mars 2021 - Page 9 sur 21 - Journal du niger

Maroc/8 mars : Bouchra El Hafed, une sacrée militante du sport scolaire

Par Hicham Alaoui — Du haut de ses 20 ans de carrière dévouée à la promotion du sport scolaire au niveau régional, Bouchra El Hafed s’est forgée une image de militante de cette discipline, restée le plus souvent l’apanage des hommes. Nourrie de passion et d’énergie nécessaire pour aborder la vie et surpasser les difficultés, cette native de la ville de Sidi Kacem (137 km au nord de Rabat), dispose d’une riche carrière éducative en tant qu’enseignante du 2ème cycle d’éducation physique et sportive. 

Après avoir décroché le diplôme de sortie de l’Ecole normale supérieure (ENS) en 2001, Mme El Hafed a été affectée à Taliouine (région d’Agadir) où elle avait fait ses premiers pas dans l’enseignement d’éducation physique et sportive avant d’être mutée à la ville d’Agadir pour poursuivre sa carrière dans la même discipline avec dévouement et abnégation. 

En 2015, elle a rejoint la capitale Rabat et plus précisément le lycée Ibrahim Roudani et au même titre, désignée, chargée de mission à la Direction provinciale de l’Education nationale relevant de l’Académie de l’Education et de la Formation de Rabat. 

Connue pour son énergie débordante, sa passion communicative où elle s’engage et qu’elle mène tambour battant, Mme El Hafed s’est distinguée par ses activités et initiatives au service du développement du sport scolaire qui fait face à une multitude de difficultés liées à la formation, à la faiblesse des ressources financières, au manque d’infrastructures et à la qualification du capital humain.

Un constat peu reluisant en dépit des efforts déployés par le ministère de l’éducation nationale à travers sa nouvelle stratégie nationale et l’intégration de nouvelles activités sportives dans les championnats scolaires, le sport scolaire n’est pas encore sur les chapeaux de roue. Et pour cause, le manque d’implication des différents acteurs et intervenants dans le secteur.

Dans son bureau à la Direction provinciale, Mme El Hafed enchaîne les tâches et les missions à longueur de journée, entre coordination avec les partenaires, visites des lycées, rédaction des rapports et conception de projets de développement du sport scolaire. En sus, de ses fonctions en tant que professeur d’éducation physique au lycée.

 « Il y a des problèmes certes, mais nous faisons de notre mieux pour hisser le sport scolaire au rang qui lui échoit. Nous tenons à organiser des activités sportives au profit des élèves de toute catégorie d’âge, à sensibiliser à l’importance du sport scolaire et à mener des initiatives en partenariat avec le ministère de la Jeunesse et des Sports et les fédérations sportives nationales », a-t-elle confié dans un entretien à APA à l’occasion de la Journée mondiale de la femme.

 Chaque journée de travail renforce son attachement à son métier et la remplit d’enthousiasme pour continuer à mener ses missions avec la plus haute détermination.

« Toutes les compétences nationales, enseignants, inspecteurs, directeurs d’établissements et administrateurs, travaillent de concert et militent d’arrache-pied pour mettre en œuvre la stratégie nationale de promotion du sport scolaire au sein des établissements scolaires et encourager tous les élèves à pratiquer le sport régulièrement », a-t-elle souligné.

Pour elle, la mission principale des responsables que ce soit au ministère ou aux directions provinciales est, certes, de permettre à la jeune génération d’acquérir les connaissances relatives à la santé et à la prévention résultant d’une pratique utile des activités sportives, de développer les compétences cognitives, sportives et cinétiques des élèves et de participer aux différentes compétitions sportives scolaires nationales et internationales dans le but de promouvoir le sport scolaire et son rayonnement et représenter dignement le Maroc.

 « Notre ultime objectif est de préparer les élèves pour une pratique sportive régulière afin d’ancrer en eux le besoin du mouvement et de la pratique sportive au terme des études scolaires et de développer l’esprit sportif et instaurer les principes éducatifs et moraux chez les apprenants afin de sensibiliser la société et contribuer à son évolution », a enchainé Mme El Hafed, sourire aux lèvres.

