janvier 2021 - Page 32 sur 40 - Journal du niger

RDC : libération du principal condamné dans l’assassinat de Laurent Désiré Kabila

Eddy Kapend, l’un des principaux condamnés dans l’assassinat de Laurent-Désiré Kabila a bénéficié d’une grâce présidentielle, a appris APA vendredi de sources médiatiques.S’agit-il d’une conséquence de la rupture de l’alliance entre l’actuel président, Félix Antoine Tshisekedi, et son prédécesseur, Joseph Kabila ? Rien ne le prouve. Mais une chose est sûre : cette libération intervient au moment où la tension entre les deux acteurs politiques est arrivée à son paroxysme.

Et pour ne rien arranger, l’actuel chef de l’Etat a accordé sa grâce à 22 autres personnes condamnées pour la même affaire.

L’ancien chef de l’État, et père de Joseph Kabila, avait été assassiné le 16 janvier 2001, il a presque 20 ans.

Cheikh Mbacké Thiam, le bottier qui veut faire marcher le monde

Fabricant de chaussures « Made in Sénégal », le jeune Cheikh Mbacké Thiam est droit dans ses bottes quand il déclare vouloir industrialiser son artisanat.A proximité de l’atelier de Cheikh, s’exhale une odeur de colle et de peaux de bêtes tannées. Devant la cordonnerie, le bonhomme trentenaire n’a pas encore jugé nécessaire d’apposer une enseigne. Sa renommée semble dépasser son quartier de Hamo 3 à Guédiawaye, dans la banlieue dakaroise, où les gens le surnomment « Cheikh Dall (chaussures en langue wolof) ». Son ambition est de transformer cette identité en opportunités, comme hisser sa botterie au niveau des grandes marques internationales.

Donnez du tissu à Cheikh, il vous le transforme en chaussure ! Rien n’est un secret pour lui dans sa fabrication. Il est à la fois designer, formier, patronmodéliste et coupeur. Comme un spécialiste du « système D », il procède également au piquage, à la mise en forme, au semelage et au bichonnage pour à la fin produire des souliers, bottes, espadrilles ou autres sandales.

Pour se faire remarquer dans son artisanat, il a décidé de ne pas faire comme les autres. Si les Africains utilisent le tissu Wax pour leur habillement corporel, il s’en sert plutôt comme une des matières premières de ses chaussures. « Ce qui différencie mes chaussures de celles fabriquées en Occident, c’est d’abord les couleurs vives que j’utilise, mais aussi le Wax et autres accessoires qui rendent plus belles mes créations », souligne-t-il, vêtu d’un t-shirt rouge assorti d’un jean vert.

L’envol ?

Le magasin de Cheikh Dall n’est pas encore le grand luxe, mais l’oiseau fait petit à petit son nid. Pour le moment, deux machines à coudre, un tabouret et une petite planche font le décor. Coupures de tissu et pots de colle, entre autres matériaux, parsèment également ce modeste atelier. Le propriétaire s’y active quotidiennement, à coup d’innovations, pour se faire une place dans un marché fortement dominé par l’industrie de masse et les commerçants chinois.

« Nous avons déménagé ici il y a moins de deux mois. Mais nous n’avons pas encore fini d’aménager », explique le corpulent bonhomme à la taille moyenne, avant de nous indiquer des sacs cossus contenant des peaux de vaches tannées où il installe clients et visiteurs.

Avant de se mettre à l’ouvrage la matinée, il prend le soin de bien nettoyer une de ses machines qui commence à prendre de l’âge. « Elle est vieille et très capricieuse. Et vu que je suis pressé, je ne veux pas qu’elle me joue des tours pendant mon travail », dit-il alors que son téléphone, entre les mains d’un de ses proches, se met à sonner. Mais il ne veut nullement être perturbé si ce n’est une personne qui appelle pour passer une commande.

« Certains ne font pas la différence entre heure de travail et heure de répit. Il m’arrive de recevoir des appels à deux heures ou trois heures du matin. C’est pourquoi j’éteins désormais mon téléphone avant de me coucher », confie Cheikh, les mains fouillant un article dans un sac en plastique.

