avril 2021 - Page 2 sur 52 - Journal du niger

Coupe de la Caf : le Jaraaf connaît son adversaire en quart de finale

Le club de la capitale sénégalaise a hérité du Coton Sport de Garoua (Cameroun) au terme du tirage au sort effectué ce vendredi 30 avril par la Confédération africaine de football (Caf).Le rêve éveillé du Jaraaf en Coupe de la Confédération africaine de football se poursuit. Après avoir intégré pour la première fois de leur histoire la phase de groupes, les Vert et Blanc n’ont pas levé le pied. En six rencontres disputées dans la poule C, l’équipe entraînée par Cheikh Guèye a récolté 11 points. Soit trois victoires, deux nuls et une défaite.

Battu par l’Etoile Sportive du Sahel (Tunisie) sur le score de deux à zéro pour son entrée en matière, le Jaraaf est monté en puissance en restant invaincu lors des cinq dernières journées. En plus, le portier Pape Seydou Ndiaye n’est allé chercher qu’une seule fois le cuir au fond de ses filets.

Le capitaine, Pape Youssou Paye, est l’un des grands artisans de cette belle aventure. En effet, l’athlétique attaquant a marqué trois des cinq buts du Jaraaf dont le président est l’ancien gardien de but de l’équipe nationale du Sénégal, Cheikh Seck.

Pour se hisser dans le dernier carré de la compétition, le club de la Médina (populeuse commune de Dakar) devra se défaire du Coton Sport. Logés dans le groupe B, les Camerounais ont terminé à la deuxième place derrière la Jeunesse Sportive de Kabylie (Algérie). La formation de Garoua a remporté trois matchs et en a perdu autant.

La manche aller est prévue au Cameroun le 16 mai prochain et le match retour une semaine plus tard.

Voici le tableau des quarts de finale :

CS Sfaxien (Tunisie) vs JS Kabylie (Algérie)

Orlando Pirates (Afrique du Sud) vs Raja Casablanca (Maroc)

Pyramids FC (Egypte) vs Enyimba (Nigeria)

Coton Sport (Cameroun) vs Jaraaf (Sénégal)

Un expert invite les Etats à s’unir contre la cybercriminalité

Aucun pays ne peut à lui seul lutter efficacement contre la cybercriminalité, selon Sidy Moctar, expert en cyber stratégie.« Aucun Etat ne doit jouer avec la protection de ses activités informationnelles. Ces informations peuvent être utilisées pour nuire à son économie comme les industries, les banques… », a dit M. Sidy Moctar.

Poursuivant, il a affirmé que les Etats doivent s’unir pour combattre la cybercriminalité. « Il faut de la coopération internationale. C’est la raison pour laquelle les Etats ont signé la Convention de Budapest, le premier traité international pour lutter contre la cybercriminalité. Il y a aussi les Conventions de Malabo et de l’Union africaine », a l’expert en cyber stratégie.

Il prenait part, jeudi soir à Dakar, à une session du « Fuckup Night » de la Fondation Friedrich Naumann. Le « Fuckup Night » est ponctué par des partages d’expériences en matière d’entreprenariat et de présentations des innovations dans plusieurs domaines de la vie.

Revenant sur le thème de cette session axé sur l’entreprenariat des jeunes, Jo Holden, Directeur général pour l’Afrique de l’ouest de la Fondation Friedrich Naumann, a magnifié l’auto-emploi.

« Les pays qui se développement sont ceux qui ont plus d’entrepreneurs que de fonctionnaires. Pour résoudre l’emploi des jeunes, il faut soutenir l’entrepreneuriat et créer les conditions de développement des entreprises », a dit M. Holden.

Abuja et Lusaka veulent renforcer leurs relations

Le Nigeria veut se rapprocher davantage de la Zambie.Le président nigérian, Muhammadu Buhari, a déclaré que son pays approfondir sa collaboration avec la Zambie pour le bénéfice du continent africain.

Recevant l’Envoyé spécial du président zambien, Edgar Chagwa Lungu, jeudi à Abuja, M. Buhari a affirmé que les deux pays exploreraient d’autres domaines de coopération pour le bien de leurs peuples.

L’Envoyé spécial, qui est le ministre zambien des Affaires étrangères, Joseph Malanji, a remercié le Nigeria pour son « rôle de grand frère au sein de la CEDEAO et du continent africain », soulignant que « l’équité, c’est quand les forts renforcent les faibles ».

Les médias locaux ont rapporté ce vendredi que le président zambien a appelé au renforcement des relations bilatérales et à une plus grande impulsion pour la Commission mixte de coopération entre le Nigeria et la Zambie.

