avril 2021 - Page 19 sur 52 - Journal du niger

Sénégal : le plateau technique de l’hôpital Dalal Jamm renforcé

Abdoulaye Diouf Sarr, le ministre de la Santé et de l’Action sociale a procédé, ce mardi 20 avril, à la pose de la première pierre des unités de greffe de moelle et de procréation médicalement assistée de cet hôpital situé dans la banlieue dakaroise.1,5 milliard F CFA. C’est le montant global des travaux qui devraient durer 12 mois. Ce nouveau projet dans le secteur de la santé, relève selon le ministre de tutelle, de la volonté du chef de l’Etat Macky Sall de renforcer le plateau technique des structures sanitaires.

Le président de la République, poursuit M. Sarr, répond « de manière satisfaisante aux besoins de la population à travers la réalisation d’infrastructures de qualité et l’acquisition d’équipements modernes sans oublier les ressources humaines ».

Dans son allocution, le ministre de la Santé et de l’Action sociale a souligné que les « importants investissements réalisés ces dix dernières années ont permis d’améliorer considérablement les indicateurs de santé au Sénégal et de limiter voire de freiner les évacuations de patients vers d’autres pays ».

Zimbabwe : 200.000 émigrés rentrés en 2020 (OIM)

Plus de 200.000 Zimbabwéens sont rentrés chez eux depuis le début de 2020 du fait des conséquences économiques néfastes de la Covid-19 sur les pays où ils travaillaient.Le Chef de mission de l’OIM au Zimbabwe, Mario Lito Malanca, a déclaré ce mardi que le nombre de rapatriés dépasse les attentes, soulignant le besoin urgent de solutions à long terme pour les régions qui ont subi un impact socio-économique massif du virus.

« Sans des mesures drastiques, nous verrons de nombreux rapatriés sombrer encore plus dans la crise, recourir à des mécanismes d’adaptation négatifs et éventuellement être forcés de migrer à nouveau par des moyens irréguliers », a déclaré Malanca dans un communiqué.

Il a révélé qu’une enquête de l’OIM auprès des rapatriés a révélé que dans la plupart des cas, la décision de retour était liée aux effets de la pandémie, notamment les problèmes financiers, la faim et la perte de logement, le manque d’accès à l’assistance médicale, le soutien en santé mentale, les problèmes de papiers et le risques d’agression dans le pays d’accueil.

L’enquête a également révélé que les rapatriés avaient des compétences professionnelles allant de la construction au commerce, à l’agriculture, à la restauration, à la peinture et au travail domestique.

Malanca a ajouté que l’OIM aidait le gouvernement du Zimbabwe à s’engager avec ses voisins pour « signer des accords bilatéraux visant à s’attaquer aux facteurs d’incitation aux retours, tout en mettant en place des mécanismes internes de réintégration socio-économique, à travers des projets d’aide à l’emploi ».

Plus de 1,9 million de personnes ont été testées positives à la Covid-19 en Afrique australe depuis mars 2020, selon l’Organisation mondiale de la santé, et plus de 60.000 autres sont décédées.

Selon Malanca, les trois principaux pays de destination des travailleurs migrants zimbabwéens, à savoir l’Afrique du Sud, le Malawi et le Botswana, ont été les plus durement affectés par le coronavirus.

Paul Kagamé à Luanda pour le Sommet sur la RCA

Le président rwandais participe au sommet sur la République centrafricaine à Luanda (Angola).Paul Kagamé est arrivé, ce mardi dans la capitale angolaise, pour prendre part avec ses homologues de l’Afrique de l’est à une rencontre visant à trouver une solution pacifique à la crise centrafricaine.

Le président angolais João Lourenço et le président congolais Denis Sassou Nguesso, ainsi que le président de la RDC Félix Tshisekedi doivent également prendre part au sommet.

Actuellement, des groupes armés s’affrontent avec celles du président réélu Faustin-Archange Touadéra, alors que l’Angola tente de jouer un rôle de médiateur en vue de mettre fin au conflit.

Le sommet de Luanda, organisé sous le thème « Promouvons la paix, la sécurité, la stabilité et le développement dans la région des Grands Lacs », a été précédé d’une série de sessions préparatoires depuis le 10 janvier.

Les sessions précédentes comprenaient des réunions des chefs des services de renseignement et des chefs d’état-major de la défense, ainsi que des ministres de la Défense et des Affaires étrangères des 12 pays composant de la CIRGL.

Des combats ont éclaté en RCA avant les élections de décembre, des groupes rebelles tentant de s’emparer de la capitale Bangui.

La crise en RCA a commencé en 2013 lorsque le président de l’époque, François Bozizé, a été renversé par le mouvement musulman dénommé Seleka.

