mars 2021 - Page 17 sur 21 - Journal du niger

Présidentielle au Tchad : dix candidatures retenues

Au total, dix candidatures sont retenues pour l’élection présidentielle du 11 avril au Tchad.La Cour suprême a publié, mercredi soir, une liste de de dix candidats sur les dix-sept qui avaient déposé leurs dossiers.

Toutefois, trois candidats parmi ceux retenus ont déjà annoncé leur retrait de la course à la présidentielle. Il s’agit de Ngarlejy Yorongar, Me Théophile Bongoro et de Saleh Kebzabo.

Candidat à sa propre succession pour un sixième mandat contesté par l’opposition, le chef de l’Etat, Idriss Deby, aura donc face à lui, six adversaires. Parmi eux, il y a l’ancienne ministre, Lydie Beassemda, première femme candidate à une élection présidentielle au Tchad, l’ancien Premier ministre, Pahimi Padacket Albert, l’ingénieur Yombombé Théophile, l’entrepreneur Alladoum Baltazar, et le chef de l’opposition, Romadoungar Nialbé Félix.

Les violences nées de l’arrestation de Sonko à la Une des quotidiens

La presse sénégalaise parvenue, ce jeudi à APA, accorde un traitement de faveur aux manifestations suite à l’arrestation, hier, de l’opposant Ousmane Sonko, alors qu’il se rendait au tribunal dans l’affaire de viols et menaces de mort dont il est accusé par Adji Sarr, une employée d’un salon de massage.« Chaos debout », constate L’Observateur, qui fait le « récit d’une journée de guérilla urbaine à Dakar en textes et en images ».

Le journal note que la Section de Recherches où Sonko est gardé à vue pour « trouble à l’ordre public et participation à une manifestation non autorisée » a été la cible des manifestants en furie.

Faisant la « chronique d’une folle journée à Dakar », Vox Populi note des « scènes de chaos après l’arrestation de Sonko ».

« La capitale, constatent nos confrères, subit la furie des manifestants : affrontements, destructions, pillages, incendies, arrestations rythment mercredi noir ».

Ils ajoutent qu’après 3 heures de parade, Sonko a été arrêté, gardé à vue, mais il garde le silence pour ne pas coopérer et faciliter la tâche à la justice.

« Arrestation de Ousmane Sonko-Emeutes dans le pays », renchérit L’As, soulignant que Pastef sonne la révolte et met le feu partout.

Ce qui fait dire à Sud Quotidien que « Dakar (était hier), sens dessus dessous ».

« Convocation et garde à vue de Sonko-Le chaos ! », s’exclame Walf Quotidien, à côté de Libération qui indique : « Sonko garde le silence, même sur son identité ».

Le quotidien national Le Soleil s’intéresse à la réception hier des 324.000 doses de vaccins de l’initiative Covax et donne la parole à Macky Sall qui promet : « L’effort d’acquisition des vaccins sera poursuivi ».

« Covid-19/ vaccination : Macky Sall annonce huit millions de doses pour quatre millions de personnes », écrit Sud Quotidien.

Covid-19 : l’Angola réceptionne 600 000 doses de Covax

L’Angola a reçu ce mercredi plus de 600 000 doses du vaccin développé par Oxford/Astrazeneca.Ce premier lot entre dans le dispositif Covax, l’initiative de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) visant à donner un accès équitable aux pays à revenu moyen et faible.

« Nous espérons que, d’ici fin juillet, nous pourrons, selon la promesse de Covax, recevoir les vaccins pour 20% de la population, comme promis. Le gouvernement a aussi ses propres initiatives. Nous nous occupons des acquisitions par d’autres moyens. Nous avons un plan de vaccination flexible, assez ambitieux et nous espérons vacciner 53% de notre population en deux étapes. Mais cela pourrait prendre un certain temps », a déclaré la ministre angolaise de la Santé, Silvia Lutucuta.

La vaccination a débuté dès l’arrivée du premier lot, puisque 50 personnes parmi lesquelles des professionnelles de la santé se sont vu administrés les piqûres. 

