avril 2021 - Page 25 sur 52 - Journal du niger

Le Maroc et l’Egypte font part de leur capacité d’instaurer une coopération complémentaire

Le ministre des Affaires étrangères, Nasser Bourita, s’est entretenu, ce jeudi en visioconférence, avec son homologue égyptien, Sameh Chokri.Les deux ministres ont abordé les moyens de promouvoir le renforcement des relations entre les deux pays sur la base des liens solides de fraternité et de coopération fructueuse qui les unissent.

Ils ont aussi insisté sur l’importance de hisser les relations bilatérales au niveau des aspirations des deux chefs d’Etat, qui co-président la Haute commission mixte bilatérale.

Dans ce cadre, les deux parties ont affirmé que les dimensions économique et d’investissement constituent un levier important pour la promotion des relations bilatérales, appelées à être renforcées davantage dans l’intérêt des deux pays et peuples frères.

Elles ont fait part de la capacité du Maroc et de l’Égypte d’instaurer une coopération complémentaire dans divers domaines à valeur ajoutée, vu le positionnement stratégique, les potentialités économiques et les compétences humaines dont disposent les deux pays, en plus d’un cadre juridique riche et diversifié dépassant 100 textes de loi.

MM. Bourita et Chokri ont également exprimé l’espoir de voir la situation sanitaire liée à la propagation du Covid-19 s’améliorer au niveau mondial, pour programmer la 4e édition du Mécanisme de coordination et de concertation politique dans les meilleurs délais au Caire. Ce mécanisme, offre un cadre institutionnel permettant aux deux pays d’échanger les points de vue et de renforcer la coordination autour des différentes questions qui les concernant, aux niveaux arabe et continental.

Au sujet du Sahara marocain, le ministre égyptien a réitéré le soutien constant de son pays à l’intégrité territoriale marocaine et aux efforts sérieux et crédibles du Royaume pour parvenir à une solution à cette question.

S’agissant des affaires arabes et régionales, les deux ministres ont convenu que la situation arabe actuelle nécessite une coordination et des concertations accrues entre le Maroc et l’Égypte, jugeant nécessaire un effort arabe agissant pour le renforcement de la solidarité et l’unification des rangs arabes, pour affronter les défis de taille auxquels le monde arabe fait face.

Ils ont insisté sur l’attachement des pays à la sécurité de la région arabe et à sa stabilité, exprimant leur refus de toute ingérence étrangères dans les affaires arabes et la nécessité de respecter la souveraineté des États, l’unité de leurs territoires et constances nationales. Les discussions ont également porté sur l’évolution de la question palestinienne.

A cet égard, le ministre égyptien a salué les efforts du Roi Mohammed VI, président du Comité Al-Qods, dans la défense de la ville d’Al-Qods en tant que terre de coexistence entre les religions monothéistes.

Les deux ministres ont, en outre, évoqué la situation en Libye, soulignant l’importance de progresser vers une solution globale qui puisse garantir la sécurité et la stabilité de la Libye ainsi que la prospérité de son peuple.

Au volet continental, les deux parties ont mis l’accent sur la coordination et la coopération au niveau de l’Union africaine, affirmant leur détermination à renforcer la concertation entre les deux pays autour des questions d’intérêt commun et à servir l’intégration africaine pour concrétiser la vision d’une « Afrique que nous voulons ».

Cette entrevue a été l’occasion pour le ministre des Affaires étrangères égyptien d’informer son homologue marocain des derniers développements en lien avec le barrage de la Renaissance, à la lumière des récentes négociations entre les parties concernées.

A ce propos, M. Bourita a affirmé que le Maroc suit de près les pourparlers et espère voir les parties atteindre, au plus vite, une solution à même de les satisfaire et de préserver les droits de tous, afin de bénéficier collectivement des eaux du Nil. Il a aussi souligné que le dialogue, les négociations et les compromis sont la voie à suivre pour y parvenir.

Après la BAD, Nafissatou N’diaye-Diouf dépose ses valises à Luminate

La Sénégalaise Nafissatou N’Diaye-Diouf, ex-directrice de la communication par intérim du Groupe de la Banque africaine de développement (BAD), annonce sa prise de service à Luminate, une organisation philanthropique internationale.

« Je suis extrêmement heureuse de vous annoncer que je me suis lancée dans mon prochain voyage professionnel après la Banque africaine de développement (BAD) », affirme Mme Nafissatou Ndiaye-Diouf, dans un post sur Facebook.  