 Incarnant le modèle de la femme disciplinée et respectée et conjuguant féminité et forte personnalité, Mme El Hafed, doctorante en Droit international, ne ménage aucun effort pour réaliser son ambition de voir le sport scolaire marocain parmi les plus performants aux niveaux national, régional et continental.

« Mon ambition est de former une jeune génération capable de libérer et de faire valoir ses talents, de parfaire leurs compétences sportives et de relever les défis futurs des cadres sportifs », a-t-elle formulé le vœu.

Mettre en évidence la personnalité des pratiquants, affiner leurs dons et leurs compétences sportives et améliorer leur niveau de vie, tels sont, entre autres, les objectifs fixés.

Grâce à son sens de responsabilité et son grand enthousiasme pour son travail, Mme El Hafed est devenue un exemple de discipline, ce qui lui a permis de mener à bien ses missions et lui a valu le respect et la considération de ses collègues et de ses supérieurs.

La célébration de la Journée internationale de la femme est l’occasion propice pour souligner la forte présence de la femme enseignante, dont la grandeur de la mission qu’elle remplit constitue le socle de la société.

« L’enseignement est un métier noble, passionnant et exigeant. Il y a un plaisir et une vocation qui animent les enseignants dans l’exercice de leur devoir. Les enseignants contribuent à la construction de la société en développant les compétences des élèves et en favorisant leur réussite. Ils ont aussi d’autres responsabilités notamment la transmission des valeurs de la société à leurs élèves qui leur permettent de vivre ensemble et d’être les citoyens de demain », a-t-elle résumé.

Et d’ajouter : « C’est vrai que les difficultés sont nombreuses et les conditions de travail ne sont pas toujours favorables, mais les enseignants sont engagés dans quelque chose de plus grand, dans l’espoir de faire une différence. Ils se donnent corps et âme sans compter avec passion, abnégation et sérieux pour réussir la lourde mission dont ils sont investis à savoir : instruire et éduquer la jeunesse, laquelle constitue l’avenir de la nation ».

Côte d’Ivoire: deux blessés dont une chinoise dans un braquage au Plateau

Des individus à moto ont braqué mardi un véhicule avec à son bord des chinois devant l’immeuble Hévéa Petroci, au Plateau, le quartier des affaires d’Abidjan faisant deux blessés dont une chinoise, a appris APA de source sécurité sur place dans la capitale économique ivoirienne.

Selon les faits rapportés par des témoins, une chinoise a été blessée à l’abdomen et le chauffeur du véhicule, un homme de couleur noire, a reçu deux balles dans les cuisses.

La police ivoirienne et le Groupe des sapeurs-pompiers militaires (GSPM) ont rallié le lieu du drame pour secourir les victimes, a ajouté la même source.

Une fausse alerte à la bombe sème la panique à Abidjan

Une fausse alerte à la bombe a semé, mardi, la panique à la Cité administrative du Plateau, le quartier administratif et des affaires de la capitale économique ivoirienne.

Des informations persistantes faisant état dans l’après-midi, de la découverte d’une bombe à la Tour D, ont créé la panique au sein  de la Cité administrative où des plusieurs unités des forces de l’ordre ont été déployées, notamment des unités spécialisées dans le déminage.  

« Après vérification, nous nous sommes rendus compte que c’est une fausse alerte à la bombe », a déclaré à APA un agent des forces de l’ordre, mais, a-t-il précisé, «par mesure de prudence, nous avons évacué les occupants de la Tour».

Prix Ibrahim : Mahamadou Issoufou lauréat 2020

L’ancien président du Niger (2011-2021) remporte cette distinction pour son « leadership exceptionnel et (son) respect pour la démocratie ».C’est tout sauf une surprise. Le Prix Ibrahim 2020 pour un leadership d’excellence en Afrique a été décerné au président du Niger, Mahamadou Issoufou (68 ans). « La Fondation Mo Ibrahim a annoncé l’attribution du prix à l’issue d’une réunion de son Comité du Prix indépendant », annonce un communiqué reçu ce mardi à APA.

Le sixième lauréat du Prix Ibrahim, souligne le document, « a effectué deux quinquennats présidentiels » au Niger. M. Issoufou, contrairement certains chefs d’Etat ouest-africains, n’a pas brigué un troisième mandat.

