mars 2021 - Page 16 sur 21 - Journal du niger

Législatives ivoiriennes: la CEI juge la campagne « globalement satisfaisante »

La Commission électorale indépendante (CEI), institution chargée d’organiser les élections en Côte d’Ivoire, juge « globalement satisfaisante » la campagne pour les législatives qui s’est déroulée du 26 février au 4 mars 2021.

« La période de campagne ouverte depuis le vendredi 26 février à 00 heure prend fin ce jour jeudi 04 mars à minuit. Elle se déroule de façon globalement satisfaisante », a déclaré Alain Dogou, 2e vice-président de la CEI, lors d’une rencontre avec des observateurs électoraux, jeudi. 

Il a fait marquer qu' »avec la confiance retrouvée, il y a lieu de constater que tous les partis politiques ivoiriens ont appelé à la participation effective aux élections législatives du 6 Mars 2021; (mais) mieux, le 18 février 2021 ils ont signé un code de Bonne conduite ». 

La Commission électorale, indiquera-t-il, a reçu 1291 dossiers de candidatures qu’elle a examinés, avant que la liste provisoire des candidats ne soit publiée le 31 janvier 2021.

Après les contentieux portés devant le Conseil constitutionnel, la CEI a arrêté la liste définitive des candidatures au nombre de 1232. Il ressort 1511 candidats titulaires dont 1305 hommes et 206 femmes.

Ces candidats compétissent pour 255 sièges à pouvoir dans 205 circonscriptions à travers la Côte d’Ivoire. Le pays est engagé depuis 2020 dans un cycle électoral qui a connu comme première échéance l’élection du président de la République qui a suscité beaucoup d’incompréhensions et plusieurs actes de violences. 

« Aujourd’hui, les incompréhensions ont trouvé des solutions grâce au dialogue politique entre tous les acteurs politiques et le gouvernement. L’environnement actuel est véritablement apaisé. Le processus se déroule convenablement », s’est-il réjoui. 

La CEI a accrédité pour les élections législatives du 6 mars 2021, une cinquantaine de structures pour observer l’intégrité du scrutin. 7212 badges d’accréditations ont été délivrés aux observateurs. 

Plus de 150 prisonniers jugés en Côte d’Ivoire depuis janvier (Officiel)

Plus de 150 détenus ont été jugés en Côte d’Ivoire depuis le début de l’année 2021, a révélé le ministère ivoirien de la justice et des droits de l’homme dans un communiqué transmis jeudi à APA.

« (…) En vue de résorber le nombre des détentions avant jugement, les juridictions criminelles ont commencé, depuis la nouvelle année, à tenir les sessions de jugement. A ce jour, les audiences tenues ont permis le jugement de plus 150 détenus », a indiqué le ministère de la justice. 

Ce communiqué intervient pour démentir l’information donnée par les  ONG dénommés respectivement  « Fédération Internationale de l’Action des Chrétiens pour l’Abolition de la Torture (FIACAT) et l’Action des Chrétiens pour l’Abolition de la Torture de Côte d’Ivoire (ACAT-CI), qui ont révélé lors d’un point de presse fin février dernier à Yamoussoukro ( Centre ivoirien), l’existence dans les prisons ivoiriennes de 486 cas de détention préventive injustifiée. 

Ces organisations ont ajouté  que «leur intervention a permis la mise en liberté de 92 détenus, la condamnation de 45 détenus, la transmission de 205 et de 41 dossiers respectivement à la Chambre d’instruction et au parquet pour règlement définitif. Elles ont conclu que 103 procédures sont en cours d’instruction», rapporte le communiqué.

 Le ministère ivoirien de la justice a « marqué sa surprise » face à ces déclarations  s’inscrivant en faux sur les chiffres données. 

«Les personnes détenues le sont en vertu de titre régulier. Dès le renvoi du détenu devant une juridiction de jugement, les délais de détention préventive ne s’appliquent plus (article 168 du Code de procédure pénale) ; de sorte que l’on ne saurait parler de détention injustifiée en ce qui concerne les détenus avant jugement», a précisé dans le communiqué le service de communication de ce département ministériel. 

