janvier 2021 - Page 33 sur 40 - Journal du niger

Covid-19/Fake news: l’OIF octroie un financement au Repprelci

L’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), a dans le cadre de la phase 2 de son dispositif de soutien exceptionnel aux structures francophones de vérification des faits mis en place dans le cadre de la pandémie de Covid-19, octroyé une aide financière au Réseau des professionnels de la presse en ligne de Côte d’Ivoire (Repprelci), la faîtière de la presse numérique, rapporte jeudi une note d’information transmise à APA.

Selon un protocole d' »entente » relatif à l’octroi de cette aide financière de 1,9 million Fcfa (3.000 euros), dans le cadre de la phase 2 du dispositif de soutien exceptionnel aux structures francophones de vérification des faits, ce fonds est également destiné à promouvoir, entre autres, » l’égalité entre les femmes et les hommes » ainsi que les valeurs soutenues par l’OIF.  

Le Repprelci a été sélectionné à l’issue d’un appel à candidatures lancé par l’OIF en novembre 2020 dans ce cadre. La faîtière qui regroupe plus de 80 sites d’information et plus de 500 acteurs, a jusqu’au plus tard le 30 octobre 2021 pour produire les résultats escomptés.

Le président du Repprelci, Lassina Sermé a salué cet appui de l’OIF, promettant que son organisation mettra tout en œuvre pour respecter ses engagements et atteindre les objectifs.

La faîtière a initié depuis le 16 mars 2020 une campagne de sensibilisation et de lutte contre les fake news sur la Covid-19 avec la mise en place de sa plateforme numérique ivoirecheck.com, en direction des médias numériques, des utilisateurs de réseaux sociaux et des blogueurs. Et ce, pour corriger les fausses nouvelles, qui souvent mettent le feu au poudre. 

Les dispositions de la Charte de la Francophonie prévoient que l’OIF qui a pour objectif d’aider à l’instauration et au développement de la démocratie, à la prévention, à la gestion et au règlement des conflits, apporte un soutien à l’Etat de droit et aux droits de l’Homme.  

A travers la campagne de lutte contre la Covid-19, la faîtière des acteurs des médias numériques en Côte d’Ivoire, a joué un rôle de premier plan dans la vérification des informations durant l’élection présidentielle d’octobre 2020.  Ce projet devrait permettre au Repprelci de promouvoir l’égalité homme-femme.

Pour les prochaines législatives ivoiriennes, la loi requiert que les partis politiques donnent l’opportunité aux femmes de briguer ces postes électifs à hauteur de 30%. Le Repprelci trouve ici une matière pour soutenir l’égalité homme-femme.  

Créé en 2006, le Repprelci regroupe les acteurs de la presse numérique en Côte d’Ivoire. Cette faîtière des médias numériques ivoiriens s’est donnée pour mission d’organiser, structurer et promouvoir la presse numérique en Côte d’Ivoire.

Astou Koné élue présidente de la mutuelle du personnel d’Al-Bayane

La journaliste Astou Koné a été élue jeudi à Abidjan, présidente de la Mutuelle du personnel d’Al-Bayane (MUPA), un Groupe audiovisuel islamique en Côte d’Ivoire, pour un mandat de deux ans en remplacement de Koïta Makalou.

Sur 96 inscrits pour 92 votants, rapporte une note d’information transmise à APA, la nouvelle présidente  a obtenu 38 voix soit 39,5% contre 34 voix pour Diao Daouda (34,5%) et 19 voix (19,7%) pour Abdul Hakim Hoduloye.

Après son élection, Mme Koné a appelé ses confrères à l’union et au travail afin de maintenir le positionnement du Groupe Al-Bayane dans l’espace audiovisuel ivoirien et africain.

 Par ailleurs, elle a exhorté les mutualistes à tout mettre en œuvre pour la consolidation de la fraternité et le renforcement de la cohésion au sein du Groupe pour la réalisation des projets majeurs inscrits au programme de la nouvelle équipe.

La nouvelle présidente de la MUPA devrait être investie la semaine prochaine dans ses nouvelles fonctions.