Ligne de conduite

Dans son atelier, il est difficile de reconnaître qui de lui ou de ses apprentis est le chef. Poussé par la passion qu’il a de ce métier et les objectifs qu’il veut atteindre, il se donne corps et âme pour montrer l’exemple.

De longue haleine, son travail, essentiellement manuel, demande une planification permanente. Une maquette précisant toutes les étapes précède la réalisation de chaque paire de chaussures. C’est parti ainsi pour un long maniement de ciseaux, lames, aiguilles et autres outils, tout en veillant à ne pas transgresser les volumes en vue du confort nécessaire pour le pied.

« Si j’avais des machines plus sophistiquées, mon travail aurait plus d’efficacité. Je connais ma valeur. A forces égales, je suis persuadé que je pourrai titiller les grandes marques internationales ou même les dépasser », affirme-t-il avec beaucoup de confiance et derrière un sourire espiègle dans lequel se cache une histoire.

Natif de Pikine, un département de la banlieue dakaroise, Cheikh a su puiser dans son abnégation et sa volonté pour ne pas tomber dans les nombreux obstacles tracés jusque-là sur son chemin. Il a passé douze années auprès de son frère qui l’a initié dans ce métier. Avec celui-ci, il a particulièrement acquis des connaissances dans la confection des chaussures pour femmes. Mais c’est aux côtés de son oncle Ndiogou Sylla qu’il a eu le goût de la fabrication des chaussures masculines.

A ce stade, Cheikh Dall mesure son parcours, mais se dit conscient du chemin qu’il lui reste pour accomplir son rêve. « Au début, j’investissais à perte, parce que je voulais que les gens connaissent d’abord le produit. Mais une fois cet objectif atteint, j’ai commencé à fixer des prix correspondants aux produits. Et aujourd’hui, je m’en sors pas mal par la grâce de Dieu », se réjouit-il.

Moyens du bord

Si l’Etat sénégalais a mis en place depuis 2018 la Délégation à l’entreprenariat rapide (Der) pour accompagner les projets des jeunes et des femmes, Cheikh déclare n’avoir pas fait les démarches pour bénéficier des financements de cette structure. La raison, explique-t-il : « Les montants qu’elle octroie sont trop minimes comparés à nos besoins qui se chiffrent à des millions ».

En revanche, « nous sommes preneurs de toute assistance venant des autorités, même si nous misons davantage sur les aides extérieures, plus promptes à accompagner des initiatives comme la nôtre », précise-t-il.

Mais en attendant la reconnaissance internationale, Cheikh enchaîne localement les expositions et participe à divers salons. Les commandes se multiplient aussi grâce à la magie des réseaux sociaux. Sa première publication sur Facebook a récolté plus de « 850 partages » en moins de vingt-quatre heures.

Social et moralisation de la vie publique au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce vendredi se focalisent sur nombre de sujets notamment les fortes précipitations à Casablanca et la lutte contre la corruption.+Aujourd’hui le Maroc+ écrit que « les dernières précipitations ont de nouveau montré combien les infrastructures de certaines villes sont tout simplement dépassées », soulignant que la circulation dans une ville comme Casablanca est fortement perturbée, voire paralysée dans certaines artères.

Les images et vidéos qui ont fait le tour de la Toile renseignent suffisamment sur l’état de la métropole, indique la publication, avançant que la gestion de la ville laisse trop à désirer avec une mairie complètement dépassée.

« Les Casablancais n’acceptent plus que les mêmes explications soient à chaque fois répétées par les élus dont le nombre dépasse la centaine. Les habitants demandent des solutions », insiste le journal. « Le temps désormais est à l’action et non plus aux communiqués et aux réunions », conclut-il.

Dans le même sillage, +L’Economiste+ indique qu’ « à l’aune des dernières inondations, l’on voit bien que la pratique du pouvoir finit par détacher les élus des environnements sur lesquels ils se sont appuyés pour les campagnes électorales ».

« Dès lors, il ne faut guère s’étonner si ce sont des quartiers populaires, c’est-à-dire les populations à qui ces élus ont promis un monde meilleur, qui paient un lourd tribut », poursuit le quotidien, notant que « sous ce prisme, même le contrat moral envers les citoyens est piétiné ».