Le Président Mohamed Bazoum dresse les grandes lignes de sa politique éducative

Le Président de la République Mohamed Bazoum a présidé, ce vendredi 30 avril 2021 au Centre International de Conférences Mahatma Gandhi de Niamey, la cérémonie de lancement de sa politique éducative devant l’ensemble des partenaires de l’école nigérienne.

Cette rencontre, organisée avec la participation des Membres du Gouvernement impliqués dans le secteur de l’éducation, des partenaires techniques et financiers, des parents d’élèves, ainsi que des membres de la société civile et des syndicats du secteur de l’éducation, le Chef de l’Etat l’a voulue pour dresser, de façon synthétique, ses ambitions pour le système éducatif.

Il a  souhaité cette rencontre afin d’écouter l’ensemble des partenaires, de prendre leurs avis et leurs remarques, ainsi que les propositions qui seront prises en compte dans la mise en œuvre de son programme.

« Je conçois la mise en  œuvre de ce programme comme quelque chose d’interactif qui doit se passer dans le cadre d’un dialogue permanent avec l’ensemble des partenaires de l’éducation », a-t-il annoncé, à l’entame de ses propos.

Il s’agit aussi de « partager avec vous la réflexion que nous nous proposons de démarrer dans le secteur de l’éducation au Niger », a-t-il dit, avant de rappeler que « lors de mon discours d’investiture le 2 avril dernier, j’avais particulièrement insisté sur la nécessité de faire en sorte que notre école sorte de la situation dans laquelle elle est aujourd’hui ».

« L’éducation fait partie des priorités que j’ai présentées aux Nigériens dans ma campagne électorale et qui m’a assuré mon élection. J’entends, comme je l’ai dit, veiller personnellement à ce que le secteur de l’éducation soit au centre de toutes les actions du gouvernement, qu’il soit le pivot de ce que je considère être la consolidation et le progrès de notre politique pendant ce quinquennat, et ce, avec l’appui technique et l’accompagnement de tous les partenaires de l’école, qu’ils soient nationaux ou extranationaux » poursuit-il.

Il a, par ailleurs, déclaré que pour réussir à mettre en œuvre les grandes lignes de la politique éducative du gouvernement, ainsi que les réformes que nous envisageons afin d’améliorer qualitativement le secteur éducatif nigérien, « des progrès doivent être véritablement accomplis, des efforts particuliers doivent être fournis pour surmonter les obstacles multiples et multiformes auxquels est confronté notre système ».

Selon le Chef de l’Etat, les différents rapports relèvent une faiblesse constante des taux brut de scolarisation et de maintien dans le système scolaire, la faible scolarisation de la jeune fille, le niveau de formation souvent inapproprié des enseignants, l’éloignement des écoles en zone rurale et nomade, les curricula inadaptés, l’insuffisance des infrastructures éducatives, les méthodes et outils pédagogiques inadaptés, tout cela aggravé malheureusement par le contexte sécuritaire qui a provoqué la fermeture de nombreuses écoles dans certaines régions du pays.

« Je voudrais vous inviter tous à prendre la mesure de ces défis, à vous mobiliser afin que le Niger puisse réaliser des avancées significatives dans le sens de l’objectif N°4 des ODD consistant à assurer l’accès de tous à une éducation de qualité sur un pied d’égalité et promouvoir les possibilités d’apprentissage tout au long de la vie », a appelé le Chef de l’Etat, tout en annonçant que des réflexions et des actions sont envisagées à cette fin.

Ces actions concernent, entre autres, « la réactualisation et la rationalisation de la carte scolaire, la poursuite de la construction et la réhabilitation des infrastructures scolaires pour lesquelles nous devons disposer de modèles de construction de classes qui allient faiblesse de coût et qualité  de façon que nous en terminions avec les situations éprouvantes comme celles que nous sommes en train de vivre à travers ces incendies qui sont provoqués sur les classes paillotes et qui ont débouché sur le drame du quartier Pays-Bas ».

« La professionnalisation et le renforcement des capacités du corps enseignant reste également une question chargée de plus grands enjeux sur laquelle j’aimerai insister afin que nous y réfléchissions très sérieusement pour promouvoir une réforme qui nous permette d’améliorer notre système scolaire ». Le Président de la République en a appelé aux syndicats pour qu’ici, leurs contributions soient des plus pertinentes.

« L’amélioration et l’adaptation des curricula pédagogiques est une autre question à enjeux très forts sur laquelle certainement la réflexion, tout le long des discussions que nous aurons pendant tout le temps de réforme, nous occupera », note-t-il.

