avril 2021 - Page 30 sur 52 - Journal du niger

Décès de Cheick Mamadou Traoré: «La Côte d’Ivoire perd un artisan de paix» (Ouattara)

Avec la disparition du président du Conseil supérieur des imams, des mosquées et des affaires islamiques (COSIM), Cheick Aïma Mamadou Traoré, la Côte d’Ivoire perd «un artisan de paix et de dialogue», a estimé mardi dans un message, le président ivoirien Alassane Ouattara.

« C’est avec une très grande tristesse que j’ai appris le décès de mon ami et frère, Son Eminence le Cheick Aïma Mamadou Traoré… Avec la disparition du Cheick Aïma Mamadou Traoré, la communauté musulmane perd un guide et la Côte d’Ivoire, un artisan de paix et de dialogue », a écrit M. Ouattara sur son compte officiel Facebook.

C’est le 29 mai dernier que le Cheick Aïma Mamadou Traoré a succédé  à Cheick Aïma Boikary Fofana à la présidence du COSIM suite au décès de celui-ci. Il est décédé ce mardi à Abidjan à l’âge de 77 ans.

Mali : assassinat du chef des ex-rebelles de la CMA

Le chef de la coordination des ex-rebelles du nord a été assassiné à Bamako. Un coup dur pour le processus de paix au Mali.C’est une mort qui risque de peser lourd sur le processus de paix en cours au Mali. Sidi Brahim Ould Sidati, président en exercice de la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA), a été assassiné aujourd’hui, mardi 13 avril, devant son domicile à Bamako.

« Nous venons de perdre notre président Sidi Brahim Ould Sidati assassiné ce matin à Bamako », a annoncé sur les réseaux sociaux Almou Ag Mohamed, porte-parole de la CMA, une alliance des principaux groupes armés autonomistes arabes et indépendantistes touaregs qui s’étaient insurgés en 2012 contre le gouvernement malien avant de conclure avec lui un accord de paix négocié à Alger puis signé à Bamako en 2015.

Au nom de la CMA, Sidi Brahim Ould Sidati, la soixantaine, avait signé cet accord paraphé à la fois par le gouvernement malien et une coalition de groupes armés loyalistes organisés dans le cadre d’une Plateforme réunissant divers mouvements menés par un ancien rebelle touareg devenu général de l’armée régulière, El Hadji Ag Hammou.

Cet accord, considéré par la communauté internationale comme la meilleure voie de sortie de crise au Mali, peine à être entièrement appliqué par les différentes parties signataires, alors qu’il est fortement malmené sur le terrain par les groupes jihadistes. Brièvement alliés aux rebelles nationalistes touaregs au moment du déclenchement de la rébellion en 2012, ces islamistes armés s’étaient alors vite retournés contre eux, avant de les chasser des principales villes occupées à l’époque.

Aujourd’hui, toujours très actifs dans le nord du Mali, les jihadistes ont largement étendu leur champ d’action dans le reste du pays, comme au centre, mais aussi dans les pays voisins comme le Niger ou le Burkina Faso. Les 5000 soldats de la force française Barkhane, aidés par l’armée malienne et plus de 12000 Casques bleus onusiens, ne parviennent pas à endiguer ces insurgés islamistes, alors que le conflit a déjà fait des milliers de morts et blessés et des centaines de milliers de déplacés et réfugiés.

Ancien maire de la commune de Ber, petite localité située dans la région de Tombouctou, Sidi Brahim Ould Sidati était l’une des principales figures du Mouvement arabe de l’Azawad, (MAA), une organisation politico-militaire créée au lendemain de l’insurrection lancée en 2012 par les touaregs du Mouvement national de Libération de l’Azawad.

Basé essentiellement dans la région de Tombouctou, le MAA est membre fondateur de la CMA, la coordination des groupes armés du nord mise sur pied à la veille du démarrage à partir de 2013 des négociations de paix, sous les auspices de la communauté internationale menée par la France et l’Algérie, entre Bamako et les anciens rebelles et alliés.

