avril 2021 - Page 21 sur 52 - Journal du niger

La Ville de Niamey baptise deux places publiques des noms de Mounkaila Sakoira et Cheick Chaibou Ali

Le président de la Délégation Spéciale de la ville de Niamey, M. Mouctar Mamoudou a présidé, le samedi 17 avril 2021, une cérémonie de baptême de deux places et deux rues de la capitale au nom de deux grandes personnalités qui ont marqué le territoire de la ville de Niamey.

Il s’agit de Mounkaila Sakoira pour le rond-point situé derrière la grande mosquée de Niamey et Cheick Chaibou Ali pour le rond-point situé au quartier Abidjan de Niamey. Ces deux personnalités « ont contribué à la promotion des grandes valeurs par le travail et l’abnégation dans leurs investissements pour le  développement de notre société ».

S’inscrivant dans le cadre du Programme « Niamey Nyala » d’embellissement de la capitale Niamey pour lequel les autorités du pays ont initié une politique de mémoire collective à l’échelle nationale, cette cérémonie est la preuve, selon le président de la délégation spéciale de la ville de Niamey, M. Mouctar Mamoudou, que « Niamey Nyala, c’est la promotion des grandes valeurs, c’est aussi la promotion des personnalités qui ont marqué des territoires pour nous donner des repères et aussi pour nous donner des exemples à suivre et aller dans le sens de changement de mentalité ».

M. Mouctar Mamoudou a ensuite précisé que Mounkaila Sakoira est honoré pour la promotion de la culture et Cheick Chaibou Ali pour la promotion de la religion, mais aussi de l’éducation de la société dont l’importance dans le développement et le changement de mentalité n’est plus à démontrer.

Selon le Maire de Niamey, « c’est pour cela que nous avons tenu à baptiser ces places du nom de ces personnalités et cela dans le cadre de la politique nationale de mémoire collective, mais aussi de reconnaissance aux dignes fils du pays tels que les plus hautes autorités l’ont déjà amorcé à travers la commémoration des grands ouvrages et des grandes réalisations au nom de certains grands fils du pays ».

« Mounkaila Sakoira est un des fils de ce territoire qui ont joué un rôle important dans cette dynamique de construction de grandes valeurs que nous devons défendre dans notre société et pour que ces valeurs vivent, nous ne devons pas oublier ces dignes fils de ce pays en les faisant vivre à travers les actes qu’ils ont posés », a-t-il ajouté.

Les représentants de la famille de chacune des deux personnalités ont, tour à tour, pris la parole pour remercier les autorités de la 7ème République pour l’honneur dédié à ces deux grandes personnalités.

Notons que Mounkaila Sakoira, de son vrai nom Mounkaila Yacouba, est né le 12 janvier 1930 à Sakoira, dans la région de Tillabéry. Il est décédé le 14 juillet 1993. Quant à Cheick Chaibou Ali, il est né en 1909 à Saru, dans le département de Dungass, région de Zinder.

Cette cérémonie s’est déroulée en présence du Gouverneur de la région de Niamey, du Chef de Canton de Sakoira et de plusieurs autres invités et une photo de famille a sanctionné la fin de la cérémonie.

Source : ANP

Niger : 19 morts dans une attaque à Gaïgorou

Des individus armés ont fait plusieurs victimes lors d’une attaque samedi 17 avril 2021 contre le village de Gaïgorou(Tillabéri) dans l’ouest du Niger.

Au moins 19 habitants du village de Gaïgorou, dans la région de Tillabéri (ouest) proche du Mali, ont été tués samedi soir lors d’un raid d’hommes armés à moto.

Samedi 17 avril alors que les populations se préparent à la rupture après une journée de jeûne sous un soleil de plus de 40 degrés, des assaillants armés ont investi le village de Gaigorou, à quelques kilomètres du chef lieu de commune de Dessa, sur la route reliant Tillabéri à Ayerou, en direction de la frontière malienne. Les assaillants étaient venus à moto et le bilan, encore provisoire, fait état d’au moins une dizaine de victimes civiles ainsi que des dégâts importants notamment des maisons et des greniers incendiés. Ils ont profité de l’effet surprise en frappant au moment où plusieurs personnes étaient rassemblées pour un enterrement dans le village. (Rapporte le site actuniger)

Depuis le début du mois sacré de ramadan, il y a moins d’une semaine, plusieurs attaques menées par des individus armés ont été enregistrées dans ces zones.