Une supervision plus rigoureuse de l’enseignement privé, l’implication des communautés dans la réalisation et la réhabilitation des infrastructures scolaires et éducatives, le renforcement des programmes d’alphabétisation des adultes, la mise en place d’un programme de récupération des enfants déscolarisés sont autant de sujets sur lesquels les réflexions porteront.

« Je saisis l’occasion pour appeler l’association des parents d’élèves et tous les autres partenaires à être plus présents dans l’éducation, à accompagner l’administration et les enseignants dans la prise en charge éducative des enfants ».

Ainsi donc des consultations et de réflexions seront engagées afin de rétablir l’enseignant dans son autorité et ses prérogatives. Dans le même sens, les enseignants, en retour, doivent faire preuve d’exemplarité et de déontologie afin que le système éducatif soit efficace dans ses objectifs et dans ses résultats.

« J’ai demandé au Premier ministre de veiller à ce que l’organisation des examens et concours passe l’objet d’attention et de soins très particuliers afin de renforcer la crédibilité des diplômes et la crédibilité de notre système d’enseignement tout simplement. Sur cette question, nous prendrons des mesures qui ne laisseront pas place à quelque aléa que ce soit ».

« Nous n’avons pas le droit à l’échec dans ce secteur parce que nous avons beaucoup de devoir vis-à-vis de notre pays et vis-à-vis de son peuple », a martelé le Chef de l’Etat.

Le Secrétaire général de l’ancien Ministère de l’enseignement secondaire, M. Mohamed Zeidane, a intervenu pour présenter le plan ainsi que les réformes réparties en quatre grands axes qui seront engagées dans ce secteur.

Le représentant de l’Unicef au Niger, M. Aboubacry Tall, a également intervenu pour assurer le Chef de l’Etat de la disponibilité des partenaires de l’école nigérienne à l’accompagner dans ses stratégies de réformes.

Le représentant de la société civile et des syndicats des enseignants du Niger, M. Issoufou Arzika a, quant à lui, fait des propositions et des recommandations.

En concluant ces assises, le Président de la République a proposé aux participants une rencontre, la semaine prochaine, pour passer à des questions très détaillées. « Je vous donne l’assurance que ce processus se fera avec vous dans le cadre d’une dynamique qui réservera une grande place à vos propositions », les a-t-il rassurés.

 

Conseil des Ministres : plusieurs localités des Régions de Diffa, Tahoua et Tillabéri de nouveau sous état d’urgence

Le Conseil des Ministres s’est réuni hier, jeudi 29 avril 2021, dans la salle habituelle des délibérations, sous la présidence de Son Excellence, Monsieur MOHAMED BAZOUM, Président de la République, Président du Conseil des Ministres.

Après examen des points inscrits à son ordre du jour, le Conseil a pris les décisions suivantes :

  1. AU TITRE DU CABINET DU PREMIER MINISTRE.

Le Conseil des Ministres a adopté le projet de décret modifiant et complétant le décret n° 2011-687/PRN/PM du 29 décembre 2011, portant attributions, composition, organisation et modalités de fonctionnement de l’Agence de Régulation des Marchés Publics.

Le présent projet de décret a pour objet d’harmoniser les modalités de détermination de la rémunération des membres des différents organes de l’Agence de Régulation des Marchés Publics avec celles des autres autorités administratives indépendantes.

  1. AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES ET DE LA COOPERATION.

Le Conseil des Ministres a adopté le projet de loi autorisant la ratification de l’Accord de financement, composé d’un Prêt d’un montant de trois millions deux cent mille Euros (3 200 000€) et d’un Don d’un montant d’un million cent quatre-vingt-cinq mille Euros (1 185 000€), signé le 13 février 2021 à N’Djamena (République du Tchad), entre le Gouvernement de la République du Niger et le Fonds International de Développement Agricole (FIDA), pour le financement du Programme régional conjoint Sahel en réponse aux défis COVID-19, Conflits et Changements Climatiques au Niger (SD3C).

L’Accord objet du présent projet de loi, a pour objectif global de renforcer, de manière durable, la résilience des populations rurales les plus vulnérables de la région du Sahel, afin d’atténuer les effets de la crise sanitaire de la COVID-19, des conflits et des changements climatiques.

Il vise également l’amélioration des opportunités économiques des producteurs ruraux avec une attention particulière pour les groupes les plus vulnérables (femmes et jeunes sans terre et éleveurs transhumants), en adoptant des pratiques de production durables et des approches de cohésion sociale.

III. AU TITRE DU MINISTERE DE L’INTERIEUR ET DE LA DECENTRALISATION.

Le Conseil des Ministres a adopté les projets de textes ci-après :

3.1. Projet de loi portant prorogation de l’état d’urgence sanitaire sur toute l’étendue du territoire de la République du Niger.