Elle a indiqué que « hier (mercredi) », était son « premier jour en tant que directeur de communication de Luminate », une organisation philantropique mondiale dont l’objectif est de donner aux personnes et aux institutions les moyens de travailler ensemble pour bâtir des sociétés justes et équitables.  

Luminate accorde « la priorité » à « quatre domaines connectés qui sous-tendent des sociétés fortes: l’autonomisation civique, les bases de données et les droits numériques, la transparence financière et les médias indépendants ». 

Fondée en 2018 par les philantropes Pierre et Pam Omidyar, l’organisation fait partie du Groupe Omidyar. Avec son expérience, elle assure donner davantage de visibilité à Luminate, déclarant: « en route vers de nouveaux sommets ». 

Nafissatou N’Diaye-Diouf, ex-cheffe de division et ex-directrice de la communication par intérim de la BAD, avait informé fin janvier 2021 sa décision de quitter la banque, car le moment était venu pour elle d' »explorer de nouveaux horizons ».

Fière de l’expérience partagée au sein de l’institution, elle s’était réjouit d’avoir « travaillé avec des esprits brillants, qui ont véritablement à cœur d’œuvrer au développement économique et social de l’Afrique ».  

Elle a été nommée en avril 2020 directrice par intérim du département de la communication et des relations extérieures (PCER) de la BAD.  

Avant d’être nommée directrice par intérim de Communication de la banque en avril 2020, Nafissatou N’diaye-Diouf, occupait le poste de cheffe de division au sein du Département de la communication et des relations extérieures  de la banque. 

Nafissatou N’diaye-Diouf jouit d’un parcours universitaire de haut niveau et d’une expérience de plus de 20 ans dans les domaines de la communication d’entreprise, des relations publiques, du journalisme et du développement numérique et médiatique.

Entre 2016 et 2018, Nafissatou Diouf était consultante en communication au sein du Complexe du secteur privé et de l’infrastructure de la Banque. Avant de rejoindre la BAD, elle a fondé et assuré la direction générale de l’agence 54 communication, à Dakar, au Sénégal, entre 2011 et 2017. 

Durant sa carrière professionnelle, Nafissatou N’diaye-Diouf  a occupé le poste de Directrice Régionale des relations publiques pour Francophone Africa ZK Advertising, à Johannesburg, en Afrique du Sud, où elle a fait preuve d’une grande aptitude au leadership interculturel, gérant des équipes composées de professionnels des relations publiques, de directeurs de comptes et de représentants de pays dans sept pays africains – Gabon, Niger, Tchad, Madagascar, Burkina Faso, République démocratique du Congo et République du Congo. 

En adoptant une approche créative et collaborative de la gestion de projets dans des marchés soumis à forte concurrence, Nafissatou N’diaye-Diouf a fait preuve d’excellence en matière de stratégie narrative de développement de contenus, de renforcement des capacités et de mentorat.

Avant de travailler dans la communication d’entreprise, Nafissatou N’diaye-Diouf a travaillé comme journaliste pour l’agence de presse américaine Associated Press (AP), couvrant les conflits et les crises internationales en Afrique de l’Ouest et centrale, notamment au Liberia, en Côte d’Ivoire, en République démocratique du Congo, au Niger, en Mauritanie et en République centrafricaine. 

Nombre de ses reportages ont été publiés dans des journaux internationaux tels que le Washington Post, USA Today, le Boston Globe et le LA Times. Nafissatou a également travaillé en tant qu’ Open Source Officer pour le Foreign Broadcast Information Service (FBIS), une division de la Direction de la science et de la technologie au sein de l’Agence centrale de renseignement (CIA).

De langue maternelle française, Nafissatou N’diaye-Diouf est titulaire d’une maîtrise en interprétation et traduction de l’université de Salford au Royaume-Uni, d’une licence en linguistiques appliquées de l’université de Thames Valley et d’un diplôme en journalisme et presse écrite de la London School of Journalism.

Covid-19 : 13 millions de doses de vaccin administrées en Afrique

Au total, 45 pays du continent noir ont démarré leurs campagnes de vaccination contre le nouveau coronavirus.La pandémie de la Covid-19 a montré, une fois encore, les inégalités sur la planète. En effet, l’Afrique est incapable de concurrencer les pays développés qui s’arrachent les vaccins dont la quantité insuffisante ne permet pas de satisfaire la demande mondiale.