Selon le Comité du Prix, le prédécesseur de Mohamed Bazoum a conforté, tout au long de la dernière décennie, la croissance économique au bénéfice de ses concitoyens, fait preuve d’un engagement indéfectible en faveur de la stabilité régionale et défendu sans relâche le respect de la règle constitutionnelle et démocratique.

Pour justifier le choix porté sur l’ancien président nigérien, Festus Mogae, président du Comité du Prix Ibrahim, a déclaré : « Face aux problèmes politiques et économiques les plus graves, notamment un extrémisme violent et une désertification croissante, M. Issoufou a su conduire ses concitoyens sur la voie du progrès. Aujourd’hui, le nombre de Nigériens vivant sous le seuil de pauvreté est tombé à 40 % contre 48 % il y a dix ans ».

Dans son argumentaire, l’ex-chef de l’Etat du Botswana a indiqué que « les défis demeurent conséquents, mais le président Issoufou a tenu ses engagements auprès du peuple nigérien et leur a ouvert la voie d’un avenir meilleur. Après mûre réflexion, le Comité a considéré (qu’il) est le digne lauréat 2020 du Prix Ibrahim ».

Car au cours des dix années de présidence de Mahamadou Issoufou, soutient le Comité du Prix, le Niger a progressé dans de nombreux domaines, notamment dans chacune des quatre dimensions de la catégorie Développement humain- Santé, Education, Protection sociale, Environnement. Poursuivant, le jury précise que ce pays sahélien « figure parmi les dix Etats africains qui ont réalisé les plus fortes progressions dans le renforcement des opportunités socio-économiques pour les femmes au cours de la décennie écoulée ».

Mo Ibrahim, président de la Fondation éponyme, a rendu un vibrant hommage au lauréat de cette année : « Le président Issoufou est un dirigeant exceptionnel qui a œuvré sans relâche pour son peuple, pour son pays et pour sa région, en relevant des défis apparemment incommensurables avec courage et détermination. J’espère que son parcours inspirera de nombreuses générations de leaders africains ».

Avant Mahamadou Issoufou, Ellen Johnson Sirleaf du Libéria (2017), Hifikepunye Pohamba de la Namibie (2014), Pedro Pires du Cabo Verde (2011), Festus Mogae du Botswana (2008) et Joaquim Chissano du Mozambique (2007) ont reçu ce prix dont l’icône Nelson Mandela a été nommé le premier lauréat honoraire en 2007.

Le Prix Ibrahim, doté d’une enveloppe de 5 millions de dollars US versés sur dix ans, permet à l’Afrique de « continuer à bénéficier de l’expérience et de la sagesse de ses dirigeants d’exception en donnant à ces derniers l’occasion de poursuivre une action citoyenne sur le continent une fois leur mandat national achevé ».

Législatives ivoiriennes: le Rhdp remporte 137 sièges contre 91 pour l’opposition

Le Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp), le parti au pouvoir en Côte d’Ivoire, a remporté 137 sièges sur 254, soit plus de la moitié des sièges, à l’issue de l’élection des députés du 6 mars 2021.

Ces données ont été délivrées mardi par M. Ibrahime Coulibaly-Kuibiert, le président de la Commission électorale indépendante (CEI), lors de la proclamation des résultats provisoires au siège de l’institution.

Le vote s’est déroulé dans 204 circonscriptions sur 205 que compte le pays à la suite du décès d’un candidat. De ce fait, il est sursis à l’élection du député de la circonscription de Arikokaha, Niakaramandougou et Tortiya, communes et sous-préfectures.

Sept groupements et partis politiques ont pris part au scrutin qui a réuni depuis plus de deux décennies l’ensemble des partis politiques du pays: EDS, EPB (UDPCI), FPI, Indépendants, Pdci-Rda, Pdci/Eds et le Rhdp.

Le Rhdp arrive en tête avec 106 circonscriptions remportées et 137 sièges remportés. La liste Pdci-Eds a gagné dans 38 circonscriptions et remporté 50 sièges, le Pdci s’est illustré dans 19 circonscriptions et remporté 23 sièges.

Les candidats indépendants, eux, ont gagné dans 24 circonscriptions électorales et remporté 26 sièges, tandis que le Front populaire ivoirien  (FPI) s’est imposé dans deux circonscriptions et remporté deux sièges.