Le bilan lourd, mais toujours provisoire, des inondations a valeur d’aveu d’échec, constate-t-il, relevant que « la démocratie représentative est malade, et Casablanca n’est qu’un exemple parmi d’autres justifiant l’impérieuse nécessité d’inventer d’autres manières de faire la politique ».

Sur un autre registre, +Bayane Al Yaoum+ souligne que la Journée nationale de lutte contre la corruption, célébrée le 6 janvier de chaque année, a constitué une occasion idoine pour promouvoir les valeurs de probité, de transparence et de la bonne gouvernance et pour passer en revue les efforts déployés par le Maroc en la matière.

Selon le journal, il est nécessaire d’inciter les citoyens à se mobiliser davantage dans le processus de lutte contre la corruption, et ce pour renforcer la confiance des Marocains dans leur pays, son avenir et ses institutions.

Maroc : prolongation de l’état d’urgence sanitaire jusqu’au 10 février

Le gouvernement marocain a décidé, jeudi, de prolonger l’état d’urgence sanitaire sur l’ensemble du territoire national jusqu’au 10 février 2021, et ce dans le cadre des efforts de lutte contre la propagation de la pandémie du Covid-19.Selon le projet de décret, présenté par le ministre de l’Intérieur en Conseil de gouvernement, l’état d’urgence sanitaire sera prorogé du dimanche 10 janvier 2021 à 18H00 au mercredi 10 février 2021 à 18H00, a indiqué le porte-parole du gouvernement, Said Amzazi.

Le projet de décret prévoit des dispositions permettant à l’autorité gouvernementale chargée de l’Intérieur de prendre, à la lumière de la situation épidémiologique, toutes les mesures appropriées à l’échelle nationale.

Il permet également aux walis des régions et aux gouverneurs des préfectures et des provinces de prendre toutes les mesures exécutives pour maintenir l’ordre public sanitaire au niveau d’une préfecture, d’une province, d’une commune ou plus.

A ce jour, le Maroc enregistre 448.678 cas confirmés à la COVID-19 et déplore 7.645 décès.

Elections générales : la HALCIA fait le point

Le Niger a organisé le dimanche 27 décembre 2020 les élections législatives et présidentielle premier tour. A cette occasion, la Haute Autorité de lutte contre la Corruption et les Infractions Assimilées (HALCIA), conformément à la Loi N°2016-44 du 06 décembre 2016, portant création, missions, attributions, composition, organisation et fonctionnement de la HALCIA, a mis en place un observatoire des élections en partenariat avec les organisations de la société civile, les médias, les organisations des jeunes et des femmes.

Au total 80 observateurs ont été déployés dans les chefs lieu des huit régions du Niger et dans les arrondissements de Doutchi, Dakoro, Mirriah et Illéla non seulement pour observer les élections le jour du scrutin, mais aussi pour sensibiliser les membres des bureaux de vote sur la corruption et la fraude électorale lors des différentes séances de formation. :

A l’issue de la mission d’observation,   couverts. Elle se félicite de la forte mobilisation des électeurs, notamment les femmes et les jeunes, de la mise en place des matériels et documents électoraux et du déploiement des agents des forces de défense et de sécurité qui ont assuré avec professionnalisme la sécurisation des opérations de vote.

Toutefois, la mission d’observation des élections de la HALCIA a relevé les insuffisantes et les irrégularités suivantes :

  • l’absence des agents des forces de défense et de sécurité dans certains centres de vote ;
  • l’absence de représentants des candidats et partis politiques dans certains bureaux de vote ;
  • le refus de certains chefs de quartier de distribuer le reliquat des cartes d’électeurs ;
  • des menaces proférées à l’encontre de certains électeurs et observateurs;
  • la tentative de bourrage des urnes au niveau de certains bureaux de vote ;
  • des consignes de vote données par des représentants des candidats dans certains centres de vote.
  • la présence de véhicules portant des photos des candidats aux élections devant certains centres de vote
  • des difficultés d’établissement des procès-verbaux par certains membres de bureaux de vote ;
  • la proclamation des résultats en l’absence de certains membres de bureaux dans quelques bureaux de vote ;
  • le vote sans procuration dans quelques bureaux de vote.

