avril 2021 - Page 24 sur 52 - Journal du niger

Côte d’Ivoire: le procureur dément la remise en liberté d’un présumé violeur de mineur

Le procureur de la République Adou Richard Christophe a démenti les rumeurs annonçant la remise en liberté d’un présumé violeur de mineur par des agents de la police judiciaire ivoirienne.

Le nommé B.S.B, un individu accusé de viol sur une mineure de 15 ans à Bingerville (Est d’Abidjan) a été déféré à la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (MACA). Il encourt l’emprisonnement à vie. 

« Le procureur s’insurge contre de telles allégations tendant à jeter le discrédit sur le fonctionnement des institutions judiciaires et sécuritaires», a indiqué M. Adou dans un communiqué parvenu vendredi à APA.

Selon lui, un mandat de dépôt a été décerné par le juge d’instruction à l’encontre du nommé B. S. B qui a été immédiatement conduit à la MACA et qui encourt l’emprisonnement à vie.

Poursuivant, le procureur a rappelé aux uns et autres que la publication, la diffusion ou la reproduction par quelque moyen que ce soit de nouvelles fausses, falsifiées ou mensongèrement attribuées à des tiers est sanctionnée par la loi pénale.

 Rappelant auparavant les faits, M. Adou a indiqué que dans un communiqué en date du 10 avril dernier, la Ligue ivoirienne des droits des femmes a fait cas d’une procédure pour viol portant sur une mineure de 15 ans dans la commune de Bingerville et dont l’auteur aurait été remis en liberté par les officiers de police judiciaire tandis qu’un mineur également interpellé dans le cadre des investigations, aurait été auditionné par les agents enquêteurs sans aucune assistance.

Le 02 avril dernier dame Dénéo Gnonsian Désirée la secrétaire générale de la Ligue ivoirienne des droits des femmes a saisi la sous-direction de la lutte contre la traite des enfants et la délinquance d’une plainte contre le nommé B. S. B pour des faits de viols sur une mineure de 15 ans.

 Au soutien de sa plainte, elle expliquait qu’elle avait reçu une alerte faisant état de ce qu’une adolescente avait été victime de viol perpétrée par le conjoint de sa mère. C’est ainsi qu’à la suite de l’enquête qui a été ouverte, les personnes citées ont été auditionnées et le présumé coupable B. S. B a été déféré à la MACA.

Le Président Mohamed Bazoum à Brazzaville pour une Visite de Travail et d’Amitié

Le Président de la République, Chef de l’Etat, SEM Mohamed Bazoum, est arrivé le jeudi 15 avril 2021 en début de soirée à Brazzaville, au Congo, où il effectue une visite de travail et d’amitié.

A son arrivée à l’Aéroport International Maya-Maya, sous la pluie, le Président Mohamed Bazoum a été accueilli par le Premier Ministre congolais, SEM Clement Mouamba et salué  par les officiels.

Vendredi matin, 16 avril 2021, le Chef de l’Etat prendra part, au Palais des Congrès, à la cérémonie d’investiture  du Président de la République du Congo, SEM Denis Sassou N’Guesso, réélu lors du scrutin  du 21 mars 2021, pour un nouveau mandat de cinq ans.

Outre SEM Mohamed Bazoum, SEM Denis Sassou N’Guessso sera investi  en présence notamment des Chefs d’Etat africains et des représentants des organisations internationales.

Au total, quelque 700 invités prendront part à cette prestation de serment.

SEM Denis sassou N’Guesso, candidat du parti au pouvoir, le Parti Congolais du Travail (PCT), a été réélu dès le premier tour avec 88,40 pour cent de voix,  selon les résultats définitifs rendus publics mardi 6 avril 2021 par le Président de la Cour Constitutionnelle, M. Auguste Iloki. Le taux de participation était de 67,55 pour cent.

Le Président Mohamed Bazoum est accompagné dans ce déplacement, notamment, de M. Massoudou Hassoumi, Ministre d’Etat, Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération et de M. Takoubakoye Daouda, Directeur de Cabinet Adjoint du Président de la République.