La région de Tillabéri est située dans la zone dite « des trois frontières » entre le Niger, le Mali et le Burkina Faso, régulièrement frappée par les groupes jihadistes affiliés à Al-Qaïda ou à l’État islamique.

 

Afrique: Bolloré engagé dans la préservation des tortues marines

Bolloré Ports met en œuvre des programmes de préservation de la biodiversité en Afrique.Le travail vise à assurer la durabilité des espaces de ses 21 concessions portuaires dans le monde dont 16 sur le continent africain.

En partenariat avec l’ONG Ecocentre Renatura, Congo Terminal sensibilise des centaines de familles de Pointe Noire aux enjeux des tortues marines, aux méfaits du braconnage et aux implications de l’eau pour la planète, rapporte un communiqué reçu ce lundi à APA.

Le texte souligne qu’au Ghana, Meridian Port Services (MPS) met en œuvre depuis 2018, un programme pour la conservation des tortues marines.

Ce programme consiste à transférer en toute sécurité les œufs de tortue se trouvant menacés dans leur milieu naturel vers une écloserie fermée reproduisant leur environnement, dans une atmosphère propice à leur éclosion.

L’initiative est menée conformément à la norme de performance de la Société financière internationale (SFI) pour la conservation de la biodiversité et la gestion durable des ressources naturelles vivantes.

Au Timor-Leste où Bolloré Ports va démarrer dès 2022 les activités du port en eaux profondes de Tibar Bay, des études environnementales lancées avec le concours de la Banque Mondiale, ont permis de définir les mesures compensatoires à mettre en œuvre pour reconstituer une zone de mangrove tout en augmentant sa surface et préserver la faune marine par la mise en place d’un éclosoir pour protéger les tortues.

Moroni Terminal aux Comores va aussi s’engager cette année dans le programme gouvernemental de protections de tortues marines.

« Bolloré Ports attache de l’importance à la durabilité environnementale et sociale de ses activités. C’est à ce titre que l’ensemble de nos terminaux portuaires mettent en œuvre une politique environnementale qui vise à préserver les écosystèmes de nos installations. Avec le concours des ONG et experts environnementaux, nos équipes identifient et gèrent les risques environnementaux et sociaux associés à nos activités. Nous déployons à cet effet des méthodes innovantes afin d’assurer la préservation de la flore et de la faune », a précisé Olivier De Noray, Directeur général des concessions de Bolloré Ports.

Par ailleurs, les terminaux opérés par Bolloré Ports sont engagés dans les processus de certification environnementale ISO 14001/2015.

Covid-19 en Afrique du Sud : Johnson & Johnson dans la tourmente

L’Afrique du Sud a suspendu depuis quelques jours la vaccination au Johnson & Johnson à cause de caillots sanguins.Cette décision est arrêtée après les recommandations des autorités sanitaires américaines favorable à  « une pause » dans l’utilisation du vaccin contre le Covid-19 de Johnson & Johnson. Six cas de thrombose veineuse cérébrale entrainant un décès chez des personnes vaccinées ont été notés aux Etats-Unis.

En Afrique du Sud, les autorités ont suspendu le programme national de vaccination contre le coronavirus, deux mois après avoir boudé AstraZeneca pour une efficacité « limitée » du vaccin britannique contre le nouveau variant sud-africain baptisé 501Y.V2.

Même si rien n’est encore prouvé, il est de plus en plus vraisemblable que ces problèmes sanguins soient liés à la technique sur laquelle est basé ce vaccin. Comme celui d’AstraZeneca, le vaccin Johnson & Johnson est un vaccin à « vecteur viral ».

Ces deux vaccins utilisent comme support un type de virus très courant, appelé adénovirus. AstraZeneca a opté pour un adénovirus de chimpanzé, Johnson & Johnson pour un adénovirus humain. Le fait que des problèmes similaires aient été observés avec ces sérums pourrait laisser penser « que c’est lié au vecteur adénovirus ».