L’assassinat du chef de la CMA intervient dans un contexte malien d’une extrême fragilité. Une transition politique initiée par la junte qui a pris le pouvoir à Bamako en août dernier, après avoir renversé le président controversé Ibrahim Boubacar Keïta (IBK), est censée conduire dans les prochains mois à des élections qui devraient déboucher sur un retour du pouvoir entre les mains de civils à Bamako.

Sidi Brahim Ould Sidati « fut un acteur important du processus de paix », a déclaré le Premier ministre de la transition, Moctar Ouane qui devait recevoir dans la journée le leader nordiste pour évoquer le processus de paix en cours au Mali.

Evoquant un « acte abominable », le chef du gouvernement malien qui s’est exprimé sur les réseaux sociaux a fait part de sa « stupeur » et promis une enquête pour identifier et juger les assassins.

Le chef de la Mission des Nations unies au Mali (Minsuma), le Tchadien Mahamat Saleh Annadif, s’est dit, lui aussi, « outré » par l’assassinat du leader de la CMA qui « faisait partie de ces Maliens qui croient et œuvrent réellement pour la paix et l’unité du Mali », selon ses propres mots.

Selon les spécialistes du Mali et des mouvements issus de l’ancienne rébellion, la mort du chef de la CMA est très vraisemblablement commanditée. Est-ce une action des jihadistes du Jnim, liés à Al-Qaïda, destinée à faire payer à Ould Sidati son engagement dans le processus de paix avec Bamako ? Est-ce le résultat d’un différend au sein de la CMA ? Sinon est-ce un règlement de compte intertribal issu d’un de ces antiques et insolubles conflits qui minent depuis toujours les communautés arabes de la région de Tombouctou dont Ould Sidati est originaire ?

Sénégal : lancement de trois projets d’électrification

Les projets ont été lancés ce mardi 13 avril 2021 à Dakar par la Société nationale d’électricité du Sénégal (Senelec).Ils concernent la réalisation d’installations électriques intérieures de 37.500 ménages à faible revenu, la sécurisation 20.000 cantines dans neuf (9) marchés et le branchement de 50.000 clients de quartiers difficiles.

« L’accès universel à l’électricité a fini de mobiliser la volonté du gouvernement sous l’impulsion d’un Chef de l’Etat déterminé à garantir à tout Sénégalais la possibilité d’avoir accès », a expliqué le Dg de la Senelec, Papa Mademba Bitèye.

 Dans son discours dont APA a obtenu copie, il a dit que la discrimination géographique ne peut être de mise surtout pour une denrée aussi vitale et primordiale que l’électricité. C’est d’ailleurs, à son avis, ce qui explique l’engagement sans précédent du Gouvernement du Sénégal qui a abouti à la mobilisation de plus de 1640 milliards de nos francs pour achever l’ambitieux programme d’accès universel à l’électricité à l’horizon 2025

« En assurant un accès à l’électricité sur tout le territoire, « nous ne vaincrons pas seulement la fracture énergétique pour en faire un mauvais souvenir national, nous donnons aussi contenu et substance à la promesse de la création de valeurs pour nos compatriotes avec la possibilité de mener des activités génératrices de revenus, prélude à la croissance et condition d’émergence », a dit M. Bitèye.

Cameroun : la Bid va injecter 750 millions de dollars

La Banque islamique de développement, dans le cadre d’un accord triennal, veut soutenir les secteurs clés de l’économie camerounaise grâce à un financement intégré.Le document entre la Société Internationale Islamique de Financement du Commerce (ITFC), membre du Groupe de la Banque islamique de développement (Bid) et la République du Cameroun a été paraphé, hier lundi, lors d’une cérémonie virtuelle entre Alamine Ousmane Mey, ministre de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du Territoire (Gouverneur de la Bid) et le Directeur Général de l’ITFC, Hani Salem Sonbol.

Avec l’Accord-cadre de 750 millions de dollars US, l’ITFC entend mettre à la disposition du Cameroun une enveloppe de 250 millions de dollars US par an sur une période de trois ans.