Le Groupe audiovisuel islamique  Al-Bayane existe depuis le 11 novembre 2001 dans le paysage audiovisuel ivoirien avec d’abord la radio Al-Bayane et ensuite la télévision Al-Bayane qui a démarré ses programmes en mai 2020.

Quant à la Mutuelle du personnel d’Al Bayane ( MUPA), elle a été créée en 2017 avec pour premier président Koïta Makalou qui est l’actuel directeur des programmes de la télévision Al-Bayane.

Foot: les clubs sénégalais de retour sur la scène africaine

Teungueth FC et le Jaraaf de Dakar ont vécu un début de semaine faste après leurs importants succès en compétitions africaines interclubs.Deux clubs sénégalais ont réussi cette fois là où leurs devanciers échouaient souvent. Depuis 2004, avec la légendaire Jeanne d’Arc de Dakar, aucune équipe sénégalaise n’a réussi à se qualifier en phases de poules des deux compétitions de la Confédération africaine de football (Caf) réservées aux clubs. En battant mardi aux tirs au but (1-3) le Raja de Casablanca, en match retour de la Ligue des champions, Teungueth FC a tué le chat noir.

Sur une pelouse du stade Mohammed V de Casablanca gorgée d’eau, les Rufisquois ont su tirer leur avantage pour leur première participation dans cette compétition. Sans aucun match de championnat dans les jambes, les protégés du coach Youssouph Dabo ont rivalisé d’ardeur face à une équipe marocaine pourtant plus expérimentée et avec beaucoup plus de moyens.

Mais cet exploit est le fruit d’un travail de longue haleine. L’année dernière, la formation rufisquoise avait déclaré forfait pour la Coupe Caf, suscitant dans la foulée de nombreuses critiques. Mais Youssouph Dabo était convaincu du bien-fondé de cette mesure.

Sans « visibilité sur l’effectif », alors qu’il venait d’être nommé, il a demandé à son président, Babacar Ndiaye, de ne pas engager le club dans cette compétition et de travailler sur l’avenir. « Au lieu de partir à l’aveuglette, il faut qu’on se réorganise et qu’on mise tout sur le championnat pour se qualifier la saison prochaine à ces compétitions africaines », se remémore le technicien dans le quotidien sportif Stades.

Au cours d’une saison qui ne s’est pas jouée à terme en raison de la Covid-19, Teungueth FC termine leader de la Ligue 1 sénégalaise et se qualifie en Ligue des champions. Les coéquipiers du capitaine Moutarou Baldé réalisent ensuite un parcours sans faute dans les deux tours préliminaires précédant l’entrée aux phases de groupes de la C1 africaine. Après avoir éliminé Gambia Armed Forces, les Sénégalais n’ont pas nourri de complexe, au tour suivant, face au grand Raja de Casablanca, qui a décroché un nul vierge à Thiès (70 km de Dakar) à l’aller.

Détails payants

Pour Babacar Ndiaye, cette qualification historique est le fruit de « sommes de détails » qui ont déteint sur la bonne préparation de son équipe. Le dirigeant explique à l’APS avoir beaucoup appris des « expériences vécues par les clubs sénégalais dans le Maghreb ». Ces derniers se plaignaient souvent de mauvais accueil, l’alimentation et la logistique réservés par leurs hôtes.

Mais les Rufisquois n’ont pas eu de mauvaises surprises à ces niveaux. Ils ont pris « un certain nombre de mesures » « pour ne pas être l’otage » de leur adversaire marocain. Ce faisant, « les joueurs ont montré depuis notre arrivée qu’ils étaient prêts à relever le défi », s’est réjoui M. Ndiaye, par ailleurs président de la Commission Football des jeunes à la Fédération sénégalaise de football (FSF).

Concernant le Jaraaf, un des clubs traditionnels du Sénégal, perdre 0-1 à domicile contre le FC San Pedro devait sans doute instaurer le doute. Mais les protégés du coach Malick Daff ont réussi à renverser la vapeur (1-2) en terre ivoirienne, vingt-quatre heures après la qualification de Teungueth FC. Tout sourire, Malick Daff affirme dans Stades n’avoir jamais perdu confiance en dépit de la défaite à l’aller.