« Dans les pays à revenu élevé, en moyenne une personne sur quatre a déjà reçu une dose du vaccin contre la Covid-19, contre une personne sur 500 dans les pays à revenu plus faible, notamment dans plusieurs pays africains », a fustigé Dr Matshidiso Moeti, la Directrice régionale de l’Organisation Mondiale de la Santé pour l’Afrique.

La Botswanaise s’exprimait, ce jeudi 15 avril, lors d’une conférence de presse virtuelle au cours de laquelle le Bureau régional qu’elle dirige a souligné que « plus de deux tiers des doses administrées en Afrique l’ont été dans dix pays (où) les stocks s’amenuisent ou sont déjà épuisés ».

Pour inverser la tendance, les experts ont plaidé pour le renforcement des « capacités de production de vaccins » en Afrique dans « un contexte marqué par des approvisionnements limités et des retards dans l’acheminement des doses ».

En tout, 12 millions de doses d’AstraZeneca ont été injectées sur le continent. Grâce principalement au mécanisme Covax, 36 pays ont reçu des lots du précieux liquide. Si la formation de caillots sanguins après la prise des vaccins AstraZeneca et Johnson & Johnson a conduit des pays occidentaux à les suspendre temporairement, la situation est toute autre en Afrique.

« La plupart des rapports faisant état de manifestations postvaccinales indésirables ne concernent que des effets secondaires bénins ou modérés. Jusqu’ici, aucun cas de trouble de la coagulation sanguine n’a été notifié après la vaccination », a indiqué OMS Afrique.

Tout compte fait, l’agence spécialisée des Nations unies pour la santé publique a promis de continuer l’évaluation des vaccins mais « considère sur la base des connaissances actuelles que les avantages l’emportent largement sur les risques ».

En tout cas, Dr Moeti est persuadée que « chaque dose administrée est un pas de plus vers la fin de cette pandémie ». Poursuivant, elle a invité les Etats africains à tout mettre en œuvre afin de « réduire le nombre de cas de formes sévères de la maladie, ainsi que le taux d’hospitalisation et de décès ».

À ce jour, le continent noir compte plus de 4,3 millions de cas du nouveau coronavirus. Au cours des 28 derniers jours, a révélé le Bureau régional de l’OMS pour l’Afrique, le nombre d’infections a augmenté d’au moins 50 % dans 13 pays. Il s’agit entre autres de l’Angola, de l’Éthiopie, du Kenya et de la Centrafrique.

Le Sars-CoV-2, identifié le 9 janvier 2020 à Wuhan (Chine), a déjà causé la mort de près de 3 millions de personnes dans le monde dont 116.506 en Afrique.

Côte d’Ivoire: Amadé Ouérémi condamné à l’emprisonnement à vie

L’ex-chef de milice Amadé Ouéremi a été reconnu jeudi coupable de faits de crimes contre les populations par le Tribunal criminel d’Abidjan qui l’a condamné à l’emprisonnement à vie avec près de 2 milliards de FCFA de dommages et intérêts à payer.

« Le Tribunal déclare M. Amadé Ouéremi coupable des faits de crimes contre les populations, viols, vols en réunion, etc, et le condamne à l’emprisonnement à vie», a dit le juge Charles Biny qui a  également condamné M. Ouérémi à payer près de 2 milliards FCFA de dommages et intérêts aux victimes. 

De son côté, Roselyne Aka-Sérikpa, le Conseil d’Amadé Ouérémi a dénoncé un procès  « biaisé  » avec beaucoup de  « zones d’ombre  ». 

«  Ce procès qui dans son déroulement était biaisé, ne pouvait que donner une sentence biaisée. Le juge n’a fait que dire ce qu’il pensait. Vous m’avez vu demander la comparution de personnes qui ont été nommément citées par M. Ouérémi. Mais on a trouvé des subterfuges pour ne pas que ces personnes comparaissent. NDLR (Lieutenant-colonel Losseni Fofana et Commandant Coulibaly de Kouibly) », a regretté Me Aka-Sérikpa. 

«  On a beaucoup de zones d’ombres dans cette affaire de sorte qu’il n’y a pas eu la manifestation ou l’éclatement de la vérité», a-t-elle soutenu ajout qu’ il est  « injuste » que son client endosse à lui tout seul la responsabilité de ce qui s’est passé à Duékoué ».