La liste EPB (Union pour la démocratie et la paix en Côte d’Ivoire, Udpci) a remporté le scrutin dans sept circonscriptions et remporté huit sièges, alors que EDS  (Ensemble pour la démocratie et la souveraineté) a gagné dans huit localités et remporté huit sièges.

Le taux de participation des élections législatives ivoiriennes du 6 mars 2021 s’est établi à 37,88%, selon les résultats provisoires proclamés mardi par la Commission électorale indépendante  (CEI).

Pour ces élections législatives, ont voté 2.788.022 électeurs sur 7.359.399 inscrits sur le listing électoral, a indiqué Ibrahime Coulibaly-Kuibiert le président de la Commission électorale indépendante (CEI), institution en charge d’organiser des élections.

Les résultats ressortent à l’issue du vote 82.184 bulletins nuls, 34.083 bulletins blancs, pour 2.705.838 suffrages exprimés, a fait savoir le président de la Commission électorale indépendante, relevant que le taux de participation est de 37,88%.

« Il est loisible à tout candidat ou parti politique ayant parrainé une candidature de bien vouloir saisir le Conseil constitutionnel si le candidat ne convient pas avec la Commission électorale indépendante des résultats ainsi proclamés », a fait savoir M. Kuibiert.

Le Conseil constitutionnel, le juge électoral, donnera les résultats définitifs du scrutin après la période des contentieux qui s’ouvre à la suite de la proclamation des résultats provisoires par la Commission électorale.

L’Assemblée nationale ivoirienne comprend 255 sièges. Il reste encore un siège à pouvoir dans la circonscription de Niakaramandougou, dans le Nord du pays.

Présidence Caf : Ahmad Ahmad hors course

Le Tribunal arbitral du sport (Tas) a certes réduit la durée de la suspension du Malgache mais il ne pourra pas briguer un second mandat à la tête de la Confédération africaine de football (Caf).Ahmad Ahmad n’est pas sorti de l’auberge. C’est une douche froide pour le successeur d’Issa Hayatou qui espérait avoir gain de cause après son appel auprès du Tribunal arbitral du sport (Tas).

En effet, le dirigeant sportif avait été suspendu pour cinq ans par la Commission d’éthique de la Fédération internationale de football association (Fifa). L’institution indépendante basée à Lausanne (Suisse) a eu la main moins lourde même si elle a pratiquement maintenu toutes les charges.

« La Formation arbitrale du Tas a partiellement admis l’appel et a réduit la durée de la suspension imposée à M. Ahmad à 2 ans, à compter de ce jour, moins la période de suspension déjà subie entre le 19 novembre 2020 et le 29 janvier 2021, a également réduit l’amende, fixée désormais à 50.000 francs suisses », soit près de 30 millions F CFA, selon le communiqué parvenu à APA.

La Formation, composée du Français Thomas Clay et de l’Italien Massimo Coccia, a d’abord auditionné le mis en cause par vidéoconférence les 2 et 3 mars 2021, avant de le reconnaître « coupable de violation » du Code d’éthique de la Fifa.

Deux infractions ont été retenues, dont la non comptabilisation de diverses transactions financières, l’acceptation de paiement en liquide, les virements bancaires de bonus et indemnités sans base contractuelle ou règlementaire. Il s’agit là d’une violation des articles 20 et 28 du Code d’éthique d’après le jury.

Ensuite, Ahmad a été épinglé pour distribution de cadeaux et détournement de fonds (utilisation de l’argent de la Caf pour contribuer au financement d’une invitation à un pèlerinage à la Mecque (Umra) en faveur de certains présidents de fédérations nationales, invitation sans rapport direct avec le football. Ces faits constituent une violation des articles 20, 25 et 28 du Code d’éthique.

En revanche, le Tas a libéré M. Ahmad de toute infraction liée aux contrats « Tactical Steel ». Il considère que les pièces au dossier ne permettent pas de conclure que l’ancien ministre malgache des Sports ait tiré un quelconque avantage personnel notamment dans le cadre de la transaction avec Tactical Steel pour l’équipement du Championnat d’Afrique des nations 2018.

La Formation arbitrale en conclut qu’il n’y a pas d’abus de pouvoir et de violation du devoir de loyauté contenus dans les articles 15, 25 et 28.

