquis de taille.

Côte d’Ivoire: deux morts dans un accident de la circulation sur l’autoroute du nord

Une collision entre deux camions de transport de marchandises diverses a fait cinq victimes dont deux décès certains lundi aux environs de 2h40 mn (heure locale et GMT) sur l’autoroute du nord voie sud PK 166, a appris APA de source sécuritaire.

« Ce lundi 18 janvier à 2h40 mn, nous sommes alertés pour un accident de la circulation sur l’autoroute du nord voie sud PK 166. Sur place, il s’agit d’une collision entre deux camions de transport de marchandises diverses», annonce le Groupement des sapeurs-pompiers militaires (GSPM) dans une note d’information.

 «Le bilan fait état de cinq victimes dont deux décès certains. Les trois autres ont été évacués à l’hôpital St Jean Baptiste de Bodo», ajoute le GSPM. 

L’année 2020 s’est achevée en Côte d’Ivoire avec un total de 31 361 interventions des sapeurs-pompiers qui ont recensé 32 234 victimes dont 1097 décès.

Santé, sécurité et agriculture au menu des quotidiens marocains

La campagne de vaccination anti-Covid, la saisie en Méditerranée d’une grande quantité de stupéfiants et la superficie céréalière sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce lundi.+L’Opinion+ écrit que la campagne de communication sur l’opération de vaccination contre la Covid-19 n’a jamais commencé… et visiblement, elle ne commencera pas de sitôt, expliquant que ce retard est dû aux grandes incertitudes qui entourent les circuits d’approvisionnement.

A cet effet, les pouvoirs publics doivent faire preuve d’ouverture et de transparence avec une opinion publique dont l’espoir a été réduit à minima, insiste le quotidien, appelant les médias à doubler les efforts de sorte à combler les vides et les lacunes communicationnelles qui alimentent les rumeurs.

« Les citoyens, quant à eux, doivent être en éveil vis-à-vis des fake-news, dont la propagation sème la zizanie sur les réseaux sociaux, car l’heure est au sérieux, à la solidarité et à l’entraide », conclut-il.

+Aujourd’hui le Maroc+ lance qu’ « il y a aujourd’hui urgence sur le sujet du vaccin au Royaume », soulignant qu’ il aurait mieux valu que le ministère de la santé lance depuis le mois de novembre des rendez-vous d’information quasi quotidiens destinés au grand public à travers les médias de masse et crédibles.

Une telle démarche aurait pu éviter le grand flou et cette ambiance de suspicion qui règnent depuis quelques jours malheureusement, déplore le journal, relevant que le vide laissé a été une aubaine pour les champions de désinformation, de la sape et de la fake news…

L’Etat marocain va dépenser des milliards DH pour acquérir les volumes de doses nécessaires, assure-t-il, soutenant que « la communication élaborée n’est pas suffisante pour toucher et informer le Marocain lambda qui, lui, est plus exposé aux médias et canaux d’information de masse ».

+Akhbar Al Yaoum+ rapporte que bien que Khalid Aït Taleb table sur une immunité collective d’ici mai, une source au ministère de la Santé souligne que l’arrivée du vaccin est tributaire des promulgations et de l’opération de production qui bloque depuis des mois.

La même source ajoute que le ministère a mis en place, durant les derniers mois, une stratégie à même de garantir la vaccination de tous les Marocains si tout se passe comme prévu concernant l’arrivée des vaccins.

De son côté, le Professeur Said Afif, membre du comité scientifique et technique a relevé qu’on ne connaît la date de l’arrivée du vaccin, faisant savoir qu’il était prévu de le recevoir le 16 janvier, avant qu’un problème de programmation du vol qui devait acheminer les doses ne cause le report de l’opération.

+Al Yaoum Al Maghribi+ fait savoir que deux garde côtes de la Marine Royale en patrouille maritime en Méditerranée ont mis en échec, très tôt dimanche au large de cap spartel, une opération de trafic de résine de cannabis.

Une source militaire, citée par la publication, précise que les garde-côtes ont procédé à une poursuite d’un go-fast qui tentait de récupérer, depuis une embarcation artisanale, un total de 55 ballots de stupéfiants d’un poids total d’environ deux tonnes.

Les personnes arrêtées, au nombre de trois, l’embarcation ainsi que la cargaison de stupéfiants ont été acheminées par les garde-côtes de la Marine Royale vers le port de Tanger-ville et remises aux autorités compétentes pour les procédures judiciaires d’usage, ajoute-t-on de même source.

+Al Ittihad Al Ichtiraki+ indique que la superficie semée en céréales d’automne s’est élevée à 4,1 millions ha au 8 janvier 2021 et devrait atteindre 4,3 millions Ha à la fin de la période des semis.