L’occasion d’inaugurer l’entrepôt central des vaccins à Luanda, la capitale angolaise.

Plus de 200 millions de doses Astrazeneca/Oxford, fabriquées en Corée du Sud et par le Serum Institute of India, seront livrées d’ici fin mai dans 142 pays grâce à une opération logistique sans précédent.

Législatives ivoiriennes: la CEI retire Atsé Stevens de la liste des candidats pour fraude

La Commission électorale indépendante (CEI) a annoncé mercredi le retrait de Atsé Wilson Stevens de la liste des candidats pour les législatives ivoiriennes du 6 mars 2021, reprochant à ce commissaire de la CEI régionale du Goh (Ouest), de s’être présenté au scrutin sous un autre nom dans la circonscription de Akoupé-Becouefin, par le moyen de la fraude.

« La Commission électorale indépendante décide du retrait de M. Atsé Wilson Stevens de la liste définitive des candidats retenus pour l’élection des députés du 06 mars 2021 dans la circonscription électorale N°145, Akoupé – Becouefin, communes et Sous-préfectures », indique un communiqué de l’institution. 

Dans ce communiqué signé par le deuxième secrétaire permanent adjoint, Soumaïla Doumbia, la CEI note que cette décision est « sans préjudice des mesures disciplinaires et des poursuites pénales qu’elle se réserve le droit d’engager à l’encontre de  M. Atsé Wilson Stevens ». 

Selon la CEI, « le nommé Atsé Atsé Wilson Desmond,  Commissaire à la Commission électorale régionale du Gôh, a présenté sa candidature à l’élection des députés du 06 mars 2021 sous le nom de Atsé  Wilson Stevens ». 

« En usant d’artifices frauduleux pour modifier son identité dans sa déclaration formelle de candidature, M. Atsé Asté Wilson Desmond a pu se faire inscrire sur la liste des candidats en violation des dispositions de l’article 21 de la loi sur la CEI, qui interdit pourtant aux membres de cette Institution d’être candidats à une élection organisée par la CEI », souligne l’institution. 

La Commission électorale indépendante « tient à rassurer les autres candidats de la circonscription n°145 concernée que ce retrait n’impactera aucunement leur positionnement sur le bulletin officiel de vote le jour du scrutin », conclut le communiqué. 

La campagne pour les législatives, en cours, s’achève jeudi. Le scrutin est prévu pour le 6 mars 2021.

Violences post-électorales : le Comité des sages de la CNDH appelle au dialogue

Suite aux violences qui ont éclaté après la publication des résultats provisoires du second tour de l’élection présidentielle du 21 février 2021, donnant Bazoum Mohamed vainqueur. Le Conseil des Sages de la Commission nationale des droits humains (CNDH)  appelle au dialogue pour la paix des cœurs et des esprits.

Ci-dessous le communiqué :

 

CNDH 02 02 2021

Sénégal : arrestation d’Ousmane Sonko

Le député de l’opposition, qui se rendait au Palais de justice pour faire face au juge d’instruction du 8e cabinet du Tribunal de Grande Instance de Dakar, a été interpellé par les forces de l’ordre.Le tête-à-tête entre le magistrat du siège et le leader du parti Patriotes du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (Pastef) était initialement attendu à 9 heures. Mais rien ne s’est passé comme prévu.

En effet, les forces de l’ordre ont barré la route au cortège d’Ousmane Sonko pour empêcher ses partisans de l’accompagner. De la Cité Keur Gorgui où réside l’ancien Inspecteur des Impôts et Domaines à Mermoz, le convoi du virulent opposant a été ralenti par un impressionnant dispositif sécuritaire.

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Les forces de défense et de sécurité ont fait usage de gaz lacrymogène pour disperser tout rassemblement. Au bout de trois heures de blocage, le troisième de l’élection présidentielle de 2019 est sorti de son véhicule sur le rond-point Mermoz afin de discuter avec les forces de l’ordre sous l’assistance de ses avocats.