Dans la décision rendue le 19 novembre 2020, la Chambre de jugement de la Commission d’éthique de la Fifa avait constaté que le président de la Caf déchu avait commis plusieurs infractions au Code d’éthique de la Fifa.

Une interdiction de participer à toute activité liée au football sur le plan national et international pour une durée de cinq ans ainsi qu’une amende de plus de 118 millions F CFA (200.000 francs suisses) lui avaient été infligées. Dans son appel au Tas, M. Ahmad a demandé l’annulation de la décision attaquée.

Malgré la réduction de sa suspension, l’ex-ministre malgache de la Pêche est définitivement éliminé de la course à la présidence de la Caf dont l’élection est prévue le 12 mars prochain à Rabat (Maroc).

De ce fait, la voie est balisée pour le milliardaire sud-africain Patrice Motsepe, derrière lequel se sont rangés les trois autres candidats. A savoir le Sénégalais Augustin Senghor, le Mauritanien Ahmed Yahya et l’Ivoirien Jacques Anouma.

Afrique du Sud : le président Ramaphosa plaide pour le « consommer local »

Les Sud-Africains devraient faire tout leur possible pour reconstruire l’économie et la soutenir en achetant des produits fabriqués localement, a déclaré mardi le président Cyril Ramaphosa.Une prise de conscience qui permettrait de sauver l’économie et de créer des emplois pour le pays, selon le président sud-africain.

Nous devons sauver les emplois existants et stimuler l’économie pour en créer de « nouveaux », a déclaré M. Ramaphosa lors du 9e sommet et exposition annuels « Consommer Local », qui se tient virtuellement à Pretoria.

Lors de cette réunion virtuelle, qui avait pour thème « la localisation comme moteur de la croissance économique », le président a déclaré que le soutien à la campagne nationale « Acheter local » devait, par nécessité, englober l’investissement dans la qualité, le soutien aux entreprises locales et le maintien des emplois dans le pays.

« Nous devons intensifier nos efforts, non seulement pour inciter les habitants à acheter localement, mais aussi pour améliorer l’entrée de nos biens, produits et services sur les marchés d’exportation », a déclaré M. Ramaphosa. 

Il a encouragé chaque Sud-Africain à prendre la décision consciente d’acheter des produits locaux et de fréquenter les établissements commerciaux locaux à chaque tournant de leurs activités économiques. 

« Notre message doit être que, où que vous soyez dans le pays, soyez fiers d’être Sud-Africains. Portez des vêtements locaux, voyagez localement, mangez local, regardez des contenus locaux, lisez des auteurs locaux, soutenez la musique locale et utilisez des matières premières locales dans vos entreprises », a déclaré le président. 

« Cela permet de développer notre économie, de créer des emplois, d’élargir les marchés et de créer de nombreuses possibilités d’expansion des entreprises », a-t-il ajouté.

Législatives: l’opposition remporte Yopougon, Port-Bouët et Marcory

La circonscription de Yopougon, cité populaire située dans l’Ouest d’Abidjan et réputée comme le « fief » de Laurent Gbagbo, a été remportée par la liste Pdci/Eds (opposition) avec 47,20% des suffrages exprimés à l’élection des députés du 6 mars 2021, selon les résultats provisoires de la Commission électorale indépendante (CEI) publiés mardi.

Devant les caméras, le porte-parole principal de la Commission électorale indépendante (CEI), Émile Ebrotié, a donné les trois dernières circonscriptions restant dans l’élan de la proclamation des résultats provisoires des élections législatives du 6 mars 2021.

Dans la circonscription électorale de Yopougon commune, la liste du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci)/Ensemble pour la démocratie et la souveraineté (EDS) a obtenu 41.820 voix soit 47,20% des suffrages exprimés devant le Rhdp (pouvoir), crédité de 41.374 voix soit 46,69%. 

A Port-Bouët commune, cité balnéaire dans le Sud d’Abidjan, la liste Pdci a été déclarée vainqueur avec 14.959 voix soit 48,88%, devant le Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp, pouvoir) qui a récolté 13.698 voix soit 44,76%.