Source : ANP

Afrique : baisse de 10% des décès liés au coronavirus

L’Afrique a enregistré cette semaine 1.944 décès liés à la Covid-19, soit une diminution de 10% par rapport au taux de victimes de la semaine dernière, annonce le Centre africain pour le contrôle et la prévention des maladies (CDC).Dans son rapport hebdomadaire sur la situation de la Covid-19 en Afrique, le Directeur du CDC, le Dr John N. Nkengasong, a déclaré que le continent avait enregistré un total de 77.000 nouveaux cas cette semaine, soit une augmentation de 4% par rapport à la semaine précédente.

L’Afrique de l’est a signalé le plus grand nombre de nouveaux cas représentant 35% du total des nouveaux cas sur le continent. L’Afrique du nord 24%, l’Afrique du sud 19% et l’Afrique occidentale et centrale ont chacune signalé 11% du total des cas en une semaine.

Le continent a enregistré hier jeudi un total de 4,2 millions de cas de Covid-19, représentant 3,3% du total des cas signalés dans le monde, a précisé Nkengasong

L’Afrique a signalé 3,7 millions de guérisons de la pandémie qui a fait au total plus de 112.000 morts. Le taux de mortalité sur le continent représente 2,7% des décès mondiaux causés par la maladie.

Cinq pays africains, à savoir l’Afrique du Sud, le Maroc, la Tunisie, l’Ethiopie et l’Egypte, portent 65% de la charge de travail de la pandémie à travers le continent.

AstraZeneca: pas de coagulation sanguine notifiée en Afrique (OMS)

Les rapports faisant état de manifestations post-vaccinales indésirables sur le continent ne concernent que des effets secondaires bénins ou modérés.Le vaccin AstraZeneca serait-il plus efficace en Afrique ? Si aucune étude ne permet, pour le moment, de répondre à cette question, force est de constater qu’« aucun cas de trouble de la coagulation sanguine n’a été notifié après la vaccination », assure l’Organisation Mondiale pour la Santé (OMS) dans un communiqué parvenu ce vendredi à APA.

De récents rapports ont signalé des troubles rares de la coagulation sanguine chez des personnes ayant reçu le vaccin AstraZeneca dans plusieurs pays européens, et le vaccin Johnson & Johnson aux États-Unis d’Amérique. Cela a notamment poussé des pays comme la Suède à suspendre momentanément l’utilisation de ce vaccin avant de revenir sur cette décision, tout en le réservant aux personnes âgées de plus de 65 ans.

Le Comité consultatif mondial de l’OMS de la sécurité des vaccins dit évaluer attentivement les rapports concernant le vaccin Johnson & Johnson. S’agissant du vaccin AstraZeneca, l’examen mené par le Comité a permis d’établir qu’une relation de cause à effet est plausible entre le vaccin et la survenance de caillots sanguins avec une faible numération plaquettaire, même si une telle hypothèse reste à confirmer, souligne le communiqué de l’OMS.

À ce jour, plus de 200 millions de personnes ont reçu des doses du vaccin AstraZeneca dans le monde. Et selon l’OMS, le nombre de cas de caillots sanguins et numération plaquettaire faible sont extrêmement réduits – moins de 200 cas ont été notifiés jusqu’ici.

« Tout en poursuivant l’évaluation des vaccins, l’OMS considère, sur la base des connaissances actuelles, que les avantages des vaccins AstraZeneca et Johnson & Johnson l’emportent largement sur les risques », rassure l’organisme onusien en charge de la santé.

En Afrique, les doses du vaccin AstraZeneca ont été distribuées à 36 pays par le canal du Mécanisme COVAX. Ce dernier est une plateforme d’achat de vaccins codirigée par la Coalition pour les innovations en matière de préparation aux épidémies (CEPI), Gavi l’Alliance du vaccin et l’OMS, en partenariat avec l’UNICEF.

En tout, 45 pays africains ont déjà lancé leurs campagnes de vaccination contre la COVID-19. Plus de deux tiers des doses administrées l’ont été dans 10 pays dont les stocks s’amenuisent ou sont déjà épuisés, souligne le communiqué.