Selon le ministère de l’Agriculture, cette superficie est constituée à 44% de blé tendre, 34% d’orge et 22% de blé dur, notant que le rythme des emblavements en céréales s’est accéléré pour atteindre 3 millions Ha de semis en un mois suite aux pluies de fin novembre et du mois de décembre, démontrant la rapidité d’intervention grâce à l’amélioration des capacités mécaniques et la modernisation du parc mécanique national.

« La mise en place des cultures d’automne a connu une bonne dynamique dès la 3ème décade du mois de novembre 2020, marquée par une prédominance du travail mécanique des sols qui a concerné près de 94% de la superficie travaillée. La superficie totale emblavée à date, toutes cultures annuelles d’automne confondues, totalise 4,76 millions Ha dont 9% en irrigué, dominées par les céréales (86%), les fourrages (10%) et les légumineuses (4%) », fait savoir la même source.

Elections du 13 et 27 décembre 2020 : La CNDH et MoNDe Kurcia demandent aux partis politiques de respecter le quota dans l’attribution des sièges

La Commission nationale des droits humains (CNDH) conjointement avec le Mouvement nigérien pour la démocratie (MoNDE- Kurcia) ont publié un communiqué le 16 janvier dernier à Niamey. Les deux structures ont salué la forte mobilisation des Nigériens lors des élections du 13 et 27 décembre 2020 et appellent les leaders des partis politiques à respecter le quota des femmes et des personnes en situation de handicap, conformément aux textes en vigueur au Niger. La CNDH et MoNDe Kurcia décident aussi de la mise en place d’une brigade de veille sur la pleine implication des femmes, des jeunes et des personnes handicapées dans la vie publique et politique.

Dans cette déclaration commune, la CNDH et MoNDe Kurcia, respectivement présidés par Pr Khalid Ikhiri et Mme Reki Djermakoye, saluent la forte mobilisation des Nigériens lors des élections passées. Ils rappellent aux leaders des partis politiques, la nécessité de respecter les dispositions de la loi sur les quotas qui est de 25% pour les postes électifs en faveur des femmes. Les deux structures rappellent aussi les textes internationaux et nationaux en la matière ratifiés par le Niger, ainsi que la loi du 8 novembre 2019 relative à l’insertion des personnes en situation de handicap.

La Commission nationale des droits humains et le Mouvement nigérien pour la démocratie Kurcia notent l’importance du poids démographique des femmes, des jeunes et des personnes handicapées comme l’atteste le dernier fichier électoral biométrique établi par la Commission électorale nationale indépendante (CENI). Ils insistent dans la déclaration rendue publique, sur la «nécessité impérative» d’impliquer les femmes, les jeunes et les personnes en situation de handicap à tous les échelons de la vie publique et politique. «Une implication sans laquelle il n’y aura point de développement», souligne le communiqué.

Les deux structures demandent aux partis politiques d’éliminer et de bannir toute forme de discrimination, notamment celles basées sur le genre, lors de l’attribution des sièges obtenus à l’issue des différents scrutins. Elles ont exprimé leur espoir que le Niger aboutisse à la parité homme-femme à l’horizon 2030, date limite de la mise en œuvre des Objectifs du développement durable (ODD). Aussi, la CNDH et MoNDe Kurciya décident «de la mise en place d’une brigade de veille sur la pleine implication des femmes, des jeunes et des personnes handicapées, dans la vie publique et politique».

La Commission nationale des droits humains et le Mouvement nigérien pour la démocratie Kurcia réaffirment leur volonté commune de défendre les droits des citoyens, particulièrement ceux des couches vulnérables,  et exhortent les responsables en charge de l’application de la loi «à protéger la dignité humaine, les droits fondamentaux de toutes les personnes en général, et ceux des femmes, des jeunes et des personnes handicapées en particulier».

Source : ONEP

Le coronavirus, sujet dominant dans la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus lundi à APA, dissertent principalement sur la recrudescence des cas de Covid-19 un peu partout dans le pays.L’Observateur estime que le « durcissement des mesures de restriction » avec notamment l’instauration d’un couvre-feu « n’aura pas eu l’effet escompté ». Parce que, souligne ce journal, le dernier bilan (dimanche) du coronavirus au Sénégal fait état de 515 morts, soit 91 de plus depuis que le président de la République a décidé, le 6 janvier, de restreindre les libertés dans les régions de Dakar et Thiès (ouest).

Selon le check-up du ministère de la Santé et de l’Action sociale rapporté par WalfQuotidien, du « 10 au 17 janvier, 56 patients ont perdu la vie à cause de la Covid-19 ».  A en croire Le Soleil, « la deuxième vague ne cesse de battre (le record) du nombre de contaminations dans des villes jusqu’ici relativement épargnées comme Saint-Louis (nord) et Kaolack (centre) ». Dans le quotidien national, Dr Mamadou Dieng, médecin-chef de Diourbel (centre), soutient que dans cette région « la transmission est plus intense et le virus est apparemment plus virulent ».