Sur la base des constatations de fraudes et/ou achats des consciences, la HALCIA a constaté et dénoncé les mis en cause pour une prise en charge par les autorités judiciaires territorialement compétentes.

Au regard de ce qui précède, la HALCIA fait les recommandations suivantes :

  • à l’endroit de la CENI:

– organiser des sessions de formation appropriée aux membres de bureaux de vote afin qu’ils puissent mener a bien leurs missions ;

– prendre des dispositions pour une meilleure installation des bureaux de vote.

  • à l’endroit des partis politiques :

– sensibiliser les militants sur les procédures et l’importance du vote ;

– former leurs délégués sur les procédures de vote ;

– respecter les dispositions du code électoral en matière de campagne.

  • Aux acteurs des organes étatiques et non étatiques :

– sensibiliser les citoyens sur les enjeux des élections.

Tous unis pour des élections crédibles au Niger.

Fait à Niamey, le 07 janvier 2021

Le Président de la Halcia

GOUSMANE Abdourahamane

Le durcissement du dispositif de riposte contre la Covid-19 à la Une de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais, parvenus ce vendredi à APA, traitent pour l’essentiel du durcissement du dispositif de riposte contre la Covid-19 sur l’étendue du territoire national.« L’Etat corse les restrictions », titre Sud Quotidien avant d’énumérer les nouvelles mesures prises par le ministère de l’Intérieur. Ces dernières vont du port du masque, désormais obligatoire partout, à l’interdiction stricte des baptêmes, mariages, défilés, cérémonies religieuses…

Plus précis, Vox Populi informe que « Félix Diome (le ministre de l’Intérieur) masque les Sénégalais de force… …Pendant 3 mois, même dans la rue ». « Baptêmes, mariages, funérailles, manifestations religieuses… interdits à Dakar et Thiès jusqu’au 17 janvier. Tous les rassemblements dans les lieux publics et privés interdits, de même que les marchés hebdomadaires et les terrains et salles de sport », poursuit la publication. 

Cela fait dire au journal Le Quotidien que « l’Etat augmente la dose » et au quotidien Le Soleil d’arborer cette Une : « Le dispositif de riposte corsé ». En sous-titres, le quotidien national informe que les places debout sont interdites dans les autocars et qu’elles sont limitées dans les bus « Dakar Dem Dikk » et « Tata ». 

WalfQuotidien s’intéresse aux émeutes constatées çà et là contre le couvre-feu et arbore cette Une : « Antoine Diome minimise et corse les mesures ».

S’agissant du vaccin, Le Quotidien signale que « la commande (sera) sur la table du président mercredi ». Le Soleil ajoute que « le Sénégal élargit les pistes d’acquisition ». EnQuête note ainsi « le double jeu du Sénégal » dans sa stratégie de vaccination. 

« En plus de participer à l’initiative Covax, le Sénégal veut acquérir d’autres vaccins dans une initiative qui lui est propre », écrivent nos confrères. Ces derniers donnent ensuite la parole au ministre de la Santé, Abdoulaye Diouf Sarr qui rassure ses compatriotes en ces termes : « Nous allons prendre le vaccin qui sera plus efficace pour protéger nos populations ». 

Sur un tout autre sujet, L’Observateur fait  des « révélations » sur la disparition, en France, de la meilleure élève du Sénégal en 2018 et 2019 et informe que « son téléphone ainsi que celui de sa correspondante locale ne répondent plus ». 

« Les premiers éléments de l’enquête révèlent que la dernière fois qu’elle avait badgé au niveau de sa résidence remonte au 4 janvier dernier. Pire, ses camarades ne l’ont pas vu depuis et elle ne répond ni au téléphone ni aux mails », précise Libération. 

Les services de l’Ambassade et du consulat du Sénégal sont mobilisés pour la retrouver », assure, dans les colonnes de L’Observateur, l’ancien ministre de l’Education, Serigne Mbaye Thiam, parrain de Diary Sow et actuel ministre de l’Eau et de l’Assainissement.

