février 2021 - Page 4 sur 37 - Journal du niger

Programme GPE-Abidjan: remise de diplômes à 44 auditeurs

Quarante et quatre (44) auditeurs de la 20e promotion du Programme de formation en Gestion de la politique économique (GPE) ont reçu jeudi leurs parchemins, lors d’une cérémonie à l’Université Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan.

Quarante-quatre auditeurs ont passé avec succès les évaluations de la formation sur un total de 46 dont 38 ont fait les cours en présentiel et huit en formation ouverte à distance. Selon les résultats, 27 ont obtenu leur sésame avec la mention bien et 17 avec la mention assez-bien.   

La formation a été affectée par la Covid-19, mais pour achever les différents modules, la direction générale du Programme GPE-Abidjan, conduite par Mama Ouattara, a dû faire basculer, au pic de la pandémie, tous les cours en ligne. 

Le Programme GPE-Abidjan vise notamment le renforcement des capacités des cadres des administrations publiques et privées de la sous-région ouest africaine francophone, en matière de management des politiques économiques. 

M. Moussa Diabaté, directeur de Cabinet, représentant le ministre de la Fonction publique, Issa Coulibaly, président de la cérémonie, s’est félicité de ce programme qui apparaît comme un instrument privilégié dans la stratégie de renforcement des capacités des cadres des administrations publiques et privées. 

« Le programme permet de relever la compétitivité globale des économies africaines et d’accroître la satisfaction des citoyens, usagers/clients de nos services publics » et « l’amélioration constante et soutenue des performances de nos administrations », a-t-il ajouté.

Le nouveau président de l’Université Félix Houphouët-Boigny de Cocody (publique), Ballo Zié, a invité les auditeurs à considérer ce diplôme comme « un point de départ » face aux défis des économies et des administrations sur le continent.

M. Ballo Zié a salué son prédécesseur, Abou Karamoko, président honoraire de l’Université Félix Houphouët-Boigny, pour son appui apporté à ce programme. Ce dernier a d’ailleurs accordé 2 ha sur l’espace universitaire au programme GPE pour la construction d’un institut. 

Le directeur général du Programme GPE-Abidjan, Mama Ouattara, a décerné un trophée de reconnaissance à M. Abou Karamoko. Selon lui, cet institut pensé et devant abriter un campus vise à répondre au mieux aux besoins de formation.   

Le GPE-Abidjan, un programme d’excellence de l’Université Félix Houphouët-Boigny, se veut un incubateur de compétences en gestion de la politique économique. La formation débouche sur la délivrance d’un Master des Hautes études en Gestion de la politique économique.

Pour cette formation diplômante qui dure 12 mois, à distance et en présentielle, le candidat doit être titulaire d’une Maîtrise ou d’un Master en sciences économiques et de gestion ou d’un diplôme jugé équivalent et avoir au moins cinq années d’expériences professionnelles.   

Le président de la Cour des comptes, Diomandé Kanvaly, parrain de la cérémonie, s’est réjoui de ce que cette formation qui avait lieu en France ait été délocalisée à Abidjan et à Yaoundé en 1998 en ce qui concerne l’Afrique francophone.

« Je vous exhorte à faire honneur à vos pays respectifs, à tous ceux qui ont pris part à votre formation (…) Tout le long de vos carrières, gardez à l’esprit le but pour lequel vous avez été formés: contribuer à l’émergence d’une administration efficace », a-t-il poursuivi. 

Le major de la 20e promotion du Programme GPE-Abidjan est le Béninois Emmanuel Akapko. Quatre nationalités ont participé à cette édition, notamment le Bénin, le Burkina Faso, le Togo et la Côte d’Ivoire. 