Ce coup d’Etat avait déclenché un bain de sang entre la Seleka et des forces d’autodéfense connues sous le nom d’anti-Balaka, entraînant l’intervention des soldats de la paix de l’Onu (Minusca).

Zimbabwe: baisse des importations de véhicules d’occasion

Le Zimbabwe a connu une baisse de 63% de ses importations de véhicules d’occasion depuis l’introduction de réglementations plus strictes au début du mois limitant l’entrée dans le pays de voitures de plus de dix ans, a déclaré mardi un responsable.Dans la nouvelle réglementation publiée le 2 avril, les Zimbabwéens sont désormais tenus de produire des permis d’importation s’ils souhaitent faire entrer dans le pays des véhicules légers d’occasion qui remontent à plus de dix ans à compter de leur date de fabrication.

Le porte-parole de la ZIMRA, Francis Chimanda, a déclaré que le percepteur traitait actuellement les documents d’importation pour une moyenne de 22 voitures par jour au poste frontalier de Beitbridge, contre environ 60% jour avant la nouvelle réglementation.

« Malheureusement, je ne peux pas divulguer le montant des revenus que nous tirons des importations de véhicules car notre système ne sépare pas les revenus des véhicules automobiles et ceux qui sont reçus des autres marchandises », a déclaré Chimanda au quotidien officiel The Herald.

En vertu de la nouvelle réglementation, les véhicules légers fabriqués il y a moins de dix ans ou les véhicules utilitaires lourds peuvent toujours être importés sans permis d’importation.

Les personnes souhaitant importer des véhicules de dix ans ou plus doivent présenter une demande de permis au Ministère de l’industrie et du commerce.

Le président du Tchad, Idriss Déby est décédé

Le président tchadien Idriss Déby, est décédé, a annoncé l’armée.

L’armée a annoncé ce 20 avril, le décès du maréchal Idriss Déby. Il aurait succombé à des blessures reçues alors qu’il commandait l’armée dans des combats contre des rebelles le week-end dernier.

« Le président de la République, chef de l’Etat, chef suprême des armées, Idriss Déby Itno, vient de connaître son dernier souffle en défendant l’intégrité territoriale sur le champ de bataille. C’est avec une profonde amertume que nous annonçons au peuple tchadien le décès ce mardi 20 avril 2021 du maréchal du Tchad », a annoncé le général Azem Bermandoa Agouna, à l’antenne de TV Tchad.

Cette nouvelle survient en fait, 24h après sa réélection à la tête du Tchad ( 79,32 %  des suffrages exprimés). Il a dirigé ce pays pendant 30 années.

Tchad : mort du président Idriss Déby au front

Le président tchadien Idriss Déby Itno, fraichement réélu, est décédé mardi des suites de blessures reçues alors qu’il commandait son armée dans des combats contre des rebelles dans le nord.Le défunt président a rendu l’âme des suites de blessures reçues alors qu’il commandait son armée dans des combats contre des rebelles dans le nord durant le week-end, a annoncé le porte-parole de l’armée sur la télévision d’Etat.

Dans un communiqué lu à l’antenne de TV Tchad, le porte-parole de l’armée, le général Azem Bermandoa Agouna a annoncé la mort du président Deby, au pouvoir depuis 30 ans. « Le président de la république, chef de l’Etat, chef suprême des armées, Idriss Déby Itno, vient de connaître son dernier souffle en défendant l’intégrité territoriale sur le champ de bataille. C’est avec une profonde amertume que nous annonçons au peuple tchadien le décès ce mardi 20 avril 2021 du maréchal du Tchad ».

Candidat à un sixième mandat à la tête de ce pays sahélien qu’il dirige depuis 1990, le candidat du Mouvement patriotique du salut (MPS) a été déclaré lundi soir vainqueur au premier tour par la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) avec 79,32%.

Le Maroc et le Danemark conviennent de mettre en place un agenda post-Covid

Le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, a eu un entretien téléphonique, ce lundi, avec son homologue danois Jeppe Kofod, au cours lequel les deux ministres ont loué l’excellence des relations bilatérales, marquées par un dialogue politique régulier et une coopération économique très dynamique.Les deux ministres ont convenu de renforcer les échanges pour mettre en place un agenda post-pandémie, à même de consolider le caractère stratégique et prioritaire de la coopération entre les deux pays, indique un communiqué du ministère marocain des Affaires étrangères.

Lors de cet entretien les deux parties ont échangé sur les possibilités de coopération pour la lutte contre la COVID-19 et sur les différentes mesures engagées par les deux pays en matière de relance post-pandémie.

Le ministre danois a tenu à saluer le Maroc, partenaire stratégique de l’UE, pour son rôle déterminant en tant que pôle de stabilité et de développement dans la région.