Depuis l’entrée en vigueur du nouveau Code de procédure pénale, a expliqué auparavant le texte, des mesures ont été prises à l’effet d’assurer le contrôle du respect des délais de détention préventive et d’éviter ainsi les détentions injustifiées.  Les cabinets d’instruction, a ajouté le communiqué, s’attellent à observer scrupuleusement les délais légaux. 

Le ministère de la justice a conclu en rassurant l’opinion publique nationale et internationale  «sur le fait que les juridictions œuvrent à rendre la Justice dans des délais raisonnables». 

L’ouverture d’un Consulat de la Jordanie à Laayoune, une consécration des liens ancestraux entre Rabat et Amman (ministre jordanien AE)

L’ouverture d’un Consulat de la Jordanie à la ville de Laâyoune, chef-lieu des provinces du sud du Maroc reflète la continuité et la consécration des liens ancestraux entre le Maroc et la Jordanie, a affirmé, jeudi, le vice-Premier ministre, ministre jordanien des Affaires étrangères et des Expatriés, Ayman Al-Safadi.Le ministre jordanien, qui s’exprimait lors d’un point de presse conjoint avec le son homologue marocain, Nasser Bourita, à l’issue de l’inauguration du consulat de Jordanie à Laâyoune, a souligné que son pays adopte une position ferme vis-à-vis de l’unité et de l’intégrité territoriale du Maroc et soutient une solution du conflit du Sahara marocain conformément à la légalité internationale et sur la base de la proposition marocaine d’autonomie lancée par le Maroc, qui constitue la seule solution pratique et opérationnelle de ce différend.

Revenant sur les relations bilatérales, le chef de la diplomatie jordanienne a mis l’accent sur les liens de fraternité sincère qui unissent les Souverains des deux pays ainsi que sur la concrétisation de la politique de concertation continue et de la coordination permanente entre les deux dirigeants et la consécration des valeurs de solidarité agissante entre les deux Royaumes.

Pour lui, les défis actuels exigent davantage d’action conjointe, de coopération et de coordination entre les deux royaumes à la hauteur des « défis auxquels nous sommes confrontés tels que la sécurité, la stabilité et le développement dans tous les domaines ».

Le sommet jordano-marocain qui s’est tenu à Rabat l’année dernière a constitué une feuille de route pour la coopération bilatérale dans nombre de domaines culturels, économiques et touristiques.

Et d’ajouter que les deux royaumes ont une vision des problèmes régionaux, et « nous affirmons que notre question fondamentale est la question palestinienne, et nous travaillons avec le Maroc pour parvenir à une paix juste et durable dans la région ».

« Nous cherchons, avec le Royaume du Maroc, à soutenir le droit du peuple palestinien à la liberté et à un État indépendant et souverain aux frontières du 4 juin 1967, avec pour capitale Al Qods Acharif. Il s’agit, selon lui, d’une solution à deux États conforme avec une légalité internationale et à l’initiative arabe de paix.

Le Maroc et la Jordanie conviennent de la nécessité d’une coopération pour débarrasser la région arabe des crises qui secouent leurs pays et leurs peuples, a-t-il encore insisté.

De son côté, le ministre marocain des Affaires étrangères a rappelé que l’ouverture d’un Consulat de Jordanie à Laayoune coïncide avec la commémoration par la Jordanie du centenaire de la création de son Etat.

La décision de SM le Roi Abdallah II d’ouvrir un consulat à Laâyoune et son soutien à la restauration de la libre circulation civile et commerciale à El Guerguarat constituent la manifestation du soutien constant que ne cesse d’exprimer le Royaume hachémite de Jordanie aux actions entreprises par le Maroc pour la défense de ses intérêts nationaux et sa souveraineté sur l’ensemble de son territoire, a-t-il déclaré.

Il a fait savoir que l’ouverture de ce consulat est un évènement de « grande importance » qui restera « gravé à jamais dans la mémoire du peuple marocain », à l’image de toutes les marques de soutien et de solidarité exprimées par la Jordanie avec le Maroc pour le triomphe de ses causes sacrées.

Le Maroc et la Jordanie, a-t-il dit, ont réussi à préserver et maintenir des relations étroites en dépit d’un contexte arabe et régional « très sensible », saluant la coordination et la concertation continues qui existent entre les deux pays sur les différentes questions qui préoccupent le monde arabe.