Sénégal: 4087 personnes déjà vaccinées contre la Covid-19

Au total, 4087 personnes sont vaccinées contre la Covid-19 au Sénégal, a annoncé, jeudi, le ministère de la Santé et de l’Action sociale.Il s’agit de 4005 personnes vaccinées hier mercredi et 82 autres qui ont reçu la dose, mardi dernier, lors du lancement de la campagne nationale de vaccination, a détaillé le directeur de la Prévention, Mamadou Ndiaye, lors de son point quotidien sur l’évolution du coronavirus.

Le Sénégal a démarré sa campagne de vaccination avec les 200.000 doses reçus du laboratoire chinois Sinopharm.

Le président de la République, Macky Sall, a annoncé qu’il va se faire vacciner ce jeudi après-midi.

A la date de ce jeudi 24 février, le Sénégal a enregistré 33.741 cas positifs de Covid-19 dont 28.112 patients guéris, 4.776 sous traitement et 852 décès. Il a enregistré son premier cas le 2 mars 2020.

Le retour annoncé de Gbagbo n’est pas du goût des victimes

Le retour annoncé de l’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo en Côte d’Ivoire n’est pas du goût de certaines victimes des crises en Côte d’Ivoire qui ont appelé, jeudi, la Cour pénale internationale (CPI) a donné une «une suite favorable» à l’appel interjeté par le procureur de cette juridiction.

Le Collectif des victimes en Côte d’Ivoire ( CVCI) a dit, jeudi, être contre l’éventuel retour de l’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo en Côte d’Ivoire. 

« Nous demandons à la CPI de donner une suite favorable à l’appel du procureur et d’ouvrir un nouveau procès contre M. Gbagbo», a plaidé Issiaka Diaby, le président du CVCI dans une conférence publique.

Mercredi dernier, le parti de M. Gbagbo a annoncé qu’il sera en  Côte d’Ivoire à la mi-mars et a mis en place un Comité national d’accueil de treize membres pour préparer son retour.

Selon M. Diaby, l’ex-président ivoirien  « doit demeurer là-bas (hors de la Côte d’Ivoire) jusqu’à ce que la procédure judiciaire à son encontre prenne fin ».

Acquitté par la CPI pour crimes contre l’humanité commis pendant la crise post-électorale ivoirienne de 2010-2011, M. Gbagbo est en liberté conditionnelle en Belgique dans l’attente de la fin de la procédure judiciaire à son encontre.

Dans une décision publiée mardi, la présidence de la CPI a accordé, une prorogation de mandat aux juges dans l’affaire Laurent Gbagbo et Blé Goudé, jusqu’au 31 mars 2021, pour clôturer le recours en appel contre leur acquittement.

Niger : l’Onu et la Cedeao tirent la sonnette d’alarme

L’Organisation des Nations unies et la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) « condamnent fermement » les violences post électorales au Niger.Dans un communiqué conjoint, les deux organisations se désolent « des actes de violences survenus suite à la proclamation des résultats provisoires (du second tour de la présidentielle du 21 février 2021) et appellent toutes les parties prenantes à la retenue ». 

L’Onu et la Cedeao invitent les parties prenantes à se conformer aux dispositions légales qui garantissent le déroulement pacifique du processus électoral, notamment celles relatives aux procédures de règlement des contentieux électoraux, et les encouragent à œuvrer ensemble afin de conduire le processus électoral à son terme. 

Suite à la proclamation des résultats provisoires, des violences avaient éclaté dans la capitale nigérienne et dans d’autres villes du pays. Ce jeudi, six maisons dont celle du correspondant de Radio France Internationale (RFI) ont été vandalisées à Niamey. 

A en croire le ministre de l’Intérieur, Alkache Alhada, les heurts ont fait depuis mardi dernier deux morts et 468 personnes ont été arrêtées. 

Suffisant pour que la Cedeao et l’Onu renouvellent leur disponibilité à accompagner le peuple nigérien dans ses efforts pour consolider la paix et la démocratie.