« De profondes inégalités subsistent en matière d’accès aux vaccins contre la COVID-19 dans le monde. Dans les pays à revenu élevé, en moyenne une personne sur quatre a déjà reçu une dose du vaccin contre la COVID-19, contre une personne sur 500 dans les pays à revenu plus faible, notamment dans plusieurs pays africains », a déploré la directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique, Dr Matshidiso Moeti, citée par la note.

Mozambique : la menace jihadiste plombe l’économie

Des centaines entreprises ont été fermées dans le nord du Mozambique depuis le début d’une insurrection armée dans la région en octobre 2017.Selon le président de la Confédération des Associations économiques (CTA), Agostinho Vuma, 1.100 entreprises fermées du fait de l’insécurité dans le nord du pays. Selon le responsable qui s’est confié aux médias, 410 des entreprises qui se trouvaient dans des districts de la province de Cabo Delgado directement touchés par les attaques sont fermées. Les districts concernés sont Macomia, Muidumbe, Nangade, Quissanga, Mocimboa da Praia et Palma.

« Les 750 autres entreprises ont subi des impacts indirects en raison de leur exposition aux différentes chaînes de valeur, dont le flux d’activité a été interrompu suite à la récente attaque dans le district de Palma », a déclaré Vuma.

 La récente suspension des activités du projet de gaz naturel liquéfié (GNL) de plusieurs milliards d’euros développé par un consortium dirigé par le géant français Total devrait « affecter de manière significative un grand nombre d’entreprises et leurs maillons dans les chaînes de valeur », a ajouté Vuma.

198.000 emplois perdus

Le responsable de la CTA a également révélé que plus de 198.000 emplois avaient été perdus depuis le début des attaques, dont 56.000 dans des unités commerciales des districts touchés par la violence. Les autres sont des pertes d’emplois dans le secteur agricole qui a été gravement touché par le déplacement des familles.

En ce qui concerne le montant des pertes économiques, Vuma a déclaré que les perturbations ont coûté à la province environ 209 millions de dollars américains en pertes de revenus ou en dommages matériels.

Sur ce montant, 100 millions USD correspondaient à des pertes de production agricole, tandis que 95 millions USD étaient liés aux dommages au capital physique et 14 millions USD correspondaient à des pertes de trésorerie dans les différentes chaînes de valeur, a déclaré le responsable.

Des insurgés armés affiliés à l’Etat islamique ont intensifié leurs attaques contre les installations gouvernementales, ainsi que les habitants et les ressortissants étrangers à Cabo Delgado ces derniers mois, déclenchant une crise humanitaire qui a fait plus de 700.000 déplacés.

Nil : l’Ethiopie accuse Khartoum de servir les intérêts d’un tiers

L’Ethiopie a de nouveau accusé le Soudan de servir les intérêts d’une tierce partie dans le cadre de la négociation du Grand barrage de la Renaissance éthiopienne (GERD).Selon le porte-parole du ministère des Affaires étrangères Dina Mufti, l’Éthiopie avait répondu à toutes les préoccupations du Soudan concernant le remplissage et la sécurité du barrage. « L’Ethiopie a assuré au Soudan d’assumer la responsabilité du problème qui pourrait survenir en raison de la sécurité et de l’exploitation du barrage », a-t-il ajouté.

La position du gouvernement soudanais sur les négociations sur le barrage de la Renaissance avant et après le différend frontalier est différente. L’opposition soudanaise au barrage est survenue après le différend frontalier avec l’Ethiopie et depuis lors, elle a activement exprimé des vues contradictoires sur le GERD.

En novembre 2020, des affrontements avaient éclaté entre les forces soudanaises et celles éthiopiennes au sujet d’Al-Fashqa, une bande de terres fertiles colonisées par des agriculteurs éthiopiens qui, selon le Soudan, se trouve de son côté d’une frontière délimitée au début du XXe siècle.

L’Ethiopie rejette cette version de l’histoire. Dans un communiqué publié en février dernier, le ministère éthiopien des Affaires étrangères a déclaré qu’il pensait que « le conflit que l’armée soudanaise dénonce sur tous les toits ne pouvait servir les intérêts d’une tierce partie qu’aux dépens du peuple soudanais ».