La présidente du Comité du Ministère de la santé, Sibongiseni Dhlomo, a appelé le ministre de la Santé Zweli Mkhize et l’Autorité sud-africaine de réglementation des produits de santé (SAHPRA) à restaurer la confiance dans le médicament J&J, afin que le pays puisse reprendre le programme de vaccination.

« Nous ne pouvons pas ignorer l’opinion internationale. Cependant, notre situation est que nous devons travailler plus rapidement pour dissiper cette préoccupation afin de redémarrer le programme de vaccination », a déclaré Dhlomo.

La parlementaire a admis que la SAHPRA avait reconnu qu’il n’y avait pas de problème majeur concernant le vaccin J&J en Afrique du Sud. « Les conclusions faites avec les scientifiques du pays au sein de la SAHPRA, en liaison avec les autres scientifiques du monde, devraient nous permettre de recommencer », a indiqué Dhlomo.

Le vaccin unidose de Johnson & Johnson a été autorisé en urgence aux Etats-Unis fin février, après ceux à deux doses de Pfizer/BioNTech et de Moderna. Il s’est révélé efficace à 66% pour prévenir les formes modérées à sévères de la Covid-19, selon des essais cliniques réalisés sur environ 40.000 personnes âgées de 18 ans ou plus dans plusieurs pays à travers le monde.

Sénégal : numérisation des paiements pour booster l’économie

La numérisation de 50 % des paiements des travailleurs du privé injecterait 45 milliards de FCFA additionnels à l’économie sénégalaise par an.La conclusion de l’étude parvenue à APA est sans équivoque : il est primordial d’accompagner le développement de la numérisation des salaires des privés de manière responsable et inclusive. En effet, souligne le rapport, adopter une telle pratique permettrait de constituer un socle solide pour développer de nouvelles opportunités sociales et économiques. Parmi celles-ci, il y a notamment la création d’un « pont » entre le monde des travailleurs formels et celui des travailleurs informels.

Selon les auteurs du rapport, là où les travailleurs formels évoluent avec des contrats, des feuilles de paie, une couverture sociale, etc., les travailleurs précaires ne bénéficient d’aucune forme de protection sociale. Numériser la paie protègerait les plus précaires d’entre eux et permettrait d’étendre la couverture sociale à tous.

Chaque travailleur précaire, porteur d’un compte de Mobile Money, sur lequel il est obligatoirement identifié et qui perçoit les salaires de son employeur, pourrait par exemple bénéficier d’une offre de couverture maladie comme celle de la Couverture Maladie Universelle (CMU). Et cela, d’autant plus que, côté travailleurs, ils sont 77 % à s’être déclarés prêts à recevoir leurs paiements de manière numérique s’ils étaient associés à l’accès à la couverture maladie universelle, fait remarquer le document.

Cette couverture annuelle supportée et subventionnée à 50 % par l’Etat sénégalais, devient bien plus accessible par le paiement de 3 000 FCFA pour tout travailleur. Dès lors, les travailleurs précaires pourraient accéder à une protection sociale minimale, à des services de santé moins chers, de proximité et présents partout au Sénégal.

Par ailleurs, indique le rapport, ce type d’offre sociale poussée conjointement par les entreprises privées et l’Etat serait un catalyseur fort de développement de l’inclusion financière et de la participation à l’économie des femmes. En outre, cette mesure créerait une véritable valeur ajoutée pour l’ensemble des acteurs de la numérisation des paiements.

D’une part, les entreprises employeuses de cette main d’œuvre disposeraient d’un levier de fidélisation ; d’autre part, l’Etat bénéficierait d’un effet de communication de masse sur son programme social pour étendre la couverture santé à tous.

Contribuer à la transition numérique des PME

Encore peu sensibilisées à ces problématiques, les PME sénégalaises ont le taux de numérisation des salaires le plus bas (7 %). La digitalisation des salaires peut ainsi devenir un véritable tremplin vers leur transition numérique. Mais pour ce faire, note l’étude, ces PME ont avant tout besoin de comprendre la plus-value de la digitalisation, et d’offres globales, comme par exemple le paiement digital des salaires couplé à la mise en place d’une base de données du personnel.