La pandémie de la Covid-19 a conduit le Gouvernement à recourir aux mesures prévues par l’article 68 de la Constitution et la loi n° 98-024 du 11 août 1998, portant réglementation de l’état d’urgence qui l’autorisent à proclamer l’état d’urgence, en cas d’événements présentant, par leur nature et leur gravité, le caractère de calamité publique.

C’est ainsi que le Gouvernement a proclamé l’état d’urgence sanitaire sur toute l’étendue du territoire de la République du Niger pour faire face à cette menace pour la santé de la population et les conséquences socio-économiques qui en découlent.

En raison de la persistance et du caractère éminemment pathogène et contagieux de la Covid-19, le Gouvernement a décidé de la prorogation de l’état d’urgence pour une nouvelle période de trois (03) mois à compter 08 mai 2021.

3.2. Projet de loi portant prorogation de l’état d’urgence dans la région de Diffa et dans certains départements des régions de Tahoua (Département de Tassara et de Tillia) et de Tillabéri (Département de Ouallam, d’Ayérou, de Bankilaré, d’Abala, de Banibangou, de Say, de Torodi, de Téra, de Tillabéri et de Gothèye).

Depuis l’avènement de la secte Boko Haram, la région de Diffa est exposée à une menace terroriste qui revêt désormais un caractère durable. Le phénomène d’insécurité s’est également exacerbé dans la Région de Tahoua (départements de Tassara et de Tillia) et dans la Région de Tillabéri (Départements de Ouallam, d’Ayérou, de Bankilaré, d’Abala, de Banibangou, de Say, de Torodi, de Téra, de Gothèye et de Tillabéri).

Face à cette situation, le Gouvernement a fait recours aux mesures prévues en période de crise par la Constitution et la loi n° 98-24 du 11 août 1998, portant réglementation de l’état d’urgence, en proclamant l’état d’urgence.

La situation sécuritaire dans les localités concernées demeurant toujours fragile, le présent projet de loi est pris pour proroger cette mesure pour une période de trois (03) mois, à compter du 08 mai 2021.

3.3. Projet de loi portant prorogation de l’état d’urgence dans le département de Filingué (Région de Tillabéri).

L’état d’urgence a été proclamé dans le département de Filingué par décret n° 2020-79 du 24 janvier 2020, pour protéger la population et garantir l’intégrité du territoire nigérien face à la menace terroriste.

Devant la persistance de ce phénomène, le présent projet de loi est pris pour proroger cette mesure, pour une nouvelle période de trois (03) mois, à compter du 05 mai 2021.

3.4. Projet de loi portant prorogation de l’état d’urgence dans les départements de Ballayara et de Kollo (Région de Tillabéri).

Les départements de Balleyara et de Kollo font l’objet d’attaques organisées par des groupes terroristes, mettant en péril l’ordre public et la sécurité des populations. Pour faire face à cette situation, le Gouvernement a décidé de recourir aux mesures exceptionnelles autorisées par la loi, en proclamant dans ces départements par décret n° 2020-634 du 14 août 2020, l’état d’urgence, lequel a été prorogé depuis lors tous les trois (03) mois.

La situation sécuritaire dans les deux (02) départements demeurant toujours fragile, le présent projet de loi est pris pour proroger à nouveau l’état d’urgence pour une période de trois (03) mois, à compter du 24 mai 2021.

  1. AU TITRE DU MINISTERE DE LA SANTE PUBLIQUE DE LA POPULATION ET DES AFFAIRES SOCIALES.

Le Conseil des Ministres a adopté le projet de décret portant adoption de la politique pharmaceutique nationale.

La politique, objet du présent projet de décret s’inscrit dans le cadre global du développement national, des engagements sous régionaux, régionaux et internationaux en matière de développement sanitaire et plus particulièrement pharmaceutique avec pour principes cardinaux la bonne gouvernance, notamment la redevabilité et la transparence à tous les niveaux du système pharmaceutique et la satisfaction des patients.

Elle prend en compte entre autres : le renforcement des systèmes pharmaceutiques y compris de l’autorité de réglementation pharmaceutique ; la création de plateformes nationales pour un agenda de recherche sur la pharmacopée traditionnelle ; la mise en place d’une production locale de médicaments capable de prendre en charge les besoins du système national de santé, voire ceux des pays de la sous-région ; la mise en place d’un système national susceptible de contrôler la circulation des produits médicaux de qualité inférieure et falsifiés.

  1. AU TITRE DU MINISTERE DES MINES.

Le Conseil des Ministres a adopté le projet de décret portant approbation et publication au Journal Officiel de la Convention minière entre la République du Niger et la Société des Mines du Niger (SMN) SARLU, pour le permis de recherches « DISSILAK 16 », pour or et métaux connexes, dans le Département de Bilma, Région d’Agadez.