Selon les résultats provisoires, publiés le 23 février, par la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), le candidat du Parti Nigérien pour la Démocratie et le Socialisme (PNDS Tarayya), Mohamed Bazoum, a été élu président avec 2.501.459 voix, soit 55,75 %. 

Son challenger, Mahamane Ousmane du Rassemblement Démocratique et Républicain (RDR Tchanji), a recueilli 1.895.736 voix, soit 45,25 %. Mais son camp conteste ces résultats et dénonce « un hold-up électoral ».

Report à une date ultérieure de la visite de Gianni Infantino à Abidjan

La visite en Côte d’Ivoire du président de la Fédération internationale de football association (FIFA), Gianni Infantino, annoncée pour vendredi, a été reportée à une date ultérieure, selon une note officielle.

L’information a été portée à la connaissance des clubs et du public sportif par le Comité de normalisation de la Fédération ivoirienne de football (FIF), indiquant que son arrivée à Abidjan est « reportée à une date ultérieure », sans avancer de raison.

« Le Comité de normalisation s’excuse auprès de la communauté sportive pour ce report de dernière minute », mentionne la note, qui vient annuler une annonce de la veille, affirmant que M. Gianni Infantino devrait atterrir à Abidjan vendredi.

Selon le calendrier de l’annonce précédente, le patron de la FIFA, en tournée depuis quelques jours sur le continent africain, devrait avoir une audience avec le ministre des Sports, une séance de travail avec le Comité de normalisation et visiter les stades d’Ebimpé et d’Abobo, dans le Nord de la capitale économique ivoirienne. 

  

Biographie de M. Mohamed Bazoum : le vainqueur de la présidentielle

M. Mohamed Bazoum, vainqueur de l’élection présidentielle du 21 février 2021 au Niger selon les résultats rendus publics le 23 février par la CENI, est  né en 1960 à Bilabrine dans le département de N’Gourti (Diffa), à l’Est du Niger, selon sa biographie officielle.

Il commença ses études primaires à l’école de Tesker en 1966, avant de fréquenter le Lycée Amadou Kouran Daga de Zinder de 1976 à 1979, d’où il sortit avec son BAC A4. Il poursuivit ses études universitaires de 1979 à 1984 à l’Université de Dakar (Sénégal) à la Faculté des Lettres et sciences Humaines au Département de Philosophie.

Détenteur d’une Maitrise en Philosophie Politique et Morale, puis d’un Diplôme d’Etudes Approfondies (DEA), Option Logique et Epistémologie, Mohamed Bazoum est un orateur qui inspire l’admiration depuis la prestigieuse université Cheikh Anta Diop de Dakar. Son talent en rhétorique et sa rigueur dans les principes lui ont ouvert grandement la voie d’une carrière politique intéressante. Il a marqué, en tant que professeur de philosophie au lycée, toute une génération d’étudiants des années 90.

Après la vie estudiantine, il s’investit en syndicalisme dans le SNEN (Syndicat National des Enseignants du Niger), avant de s’engager à l’USTN (Union Syndicale des Travailleurs du Niger), un des mouvements de proue de revendication démocratique en début 1990.

En Décembre 1990, avec Issoufou Mahamadou et d’autres camarades, ils fondent le Parti Nigérien pour la Démocratie et le Socialisme (PNDS Tarayya). Il occupe le poste du Président du Comité Exécutif National (CEN) de ce parti depuis l’accession du Président Issoufou Mahamadou à la magistrature suprême du Niger en 2011.

Cinq (5) fois élu député de la circonscription spéciale de Tesker (Zinder), Mohamed Bazoum fut également deux fois chef de la diplomatie nigérienne. Il fut également, à partir d’avril 2016, Ministre d’Etat, Ministre de l’Intérieur, de la Sécurité Publique, de la Décentralisation et des Affaires Coutumières et Religieuses jusqu’en 2020.