Le ministre des Affaires étrangères a mis l’accent sur la concertation politique entre les deux pays pour le développement de l’action arabe commune et la défense des causes arabes, en particulier la cause palestinienne que le Roi Mohammed VI place au même rang que la question du Sahara, soulignant le rôle important joué par le Comité Al Qods, présidé par SM le Roi, et la tutelle hachémite historique sur les lieux saints chrétiens et musulmans à Al Qods Acharif.

M. Bourita a rappelé dans ce cadre les nombreux projets sociaux, médicaux et d’éducation financés par l’Agence Bayt Mal Qods dans la ville sainte ainsi que son soutien financier récent aux Maqdessis durant la crise sanitaire liée à la pandémie de la Covid-19.

Covid19: l’engagement des chefs traditionnels sud-africains salués

L’engagement actif des chefs traditionnels sud-africains pour soutenir le gouvernement dans la lutte contre la pandémie de coronavirus a été salué jeudi par le président Cyril Ramaphosa.Cyril Ramaphosa s’exprimait lors de l’ouverture de la Maison nationale des chefs traditionnels au Parlement au Cap, dans la ville mère. Il s’adressait aux chefs pour leur engagement à aider le gouvernement et leur peuple durant la pandémie.

« Je voudrais vous exprimer notre gratitude, à vous, chefs traditionnels de notre peuple, pour vous être joints au gouvernement dans la lutte contre cette pandémie. Vous avez travaillé ouvertement et de manière démonstrative avec nous pour veiller à ce que les communautés respectent les règlements et les protocoles sanitaires, y compris le respect des règlements relatifs aux funérailles et autres rassemblements », a-t-il déclaré.

Le président s’est dit particulièrement impressionné par la réponse des chefs traditionnels à la demande du gouvernement de reporter les « cérémonies d’initiation » que les chefs traditionnels organisent chaque année pour les jeunes lors de leur transition de garçon à « homme ».

M. Ramaphosa a déclaré que le processus d’initiation était un test pour le gouvernement, mais que les chefs traditionnels ont veillé à ce que les règlements de prévention de la pandémie de Covid-19 soient respectés.

« Vous avez été créatifs, vous avez proposé des idées, ce qui a prouvé une fois de plus que travailler ensemble est le meilleur moyen de s’attaquer aux problèmes qui assaillent notre pays ».

 « J’ai été heureux que nous ayons pu nous retrouver autour d’une question très difficile et éprouvante comme les cérémonies d’initiation en acceptant de suspendre les rituels d’initiation lorsque la pandémie était à son apogée pendant la deuxième vague », a déclaré le président.

« Nous avons ainsi pu faire en sorte que moins de personnes soient exposées au virus. Nous savons que la mort d’un seul initié est une mort de trop », a-t-il ajotué.

Le président a également rendu hommage aux chefs traditionnels qui sont morts depuis le début de la pandémie, qui font partie des plus de 50.000 Sud-Africains qui ont succombé au coronavirus depuis mars 2020. 

Législatives: le Pdci dénonce des actes de vandalisme dans des localités

Le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci, ex-allié au pouvoir) dénonce des actes de vandalisme et des menaces visant ses militants et sa campagne pour l’élection législative du 6 mars 2021, dans certains circonscriptions.

« Dans certaines localités, à savoir Abobo, Toulepleu, Adjamé…, des actes de vandalisme ont été observés par endroits », a indiqué Niamkey Koffi, coordonnateur général du comité de gestion et de suivi des élections du 6 mars 2021 du Pdci, lors d’une conférence de presse.

Il a fait savoir que des affiches de candidats du Pdci ont été déchirées par des individus, tandis que des candidats subissent des menaces pour empêcher le bon déroulement de la campagne dans des localités. 

Pour M. Niamkey Koffi, cela est « en déphasage avec la démocratie », car tous les candidats ont tous le même droit, et autant les candidats du Rhdp (pouvoir) circulent, autant ceux de l’opposition peuvent le faire. 