La Société des Mines du Niger (SMN) est une société à responsabilité limitée unipersonnelle (SARLU), au capital social de vingt millions (20 000 000) de francs CFA, domiciliée à Niamey.

Elle s’engage à investir dans les trois (3) ans suivant la signature de la Convention minière un montant minimum égal à deux millions (2 000 000) de dollars US pour la réalisation des travaux de recherches.

En cas d’obtention du permis « DISSILAK 16 », outre les recettes fiscales, les retombées immédiates attendues sont les suivantes : la création d’emplois directs et indirects ; la contribution au développement local des communes dans lesquelles elle conduira ses activités ; la contribution à la formation des agents de l’Administration des mines et de la géologie.

  1. AU TITRE DU MINISTERE DE LA COMMUNICATION.

Le Conseil des Ministres a adopté le projet de décret portant modalités de transfert et de cession du patrimoine mobilier et immobilier ainsi que du personnel affectés aux activités de diffusion des programmes radiophoniques et télévisuels de l’Office de Radiodiffusion et Télévision du Niger (ORTN) à l’Agence Nigérienne de Diffusion (AND).

Le présent projet de décret est pris en application de l’article 10 du décret n° 2018-459/PRN/MC du 06 juillet 2018, portant création de l’Agence Nigérienne de Diffusion qui prévoit que : «  les modalités de transfert et de cession du patrimoine mobilier et immobilier ainsi que du personnel affectés aux activités de transport et de diffusion des programmes radiophoniques et télévisuels de l’Office de Radiodiffusion-Télévision du Niger (ORTN) à l’Agence Nigérienne de Diffusion (AND), sont déterminés par décret pris en Conseil des Ministres.

VII. MESURES NOMINATIVES.

Le Conseil des Ministres a adopté les mesures individuelles suivantes :

AU TITRE DU CABINET DU PREMIER MINISTRE

  • Il est mis fin aux fonctions des Directeurs de Cabinet des Ministres.

AU TITRE DU MINISTERE DE LA DEFENSE NATIONALE

  • Le Général de Brigade Abou Tagué Mahamadou, est nommé Chef d’Etat-major de l’Armée de Terre, en remplacement du Général de Brigade Seydou Badjé.
  • Le Général de Brigade Mohamed Toumba, est nommé Chef d’Etat-major adjoint de l’Armée de Terre.
  • Le Colonel Salifou Maïnassara, est nommé Chef d’Etat-major de l’Armée de l’Air, en remplacement du Colonel Amirou Abdoulkadri.
  • Monsieur Issa Abdoul Aziz, Mle 64546/B, est nommé Directeur des marchés publics et des délégations de service public.

AU TITRE DU MINISTERE DE LA COMMUNICATION

  • Monsieur Malam Ligari Maïrou, membre du Conseil Economique, Social et Culturel (CESOC), désigné par le Président de la République, est nommé président du Conseil Economique, Social et Culturel (CESOC), en remplacement de Monsieur Saley Seydou.

VIII. COMMUNICATIONS.

Le Conseil des Ministres a entendu trois (03) communications.

 Deux (02) communications du Ministre de la Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociales.

La première communication est relative à la situation de la Covid-19.

A la date du 28 avril 2021, la situation se présente comme suit :

Le taux d’incidence hebdomadaire est toujours à la baisse avec un Ro de 0,237 au 25 avril 2021.

  1. STRATEGIE DE LA RIPOSTE (au 27/04/2021)

– total cas confinés : 25.217 ;

– total cas sortis du confinement : 25.129 ;

– total cas en cours d’auto confinement : 88.

  1. STRATEGIE DE PRISE EN CHARGE

Au total 98.294 tests ont été réalisés au 28/04/2021 à l’issue desquels :

– 5.224 cas sont confirmés ;

– 4.847 sont sortis guéris, soit un taux de guérison de 92,7% ;

– 191 décès sont enregistrés, soit un taux de létalité de 3,6% ;

– 186 patients actifs parmi lesquels 52 en cours d’hospitalisation dont aucun en réanimation.

On note, cette semaine, une recrudescence des cas au niveau de la région d’Agadez qui sont notifiés parmi les migrants. Des dispositions ont été prises à cet effet, à savoir : le ravitaillement de la région en test de dépistage rapide antigénique et en cartouches Gene Expert et des médicaments pour la prise en charge des cas positifs. Aussi, est-il envisagé un screening au niveau de tous les foyers des migrants.