Ainsi, des campagnes de sensibilisation et de formation seraient nécessaires. Elles permettraient de mieux informer les utilisateurs, et de les convaincre des risques liés aux espèces, des bénéfices de la digitalisation et de la fiabilité des services financiers digitaux.

La sensibilisation pourrait être menée au niveau des directions des ressources humaines, des représentants du personnel et des syndicats, afin qu’ils deviennent, chacun à leur niveau, des prescripteurs du changement. Les associations des professionnels des ressources humaines pourraient en ce sens être d’excellents relais, suggèrent les auteurs de l’étude.

A travers la numérisation des salaires, l’administration publique et les régulateurs pourraient aussi communiquer massivement sur les dispositifs de contrôles et d’encadrement des services financiers digitaux mis en œuvre pour protéger les consommateurs.

Un mécanisme de Bonus / Malus récompensant les entreprises qui digitalisent leurs flux, la promotion de la numérisation des salaires supérieurs ou égaux au SMIG / SMAG ou encore la taxation de l’utilisation des espèces sont autant de pistes concrètes qui pourraient être appliquées par l’administration publique, conclut le rapport.

Ethiopie : Les sorties d’eau du Grand barrage opérationnelles

Deux sorties inférieures du Grand barrage de la Renaissance éthiopienne (GERD) sont maintenant opérationnelles, a révélé ce week-end, un haut responsable du gouvernement.Ces deux ouvrages seraient en cours de test après que les travaux effectués sur eux ont été achevés récemment. Le Ministre de l’eau, de l’irrigation et de l’énergie, le Dr. Seleshi Bekele a annoncé dimanche que les sorties de fond qui relâchent l’eau vers les pays situés en aval le long du Nil ont été achevées, testées et sont devenues opérationnelles.

Selon Bekele, les deux exutoires ont la capacité de faire passer la totalité du débit annuel du fleuve Abbay, fournissant des garanties d’eau aux pays en aval sans crainte d’interruptions.

Le Dr. Seleshi a déclaré que le GERD supprime les risques d’inondations au Soudan comme celui qui s’est produit la saison dernière, empêche la perte d’eau dans les plaines inondables, et assure la protection de l’environnement.

« Le GERD est conçu de manière intelligente car le remplissage et la construction vont de pair, car construits comme une installation moderne de haute qualité et à la pointe de la technologie », a expliqué le Dr. Seleshi.

Le ministre a en outre déclaré que 13 autres sorties étaient en construction pour disposer d’une énorme capacité de rejet d’eau. En toute saison des pluies, les exutoires garantissent le débit en aval tandis que le remplissage a lieu comme un flux entrant dépassant le débit sortant de son réservoir. 

Il n’est pas sûr que ces assurances données par Addis-Abeba puissent convaincre l’Egypte et le Soudan qui continuent de s’opposer au barrage, soulignant que sa présence sur le Nil constitue une menace existentielle pour eux.

Ces derniers pensent que le GERD pourrait compromettre leur part inestimable de l’eau du plus long fleuve d’Afrique, dont l’Egypte dépend particulièrement son l’agriculture. Le gouvernement d’Addis-Abeba insiste cependant sur le fait que de telles craintes ne sont pas fondées et qu’au contraire, le barrage constitue le moteur qui promouvoir son développement futur.

AfricTivistes : un programme de gouvernance lancé dans quatre pays

La plateforme AfricTivistes annonce le déploiement, pour 2021 et 2022, de son projet Local Open GovLab (LOG) dans quatre pays ouest-africains.La ligue africaine des cyber-activistes et blogueurs pour la démocratie (AfricTivistes) entend jouer pleinement son rôle pour la transparence dans la gouvernance locale. Le lancement du LOG, un laboratoire d’innovation et de participation citoyenne, va « contribuer à la création de collectivités locales modèles » en termes de transparence.

« AfricTivistes va déployer le Local Open GovLab dans le cadre de sa Programmation stratégique 2021-2022. C’est un projet qui vise à appuyer, outiller, former et accompagner les administrations locales à intégrer le numérique pour une politique de transparence budgétaire, une politique de gouvernance ouverte et d’administration inclusive, l’accès à l’information, et la co-création avec des dynamiques citoyennes », ont expliqué les initiateurs dans un communiqué parvenu lundi à APA.