Au niveau de la circonscription de Marcory, dans le Sud d’Abidjan, le Pdci s’est imposé largement avec 9.292 suffrages exprimés, soit 51,63%, devançant son principal rival le Rhdp qui a obtenu 7.737 voix, soit 42,99%, tandis que le Front populaire ivoirien  (FPI, tendance Affi Nguessan) a été crédité de 619 voix, soit 3,44%.

Cette élection législative a réuni tous les partis politiques du pays, et ce depuis plus de deux décennies. Les partis de l’opposition ont décidé d’aller à ce scrutin en rang serré dans les différentes circonscriptions électorales.     

Présidentielle au Niger : Mahamane Ousmane dépose un recours devant la Cour Constitutionnelle

Le candidat de l’opposition arrivé deuxième au second tour de l’élection présidentielle, l’ancien Président Mahamane Ousmane a annoncé, hier, lundi 8 mars 2021 dans l’après-midi lors d’un point de presse à Niamey, avoir déposé un recours devant la Cour Constitutionnelle afin qu’elle dise le droit et respecte le choix du peuple nigérien.

Le candidat du RDR Tchanji, note-t-on, réclame la victoire du scrutin avec 50,3 % des voix alors que les résultats globaux provisoires proclamés le 23 février 2021 par la CENI le donnaient perdant de la présidentielle face au candidat du pouvoir, M. Mohamed Bazoum, arrivé en tête avec 55,75% des suffrages exprimés valables.

Mais M. Mahamane Ousmane avance des nombreux manquements et défaillances qui ont émaillé le scrutin citant, entre autres, des braquages et bourrages d’urnes, des menaces par armes à feu, des renvois des délégués et membres des bureaux de vote, des procès-verbaux préfabriqués, des intimidations, etc.

Aussi, a-t-il fait savoir, « ni mon parti, ni la coalition qui me soutient et moi-même n’accepterons ce nième hold-up électoral en préparation ».

 

Situation politique : l’opposition mobilisée contre « un nouveau hold-up électoral »

A travers une déclaration datée de hier, lundi 08 mars 2021, l’opposition mobilisée soutenant Mahamane Ousmane dénonce un nouveau hold-up électoral.

Ci-dessous la déclaration :

Déclaration de la Coordination régionale  CAP 20/21, ACC, FRC et Alliés de Niamey du lundi 08 mars 2021

Nigériennes,

Nigériens,

Chers concitoyens de la région de Niamey,

Le mardi, 23 février 2021, contre toute attente et faisant fi des alertes et mises en gardes répétées de l’opposition, de la société civile et des amis du Niger depuis 3 ans sur le caractère non consensuel du processus électoral dans son ensemble, avec notamment la mise sous coupe réglée de la COUR CONSTITUTIONNELLE et de la « CENI »; cette dernière a proclamé des soit disant résultats globaux provisoires à l’issue de l’élection présidentielle 2nd tour du 21 février 2021.

Des citoyens nigériens ont manifesté, de manière spontanée, leur désapprobation de la mascarade électorale ainsi orchestrée par un régime qui veut, par tous les moyens, s’accrocher à un pouvoir perdu dans les urnes en dépit des multiples fraudes utilisées.

En effet, comme au 1er tour, des armes à feu ont été utilisées; des remplissages préalables de procès- verbaux de dépouillement effectués, le vote de tous les électeurs inscrits dans les zones nomades acquis avec, à certains endroits, des taux de participation de 103 %; bref, le peuple souverain a été insulté et, sa dignité bafouée.

C’est dans ce contexte qu’une vague d’arrestations sans précèdent, déclenchée par le pouvoir à Niamey, n’a épargné ni les leaders politiques, ni les militants de l’opposition, ni des nigériens qui, par malchance le plus souvent, se sont retrouvés au mauvais endroit et au mauvais moment.

Certains ont été enlevés à leur domicile suite à des dénonciations calomnieuses des militants du PNDS TARRAYA.

Nigériennes,

Nigériens,

Cette fois-ci encore, comme à chaque fois qu’ils sont acculés à raison par le peuple souverain, la victime expiatoire, le souffre- douleur, celui dont les droits en tant que citoyen Nigérien d’origine au cours de la décennie de ce régime calamiteux ont été systématiquement bafoués, se retrouve otage de cette vague préméditée de représailles politiques.