Le ministère soudanais des Affaires étrangères a répondu le même jour en déclarant que « la calomnie envers le Soudan et l’accusation d’être un agent d’autres parties est une insulte grave et impardonnable ».

Tensions à l’Ucad et Locales au menu des quotidiens sénégalais

Les quotidiens sénégalais, parvenus ce vendredi à APA, traitent essentiellement des tensions au campus social de l’université de Dakar et le désaccord sur la date de tenue des élections locales.Suite aux violences répétées à l’Ucad, « l’Assemblée de l’université sévit », informe Le Soleil, précisant que toutes les amicales ont été dissoutes et qu’un nouveau système de codification des chambres a été mis en place.

« Le Conseil de l’université ferme le campus social et suspend les amicales… », renchérit Vox Populi avant de signaler l’opposition du Centre des œuvres universitaires de Dakar (Coud) à cette décision. « Les étudiants entrent en rébellion », poursuit le même journal. Cela pousse Le Quotidien à arborer ce titre : « Temple de tensions ». En sous-titres, le journal écrit : « Les étudiants +déchirent+ la résolution de l’Assemblée de l’Université. Le Coud se déclare incompétent. »

Dans les colonnes de L’AS, le directeur général du Coud Maguette Sène brandit l’incompétence du Conseil d’administration de son organisation pour justifier son refus d’appliquer la décision de l’Assemblée de l’Ucad. Les autorités de l’Ucad ne parlent pas le même langage, constate Sud Quotidien.

Les quotidiens sénégalais sont par ailleurs revenus sur le désaccord sur la date de tenue des Locales. A ce propos, Sud Quotidien note que c’est « toujours l’impasse ». Car, révèle L’AS, « l’opposition (a) rejeté le compromis des non-alignés ». Ces derniers avaient demandé à l’opposition d’accepter le report du scrutin à janvier 2022 à condition que le gouvernement prenne l’engagement de tenir les Législatives à date échue. Face à ce blocage, « Macky va arbitrer », annonce Le Quotidien.

Vox Populi se projette déjà sur la bataille pour conquérir la mairie de Dakar et soutient que Barthélemy Diaz est « l’atout maître de Khalifa », ancien édile de la capitale sénégalaise. « Khalifa Sall le parraine et l’impose dans les +dox mbok+ (visite de courtoisie en langue wolof), de communes à maisons en passant par les marchés, rues, Grand-Place… Ousmane Sonko a aussi promis son soutien », renseigne Vox Populi.

Guy Marius Sagna fait la Une de WalfQuotidien. Dans une longue interview accordée à ce journal, le leader de Frapp France dégage est revenu sur le sens de son engagement et le résume en ces termes : « Depuis l’âge de 11 ans, j’ai été éduqué dans le soutien aux luttes des travailleurs ». Et pour cette cause, « aucune garde à vue, aucun emprisonnement ne me fera reculer », déclare-t-il.

Sur un tout autre sujet, L’Observateur s’intéresse aux effets secondaires des vaccins contre la Covid-19 et soutient qu’ils ont déjà fait « 3 morts au Sénégal ». Selon nos confrères, sur les quelque 400 000 injections réalisées au Sénégal avec les vaccins SinoPharm et AstraZeneca, une cinquantaine de cas graves ont été signalés suite aux effets indésirables.

Plus de 200 employés de Huawei instruits sur la Covid-19 depuis Abidjan

Plus de 200 employés ouest-africains de Huawei, le géant chinois des télécommunications, ont été instruits jeudi sur la Covid-19, avec un focus sur la prévention, via visioconférence depuis Abidjan.

La session a été assurée par le professeur Issiaka Tiembré, sous-directeur de la vaccinologie et coordonnateur opérationnel de la vaccination contre la Covid-19 en Côte d’Ivoire, dans les locaux du groupe chinois, à Abidjan.

Le Professeur Tiembré a tenu à signifier sa satisfaction, en aval de cette séquence et a salué cette belle initiative organisée par Huawei. Selon lui « Il est primordial que toutes les organisations, y compris les entreprises privées, instruisent leurs collaborateurs sur les enjeux de la lutte contre la Covid-19. Ces derniers deviennent par la suite de véritables acteurs de la résilience, en se faisant des porte-voix des bonnes pratiques, cruciales dans la lutte contre la propagation de la maladie en Côte d’Ivoire ».