Pour cette première phase, le projet va démarrer dans quatre pays de la sous-région : le Sénégal, la République de Guinée, la Guinée Bissau et le Niger. « Les différentes collectivités locales de ces pays peuvent ainsi candidater pour pouvoir bénéficier des avantages de Local Open Government (LOG) », a souligné AfricTivistes, une organisation créée en 2013 « pour mettre en réseau tous les acteurs de changement » du continent.

Elle ajoute que les maires des différentes collectivités locales retenues seront invités à prendre part à l’atelier de lancement qui sera organisé à Dakar, la capitale sénégalaise, sans indiquer de date. Mais elle note que c’est à cette occasion que les conventions de partenariat entre AfricTivistes et les mairies sélectionnées seront signées. A terme, huit collectivités territoriales sont retenues, notamment deux par pays, suivant des critères d’éligibilité.

Ainsi, la collectivité locale dont la candidature est acceptée accueillera un Volontaire AfricTivistes pour la Gouvernance Locale Ouverte (VAGOA), dans une mission de six mois. Celui-ci va se charger d’accompagner la collectivité dans un domaine spécifique en tenant compte de ses besoins prioritaires.

« Si de jeunes Africains grandissent dans un environnement de gouvernance locale ouverte, à leur maturité citoyenne, ils auront une relation différente avec l’administration publique et avec la démocratie », a déclaré Cheikh Fall, président de AfricTivistes.

Sécurité, santé et économie au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce lundi se focalisent sur nombre de sujets notamment à la saisie d’une grande quantité de drogue à Errachidia (sud-est), au chantier de la protection social et à la résilience du secteur des phosphates.+Le Matin+ rapporte que les éléments du service préfectoral de la police judiciaire d’Errachidia (sud-est) ont saisi, samedi, une quantité de 2,5 tonnes de résine de cannabis et interpellé un individu pour liens présumés avec un réseau de trafic international de drogue et de psychotropes.

Cette opération a été menée, sur la base d’informations fournies par les services de la Direction générale de la surveillance du territoire (DGST), dans une zone rurale à l’ouest de Goulmima, en coordination avec les services de la Gendarmerie Royale, a indiqué la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) dans un communiqué.

Le suspect (39 ans) a été intercepté en flagrant délit de transport d’une cargaison de drogue à bord d’un véhicule utilitaire. Il a refusé d’obtempérer et tenté de s’enfuir, mettant en danger la vie des usagers de la route et des éléments de la police, selon la même source, citée par le quotidien.

+Aujourd’hui le Maroc+ fait savoir que le Conseil de gouvernement se tiendra demain mardi avec comme principal ordre du jour le chantier de la protection sociale. Dans le détail, le ministre de la Santé doit présenter au début de cette réunion un exposé sur le chantier de réforme du système national de santé et sa réhabilitation.

Le Conseil poursuivra ses travaux par l’examen de cinq projets de décret, dont le premier porte application de la loi relative au système de ciblage des bénéficiaires des programmes d’appui social et à la création de l’Agence nationale des registres.

Les deuxième et troisième projets de décret portent sur l’application du décret-loi relatif à la promulgation de mesures exceptionnelles au profit de certains employeurs affiliés à la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) et leurs employés déclarés, ainsi qu’au profit de certaines catégories de travailleurs indépendants et de personnes non salariées assurées auprès de la CNSS et affectées par les conséquences de la propagation de la pandémie de la Covid-19, dans les sous-secteurs de la restauration, de l’événementiel et des espaces de jeux et de divertissement.

+L’Opinion+ relève que le secteur des phosphates a affiché une bonne résilience au cours de l’année 2020, soutenu par la bonne performance du Groupe OCP qui a gardé ses avantages compétitifs dans un marché à forte demande.

Selon la direction du Trésor et des finances extérieures (DTFE) relevant du ministère de l’Economie et des finances, les exportations en volume ont marqué un net rebond de 8,9% pour le phosphate brut et de 20,5% pour les dérivés, a fait savoir la même source.