Quant à Issiaka Diaby, le président du Collectif des victimes en Côte d’Ivoire (CVCI), il a estimé que cette décision du Tribunal est une  « symphonie inachevée  ».

 Mercredi dernier, le procureur avait requis la prison à vie contre Amadé Ouéremi avec une amende de 100 millions FCFA. Ce procès d’Amadé Ouérémi s’est ouvert  le 24 mars dernier pour crimes contre l’humanité commis pendant la crise post-électorale ivoirienne de 2010-2011 à Duékoué dans l’ouest du pays où plus de 800 personnes ont été massacrées.

Dakar hôte de la semaine de la mobilité durable et du climat

La rencontre se tiendra notamment du 13 au 17 septembre 2022 au Sénégal.Elle est organisée sous l’égide du ministère sénégalais des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement par le biais du Conseil exécutif des transports urbains de Dakar (Cetud), en partenariat avec le réseau Coopération pour le Développement et l’Amélioration des transport urbains et périurbains (Codatu) et l’Association Climate Chance.

La Semaine de la mobilité durable et du climat (SMDC) permettra d’organiser simultanément la 18e conférence de la Codatu et le troisième sommet Climate Chance Afrique.

« Cette rencontre de dimension internationale a pour but de favoriser un développement des territoires compatible avec les objectifs de l’Accord de Paris, notamment en ce qui concerne la mobilité », a expliqué le ministre Mansour Faye, ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement.

S’exprimant au cours d’une conférence de presse, Mansour Faye a souligné l’importance de la participation des collectivités territoriales dans la lutte contre les changements climatiques, notamment l’émission de gaz à effet de serre.

« La prise en charge des collectivités territoriales est fondamentale dans la lutte contre les changements climatiques et une attention particulière doit être accordée aux secteurs les plus émissifs notamment l’énergie, le bâtiment et le transport », a indiqué le ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement, justifiant ainsi l’implication du ministère des Collectivités territoriales dans l’organisation de la Semaine de la mobilité durable et du climat (SMDC) à Dakar.

Il a souligné qu’en Afrique, près de 20 % des Gaz à effet de Serre (GES) mesurés dans les villes les plus importantes sont émis par les transports.

 Au terme de cette semaine qui se présente déjà comme une pré-COP pour l’Afrique, les participants adopteront la « Déclaration de Dakar ». Celle-ci sera une feuille de route opérationnelle pour la mobilité durable et le renforcement de l’action climat dans les territoires. Elle sera une contribution collective à la COP26 prévue à Glasgow.

Selon ses organisateurs, le rendez-vous de Dakar verra la participation de nombreux acteurs de la transition et de la lutte contre le changement climatique, étatiques et non-étatiques, afin de faire bénéficier au Sénégal et au continent africain d’un moment fort de mobilisation sur les questions de durabilité et de lutte contre le changement climatique.

Plusieurs réseaux seront engagés : Convention des maires en Afrique Subsaharienne (Comssa), Communauté de pratique « MobiliseYourCity », Club des Autorités organisatrices de la mobilité Nord/Sud, le réseau des établissements d’enseignement supérieur et de recherche francophones avec le soutien de l’Agence universitaire de la francophonie (AUF).

Tanzanie : premier remaniement ministère sous l’ère Samia

La nouvelle présidente de la Tanzanie, Samia Suluhu Hassan, a annoncé la nomination de nouveaux ministres des Finances et des Affaires étrangères.La décision est intervenue dans le cadre du premier remaniement ministériel depuis sa prise de fonction le 19 mars dernier.

Annonçant les détails du remaniement effectué peu après la prestation de serment du vice-président Philip Mpango au Palais de la Nation à Chamwino dans la capitale Dodoma, Mme Hassan a nommé Mwigulu Nchemba comme ministre des Finances et de la Planification en remplacement de Mpango.

Avant cette nouvelle nomination, M. Nchemba était le ministre des Affaires constitutionnelles et juridiques.

La présidente a également nommé Liberata Mulamula au poste de ministre des Affaires étrangères et de la Coopération est-africaine.

Mme Mulamula, une diplomate chevronnée, remplace ainsi Palamagamba Kabudi qui devient le nouveau ministre des Affaires constitutionnelles et juridiques.