Après quelques minutes d’échanges, Ousmane Sonko est embarqué par les forces de défense et de sécurité dans une voiture banalisée. Il est poursuivi pour « trouble à l’ordre public et participation à une marche non autorisée ».

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L’étau se resserre donc autour du député qui devait déférer à la convocation du juge d’instruction du 8e cabinet pour être entendu sur l’accusation de « viols et menace de mort » dont il fait l’objet. La plaignante est une masseuse d’un salon que fréquentait Ousmane Sonko pour soulager des douleurs dorsales.

Sénégal : arrivée des vaccins AstraZeneca

Les premières doses de l’initiative Covax ont été réceptionnées, tôt ce mercredi, à l’aéroport international Blaise Diagne de Diass situé à une soixantaine de kilomètres de Dakar.En ces temps de crise sanitaire mondiale, la réception de vaccins est un évènement. Grâce au dispositif de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), le Sénégal a reçu un lot de 324.000 doses d’AstraZeneca/Oxford.

Dimanche dernier, le ministre de la Santé et de l’Action sociale, Abdoulaye Diouf Sarr, a réceptionné les consommables composés notamment de seringues et de boîtes de sécurité. Ce jour-là, Irène Mingasson, l’ambassadeur de l’Union européenne (UE) à Dakar, a déclaré que huit millions de doses sont destinés au Sénégal dans le cadre de l’initiative Covax.

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A en croire les autorités sanitaires, « près d’un million de doses supplémentaires sont déjà prévues au cours du second trimestre 2021, et d’autres vont suivre tout au long » de l’année.

Au Sénégal, la campagne nationale de vaccination a été lancée, le 23 février dernier, avec 200.000 doses du vaccin chinois Sinopharm. Deux jours plus tard, le président Macky Sall s’est fait vacciner au palais de la République.

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A ce jour, 39.938 personnes ont reçu leurs injections dans ce pays de 16 millions d’habitants. L’objectif de l’initiative Covax est d’assurer un accès équitable aux vaccins dans le monde.

«L’Afrique doit tirer profit de la Zlecaf» (expert)

Les pays du continent doivent tirer profit de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf), affirme l’expert en affaires internationales, Me Pierre Djemis.« La Zlecaf est devenue réalité depuis 1er janvier 2021. C’est une zone énorme, c’est un marché énorme (…) que nous devons saisir. L’Afrique ne doit pas louper les opportunités de la Zlecaf. Elle permet par exemple de commercer (…) sans payer des droits de », a notamment dit Me Djemis, spécialisé en droit et pratique des affaires internationales.

Il s’exprimait, mardi à Dakar, en prélude à une formation de 300 entrepreneurs sénégalais sur l’accès à l’information relative aux financements des PME/PMI. Celle-ci entre dans le cadre d’une série de rencontres dénommées « Entreprendre en Afrique », visant à mettre en relation les porteurs de projet et un réseau de partenaires techniques et financiers.

Dans son discours dont APA a obtenu copie, Me Pierre Djemis a indiqué que « nous devons faire en sorte que nos PME/PMI saisissent les opportunités de la Zlecaf qui est un projet innovant ». « C’est une opportunité à saisir par les PME/PMI », a-t-il renchérit.

Selon lui, « la plus grande richesse de l’Afrique réside bien dans sa jeunesse et sa soif d’entreprendre ».

« L’engouement pour l’entrepreneuriat n’a jamais été aussi puissant qu’aujourd’hui, l’entrepreneuriat est au cœur du développement en Afrique. Cependant, entreprendre en Afrique s’avèrera une stratégie payante à condition d’être parfaitement informé sur les spécificités des marchés et surtout d’avoir accès à des financements », a conclu Me Pierre Djemis.

L’OCP et le gouvernement du Nigeria s’engagent à développer l’industrie agricole nigériane

Le Groupe OCP accueille une délégation nigériane, menée par le ministre d’Etat des Ressources pétrolières, Timipre Marlin Sylva et ce dans le cadre du renforcement de son partenariat avec le Nigéria, et pour marquer son engagement en faveur du développement de l’agriculture du ce pays, indique mardi un communiqué du Groupe OCP.Cette visite d’affaires, organisée du 1er au 6 mars, fait suite au succès de l’accompagnement par le Groupe OCP de la 1ère phase du Presidential Fertilizer Initiative (PFI) et au bon avancement du projet de développement d’une plateforme de production d’engrais et d’ammoniac lancé en juin 2018.