Et d’ajouter que cette bonne performance reflète le maintien de la position de leadership du Groupe OCP dans un contexte marqué par un repli notable des principaux concurrents, notamment, la Chine et les Etats-Unis.

Elle est attribuée également à la hausse significative des volumes d’exportations d’engrais, principalement vers l’Inde, l’Amérique latine, l’Europe et dans une moindre mesure l’Afrique, note la publication.

Les Locales et l’affaire des médicaments saisis à la Une

Les quotidiens sénégalais, parvenus ce lundi à APA, reviennent sur les perspectives des élections locales et l’affaire des médicaments non autorisés saisis à Dakar, la capitale sénégalaise.WalfQuotidien fait un décryptage sur les enjeux de ces élections locales à Dakar, ville « stratégique et symbolique », mais qui constitue le talon d’Achille de Macky Sall. Selon le journal, malgré la présence de plusieurs ténors de la majorité présidentielle, « Dakar (reste dans) le ventre mou du +Macky+ ».

Fort de ce constat, Benno Bokk Yaakar (Bby, majorité présidentielle) se réarme » note L’AS et mobilise les troupes. Le journal renseigne qu’il est prévu l’installation « d’un cadre départemental de concertation, de coordination et de suivi des activités de Bby) dans la capitale.

Pour réunir toutes les forces de sa coalition, Macky Sall pourrait retrouver son ancien premier ministre Aminata Touré. L’Observateur mentionne toutefois qu’il n’y a « aucun contact entre les deux depuis le limogeage de la présidente du Conseil économique social et environnemental (Cese). D’éventuelles retrouvailles entourées de mystère, qui pousse le journal à parler « d’intrigue politique » pour qualifier ce compagnonnage politique.

Dans Vox Populi, Benoit Sambou parle du troisième report des élections locales prévues en janvier 2022 et martèle que « l’opposition est rattrapée par ses propres turpitudes ». Le chargé des élections de l’Alliance pour la république (APR) estime que « l’audit du fichier électoral, l’évaluation du processus électoral, les intérêts divergents au sein de l’opposition en crise de leadership » ont conduit à ce énième report.

Affaire des médicaments non autorisés saisis à Dakar, suite et pas fin. « Entre nébuleuse et impairs » indique Sud Quotidien, qui renseigne que la Douane et la Direction de la Pharmacie du Médicament se rejettent (…) la faute ». Pendant ce temps, le ministre de la Santé promet des sanctions.

Libération rapporte les confidences Zang Hai Dong, au cœur de cette saisine. « Pour les produits mis en cause, j’avoue que je travaillais dans l’illégalité en attendant une autorisation » confie le mis en cause en garde à vue.

En économie, Le Soleil a exploité le rapport de 2019 de l’Itie (initiative pour la transparence dans les industries extractives). Chiffres à l’appui, le journal révèle les retombées pour le Sénégal dans les secteurs des mines, du gaz et du pétrole.

En sport, Sadio Mané et Liverpool n’ont pas abdiqué dans la course à la quatrième place de la Premier League qualificative à la prochaine Ligue des champions indique Record. Les Reds seront au testeur ce lundi à 19h00 de Leeds de Marcelo Bielsa.

Stades revient sur le sprint final en Liga espagnole pour le titre de champion. Le quotidien sportif renseigne que le « Real cale et perd sa sérénité » à Getafe (0-0). L’Atletico Madrid en profite et conforte son fauteuil de leader après son large succès face à Eibar 5-0. Pendant ce temps, Barcelone qui ne jouait pas, a brillamment remporté sa 31ème coupe du roi samedi en pulvérisant l’Athletic Bilbao en finale 4-0.

Guinée: don d’une flotte de 56 camions pour l’assainissement de Conakry

Le Fonds Lives and Livelihoods (LLF), une initiative multilatérale de développement mise en place par la Banque islamique de développement (BID) et le gouvernement guinéen ont offert une flotte de 56 camions pour l’assainissement de Conakry.

Selon une note d’information transmise à APA, dimanche, la cérémonie s’est déroulée sur l’esplanade du Palais du Peuple de Guinée, sous le patronage du président de la République de Guinée, Alpha Condé. Ces 56 engins visent à améliorer les conditions de santé et d’hygiène des quelque 1,7 million d’habitants de Conakry. 