Fidèle au monde rural qui a marqué son enfance, il est passionné de l’élevage des camelins et bovins. Musulman sunnite, il parle l’arabe, le hausa, le toubou, le kanuri, le français et moyennement l’anglais.

Socialiste convaincu, témoin des contradictions fondamentales du monde à travers l’histoire et des abus des régimes d’exception en Afrique, influencé par des grands révolutionnaires du monde, Mohamed Bazoum syndicaliste comme homme politique est proche du peuple et engagé pour les bonnes causes au plan national et international.

La qualité de son leadership a été mise en évidence tant dans sa vie syndicale, professionnelle et politique. Dans la longue marche vers la Conférence nationale inaugurant résolument le processus démocratique du Niger, il a joué, avec ses camarades, un rôle d’avant-garde. L’on se souvient encore de sa très brillante intervention à ce rendez-vous historique du peuple nigérien lorsque des militaires avaient voulu remettre en cause ce forum.

Il avait énergiquement combattu au sein de son parti et dans le cadre des coalitions politiques dont son parti a été membre face aux différentes tentatives du retour à l’ancien ordre ou l’interruption de l’état de droit. Il en est ainsi après l’élection présidentielle du 8 juillet 1998 et du Tazarce du Président Tandja Mamadou sous la 5ème République.

Il fait partie du groupe des 14 députés qui avaient déposé la motion de censure qui a balayé le gouvernement de Hama Amadou en 2007.

Président du PNDS Tarayya après le Président Issoufou Mahamadou, il doit cette consécration à la confiance méritée de ses camarades dont le Président Issoufou et à sa fidélité à la ligne politique de ce parti. C’était avec une détermination inébranlable qu’il a sillonné le Niger en quittant son prestigieux poste de Ministre des Affaires étrangères pour assurer la réélection du Président Issoufou.

En lui confiant le poste de Ministre d’Etat, Ministre de l’Intérieur, de la Sécurité Publique, de la Décentralisation et des Affaires Coutumières et Religieuses, un poste régalien, le président Issoufou Mahamadou confirme, s’il en est besoin, toute la confiance qu’il place en Mohamed Bazoum.

Auteur : ANP

La Secrétaire Générale de l’OIF condamne les violences post-électorales au Niger

Dans un communiqué publié hier, mercredi 24 février 2021, la Secrétaire générale de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), Louise Mushikiwabo, a « condamné fermement les violences post-électorales qui ont suivi la publication des résultats électoraux provisoires au Niger » et a appelé toutes les parties prenantes à recourir, en cas de contestations, aux voies légales, mais également au dialogue, dans un contexte marqué par des défis sanitaires et sécuritaires.

Ci-dessous le communiqué :

La Secrétaire générale de la Francophonie, Mme Louise Mushikiwabo, prend note de la publication des résultats électoraux provisoires par la Commission électorale nationale indépendante (CENI), conformément aux dispositions légales et électorales.

Les parties prenantes nigériennes ont participé inclusivement aux opérations électorales, notamment à la centralisation et à la validation des résultats électoraux dans les différentes phases, communales, régionales et nationales.

Elle condamne fermement les violences post-électorales qui ont suivi la publication des résultats électoraux provisoires et appelle toutes les parties prenantes à recourir, en cas de contestations, aux voies légales mais également au dialogue, dans un contexte marqué par des défis sanitaires et sécuritaires. Elle encourage tous les acteurs politiques à respecter et faire respecter le processus électoral jusqu’à son terme en préservant le calme et en favorisant l’apaisement.

Le processus électoral a été conduit de manière consensuelle, inclusive et transparente, avec la participation des représentants de la majorité et de l’opposition.

La Secrétaire générale de la Francophonie marque la disponibilité de l’Organisation internationale de la Francophonie pour accompagner les efforts nationaux et internationaux en faveur du dialogue entre les parties en vue du règlement de tout différend. 

L’OIF compte 88 États et gouvernements : 54 membres, 7 membres associés et 27 observateurs.