Les deux ministres ont réitéré l’intérêt de poursuivre la concertation au sein des instances internationales, pour promouvoir le multilatéralisme et la coopération dans plusieurs domaines prioritaires, notamment la lutte contre le changement climatique, conclut la même source.

L’affaire des médicaments saisis alimente la presse

Les quotidiens sénégalais, parvenus ce mardi à APA, reviennent sur l’affaire des médicaments saisis à Dakar avec la sortie des avocats des mis en cause et les perspectives des élections locales.Dans le journal Vox Populi, Me El Hadji Diouf, un des avocats des mis en cause dans cette affaire des médicaments saisis, prévient qu’il y aura « un combat de gladiateurs ». La robe noire annonce une « bataille judiciaire de feu parce que l’affront est immense ».

EnQuête y voit plutôt des « accusations et contre-accusations » dans cette saisie entre les avocats des mis en cause et la Direction de la pharmacie et des médicaments (DPM). Dans le même journal, Professeur Yérim Diop, directeur de la DPM révèle « qu’il y avait bien des médicaments » dans cette saisie. Mais les avocats de la société chinoise impliquée bottent en touche et soutiennent qu’il n’y avait que « des dispositifs médicaux ».

Libération est convaincu que « Me El Hadj Diouf et Cie ont oublié de dire la vérité » dans cette affaire. Le journal persiste et signe que du « Nystatine UI/ML, de la quinine 400 MG injectable, du glucose et des flacons de povidone entre autres ont été saisis lors de la perquisition au siège social de Dahai co Sarl à Patte d’Oie (Dakar)

Le journal ajoute que les mis en cause dans cette affaire sont à la disposition du ministère public. Ils sont poursuivis pour association de malfaiteurs, mis en danger de la vie d’autrui et trafic international de médicaments.

En politique, la perspective des élections locales continue d’alimenter la presse sénégalaise. Dans L’AS, Valdiodio Ndiaye « savonne la classe politique ». Le directeur résident de l’Institut électoral pour une démocratie durable en Afrique (EISA) parlant de la tenue des Locales, martèle qu’il ne faut pas « s’amuser systématiquement à tripatouiller le calendrier ».

Dakar devenue objet de toutes les convoitises dans ces élections locales « reste à la merci des bleus » révèle Sud Quotidien. Le journal pense que les prétendants classiques comme Khalifa Sall de Taxawu Dakar (opposition) et Amadou Bâ de l’Alliance pour la République (APR, parti présidentiel) plombés par leur disgrâce politique, voient des « candidats de substitution » comme Barthélémy Dias et Abdoulaye Diouf Sarr émerger dans leurs camps respectifs.

L’Observateur décrypte de son côté la nouvelle démarche de Macky Sall dans la gestion des affaires publiques et politiques. Le chef de l’Etat accorde désormais une « vigilance accrue dans la gestion des dossiers de l’Etat » et a « réanimé l’appareil politique ». Une nouvelle démarche, note le journal, qui a pris le dessus sur « l’optimisme et la désinvolture » souvent pointés du doigt par l’opposition.

Le Soleil revient sur le phénomène de vol de bétail dans le département de Goudomp dans le sud du pays (région Kolda). « Les racines d’un fléau transfrontalier » titre le quotidien national qui pointe du doigt « la porosité des frontières et la non coopération des populations ».

Sur un autre registre, WalfQuotidien se demande si ce n’est pas « le début de la fin pour Pape Amadou Sarr de la Direction de l’entreprenariat rapide (DER) » dont les dernières sorties malheureuses sur le financement de la DER, sont restées à travers de la gorge de certains cadre de la mouvance présidentielle.

En sport, le journal Record évoque le match de Premier League entre Chelsea et Brighton ce soir et renseigne que le gardien des Lions « Edouard Mendy (a) en ligne de mire le podium ».

2020, l’année la plus chaude au Maroc

L’année 2020 caracole en tête des années les plus chaudes jamais enregistrées au Maroc devant respectivement 2017 et 2010, a indiqué lundi la Direction générale de la Météorologie (DGM).C’est ainsi que 2020 a enregistré une anomalie de température moyenne annuelle nationale de +1,4°C par rapport à la normale climatologique sur la période 1981-2010, précise la Direction dans un communiqué relatif à la « synthèse du climat au Maroc en 2020 ».

Le climat du Maroc en 2020 a été marqué par des températures minimales et maximales annuelles anormalement chaudes et par un déficit pluviométrique presque généralisé sur l’ensemble du territoire.

Le Maroc a connu un mois de février très sec et doux et un mois de juillet remarquablement chaud avec des records de températures minimales et maximales mensuelles battus sur plusieurs villes.