Les camions ont été achetés dans le cadre d’un financement de 54 millions de dollars US alloué au Projet d’assainissement de Conakry par le Fonds Lives & Livelihoods et ses partenaires, indique une note transmise à APA.  

Ce projet, l’une des 28 initiatives marquantes soutenues par LLF en Afrique et en Asie, bénéficie de l’appui de plusieurs partenaires de coopération au développement, et vient renforcer les capacités de l’Agence nationale de l’assainissement et de la salubrité publique (ANASP). 

Il vise en outre à relever les problèmes urgents de l’élimination des déchets solides en priorité dans les quartiers les plus pauvres de la ville de Conakry. Avec ces véhicules, le traitement des boues passera de zéro en 2017 à 500 mètres cubes par jour en 2022.

Le nombre de cas de paludisme, de diarrhée, de schistosomiase et de typhoïde devrait grâce à ces outils d’assainissement, diminuer de moitié chez les enfants de moins de 5 ans. Le projet devrait créer par ailleurs des centaines d’emplois directs et indirects. 

« Des populations vivant dans un environnement salubre et en bonne santé sont des citoyens capables de s’investir pleinement dans le processus de résilience et de relance socioéconomique amorcé en Guinée dans la dynamique de l’émergence espérée en 2040 », a déclaré Alpha Condé. 

Dr Bandar Hajjar, président de la BID, a soutenu dans une allocution que « l’accès à l’élimination efficace des déchets est l’une de ces nécessités que chaque personne devrait avoir, c’est pourquoi nous sommes fiers de travailler avec le gouvernement pour protéger et autonomiser son peuple, et aider la ville de Conakry à améliorer fondamentalement la vie de ses citoyens ».

« L’ambition du Fonds Lives and Livelihoods et de ses partenaires donateurs est de permettre aux pays d’investir dans les services et infrastructures clés qui garantiront un avenir plus sûr, plus sain et plus prospère à leur population », a ajouté Dr Bandar Hajjar. 

Cet événement a vu également la participation du représentant régional de la Banque islamique de développement (BID), Dr Alpha Diallo, et plusieurs hauts fonctionnaires.

L’acquisition de cette flotte de camions d’assainissement a été effectué grâce aux 54 millions de dollars américains alloués à l’ensemble du Projet d’assainissement de Conakry financé par la BID à travers le Fonds Lives and Livelihoods. 

Au nombre des donateurs du Fonds figurent le Fonds d’Abu Dhabi pour le développement, la Fondation Bill et Melinda Gates, le UK Foreign, Commonwealth & Development Office (FCDO), la BID, le Centre d’aide et de secours humanitaires King Salman et le Fonds du Qatar pour le développement.

« Avec l’appui de nos partenaires techniques et financiers, le gouvernement vient de réaliser de gros investissements en équipements et logistiques pour améliorer l’hygiène et la salubrité de la capitale. Nous invitons les populations bénéficiaires à préserver ces outils », a dit Mme Kanny Diallo, ministre guinéen du Plan et du développement économique et représentante de la Guinée au sein du Conseil des gouverneurs de la BID. 

La ministre guinéenne du Plan et du développement économique a exhorté « les responsables, à tous les niveaux, à gérer avec efficacité ces équipements afin de redonner à Conakry, son image de perle de l’Afrique de l’Ouest ».  

Le Fonds Lives and Livelihoods utilise un modèle de financement innovant qui combine les subventions des donateurs régionaux et internationaux avec le capital de prêt de la BID pour offrir des prêts concessionnels. 

Ces prêts ne répondent pas seulement aux besoins immédiats, mais déclenchent des changements fondamentaux qui peuvent créer des opportunités pour des millions de personnes défavorisées.

En associant des subventions à des prêts abordables, le LLF débloque également des capitaux pour ceux qui ne seraient normalement pas en mesure d’accéder à un niveau de financement plus élevé. Le fonds soutient actuellement 28 projets en Afrique et en Asie, notamment au Maroc, au Niger, au Nigeria, au Cameroun, en Mauritanie, en Ouganda, au Pakistan et en Indonésie.