Niger : quels défis pour le nouveau président

Ibrahim Moussa, Rédacteur en chef du journal nigérien La Roue de l’Histoire, analyse pour APA les principaux chantiers de Mohamed Bazoum.Comment appréciez-vous le déroulement du scrutin présidentiel de dimanche dernier ?

En dépit de quelques irrégularités, notamment la saisie de faux bulletins de vote à Dogondoutchi (Sud-Ouest) par la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) et l’attaque terroriste qui a fait sept morts à Dorgol, dans la région de Tillabéri (Extrême-Ouest), le vote s’est globalement déroulé dans le calme et la sérénité.

L’élection de Mohamed Bazoum à la tête du Niger ouvre une nouvelle page dans l’Histoire du pays. Car, pour la première fois depuis l’indépendance en 1960, un président démocratiquement élu passe le témoin à un autre par le même procédé.

Quels sont les principaux défis du nouveau président ?

Le chef de l’Etat sera confronté à des défis de plusieurs ordres. C’est d’abord la lutte contre le jihadisme. Cinq des huit régions que compte le Niger sont touchés par ce phénomène. Il s’agit de Diffa, Tillabéri, Tahoua, Agadez et Maradi.

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Le Niger est entouré de foyers d’insécurité au niveau de quatre de ses frontières. Au Nord, depuis la chute en Libye de Mouammar Kadhafi, la situation s’est détériorée.

Dans sa frontière Sud-Est avec le Nigeria, la région Diffa proche des Etats fédérés de Borno et Yobé, est notamment la cible d’attaques terroristes depuis février 2015.

A l’Ouest du pays, les localités situées le long des frontières entre le Mali et le Burkina Faso subissent des attaques quasi-quotidiennes. C’est d’ailleurs dans ce territoire appelé la zone des trois frontières que les agents de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) ont été tués le 21 février dernier, jour même du scrutin.

Hormis le défi sécuritaire, il y a la question de l’emploi et de l’employabilité des jeunes, la sécurité alimentaire, la santé et l’éducation. Bazoum a réservé une part belle à l’éducation des jeunes filles dans son programme de campagne. 

Pour que celles-ci étudient jusqu’à la classe de 3e au moins, il a évoqué la création de cantines scolaires surtout dans les zones nomades et dans les localités où les populations sont extrêmement vulnérables.

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Sur le plan politique, le successeur de Mahamadou Issoufou a du pain sur la planche. Avec une classe politique que tout oppose. Dans son premier discours, après la proclamation des résultats provisoires, l’ancien ministre de l’Intérieur a lancé un appel à l’endroit de son challenger, Mahamane Ousmane, et de toute la classe politique en vue de s’unir et travailler pour le développement du Niger.

Mouhamadou Issoufou a décidé de respecter la Constitution en ne se présentant pas à la présidentielle. Quel sens donnez-vous à cet acte du président sortant ?

Cette décision de ne pas briguer un 3e mandat, dans une sous-région où la tentation est très forte, a été saluée par tout le continent africain voire la communauté internationale. A travers cette attitude, Issoufou inscrit son nom en lettres d’or dans les annales de l’Histoire politique du Niger. En outre, il peut servir de modèle à Mohamed Bazoum en matière du respect de la Constitution.

Le président de la FIFA remercie le Roi Mohammed VI pour son engagement en faveur de la promotion du football

Le président de la FIFA, Gianni Infantino a remercié le Roi Mohammed VI pour son engagement et sa volonté en faveur de la promotion du football.« Je remercie SM le Roi pour son engagement, sa passion, sa volonté et son ambition de faire agrandir encore plus le football marocain », a-t-il dit dans une déclaration au site de la fédération royale marocaine de football.

Le patron de la FIFA s’est dit particulièrement impressionné par les infrastructures sportives visitées et s’est réjoui de discuter les projets de développement futur du football marocain, africain et mondial «parce que le Maroc joue et doit jouer un rôle important dans le monde du football», a-t-il estimé.