Sous le titre « La vérité des chiffres », EnQuête s’interroge sur la mortalité au Sénégal en 2020 avec en toile de fond la létalité du virus. En tout cas, au cimetière musulman de Yoff (commune de Dakar), « de 7 à 8 morts enterrés par jour en 2019, on est passé à 20 enterrements », indique ce quotidien.

De son côté, Tribune informe que « quatre élèves (ont été) testés positifs à la Covid-19 au lycée Jean Mermoz de Dakar ». Dans les colonnes de ce journal, Cheikh Mbow, coordonnateur de la Coalition des organisations en synergie pour la défense de l’éducation publique (Cosydep) plaide pour « un accompagnement en matériels sanitaires conséquents pour toutes les écoles » afin d’éviter une nouvelle fermeture des établissements scolaires.

Pour désengorger les structures sanitaires, les autorités ont opté pour « la prise en charge à domicile » des malades. Dans ce sens, « depuis la mise en œuvre de (cette politique), 11 mille patients (ont été) suivis et guéris. Actuellement, sur les 3288 malades sous traitement, 2980 sont suivis à domicile », renseigne dans Le Quotidien, Dr Babacar Guèye, Directeur de la lutte contre la maladie au ministère de la Santé et de l’Action sociale. 

Ce dernier, après avoir rappelé dans L’AS que la prise en charge à domicile est une « recommandation de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) », a déclaré qu’ « il est important de renforcer cette stratégie dans le cadre de la deuxième vague ».

Toujours en santé, Les Echos signalent que « le Mali et la Gambie suspendent l’importation de volailles du Sénégal » où une épidémie de grippe aviaire a été notée ces dernières semaines.

Sur un tout autre sujet, Sud Quotidien fait savoir que « le pouvoir et l’opposition (sont appelés) à la barre » pour sortir de « l’impasse autour du financement des partis, du statut du chef de l’opposition et du calendrier électoral ».

En sports, Stades annonce que « Sadio (Mané) et les Reds (de Liverpool) (sont) éjectés du podium de la Premier League » après leur match nul blanc à domicile contre Manchester United. Le club de la Mersey reste sur une série de « quatre (rencontres) sans victoire », mentionne le quotidien d’informations sportives.

Trafic de drogue : 124,125 Kg de cannabis saisis, 07 personnes dont un militaire et deux fonctionnaires de la Justice interpellées

Le vendredi 08 janvier 2021, un véhicule sans immatriculation venant de Dosso et faisant route en direction de Niamey, a brisé les barrières de la police de Dosso et de la douane de Kouré avant d’être rattrapé par les éléments de la Brigade Nationale d’Intervention (BNI) de la douane à l’entrée de Niamey où les occupants ont pris la fuite en abandonnant le véhicule.

Les vérifications ont permis de découvrir que ledit véhicule transportait une importante quantité de drogue.

L’enquête aussitôt ouverte par l’Office Central de Répression du Trafic Illicite de Stupéfiants (OCRTIS), a permis l’interpellation non seulement des fugitifs, mais aussi de plusieurs autres personnes en lien avec les faits.

A ce jour, il a été procédé à la saisie de 141 briques de cannabis d’un poids de 124,125 Kg et à l’interpellation de 07 personnes dont un militaire et deux fonctionnaires de la Justice relevant du ressort de la cour d’appel de Niamey.

Les investigations se poursuivent dans le strict respect des droits de la défense pour identifier et interpeller toutes les personnes qui sont impliquées dans la commission de ces faits en vue de les traduire devant les juridictions compétentes qui appliqueront la loi dans toute sa rigueur ;

Le Procureur Général adresse ses vives félicitations à l’OCRTIS et à la douane nigérienne pour les efforts sans cesse déployés en vue de mettre les populations nigériennes à l‘abri des méfaits de la drogue.

Lance un appel aux citoyens afin de continuer & apporter leur appui aux services d’enquête en leur fournissant toutes les informations susceptibles de permettre l’identification et l’interpellation des auteurs et complices du trafic, de la cession et de la consommation de drogue dont les effets néfastes sur la santé physique et mentale des populations n’est plus à démontrer.

Enfin, rassure l’opinion que l’institution judiciaire mettra tout en œuvre pour faire la lumière sur cette affaire, situer les responsabilités quel que soit le niveau, et veiller à ce que justice soit rendue dans un délai raisonnable.

Fait à Niamey, le 14 janvier 2021

Le Procureur Général

MAIGA ALZOUMA SAIHBOU