Philip Mpango est nommé vice-président par la présidente Hassan mardi dernier avant que le parlement ne l’approuve.

 La présidente Hassan a nommé Mpango au poste de vice-président pour occuper le poste devenu vacant après sa prestation de serment en tant que présidente suite au décès le 17 mars de l’ex-président John Magufuli.

Mali : la date des élections générales fixée

Les autorités de la transition ont annoncé, ce jeudi, l’organisation des élections présidentielle et législatives le dimanche 27 février 2022.Sept mois après l’installation du président de la transition, Bah N’Daw, son gouvernement œuvre pour l’application de la feuille de route. Celle-ci doit mener au retour du pouvoir entre les mains de civils à travers la tenue d’élections libres et transparentes.

« Pour le scrutin du président de la République et des députés, les dates proposées s’inscrivent dans le cadre du respect strict de la durée de la transition, c’est-à-dire 18 mois », a déclaré  le ministre de l’Administration territoriale, Lieutenant-colonel Abdoulaye Maïga, au sortir d’une réunion à Bamako, la capitale.

Par ailleurs, les seconds tours de ces joutes électorales devraient se tenir les 13 et 20 mars 2022, a-t-il ajouté aux côtés du porte-parole du gouvernement, Mohamed Salia Touré.

Mais auparavant, un référendum est prévu le 31 octobre 2021. Selon M. Maïga, cette période sera mise à profit pour mener des consultations visant l’élaboration du projet de Constitution, de son examen au Conseil des ministres et ainsi que de son adoption par le Conseil National de la Transition (CNT).

Le ministre de l’Administration territoriale a fait savoir que les autorités veulent, par cette voie, recueillir et prendre en compte les aspirations du peuple malien.

Les élections des conseillers des collectivités (district, commune, cercle et région) sont, quant à elles, prévues le 26 décembre 2021. « Il est proposé de tenir ces scrutins concomitamment afin d’éviter de convoquer les électeurs de façon répétitive, source d’épuisement et par conséquent de baisse du taux de participation », a souligné le ministre Maïga.

L’Unicef « très affligée » par la mort de 20 élèves dans l’incendie d’une école de Niamey

Suite à l’incendie qui s’est produit dans une école de Niamey et qui a fait au moins 20 enfants victimes, le représentant de l’UNICEF au Niger, M. Aboubacry Tall a indiqué dans une déclaration publiée mercredi 14 avril 2021 que « l’UNICEF est très affligée par la perte de vies humaines, après l’effroyable incendie qui s’est produit dans une école à Niamey ».

Lire ci-dessous la déclaration :

« L’UNICEF est très affligée par la perte de vies humaines, après l’effroyable incendie qui s’est produit dans une école à Niamey. 

« L’UNICEF est particulièrement attristée par le fait que la plupart des victimes sont des enfants.

« Nous sommes de tout notre cœur avec les enfants et les familles concernées, avant tout, celles qui ont perdu leurs proches.

« Nous exprimons notre profonde sympathie aux victimes, aux familles et aux communautés touchées par cet incident. »

« L’UNICEF travaille en étroite collaboration avec les autorités et ses partenaires sur place pour apporter son soutien et fournir l’assistance nécessaire pour accompagner les enfants et leurs familles. »

 Déclaration attribuable à M. Aboubacry Tall, Représentant de l’UNICEF a.i. au Niger

À propos de l’UNICEF

L’UNICEF travaille dans certains des endroits les plus inhospitaliers du monde pour atteindre les enfants les plus défavorisés. Dans plus de 190 pays et territoires, nous travaillons pour chaque enfant, chaque jour, afin de construire un monde meilleur pour tous.

Pour en savoir plus sur l’UNICEF et son action, veuillez consulter le site : www.unicef.org/niger

Pour plus d’informations, merci de contacter :

Lalaina Fatratra Andriamasinoro, UNICEF Niger, lfandriamasinoro@unicef.org

L’armée américaine offre au Niger 50.000 brochures de sensibilisation sur le danger des engins explosifs improvisés

L’Armée américaine met à la disposition des forces armées nigériennes (FAN) un lot de 50.000 brochures destinées à la sensibilisation des populations civiles nigériennes sur le danger des engins explosifs improvisés (EEI).