La situation dans l’espace CEDEAO au 28/04/2021 est la suivante :

– cumul cas positifs : 450.744 ;

– cumul décès : 5.965 soit 1,3% ;

– total cas guéris : 422.474 soit 93,7% ;

– total patients actifs : 22.305 soit 4,9%.

La tendance générale est à la baisse en termes de notification journalière de nouveaux cas positifs de COVID-19.

III.DEFIS

Le défi majeur demeure la gestion des vagues de migrants au niveau de la région d’Agadez où tout le dispositif est renforcé.

– La deuxième communication du Ministre de la Santé Publique, de la population et des affaires sociales est relative à l’attribution d’un (01) marché public pour la fourniture des consommables (23016 kits et 600 cathéters) de dialyse à l’Hôpital National Amirou Boubacar Diallo au profit du service de la Néphrologie.

Ce marché d’un montant huit cent quatre-vingt-treize millions neuf cent cinquante-neuf mille huit cent soixante-seize francs quatre-vingt centimes (893 959 876,80) CFA, a pour attributaire la société NIPRO EUROPE NV établi en Belgique, avec un délai de livraison de cinq (05) mois.

– Une communication du Ministre de la Poste et des Nouvelles Technologies de l’Information relative à l’attribution d’un (01) marché public pour le contrôle et la surveillance des travaux de mise en œuvre des infrastructures à fibre optique et le suivi du Plan de Gestion Environnementale et Sociale (PGES) dans le cadre de la composante du Niger du projet de la dorsale transsaharienne à fibre optique ( DTS).

Ce marché d’un montant six cent cinquante-cinq millions soixante mille (655 060 000) francs CFA, hors taxe et hors douane a pour attributaire le Groupement DESB/IGTX/ Burkina Faso, avec un délai d’exécution de dix-sept (17) mois.

Ces deux (02) communications sont faites à titre d’information, conformément aux dispositions de l’arrêté n°0107/PM/ARMP du 1er août 2019 , fixant les seuils dans le cadre de la passation des marchés publics qui dispose en son article 13 que : « Tout marché public dont le montant est égal ou supérieur à cinq cent millions (500 000 000) de francs CFA hors taxe sur la valeur ajoutée doit faire l’objet d’une communication préalable en Conseil des Ministres de la part du Ministre en charge du secteur concerné ».

L’ordre du jour étant épuisé, Son Excellence Monsieur le Président de la République a levé la séance. ».

Fait à Niamey, le 29 avril 2021

Le Secrétaire Général du Gouvernement

La France «impressionnée» par la méthode Ouattara pour réconcilier les ivoiriens

Le ministre français de l’économie et des finances Bruno Le maire qui séjourne en Côte d’Ivoire depuis 48h, a soutenu vendredi à Abidjan que son pays est impressionné par la manière dont Alassane Ouattara a su réconcilier les ivoiriens. 

« (…) J’aimerais terminer pour te ( Alassane Ouattara) dire un mot plus personnel, pour te dire à quel point nous avons été impressionnés par la manière dont tu as su réconcilier les ivoiriens à travers ces périodes politiques difficiles avec beaucoup de constance, de détermination et surtout beaucoup de sagesse », a dit M. Le Maire à M. Ouattara au sortir d’une audience avec celui-ci au palais présidentiel d’Abidjan.

 Auparavant, l’émissaire du président français Emmanuel Macron, a annoncé la tenue d’un sommet en France prévu le 18 mai prochain pour relancer l’économie des pays africains. 

«  Le 18 mai  prochain doit être l’occasion d’accélérer la relance économique dans les pays africains », a fait savoir M. Le Maire saluant l’implication du président ivoirien dans la préparation de ce conclave. 

« Nous avons aussi abordé des questions de sécurité. Le terrorisme est un fléau qui nous touche tous et le monde est concerné  directement par la menace terroriste», a-t-il estimé.

M. Le Maire a, par ailleurs,  assuré de l’engagement de son pays à accélérer la réalisation du Métro d’Abidjan et les travaux de  l’extension de l’aéroport Félix Houphoüet6Boigny d’Abidjan, deux projets mis en œuvre en  Côte d’Ivoire de concert avec la France.

 « Nous allons accélérer les travaux du métro d’Abidjan et faire en sorte que les habitants d’Abidjan puissent avoir les bénéfices le plus rapidement possible », a-t-il promis.

Mozambique: l’Onu s’alarme du nombre de personnes déplacées

Des vagues de déplacés internes sont enregistrées au Mozambique.Près de 30.000 personnes se sont déplacées à cause des attaques armées de mars dernier dans le nord de ce pays d’Afrique australe, rapporte ce vendredi le Haut-commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR).