Le professeur Tiembré a averti que « la maladie à Coronavirus est réelle ». Aujourd’hui, en Côte d’Ivoire, elle connaît une recrudescence de cas. La maladie est de plus en plus létale et s’étend. C’est pourquoi, il faut continuer à appliquer les mesures de prévention.

Il a soutenu que « le vaccin est un outil supplémentaire qui permet surtout d’éviter les formes graves qui entraînent des décès, et qui endeuillent des familles, des communautés ». Car, en se faisant vacciner, on se protège contre les formes graves et on protège son environnement.

Selon lui, « il faut comprendre que le vaccin AstraZeneca utilisé en Côte d’Ivoire est efficace, parce que déjà à 70% (de performance), c’est déjà bien, et surtout les études ont montré son efficacité sur les formes graves dans plus de 90% des cas, ce qui est énorme ».

« C’est un vaccin qui est efficace », a-t-il insisté,  avant d’ajouter qu’il « est bien toléré puisqu’aujourd’hui, en Côte d’Ivoire, (où) nous avons vacciné plus de 80.000 personnes et jusqu’à présent, on n’a pas eu d’effets indésirables graves ».

« Ce qu’on a eu jusqu’à présent, ce sont des événements mineurs comme on l’observe dans toute vaccination. Donc, je voudrais encourager les travailleurs à adhérer massivement à la vaccination qui va être un outil supplémentaire de protection pour les amener à être résistants », a-t-il poursuivi.

A propos des variants circulant aujourd’hui dans la région, il a exhorté les travailleurs, même en étant en communauté, à toujours appliquer les mesures barrières, notamment la distanciation, le lavage des mains, le port des masques, ce qui pourrait les épargner cette maladie.

Les employés lui ont adressé des questions qu’il a répondues sans ambages, tout en relevant que « le vaccin est le moyen sûr et efficace de protection contre les maladies graves », d’autant plus qu’il permet à l’organisme de secréter des anti-corps pour faire face aux microbes.

Jusque-là, les effets indésirables enregistrés en Côte d’Ivoire,  sont entre autres, des vertiges, fatigues, maux de tête, nausées, fièvre, a-t-il fait savoir, indiquant qu’ « on a très peu de Mapi (manifestations postvacinales indésirables), on a 215 » sur plus de 80.000 individus vaccinés.

M. Tiembré a fait observer que même après la vaccination, il faut toujours respecter les mesures barrières, pour se protéger nous-mêmes, mais aussi son entourage. Suite à une question,  il a noté que celui qui a déjà fait la maladie devra attendre six mois avant de se faire vacciner.

« Les polémiques autour du vaccin, à mon avis, ne sont pas justifiées, parce que de toute façon il y a toujours dans la vie ce qu’on appelle les anti-vaccins, qui distillent souvent des informations qui ne sont pas toujours vérifiées, des fake news, des rumeurs », a-t-il estimé.

Les travailleurs doivent retenir qu' »en Côte d’Ivoire, la vaccination est encadrée par des organismes de régulation notamment l’Agence ivoirienne de régulation pharmaceutique, par des experts, notamment le comité national des experts de pharmacovigilance qui surveille et analyse tous les effets indésirables pour que les Ivoiriens soient protégés », a-t-il rassuré.

Lors de la séance d’instruction sur la Covid-19, étaient connectés des employés du Bénin, de la Côte d’Ivoire, du Togo, du Burkina Faso, de la Guinée Conakry; la majorité des participants étant des Ivoiriens et des Chinois issus du bureau d’Abidjan.

Covid-19 : le Malawi va détruire un lot de vaccins « périmés »

Le Malawi a ordonné la destruction de 16.400 doses des vaccins AstraZeneca après qu’elles ont dépassé la date d’expiration, a déclaré un responsable jeudi.Les vaccins faisaient partie d’un lot de 102.000 doses offerts par l’Union africaine en mars.

Les vaccins en question n’ont pas été utilisés à temps et ont expiré mardi, selon le secrétaire permanent du ministère de la Santé, Charles Mwansambo. « Nous allons maintenant les détruire et les éliminer », a déclaré M. Mwansambo.