Normalisation FIF: la FIFA « s’installera d’ici la semaine prochaine » (ministre)

La FIFA « s’installera d’ici la semaine prochaine » à Abidjan dans le cadre de la normalisation de la Fédération ivoirienne de football (FIF), a indiqué jeudi le ministre du Sport, Paulin Danho.

« La FIFA a commencé à s’installer et s’installera dans quelques heures, d’ici la semaine prochaine, pour prendre la gestion au quotidien » de la FIF, a dit M. Paulin Danho, face aux acteurs du secteur du football ivoirien.

Cette rencontre intervient après une audience entre le ministre ivoirien du Sport et le Comité directeur de la Fédération ivoirienne de football, il y a quelques jours. 

Sans ambages, M. Paulin Danho a martelé que cette situation est « regrettable et pénalisante », ironisant que « quand il n’y a pas de fissure dans un mur, le cafard ne peut pas rentrer dans là maison ».  

La FIFA a décidé de mettre sous normalisation la FIF à la suite d’un blocage dans le processus électoral devant instaurer de nouveaux dirigeants de l’organisation. Et ce, après une requête en référé de la FIF auprès du Tribunal arbitral du sport  (TAS). 

Ensuite, la FIF a saisi le Tribunal arbitral du sport pour demander l’annulation de la mesure de la FIFA pour poursuivre le processus électoral controversé.

L’une des conséquences de la normalisation est que le Comité exécutif de la FIF « n’existe plus », a fait savoir M. Danho, précisant que « seulement les élus sont suspendus » mais les agents restent en place.

Le Comité de normalisation a un délai de un an, allant jusqu’au 31 décembre 2021. Le ministre du Sport a souhaité que « malgré tout, cette normalisation soit éphémère et profitable » pour le pays. Surtout, dira-t-il, que cette normalisation soit « efficace pour qu’on ait un retour à la normalité » de la Fédération ivoirienne de football.

Il a fait observer qu’une administration provisoire se met en place. Toutefois, le gouvernement nourrit l’ambition de sortir le secteur du sport de l’informel et en faire une véritable industrie.  

Plus de 200 cas de Covid-19 enregistrés en 24 h en Côte d’Ivoire

La Côte d’Ivoire a enregistré jeudi 210 nouveaux cas de Covid-19 sur 4077 échantillons prélevés, soit 5,2% de cas positifs, 89 guéris et 0 décès, a annoncé le ministère ivoirien de la santé et de l’hygiène publique dans un communiqué.

Depuis quelques temps, l’on note une résurgence de cas de Covid-19 dans le pays. En effet, depuis le début de l’année 2021, la Côte d’Ivoire a enregistré près de 700 nouveaux cas de Covid-19 avec une hausse quotidienne de ces cas.

Selon le ministère de la santé et de l’hygiène publique qui appelle les populations au  respect des mesures-barrières contre cette maladie, 95% des nouveaux cas sont localisés à Abidjan qui demeure l’épicentre de la maladie dans le pays. A ce jour, la Côte d’Ivoire compte 23173 cas confirmés de maladie à Covid-19 dont 22301 personnes guéries, 138 décès et 734 cas actifs.

Des discussions pour intégrer le « chômage partiel » dans le Code du travail ivoirien

Des discussions entre le secteur privé et le gouvernement ivoirien sont en cours en vue d’intégrer le « chômage partiel » dans le Code du travail, a fait savoir jeudi le ministre ivoirien de l’Economie et des finances, Adama Coulibaly, lors d’une rencontre avec des chefs d’entreprise.

M. Adama Coulibaly, le président du Comité technique de concertation Etat/secteur privé, a dans un discours, relevé que « le projet d’ordonnance de révision du Code du travail qui devrait intégrer le chômage partiel est en cours de discussion avec les partenaires sociaux ».

Cette notion de chômage partiel intervient dans un contexte marqué par la pandémie de Covid-19, qui a impacté la trésorerie de certaines entreprises qui se sont trouvées dans l’incapacité d’assurer des charges sociales et d’imposition.