Selon la DGM, le cumul pluviométrique annuel en 2020 a enregistré un déficit sur tout le Maroc dépassant les 50% au nord de Marrakech et sur les régions Souss-Massa et Anti-Atlas alors qu’il n’a quasiment pas plu sur les provinces du Sud.

Cette année est classée parmi les 4 années les plus sèches depuis 1981. Sur la saison agricole de septembre 2019 à août 2020, le déficit pluviométrique était aux alentours des -33% impactant la production céréalière nationale qui a connu une baisse de -39% par rapport à la campagne 2018-2019 et de -57% en comparaison avec une année moyenne depuis 2008.

Par ailleurs, le Maroc a connu plusieurs évènements météorologiques extrêmes qui ont engendré des dommages et des dégâts. Parmi ces phénomènes, des vagues de chaleur estivales, de fortes averses orageuses, des vents forts avec des rafales de l’ordre de 100 km/h, des chutes de grêle comme ce fut le cas le 06 juin endommageant 900ha de culture dans la région du Saiss et du Moyen Atlas.

Côté maritime, le Royaume a aussi connu deux situations marines marquantes, les 29 octobre et 5 décembre 2020, avec des vagues dangereuses dont les hauteurs maximales ont frôlé les 10 mètres et qui ont occasionné des dégâts matériels importants sur certaines régions longeant la côte Atlantique.

Présidentielle tchadienne : Déby réélu dans l’incertitude

Le président tchadien Idriss Déby, 68 ans, a remporté provisoirement l’élection présidentielle du 11 avril, entachée par une attaque rebelle au nord du pays.Ce fut sans surprise donc ! Candidat à un sixième mandat à la tête de ce pays sahélien qu’il dirige depuis 1990, le candidat du Mouvement patriotique du salut (MPS) a été déclaré lundi soir vainqueur au premier tour par la Commission électorale nationale indépendante (Ceni). Avec 79,32% des suffrages, Idriss Déby Itno réalise un meilleur score que 2016 où il avait obtenu 61,56%.

Jean-Bernard Padaré, porte-parole du parti au pouvoir, jubile en soulignant que « le pari est gagné, les élections se sont déroulées dans le calme et la transparence ». Son leader Idriss Déby devance son ancien Premier ministre Albert Pahimi Padacké, qui a récolté 10,32% des voix. Ce dernier est suivi en troisième position par Lydie Beassemda, la seule femme en lice avec 3,16% des suffrages exprimés.

Les autres candidats sont en dessous de 2%. Il s’agit du chef de file de l’opposition, Félix Nialbé Romadoungar (1,90 %), de Brice Mbaimon (1,4 %), de Baltazar Alladoum (1,3 %) et de Théophile Yombombé (0,43 %). En revanche, Saleh Kebzabo et Ngarjely Yorongar qui avaient retiré leurs candidatures ont respectivement obtenu 1,03 % et 0,4 % des voix.

Le premier s’est réjoui d’une « victoire importante de (son) appel au boycott de l’apartheid électoral ». En attendant la proclamation des résultats définitifs prévus le 15 mai par la Cour suprême, son collègue candidat de l’opposition, Brice Mbaimon Guedmabye, a dénoncé « des résultats préfabriqués ». Il indique que « nous envisageons de faire des recours ».

Rébellion

Cependant, les observateurs de l’Union africaine et des organisations régionales affirment n’avoir constaté que « quelques irrégularités » qui « ne sont pas de nature à entacher la crédibilité du scrutin ».

Par ailleurs, le scrutin présidentiel s’est tenu dans un contexte d’échanges de tir au nord du pays. Le Front pour l’alternance et la concorde au Tchad (FACT), un mouvement politico-militaire opposé au régime du président Idriss Déby, a pénétré le territoire tchadien depuis la Libye. Il a pour objectif, selon un document de l’Office français de protection des réfugiés et apatrides (Ofpra), « la réalisation des aspirations fondamentales du peuple tchadien (…) et la concrétisation de l’alternance politique ».

Dirigés par Mahamat Mahdi Ali, ancien du Mouvement pour la démocratie et la justice au Tchad (MDJT) et de l’Union des forces pour la démocratie et le développement (UFDD), les combattants du FACT ont eu plusieurs affrontements avec l’armée. Les combats auraient continué dimanche et jusque dans la matinée du lundi 19 avril.

Selon les autorités, les hommes du FACT ont été mis en déroute. Mais Mahamat Mahdi Ali affirme sur Radio France internationale (RFI) que ses colonnes ont opéré « un repli stratégique ». Il renseigne que ses troupes contrôlent encore un périmètre autour des localités de Zouarké et Wour, à 400 kilomètres environ au sud de la frontière avec la Libye, où les rebelles sont habituellement basés.