« Le HCR est vivement préoccupé par l’impact humanitaire de l’escalade rapide des violences au nord du Mozambique où quelque 30.000 personnes ont déjà fui la ville côtière de Palma depuis une attaque commise par des groupes armés le 24 mars dernier. Nous sommes particulièrement inquiets pour la sécurité et le bien-être des personnes les plus vulnérables parmi les déplacés, notamment les femmes et les enfants », s’alarme le HCR dans un communiqué reçu à APA.

Il souligne que des dizaines de personnes auraient été tuées au cours de ces attaques, tandis que des milliers d’autres ont fui à pied, par la route et par la mer. De nombreux habitants seraient encore pris au piège à l’intérieur de Palma.

Selon l’agence onusienne en charge des réfugiés, les personnes qui ont fui ont été confrontées à d’importants obstacles durant leur quête de sécurité, tant à l’intérieur du pays que lors de leurs tentatives de passage des frontières.

« Le conflit armé en cours dans la province de Cabo Delgado, qui dispose d’importantes réserves en pétrole et en gaz, a entraîné de sévères violations des droits humains, l’interruption des services essentiels et de graves répercussions sur les civils, en particulier les enfants, qui représentent près de la moitié de la population déplacée », poursuit le HCR.

Il note que près de 80% des victimes de violations des droits humains sont des femmes et des enfants à qui ses équipes portent secours ainsi qu’à d’autres personnes déplacées à Pemba, Mueda, Montepuez, Negomano et Quitunda.

A Quitunda, dans la région de Palma, le HCR a récemment recueilli des informations faisant état d’effroyables sévices commis à l’encontre de groupes vulnérables, notamment des agressions physiques sur des personnes qui tentaient de fuir en bateau vers des zones plus sûres.

Depuis 2017, le conflit au nord du Mozambique a causé des dizaines de milliers de morts ou de blessés et a déplacé plus de 700.000 personnes dans les provinces de Cabo Delgado, Nampula, Niassa, Sofala et Zambezia.

Af’Sud : décès de la Régente de la Nation zouloue

La reine Shiyiwe Mantfombi Dlamini Zulu, la Régente de la Nation zoulou d’Afrique du Sud, est décédée, a confirmé jeudi soir, le prince Mangosuthu Buthelezi.Buthelezi, par ailleurs Premier ministre traditionnel de la reine et de la Nation zouloue, a déclaré que la mort « nous a pris par surprise et nous a laissés dans un désarroi total ».

« C’est avec le plus profond choc et la détresse que la famille royale annonce le décès inattendu de Sa Majesté la Reine Shiyiwe Mantfombi Dlamini Zulu, Régente de la Nation zouloue », a annoncé Buthelezi dans un communiqué, ajoutant que les détails sur la défunte Reine seraient annoncés en temps voulu.

La Reine était devenue régente il y a plus d’un mois, en attendant qu’un successeur fût trouvé, à la suite du décès en mars dernier, de son mari, le roi Goodwill Zwelithini,

Elle était la troisième des six épouses du roi Zwelithini qui est décédé de complications liées au diabète le 12 mars, à l’âge de 72 ans. La défunte reine est la sœur du roi Mswati III d’Eswatini, le seul monarque absolu d’Afrique.

Social, économie et migration au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce vendredi consacrent de larges commentaires à l’action syndicale au Maroc, à la relance du secteur touristique et à l’intégration des réfugiés dans le système éducatif national.+L’Economiste+ écrit que le syndicalisme doit « sortir de ses routines », soulignant que le nouveau contexte l’oblige à reconsidérer son rôle et sa place au sein de la société.

« Même si l’on peut soupçonner que le climat économique anxiogène, la peur de l’avenir, de perdre son poste peuvent nourrir chez les employés un plaidoyer à la syndicalisation, la revitalisation ne peut se mesurer à l’aune du taux d’adhésion », relève le journal.

Il déplore que des mobilisations sociales, frôlant la paralysie, se radicalisant parfois, apparaissent en dehors de toute médiation syndicale.

Les syndicats sont attendus sur tout un ensemble d’objectifs imbriqués : sur leurs capacités à prendre le pouls des nouveaux défis du marché du travail, à rallier des cibles non touchées habituellement par le syndicalisme, à ouvrir portes et fenêtres pour rassurer sur la démocratie interne et à convaincre sur l’existence de projets aux contenus cohérents et crédibles, estime-t-il.

+Al Bayane+ écrit que le département du tourisme « se démène à se dessaisir du guêpier pandémique dans lequel il s’est embourbé, il y a plus de deux ans ».