Plusieurs entreprises, au plus fort de la crise sanitaire de Covid-19, ont mis en chômage des employés, souvent sans accompagnement. Ce dispositif vient établir des mesures afin que les travailleurs ne soient pas lésés dans des situations de crise.

Outre ce facteur, le ministre ivoirien de l’Economie et des finances, et le ministre du Budget et du portefeuille de l’Etat, Moussa Sanogo, ont, avec les chefs d’entreprise, fait un examen de la matrice des préoccupations du secteur privé, notamment des PME.

Certaines des préoccupations dans la matrice des PME ont déjà été résolues ou prises en compte dans les dispositions légales et règlementaires en vigueur, ou soit inscrites dans l’agenda de réformes et des mesures des ministères à soumettre au gouvernement, a-t-il assuré.

Il s’agit, entre autres, des dispositifs d’assouplissement du travail tels que la flexibilité et la retraite incitative, des mesures d’incitation à l’embauche telles que les crédits d’impôts, la détaxation des œuvres d’art exonérées de TVA, a-t-il énuméré.

M. Coulibaly a également mentionné l’octroi au secteur privé pharmaceutique des exonérations fiscales et douanières accordées à la Nouvelle pharmacie de la santé publique, dans le cadre de la Couverture maladie universelle (CMU) à travers l’annexe fiscale 2021.

Les avantages au secteur privé ressortent par ailleurs l’instauration de régimes spécifiques aux PME en matière de fiscalité de porte, de fiscalité intérieure et d’investissement ; la facilitation du paiement en ligne des impôts, et l’accès des PME au financement.

Le gouvernement envisage d’accélérer, au profit des PME, la mise en œuvre du Programme Phoenix dont le bilan à mi-parcours d’exécution fait état de 41 mesures sur 50 en cours d’exécution avec pour fait majeur la création et le fonctionnement de l’Agence Côte d’Ivoire PME.

L’agenda des mesures de réformes des départements ministériels ivoiriens portent, entre autres, le projet de l’observatoire des PME prêt à être soumis au gouvernement et les projets de textes sur la réglementation du Télétravail, en cours d’élaboration.

« Nous indiquerons la suite de l’agenda pour la restitution de nos travaux à M. le Premier ministre, président du Conseil de concertation en vue de sa prochaine rencontre avec les PME », a dit le ministre de l’Economie et des finances, Adama Coulibaly.

Maroc : Washington inaugure dimanche son consulat général à Dakhla

Les Etats Unis d’Amérique vont inaugurer ce dimanche 10 janvier, leur consulat général dans la ville de Dakhla, a appris APA de sources diplomatiques.L’ouverture de cette mission diplomatique dans les provinces du sud du Royaume, intervient un mois jour pour jour après son annonce, le 10 décembre dernier, lors d’un entretien téléphonique entre le Roi Mohammed VI et le président américain, Donald Trump.

Lors de cet entretien, le président Trump a informé le Souverain marocain de la promulgation d’un décret présidentiel, avec ce que cet acte comporte comme force juridique et politique indéniable et à effet immédiat, portant sur la décision des États-Unis d’Amérique de reconnaitre, pour la première fois de leur histoire, la pleine souveraineté du Royaume du Maroc sur l’ensemble de la région du Sahara Marocain.

Dans ce cadre, et à titre de première concrétisation de leur initiative souveraine de haute importance, les États-Unis d’Amérique ont décidé l’ouverture d’un consulat à Dakhla, à vocation essentiellement économique, en vue d’encourager les investissements américains et la contribution au développement économique et social, au profit notamment des habitants des provinces du Sud.

Pour rappel, le chef de la diplomatie américaine Mike Pompeo avait annoncé, le 24 décembre, le début du processus de l’établissement d’un consulat américain à la ville de Dakhla au Sahara.

« J’ai le plaisir d’annoncer le début du processus d’établissement d’un consulat américain au Sahara occidental, et l’inauguration d’un poste de présence virtuelle dès à présent ! Nous sommes impatients de promouvoir le développement économique et social et de faire participer les habitants de cette région », avait indiqué le chef de la diplomatie américaine dans un tweet.