« Les gens ne croyaient pas qu’on pouvait aller marcher sur les Ivoiriens. J’avais prévenu qu’on avait juste fait un match, qu’il reste la deuxième partie. Si mes joueurs sont conscients, ils savent qu’une victoire ne se décrète pas, c’est sur le terrain qu’on l’obtient », a admis le tonitruant technicien.

Par ailleurs, cette victoire fait accéder le Jaraaf dans les barrages, dernière étape avant la qualification aux phases de poules tant convoitées. Elles permettent aux équipes qualifiées de bénéficier de rentrées de fonds considérables, surtout que les primes ont été revues cette année à la hausse par l’instance dirigeante du football africain.

L’équipe de la Médina, un quartier au cœur de la capitale sénégalaise, et Teungueth FC connaîtront leurs adversaires vendredi lors du tirage au sort prévu au Caire, en Egypte. En attendant, plusieurs observateurs continuent de savourer leurs performances sur la scène africaine.

Les exploits du Jaraaf et de Teungueth FC ont la valeur de requinquer en effet les acteurs du football local sénégalais. Le championnat professionnel, lancé depuis plus d’une décennie dans le pays, peine encore à décoller faute de moyens.

Le retour de Gbagbo est maintenant une question de semaines (Assoa)

Le retour en Côte d’Ivoire de l’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo, en liberté conditionnelle en Belgique, « est maintenant une question de semaines », a révélé jeudi à Abidjan, Assoa Adou, le secrétaire général du Front populaire ivoirien ( FPI) tendance baptisée Gbagbo ou rien (GOR).

« Gbagbo arrive. Maintenant, son retour est une question de semaines. C’est une très grande victoire. Pour nous, sa présence est absolument nécessaire », a affirmé M. Assoa lors du lancement officiel de 33 missions d’information et de mobilisation de son parti dans toutes les régions de Côte d’Ivoire en vue de préparer ce retour de M. Gbagbo dans le pays et également mobiliser les militants pour les élections législatives du 06 mars prochain.

 Cette annonce du retour imminent de M. Gbagbo en Côte d’Ivoire intervient au lendemain d’une rencontre entre M. Assoa et le premier ministre ivoirien Hamed Bakayoko avec qui il dit avoir discuté des dispositions pratiques du retour de l’ex-président.

 Selon le secrétaire général du  « FPI- GOR», ces 33 missions qui seront déployées dans le pays jusqu’au 10 janvier prochain, ont un double objectif. Le premier qu’il qualifie de  « nécessité absolue  », est le retour en Côte d’Ivoire de l’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo. Il s’agira ainsi pour ces délégations de mobiliser les militants de l’intérieur du pays en vue de faire du retour de M. Gbagbo en Côte d’Ivoire une  « cause nationale ».

Poursuivant, il a indiqué que le deuxième objectif assigné à ces missions de son parti, est de mobiliser ses militants pour le scrutin législatif de mars prochain auquel le  «FPI GOR » entend participer.  « Les députés ont un pouvoir très grand. C’est pourquoi il faut qu’on fasse tout pour avoir des députés même dans ces conditions difficiles. Il faut qu’on se batte pour avoir des députés  », a-t-il insisté.

Par ailleurs, M. Assoa dont le parti est membre d’une plateforme politique avec le Parti démocratique de Côte d’Ivoire ( PDCI, ex-allié au pouvoir) a fait savoir que les deux partis PDCI-FPI)  «évoluent vers une campagne commune » pour ces élections législatives à venir.

En outre, il a souligné que les candidatures définitives de son parti seront arrêtées de concert avec son allié, le PDCI.

« Cette campagne que nous allons commencer est très importante. Allons-y aux élections pour gagner la majorité à l’assemblée nationale », a-t-il exhorté. L’élection des députés à l’assemblée nationale de Côte d’Ivoire est prévue le 06 mars prochain. Les candidatures pour cette élection sont reçues par la Commission électorale indépendante ( CEI) sur la période du 04 au 20 janvier 2020.

L’opposition ivoirienne ira aux législatives «en rang serré»

La Coalition des plateformes et partis politiques de l’opposition ivoirienne ira aux élections législatives de mars 2021 « en rang serré » avec une «stratégie commune », a annoncé jeudi son porte-parole, Armand Ouégnin, lors d’une conférence de presse.