Revenant sur le plan de relance de la destination Maroc, présenté par le DG de l’Office national marocain du tourisme, le quotidien estime que l’objectif principal étant de partager et se concerter avec l’ensemble des intervenants du domaine, autour de cette ébauche de redressement, à partir du moment où les conditions sont réunies, en particulier la libération du ciel pour le retour des touristes.

Cette initiative ambitionne de rassurer les professionnels et anticiper sur les actions à entreprendre, constate-t-il, appelant à « se ressaisir malgré la galère, car seuls les actes mobilisateurs de ce genre seraient en mesure de relever les défis à venir ».

+Aujourd’hui le Maroc+ rapporte que le ministère de l’Éducation nationale, de la formation professionnelle, de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique et le Haut-commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (UNHCR) ont signé une convention-cadre de partenariat visant à soutenir l’intégration des réfugiés dans le système éducatif national.

Cette convention a pour objet de mettre en place des actions conjointes visant à faciliter l’intégration des réfugiés et des migrants au Maroc et de leurs enfants dans le système éducatif national. Elle prévoit aussi leur formation à la langue arabe et à la culture marocaine et leur participation aux diverses activités culturelles, sportives et linguistiques, fait savoir la publication.

Covid-19 : l’Afrique face à un risque élevé de résurgence (OMS)

Le faible respect des mesures de santé publique, les rassemblements de masse, les faibles taux de dépistage et de vaccination seraient les principales causes de cette résurgence, souligne l’Organisation mondiale de la santé (OMS).Selon une évaluation des risques de 46 pays menée par l’organisme onusien, trois pays sont confrontés à un risque très élevé de résurgence du Covid-19, 20 font face à un risque élevé, 22 à risque modéré et un seul pays est à faible risque.

Le risque a été estimé en utilisant sept indicateurs avec des données des quatre dernières semaines, y compris les cas de Covid-19 par million de personnes; le pourcentage de changement dans les nouveaux cas; le pourcentage de changement des nouveaux décès; le nombre de reproducteurs (la vitesse à laquelle une infection se propage); la tendance pandémique; le nombre hebdomadaire moyen de tests pour 10 000 personnes; et le pourcentage de la population ayant reçu au moins une dose de vaccin, explique l’OMS.

Avec plus de 4,5 millions de cas confirmés et plus de 120 000 décès à ce jour, le continent n’a pas connu de flambée de cas depuis janvier et la courbe épidémique plafonne depuis six semaines. Cependant, le nombre relativement faible de cas a encouragé la complaisance et il y a des signes d’un respect réduit des mesures préventives, fait remarquer l’institution sanitaire mondiale.

Les récents rassemblements politiques dans des pays comme le Bénin, la Côte d’Ivoire, la Guinée et le Kenya ont provoqué un pic de nouveaux cas. Les prochaines élections à Cabo Verde, en Éthiopie, en Gambie, à Sao Tomé-et-Principe et en Zambie pourraient déclencher une augmentation des cas en raison de rassemblements de masse, alerte l’OMS.

Transmission communautaire 

« Nous ne pouvons pas nous laisser bercer par un faux sentiment de sécurité. La flambée dévastatrice de cas et de décès en Inde, et l’augmentation dans d’autres régions du monde, sont des signes clairs que la pandémie n’est pas encore terminée dans les pays africains. Une nouvelle recrudescence des infections au Covid-19 est un risque réel dans de nombreux pays même si le nombre de cas dans la région ces dernières semaines semble stable », a déclaré le Directeur régional de l’OMS pour l’Afrique, Dr Matshidiso Moeti.

A en croire cette dernière, « la lutte contre la fatigue due au Covid-19 semble être la bataille clé dans notre réponse collective à la pandémie.»

La plupart des pays de la région connaissent une transmission communautaire, mais 31 des 46 pays analysés ont effectué moins de 10 tests pour 10 000 personnes par semaine au cours des quatre dernières semaines. Cela suggère que le nombre de cas signalés au cours des 28 derniers jours peut ne pas refléter la situation réelle, car les pays continuent de cibler uniquement les personnes présentant des symptômes pour les tests, note l’OMS.

Selon Dr Moeti, « la plupart des nouveaux cas ne sont toujours pas détectés parmi les contacts connus. Les enquêtes sur des groupes de cas et la recherche des contacts sont extrêmement faibles dans la plupart des pays de la région. » Partant de ce constat, elle estime que « nous devons intensifier les tests, notamment par le biais de tests de diagnostic rapide pour améliorer la réponse à la pandémie.»

En outre, il est important, selon l’Organisation mondiale de la Santé, que les pays intensifient la recherche des cas dans les zones de transmission communautaire généralisée, augmentent la capacité d’isoler les cas et réorganisent les personnels de santé, notamment en redéployant les agents de santé dans les zones les plus touchées.