« Au regard de cette situation, le Pdci et EDS (Ensemble pour la souveraineté), par la voix de leurs leaders respectifs Henri Konan Bédié et Laurent Gbagbo interpellent les autorités compétentes à jouer leur rôle, car il y va de la sécurisation du scrutin », a-t-il dit.

« L’opposition ivoirienne, consciente de sa majorité ne se laissera pas voler sa victoire. Nous ne nous laisserons pas intimider par les agissements des cadres du Rhdp et leurs sbires », a lancé M. Niamkey Koffi.

L’objectif de ces actes de vandalisme « c’est de faire en sorte que nos militants aient peur (…). A Yopougon, on a eu un incident qui était isolé, un jeune qui partait coller nos affiches a été découpé à la machette », a déploré Augustin Dia Houphouët, un candidat tête de liste du Pdci de cette circonscription.  

Il a ajouté que cela « traumatise tous les électeurs », s’inquiétant que les violences reviennent à la suite de ces joutes électorales via cette « intimidation » faite par leurs adversaires lors de la campagne législative qui s’achève ce jeudi 4 mars 2021.

Par ailleurs, M. Niamkey a attiré l’attention de la Commission électorale indépendante (CEI) sur le mode de scrutin, insinuant qu' »il est dit que sans la CNI (Carte nationale d’identité) ni carte d’électeur toute personne inscrite peut accomplir son droit citoyen »; une trouvaille qui laisse la porte ouverte à la fraude. 

« Le Pdci et EDS appelle à la vigilance et invite la CEI à créer les conditions pour des élections justes et équitables », a déclaré M. Niamkey Koffi, lors de la conférence de presse qui s’est tenue au dernier jour de la campagne ouverte depuis le 26 février 2021.

La Jordanie ouvre son Consulat général à Laâyoune

La Jordanie a ouvert jeudi son consulat général à Laâyoune, chef-lieu du Sahara marocain.La cérémonie d’ouverture de ce consulat a été présidée par le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, et le vice-Premier ministre, ministre jordanien des Affaires étrangères et des Expatriés, Ayman Al-Safadi.

La Jordanie devient ainsi le 11ème pays à avoir inauguré un consulat à Laâyoune, après les Émirats arabes unis, le Bahreïn, la Côte d’Ivoire, les Iles Comores, le Gabon, Sao-Tomé-Et principe, la République centrafricaine, le Burundi, Eswatini et la Zambie.

Pour rappel, Amman avait déjà annoncé le 19 novembre dernier l’ouverture d’une représentation diplomatique au Sahara marocain. Il s’agit du 4ème pays arabe à ouvrir une représentation diplomatique dans les provinces du Sud après les Emirats Arabes Unis, Djibouti et Bahrein.

Présidentielle ougandaise: une erreur décelée dans les résultats

La Commission électorale ougandaise a reconnu une erreur dans un des procès-verbaux des résultats de l’élection présidentielle du 14 janvier dernier.L’instance électorale a publié hier mercredi les résultats de plusieurs bureaux de vote dans une tentative désespérée de réfuter des « chiffres fictifs » diffusés sur les réseaux sociaux.

Les résultats en question concernent un bureau de vote dans le district de Nebbi, au nord-ouest de l’Ouganda, où, bien que le procès-verbal ait affirmé que le nombre total de votes valides exprimés pour les candidats était de 300, les votes comptés en suggéraient 224.

La commission avait précédemment conseillé aux Ougandais de ne pas tenir compte des résultats diffusés sur les réseaux sociaux, les décrivant comme trafiqués pour produire une autre série de résultats qu’elle a ensuite admis être erronés.

Son porte-parole, Paul Bukenya, a déclaré : « La ligne de conduite à suivre consiste à examiner la situation, à la remettre en question et à revenir en arrière pour voir ce qui s’est passé. Quelqu’un a posté de faux résultats. Les fiches que nous avons remises aux candidats à la présidence en comportent huit, mais le total comporte une erreur. Nous devons découvrir s’ils ont paniqué, se sont précipités ou s’il s’agit simplement d’une erreur ou d’un acte délibéré ».

L’erreur a été signalée par le professeur Nic Cheeseman qui a remis en question le calcul de la commission électorale, le qualifiant d’hilarant et de choquant.