« Ce projet, mené par le Groupe OCP et la Nigeria Sovereign Investment Authority (NSIA), a été lancé à l’occasion de la visite officielle au Maroc du président du Nigeria Muhammadu Buhari. Il vise à développer une plateforme industrielle qui sera dotée d’une capacité annuelle de production de 750.000 tonnes d’ammoniac et de 1 million de tonnes d’engrais d’ici 2025 », rappelle le groupe.

En 2016, le Groupe OCP avait conclu un partenariat avec l’Association des producteurs et distributeurs d’engrais du Nigeria (FEPSAN) dans le cadre de la « Presidential Fertilizer Initiative » (PFI), soutenue par le Fonds souverain nigérian (NSIA).

« Cette collaboration s’étend à l’ensemble de la chaîne de valeur agricole, allant de la mise en place de solutions d’engrais adaptées aux sols et aux cultures locaux, à l’amélioration de la disponibilité des engrais à des prix compétitifs sur le marché local, en passant par la mise en place de mesures d’accompagnement auprès des agriculteurs nigérians et la contribution au développement de la chaine logistique et au renforcement du réseau de distribution de proximité », indique la même source.

Ces investissements ont ainsi permis de porter la capacité de la production locale à plus de 5 millions de tonnes par an permettant en conséquence un meilleur accès des agriculteurs nigérians à des engrais de qualité.

Covid-19: Le Maroc dispose de 8 millions de doses de vaccin

Le Maroc a reçu jusqu’à lundi le 5-ème lot de vaccins, ce qui porte à 8 millions le nombre de doses acquises par le Royaume (7 millions Astra Zeneca/1 million Sinopharm), a annoncé mardi le chef de la division des maladies transmissibles à la direction de l’épidémiologie et de lutte contre les maladies au ministère de la Santé, Abdelkrim Meziane Bellefquih.Un mois après le lancement de la campagne, quelque 3.657.468 personnes ont reçu la première dose du vaccin, tandis que la deuxième dose a été administrée à 293.857 bénéficiaires, a-t-il précisé lors de sa présentation du bilan bimensuel relatif à la situation épidémiologique

Le responsable sanitaire a, également, rappelé que la campagne de vaccination a été élargie pour bénéficier aux 60-64 ans ainsi qu’aux personnes atteintes de maladies chroniques et qui bénéficient de régimes de couverture médicale obligatoire, mettant en avant le lancement et l’institutionnalisation de l’observation des nouvelles souches du virus dans le cadre d’un Consortium de laboratoires, pour l’identification des variants de SARS-CoV2 circulant au Maroc.

Revenant à la situation épidémiologique dans le Royaume, M. Bellefquih a relevé que le taux de reproduction (R0) de la COVID-19 se stabilisait à 0,98, dimanche dernier.

Pour la quinzième semaine consécutive, le taux de reproduction de la COVID-19 est resté en dessous de 1%, s’est-il félicité.

Au 2 mars, le nombre total des cas enregistrés depuis le début de la pandémie a atteint 483.766, soit un taux d’incidence cumulé de 1330,8 pour 100.000 habitants, a-t-il poursuivi.

Quant au nombre de décès enregistré au niveau national, il a baissé de 10,4%, pour s’établir à 8.630, soit un taux de létalité d’environ 1,8%, contre un taux mondial de 2,2%, a-t-il relevé, rappelant que le Maroc est classé 37-ème mondial et 3-ème en Afrique en ce qui concerne le nombre de décès.

« Aujourd’hui, la pandémie est sous contrôle, et les chiffres de la situation épidémiologiques sont en constante amélioration », a-t-il souligné, notant toutefois que « la vigilance doit rester de mise et les mesures restrictives qui nous ont permis de contrôler la pandémie doivent être respectées ».