Le président Lazarus Chakwera a lancé la campagne de vaccination contre la Covid-19 en mars et prévoit de vacciner 60% de la population d’ici la fin de l’année afin d’atteindre une immunité collective.

Côte d’Ivoire: inauguration d’une usine suisse d’une valeur de 3,27 milliards Fcfa

Une usine suisse de transformation et de séchage de fruits tropicaux a été ouvertre jeudi à Assé (Bonoua), une localité située à 60 Km au Sud-est d’Abidjan, pour un coût d’investissement de 3,27 milliards Fcfa.

L’ouverture officielle de l’usine dénommée HPW fresh & dry Côte d’Ivoire, a été faite par le ministre ivoirien de l’Investissement et du développement du secteur privé, Emmanuel Essis Esmel, et l’ambassadeur de Suisse en Côte d’Ivoire, Anne Lugin-Moulin.

Cette unité agroalimentaire, implantée au cœur de la production ivoirienne d’ananas, transforme par an 7.700 tonnes de mangues, d’ananas, de noix de coco et de bananes.

Elle transforme, en outre, 800 tonnes de fruits secs de première qualité dont 400 tonnes sont de qualité biologique. Cette nouvelle entreprise helvétique a permis de  créer 450 emplois.

M. Essis Esmel a relevé que cette unité de transformation agroalimentaire s’inscrit dans la vision du chef de l’Etat ivoirien, Alassane Ouattara, qui a mis le cap sur la transformation structurelle et économique du pays à travers l’industrialisation.

Il a fait observer que « dans ce sens, le cadre de l’investissement a été amélioré » avec des outils pour promouvoir l’investissement privé et accompagner les investisseurs, ce qui a produit des résultats ces dix dernières années. 

Pour ce mandat 2020-2025, le président demande d’accélérer le processus et cela se traduit dans son projet de société la « Côte d’Ivoire solidaire » visant à « créer plus de richesses, mieux partagées » à travers le secteur privé, a-t-il ajouté. 

« Aujourd’hui,  Je suis fière que de nombreuses entreprises helvétiques soient présentes en Côte d’Ivoire (et) nous en à avons plus de 40 », a indiqué l’ambassadeur de Suisse en Côte d’Ivoire, Mme Anne Lugin-Moulin.

Selon la diplomate suisse, « la Côte d’Ivoire fait partie des lions économiques de l’Afrique dans la nouvelle stratégie » élaborée par le Département fédéral des Affaires étrangères de la Suisse. 

Le secteur agricole en Côte d’Ivoire, l’un des piliers de l’économie, génère plus de 25% du Produit intérieur brut (PIB) et emploie plus de 50% de la population active nationale. 

Cependant, la part des revenus captés par la Côte d’Ivoire reste faible, en raison des faibles taux de matières premières agricoles, ce qui impose une transformation des manières premières. 

Le directeur général de HPW, Otmar Hofer, a fait savoir que « ce sont les conditions exceptionnelles de l’agriculture et des ressources humaines en Côte d’Ivoire qui ont incité le facteur décisif » de l’implantation.

« Nous transformons des ananas, des cocos, des bananes et des papayes, en plus de la mangue qui est un produit saisonnier », a ajouté M. Otmar Hofer, qui s’est réjoui des conditions climatiques idéales pour tous ces fruits. 

Première puissance économique de l’Uemoa, la Côte d’Ivoire représente 35% du PIB de cette zone. Les IDE du pays ont doublé depuis 2012 pour passer à 800 millions d’euros avec un objectif de a milliard d’ici à trois ans.

HPW Fresh & dry Côte d’Ivoire est une filiale de HPW AG, à Buchs, en Suisse. Après plus de 10 ans d’approvisionnement en spécialités alimentaires sur le marché Suisse de la vente au détail, HPW AG a construit sa première usine de fruits secs au Ghana en 2010. 

Aujourd’hui, l’usine du Ghana emploie plus de 1.200 personnes et transforme principalement les fruits de 1.400 petits exploitants en 2.000 tonnes de produits d’exportation. En plus des fruits secs, l’usine produit des grignotines à base de fruits.