A l’issue de la présidentielle, le président sortant, Yoweri Museveni, a été réélu pour un 6e mandat à la tête de ce pays d’Afrique de l’Est.  A 86 ans, il a obtenu au premier tour 58,6%, là où son principal adversaire, le chanteur devenu député, Bobi Wine a récolté 34,83% des suffrages.

Cyril Ramaphosa pour une révolution numérique inclusive

Les Sud-Africains vivant dans les zones rurales doivent être inclus dans l’utilisation de la technologie numérique tout comme leurs homologues des centres urbains qui ont adopté la « révolution numérique », a plaidé jeudi le président, Cyril Ramaphosa.Dans un discours prononcé lors de l’ouverture de la Maison nationale des chefs traditionnels au Cap, M. Ramaphosa a déclaré que la Covid-19 a forcé le pays à s’appuyer sur la technologie pour communiquer sur la lutte contre la pandémie.

« Nous avons adopté de nouvelles méthodes de travail, de nouvelles façons de faire les choses (depuis la pandémie) », a déclaré le chef de l’Etat, ajoutant que le pays a également adopté des processus technologiques « qui nous permettent de nous réunir de manière plutôt rentable, de continuer à faire le travail qui doit être fait ».

« Et c’est à cet égard que certains processus de relance économique comme la révolution numérique doit être axés sur les communautés rurales », a poursuivi Ramaphosa.

Il a déploré le fait que le secteur privé ait tendance à se concentrer uniquement sur les zones urbaines, appelant à un partenariat entre le gouvernement, les chefs traditionnels, le secteur privé, la société civile et les autres parties prenantes pour relever les défis auxquels le pays est confronté.

« Nous avons démontré au cours de l’année écoulée que, lorsque nous travaillons ensemble, nous pouvons réaliser de grandes choses », a-t-il déclaré.

Côte d’Ivoire: le pasteur Monney, un candidat tête de liste Rhdp aux législatives

Le pasteur ivoirien Georges Yves Monney (GYM), candidat tête de liste du Rhdp (pouvoir) aux législatives du 6 mars 2021 à Marcory, dans le Sud d’Abidjan, se félicite du « casting » de Alassane Ouattara à son endroit pour ces joutes électorales.

Coiffé d’une casquette noire, d’un jean sombre et d’un t-shirt blanc, frappé du logo du Rhdp, Georges Yves Monney, coordonnateur régional associé du Rhdp Treichville-Marcory, a rencontré mercredi les femmes du Grand marché de la cité pour expliquer ses motivations. 

« Nous sommes dans la saison des élections législatives, le 6 mars, il vous reviendra à vous toutes de décider de la suite de l’avenir de la commune de Marcory, à travers vous les femmes du marché », a lancé M. Georges Yves Monney à un meeting en face du marché.  

Pour lui, « le 6 mars, c’est le jour du grand rendez-vous pour le changement de la destinée de toutes les femmes de Marcory et en particulier celles du marché ». Dans cet esprit, lui et les candidats désignés par le Rhdp, veulent apporter le renouveau dans la commune. 

M. Monney, candidat indépendant aux municipales en 2013 et en 2018, n’a pu remporter les scrutin devant Aby Raoul, porte flambeau du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci, ex-allié au pouvoir). Ce scrutin apparaît comme une revanche qu’il assure être plus qu’à la hauteur. 

Son statut de pasteur suscite des débats dans la cité. Il soutient avoir été choisi par le président Alassane Ouattara qui, selon lui, a « cette qualité de pouvoir faire le casting des leaders et des hommes différents des autres ». 

Le chef de l’Etat, président du Rhdp, reconnaît « ceux-là qui sont marqués dans leurs démarches dans la qualité des actions menées sur le terrain en respectant la vision d’être au service des autres pour promouvoir la paix, le social et le développement », a-t-il ajouté.

   

C’est « M. Ouattara, l’homme le plus renseigné de Côte d’Ivoire, qui a regardé à Marcory et il a dit, ce monsieur, c’est un fils qui travaille pour la commune, j’ai besoin de lui pour me représenter à l’hémicycle et pour défendre les intérêts de la Côte d’Ivoire », a-t-il poursuivi.