Il a qualifié le Complexe Mohammed VI de « splendide », « une œuvre d’art », se disant heureux de le voir mis à disposition de la CAF, de la FIFA, des jeunes, des arbitres et pour l’encadrement.

Infantino a salué également le rôle du Maroc dans le développement du football féminin. « On va voir les résultats très tôt. Je me réjouis des prochaines étapes », s’est-il félicité.

Centrafrique : 20 milliards Fcfa de la Bad pour moderniser l’aéroport et la sécurité alimentaire

La République centrafricaine et la Banque africaine de développement (Bad) ont signé deux protocoles d’accord de dons pour financer la modernisation de l’aéroport de Bangui et lutter contre l’insécurité alimentaire dans deux préfectures du centre-nord du pays.Les deux documents ont été paraphés par le ministre centrafricain de l’Économie, du Plan et de la Coopération, Félix Molou, et le responsable-pays de la Banque africaine de développement, Mamady Souaré. Les protocoles d’accord portent, d’une part, sur le Projet d’appui à la Modernisation de l’Aéroport international de Bangui-Mpoko, phase II (Pamab II) et, d’autre part, sur le Projet d’appui à la résilience et à la sécurité alimentaire et nutritionnelle dans les préfectures de la Kemo et de l’Ouaka (Parsanko).

Saluant la signature de ces accords, Mamady Souaré a indiqué, dans le communiqué parvenu ce jeudi à APA, que ces derniers reflètent « l’excellente coopération » entre la République centrafricaine et la Bad.

Le PAMAB II, financé à hauteur de 11,44 millions de dollars américains (6,23 milliards de francs CFA), vise à consolider le rôle du transport aérien pour la desserte de la République centrafricaine à travers des services aéroportuaires sécurisés, sûrs, efficaces et de qualité, conformes aux standards internationaux.

Cette deuxième phase complète le Pamab I et le Projet d’appui à l’autorité nationale de l’aviation civile. L’ensemble du projet de modernisation de l’aéroport est doté d’une enveloppe de quelque 18,36 millions de dollars (10 milliards FCFA), y compris la contrepartie nationale.

Les activités retenues dans le cadre du Pamab II concernent l’amélioration de la sûreté et de la qualité aéroportuaires, la facilitation et la signalétique ainsi que l’appui au secteur aérien. Le projet permettra ainsi de mettre à niveau l’aérogare, d’améliorer le contrôle des passagers, le traitement des bagages et de mieux équiper la zone de fret.

Le Parsanko dont le financement s’élève à 27,39 millions de dollars (14,92 milliards FCFA), comprend un cofinancement du fonds multilatéral Global Agricultural Food Security Programme (GASFP). Ce projet soutient la transformation du secteur agricole.

Le GASFP doit permettre de stimuler les investissements dans l’agriculture, de promouvoir le secteur privé national et l’emploi des jeunes à travers l’adéquation formation-emploi. Il favorisera l’émergence de Micro, Petites et Moyennes Entreprises (MPME), dans le but d’améliorer l’employabilité des jeunes dans ce secteur.

La réalisation du Parsanko a pour objectif d’appuyer la production agropastorale et les initiatives communautaires. Pour la production végétale, la priorité sera donnée aux filières du maïs, du manioc, de l’arachide et du riz-paddy. L’accent sera mis sur la volaille, le porc et les caprins et ovins pour la production animale.

Afin de permettre aux populations bénéficiaires de tirer profit durablement du projet, des efforts seront consacrés à l’éducation financière, la structuration et la professionnalisation des unions de producteurs et le développement de l’entreprenariat rural, notamment celui des jeunes et des femmes.

Le Parsanko appuiera également la promotion de la nutrition, l’accès à l’eau et à la santé à travers un soutien aux cantines scolaires, la construction de centres de santé et de forages.