« La Coalition des plateformes et partis politiques de l’opposition voudrais vous annoncer aujourd’hui, de façon solennelle, qu’elle participera aux élections législatives de mars 2021 », a déclaré M. Armand Ouégnin, lors d’une conférence de presse à Abidjan.

Elle ira « en rang serré avec une stratégie commune impliquant tous ses acteurs pour faire barrage au projet du Rhdp (pouvoir) qui vise à confisquer tous les pouvoirs », a ajouté M. Ouégnin, président de la plateforme EDS dont le référent politique est Laurent Gbagbo.

M. Armand Ouégnin avait à ses côtés d’autres représentants de partis de l’opposition. Le représentant du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci, ex-allié au pouvoir), Niamkey Koffi, a souligné qu’en allant « en bloc », cela permet d’éviter la déperdition.

Le leader du parti politique La nouvelle Côte d’Ivoire, Gnamien Konan, a fait observer qu' »il y aura un seul candidat par siège pour le compte de l’opposition », tout en insistant qu’il n’y aura pas de candidat indépendant chez l’opposition.

M. Niamkey a laissé entendre que « le meilleur par circonscription » sera retenu comme candidat de l’opposition. Et ce, pour maximiser leur chance de victoire;  toutefois cette stratégie devra être peaufinée en vue de trouver un consensus dans la pratique.

Pour le président de La nouvelle Côte d’Ivoire, il n’est pas question que l’opposition concède le pouvoir législatif au Rhdp qui a remporté la présidentielle du 31 octobre 2020. Il estime qu’ils ont « perdu une bataille (électorale), mais pas la guerre ».

« Nous devons gagner pour la Côte d’Ivoire, pour chacun de vous », a lancé M. Niamkey à l’endroit de quelques militants présents, tout en souhaitant que le jeu électoral se fasse dans la transparence.

La Coalition des plateformes et partis de l’opposition souhaite par ailleurs un « report des élections législatives » pour permettre d’asseoir toute l’organisation nécessaire à la tenue du scrutin dans un environnement apaisé.

L’opposition a accepté d’aller à ces joutes électorales à l’issue de la troisième phase du dialogue politique avec le gouvernement et la société civile qui a permis d’édicter des actions pour des législatives inclusives.  

Covid-19 : l’eSwatini se reconfine

Pour contrer la 2e vague de Covid-19, l’eSwatini a pris des mesures drastiques.Dans ce pays d’Afrique australe, les rassemblements publics et les voyages internationaux à des fins de loisirs seront interdits à partir de vendredi.

Le Premier ministre par intérim, Themba Masuku, a annoncé jeudi que tous les rassemblements sont désormais interdits sauf les enterrements.

« Les funérailles sont limitées à deux heures, avec un maximum de 50 personnes », a expliqué Masuku, soulignant que les veillées funèbres ne devraient pas dépasser trois jours, tandis que les services commémoratifs seraient interdits jusqu’à nouvel ordre.

Cependant, les enterrements au-delà de trois jours après le décès nécessiteront un permis.

Les voyages à l’étranger seront strictement réservés aux soins médicaux, à l’éducation, au travail et aux affaires, et non au tourisme.

Aucun détaillant ne sera autorisé à exercer ses activités au-delà de 18 heures (16H GMT), tandis que les magasins d’alcool n’ouvriront que du lundi au jeudi entre 11 heures et 16 heures.

« Ces restrictions seront réexaminées après 14 jours ou plus tôt si la situation se détériore », a déclaré M. Masuku.

Ces mesures interviennent alors qu’eSwatini a récemment connu une recrudescence des infections à la Covid-19, avec un total de 201 nouveaux cas enregistrés rien qu’hier mercredi, ce qui porte le total à 10.540 et 261 décès depuis mars 2020.