En outre, dira-t-il,  « au niveau de la commune de Marcory, toutes les populations sont unanimes à dire que Georges Yves Monney, hormis les partis politiques, hormis les ethnies, les religions, est cette personne qui travaille dans le social sans discrimination ».  

Dans le dossier de candidature pour ces législatives, il a été indiqué « pasteur », a admis cet homme de Dieu, soulignant avoir préféré dans le cadre de son parcours « mettre en avant la mission de Dieu » qui lui a fait tant de grâces dans sa vie.  

Ancien élève du lycée classique d’Abidjan, il entre en faculté de pharmacie après le BAC. Quelques années plus tard, il va au Canada pour terminer ses études et devient pharmacien. Pour lui, « Dieu prime sur tout », c’est pourquoi il préfère mettre en avant la mission de Dieu.

« Dieu m’a fait la grâce de m’appeler à son service, et je suis au service de Dieu avec mon épouse qui est à la tête du ministère que nous conduisons et c’est elle qui est pasteur principal de la mission, le Centre chrétien de transformation (CCT) », rapporte-t-il. 

Bien que vice-président de cette mission, M. Monney se dit « homme politique » et qualifie son épouse de « femme de Dieu ». Le Centre chrétien de transformation est situé à Marcory, où des fidèles les accompagnement dans leur vision.  

« On pourrait croire qu’il n’y a pas de compatibilité entre le service de Dieu et la fonction politique, mais la fonction politique a été préalablement définie par Dieu lui-même », a fait observer GYM, un surnom marqué sur des t-shirts de campagne.   

Il note toutefois que dans la pratique de la gouvernance au plan politique « les hommes ne suivent pas au pied de la lettre ce que Dieu a recommandé », si non « un homme politique, c’est celui qui fait la promotion et le développement des hommes et c’est de ça dont il s’agit ». 

« Je suis très heureux de constater que le président Alassane Ouattara fait (la politique) de façon originelle telle que prévu par Dieu », estime-t-il, tout en lui disant « merci » de l’avoir choisi comme candidat et tête de liste Rhdp à Marcory.  

A Marcory, cinq listes s’affrontent pour deux sièges. M. Monney qui a pour suppléante Mme Awa Koné, veut donner ces deux sièges au président Ouattara qui lui a dit: « j’ai besoin de Georges Yves Monney pour briguer le mandat des législatives ».  

Le Rhdp, créé en 2005 sous forme de plate-forme, regroupant un ensemble de partis politiques, a été constitué en janvier 2019 comme une formation politique. M. Monney, à la base Pdci a rejoint le Rhdp à la suite du retrait du Pdci. 

« Je n’ai pas voulu suivre le Pdci, je suis resté au Rhdp parce que j’ai reconnu, apprécié à un haut niveau l’oeuvre du président Alassane Ouattara qui manifestement ressemblait à l’oeuvre du président fondateur de la Côte d’Ivoire, feu le président Félix Houphouët-Boigny », a affirmé GYM.  

« Les résultats passés, il y a beaucoup à redire », dit-il, mais pour ces joutes électorales, il se dit confiant. A Anoumabo Aliodan, Koné Awa, sa suppléante a invité les militants et sympathisants à sortir massivement le 6 mars pour voter le Rhdp.  

« A Marcory, nous donnerons ces chaises au président Ouattara », a-t-il lancé devant les populations d’Anoumabo. Cependant, il devra encore affronter l’actuel maire Aby Raoul et François Heilms (député sortant), titulaires de la liste Pdci.

Le principal aéroport du Nigeria ravagé par un incendie

Une section de l’aéroport principal du Nigeria, dans le hub commercial de Lagos, a été ravagée par un incendie, a appris APA jeudi.Selon notre source, l’incendie qui s’est déclaré mercredi a englouti la Kenya Airways à l’aéroport international Murtala Muhammed avant d’être finalement éteint avec l’aide des pompiers de l’Autorité fédérale des aéroports du Nigeria (FAAN).

La cause de l’incendie n’a pas encore été déterminée et rien n’indique qu’il ait perturbé les activités aériennes du plus grand et du plus fréquenté des aéroports du Nigeria.

Les autorités aéroportuaires n’ont pas communiqué sur l’incident.