SEM Hama Amadou, puisque c’est de lui qu’il s’agit, après avoir prouvé à la face du monde le caractère mensonger des propos développés sournoisement par le Ministre de l’Intérieur sur les médias, fut déporté à la prison civile de Filingué. Monsieur ALKACHE ALHADA tranche ainsi cette grave question en lieu et place de la justice violant allégrement la loi fondamentale qui consacre clairement la séparation des pouvoirs.

D’autres leaders politiques également ont été arrêtés de manière spectaculaire, avec des moyens de guerre qui auraient rassuré nos paisibles concitoyens sans défense de Diffa et de Tillabery qui sont régulièrement massacrés. Ils sont déportés dans les différentes prisons de Tillabéry, à Ouallam puis Téra pour le Général à la retraite Moumouni Boureima, M. Abdou Maman dit Lokoko à Kollo et M. Seydou Tahirou Mayaki à Say.

Plus de 300 jeunes violentés et arrêtés, loin des regards du monde car toute connexion internet fut interrompue pour le besoin de la cause comme dans toutes les dictatures du 21ème siècle.

La Coordination Régionale de Niamey présente ses condoléances les plus émues aux familles des victimes et souhaite prompt rétablissement aux blessés.

Chers concitoyens

Ces atteintes graves à la démocratie et aux droits humains semblent avoir la caution de la coalition soutenant le candidat de Issoufou MAHAMADOU, si elle n’en est pas l’instigatrice; car, dans une déclaration en date du dimanche07 mars 2021, elle se substitue à la justice Nigérienne, désignant et condamnant des soit disant responsables d’une situation qu’ils ont intentionnellement créée.

Jamais des contre-vérités aussi flagrantes n’ont été développées et servies sans scrupule à l’opinion nationale et internationale par une coalition prise de panique après sa débâcle dans les urnes malgré tous les moyens utilisés.

Sinon comment comprendre qu’ils aient ignoré les propos graves et attentatoires à la cohésion sociale et à l’unité nationale de Bazoum Mohamed notamment

lorsqu’il invitait l’opposition à faire comme au Togo ou lorsqu’il défiait les nigériens à oser broncher quand il va réaliser son hold- up électoral ; et, enfin, lorsqu’il stigmatisait des officiers qui seraient à des postes marginaux du fait de leur ethnie ?

Comment comprendre qu’ils aient ignoré les appels aux meurtres, à travers les propos dangereux du député Algabit Atta qui demandait à ses partisans de régler leurs comptes à tous ceux qui tenteraient de les empêcher de faire ce qu’ils veulent et de lui en faire part; ou du sieur IDI MASTA qui, comme au « Far West », se pavanait avec une arme à feu dans son quartier ?

Aucun de ces pyromanes notoires n’a jamais été inquiété; au contraire, ils sont célébrés comme des héros.

La vérité est que tous ont la bénédiction de l’appareil d’Etat qui leur assure une totale impunité avec cette règle du « deux poids deux mesures ».

Malheureusement pour le PNDS TARRAYA, en face désormais se dresse le peuple du Niger souverain qui, après avoir voté massivement SEM Mahamane Ousmane, entend faire valoir la vérité des urnes car la victoire de notre candidat ne fait aucun doute.

Aussi, les militantes, militants, sympathisants de la CAP 20 /21, de l’ACC, du FRC et alliés, ainsi que tous nos concitoyens de Niamey engagés pour le changement décideront de se constituer tous en même temps prisonniers ou se faire tous tuer si c’est cela le dessein du pouvoir au cas où SEM Hama Amadou et tous ses compagnons d’infortune arrêtés à cause de la victoire sans tâche du candidat du changement SEM Mahamane

Ousmane, ne sont pas immédiatement libérés.

En tout état de cause, la coordination régionale appelle les citoyens à une mobilisation sans précèdent pour protéger leurs suffrages, préserver le cadre démocratique et sauver notre cher pays.

Le régime du PNDS TARAYYA doit définitivement comprendre que ce hold- up de trop ne passera pas et que, jamais et, au grand jamais, le peuple nigérien souverain ne sera soumis par la force, l’intimidation et le chantage.

Vive le Niger !

Vive la démocratie !

Fait à Niamey, le 08 mars 2021