Le Burkina lève plus de 32 milliards de FCFA sur le marché financier

L’Etat Burkinabé a levé un montant de 32,980 milliards de FCFA au terme de son émission de bons assimilables du trésor (BAT) à 364 jours sur le marché financier de l’Union monétaire ouest africaine (UMOA), rapporte le Financial Afrik.L’opération a été un succès total. En effet, sur un montant global mis en adjudication par l’émetteur de 30 milliards de FCFA, l’agence UMOA-Titres, organisatrice de l’opération, a répertorié 70,231 milliards de FCFA de soumissions globales provenant des investisseurs. Ce qui donne un taux de couverture du montant mis en adjudication de 234,10%.

Au terme de la séance d’adjudication, l’émetteur  a retenu 32,980 milliards de FCFA et rejeté les 37,251 milliards de FCFA restants, soit un taux d’absorption de 46,96%.

Le but visé par les autorités burkinabés à travers cette levée de fonds est d’assurer la couverture des besoins de financement du budget de l’Etat.

Le rendement moyen pondéré s’est situé à 4,53%. Quant au taux moyen pondéré et le taux marginal, ils se situent respectivement à 4,32% et 4,43%.

Le remboursement des bons émis par le trésor public burkinabé interviendra le premier jour ouvré suivant la date d’échéance fixée au 5 janvier 2022. Par contre, les intérêts sont payables d’avance et précomptés sur la valeur nominale des bons qui est d’un million de FCFA.

Ouattara à Accra pour la prestation de serment de Nana Akufo-Addo

Le président ivoirien Alassane Ouattara a quitté Abidjan jeudi pour Accra où il participera à la cérémonie solennelle de prestation de serment du président Nana Akufo-Addo, annonce la présidence ivoirienne, précisant que M. Ouattara regagnera Abidjan cet après-midi.

Agé de 76 ans, Nana Akufo-Addo a été réélu le mercredi 9 décembre dernier avec 51,59% des voix à l’issue d’un scrutin très serré face à son rival historique John Mahama, chef de l’opposition arrivé second. M. Mahama a contesté ces résultats.

Maroc : Des contrats-programmes pour relancer des secteurs vitaux impactés par la pandémie

Le gouvernement marocain a signé, mercredi à Rabat, cinq contrats-programmes relatifs pour relancer des secteurs vitaux affectés par la pandémie de la COVID-19.Ces secteurs concernent la restauration, la presse, les industries culturelles et créatives, les salles de sport privées et les crèches, ont été signés, mercredi à Rabat, en

Signés en marge de la 11ème réunion du comité de veille économique (CVE), ces contrats programmes comportent des mesures de soutien à caractère social et économique visant la préservation de l’emploi et l’appui en faveur de l’activité entrepreneuriale dans ces secteurs.

Selon le ministre de la Culture et des Sports, ces contrats-programmes visent à mettre en place un certain nombre de mesures de résilience qui permettront non seulement de soulager la trésorerie des entreprises, mais également de soutenir les salariés qui vont bénéficier d’une indemnité d’arrêt de travail temporaire, a-t-il relevé.

Décès d’Inoussa Ousséïni, ambassadeur, délégué permanent du Niger auprès de l’UNESCO

L’homme de culture, Ambassadeur, Délégué permanent du Niger auprès de l’UNESCO, Inoussa Ousséïni est décédé le 5 janvier à Paris en France, à l’âge de 72 ans.

Ambassadeur et représentant permanent du Niger auprès de l’UNESCO depuis 2004, après avoir été ministre dans son pays, feu Inoussa Ousseini fut un des compagnons de route de Jean Rouch qui disait-il l’avait «pris sous ses épaules». On lui doit le festival Forum africain du film documentaire de Niamey lancé en décembre 2006 à Niamey. Ce cadre a été le lieu d’éclosion de jeunes réalisateurs nigériens, de révélation de talents qui expriment leur reconnaissance à l’illustre disparu.

Sa passion pour le cinéma l’amena à réaliser plusieurs films documentaires dont notamment « Paris, c’est joli » et « wassan kara ».

Inoussa Ousseini fut également acteur dans de nombreux films. En 1993, il obtient un siège à l’Assemblée nationale avant de devenir ministre de la Culture, de la Communication et de la Jeunesse et sports.

Il occupa au cours des futures années le poste de conseiller auprès des différents présidents de la République avant d’être dépêché comme ambassadeur auprès de l’UNESCO.

Sa disparition représente une grande perte pour le monde culturel nigérien et africain.