La remise du lot de ces supports de communication a eu lieu, le mercredi 14 Avril, dans les locaux de l’Etat- Major des Armées du Niger, en présence de plusieurs hauts responsables de l’armée nigérienne, ainsi que des autres corps de défense et de sécurité du Niger. L’armée américaine y était représentée par des officiers de l’armée de terre.

Dans son discours d’entré , le chef de bureau des opérations des FAN, le colonel-major Hamadou Djibo a mis en exergue toute l’importance de cet appui de l’armée américaine au profit de l’armée nigérienne. « Les engins explosifs improvisés (EEI) sont  une des préoccupations majeures dans nos opérations », a indiqué le Chef de Bureau des opérations des FAN, qui a par la même occasion rappelé que, « les populations civiles ne sont pas également épargnées » par le danger que constitue les EEI. Il a en ce sens rappelé quelques exemples notamment la mort des membres de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) le 21 février dernier, jour du scrutin présidentiel, suite à l’explosion de leur véhicule qui a sauté sur une mine dans la Région de Tillabéry.

Selon lui, « pour conjurer ce sort, les FAN ont pris les dispositions nécessaires dès les premiers instants pour lutter contre  cette menace  et ce, en collaboration avec ses partenaire américains. En effet, les forces spéciales des Etats Unis  sont venues nous appuyer  et nous soutenir afin que nous trouvions des solutions pour lutter contre cette menace qui met en danger la sécurité de nos militaires et des populations ».

Le Colonel-major Hamadou Djibo a, en outre, indiqué que cette coopération militaire nigéro-américaine « a permis de dispenser une formation sur le désamorçage des EEI à plusieurs de nos militaires », avant d’ajouter que « ces efforts conjoints  se sont étendus  à la conception des dépliants  de sensibilisation et de signalisation sur les EEI et à la mise ne place d’une ligne  d’information ».

Le Chef de Bureau des opérations des FAN a également souligné que la réalisation de ces 50.000 brochures mises à la disposition de l’armée nigérienne par le Gouvernement américain « va renforcer davantage nos  capacités à contrer cette menace et à réduire ces effets destructeurs sur nos populations ».

Selon le représentant de l’armée américaine, cette campagne de sensibilisation sur le danger des EEI est d’autant importante et propice qu’elle intervient à un moment où les groupes terroristes qui menacent la sécurité du Niger ont « commencé à utiliser les engins explosifs improvisés pour cibler les populations innocentes ».

C’est pourquoi, a-t-il souligné, « le ministère nigérien de la défense a donné la priorité au développement de pratique de partage de l’information pour éradiquer les engins explosifs improvisés », expliquant que « c’est ce  à quoi vise l’initiative de sensibilisation et de signalement des engins explosifs improvisés ».

Enfin, a ajouté l’officier de l’United States Spécial Opérations Forces (USSOF), cette campagne vise également « à améliorer la communication et la coopération  entre les FDS et la population  civile, y  compris avec les chefs traditionnels, spirituels  et religieux ».

Ces engins utilisés par les groupes terroristes font de plus en plus de victimes tant dans les rangs des forces de défense et de sécurité (FDS) qu’au sein des populations civiles.

Source : ANP

Différent frontalier: l’Ethiopie pour une pression internationale sur le Soudan

L’Ethiopie a appelé la communauté internationale à faire pression sur le Soudan pour qu’il évacue ses troupes de ses territoires.Dans un communiqué publié mercredi, le ministère éthiopien des Affaires étrangères a déclaré que le Soudan avait occupé de force des territoires éthiopiens depuis le 6 novembre 2020, à un moment où son armée était préoccupée par l’opération de maintien de l’ordre dans la province du Tigré.

Bien que le Soudan soit l’actuel président de l’IGAD (bloc sous-régional), il est regrettable de constater qu’il est le principal acteur dans la mise en péril de la paix et de la sécurité dans la Corne de l’Afrique en envahissant des territoires éthiopiens, en pillant et en déplaçant des civils et en mobilisant des troupes pour occuper encore plus de terres, a ajouté le ministère.

L’Ethiopie est prête à résoudre son différend frontalier avec le Soudan en utilisant les mécanismes existants de résolution des conflits, une fois que le statu quo est maintenu, conformément à l’échange de notes de 1972 entre les deux pays, et qui interdit le déplacement et la force pour résoudre les problèmes frontaliers, jusqu’à ce qu’une solution à l’amiable soit trouvée, conclut le communiqué.