Objectif : faciliter les importations de produits de base dans les secteurs stratégiques de l’énergie, des mines, ainsi que la santé avec les fournitures médicales.

L’institution poursuivra également son soutien déjà notable au secteur prioritaire de l’agriculture avec les exportations de produits de base comme le coton et le soja.

Grâce à cet Accord-cadre, l’ITFC étendra aussi son soutien aux PME et au secteur privé à travers des lignes de financement aux banques locales et institutions financières.

Elle interviendra notamment dans le développement du commerce par le biais d’initiatives de renforcement des capacités visant à consolider les secteurs clés surtout celui de la santé.

En outre, cet accord consacre l’adhésion du Cameroun au programme phare de l’ITFC : celui des Ponts arabo-africains (Arab-Africa Trade Bridges – AATB) visant à booster les flux et investissements commerciaux entre les pays arabes et africains.

« Nous sommes très heureux des accords signés avec l’ITFC. Le renouvellement triennal de notre cadre de coopération est le signe d’une forte vitalité de l’état de la coopération entre la Cameroun et l’ITFC et de la volonté constante de mettre en œuvre une stratégie réussie de planification et de programmation au Cameroun », a expliqué Alamine Ousmane Mey.

Ce dernier a enfin souligné que « le financement de 750 millions de dollars US aidera le gouvernement camerounais à consolider ses efforts de redressement économique dans le contexte particulier de la lutte contre la Covid-19 ».

De son côté, le Directeur général de l’ITFC, Hani Salem Sonbol, a réitéré l’engagement de la société à accompagner le Cameroun pour la relance économique.

« Nous tenons à poursuivre notre collaboration fructueuse avec le gouvernement du Cameroun en apportant les solutions commerciales qui répondent le mieux aux besoins du pays, notamment au regard des impacts liés à la Covid-19 », a-t-il déclaré.

Concluant son propos, M. Sonbol a déclaré : « Nous nous engageons à travailler plus étroitement avec nos partenaires et soutenir le pays dans ses efforts pour développer les secteurs stratégiques tels que l’agriculture, notamment le coton, qui est un produit d’exportation majeur, ainsi qu’aider les institutions financières du pays à stimuler le développement du secteur privé et la croissance des PME ».

Côte d’Ivoire: le ministre Adama Kamara veut garantir des emplois décents et durables

Le nouveau ministre ivoirien de l’Emploi et de la protection sociale, Adama Kamara, a promis mardi garantir à un plus grand nombre de personnes « un emploi décent, durable » et une « protection sociale viable », lors de sa prise de fonction.

M. Adama Kamara qui compte porter avec « responsabilité et rigueur » les challenges de son département ministériel, a dit vouloir « garantir à un plus grand nombre un emploi décent et durable » et « une protection sociale viable ».

Il a félicité son prédécesseur, Pascal Abinan, pour les résultats « excellents » obtenus qu’ il voudrais capitaliser et utiliser à bon escient  aux fins de renforcer le dispositif de protection sociale en Côte d’Ivoire.

« Je prends donc votre succession avec confiance et détermination », a déclaré M. Adama Kamara qui a dit qu’ensemble, avec ses collaborateurs, ils relèveront le défi de satisfaction des attentes légitimes de leurs concitoyens, en particulier les plus vulnérables.

M. Pascal Abinan (ministre de 2016 au 6 avril 2021), a passé trois ans à la tête du ministère de l’Emploi et de la protection sociale. Il a fait un état des lieux à son successeur, l’invitant à relancer les textes en lien avec son département qui sont en « souffrance ».

Il a relevé que le pays compte 113 centres sociaux. Des centre qui ont besoin d’être restaurés avec en appoint du personnel pour les rendre plus efficaces. En outre, les services en charge des questions du travail ont besoin d’équipements et de réhabilitation.

Chaque année, dira-t-il, « c’est à peu près 200 personnes en situation de handicap qui sont recrutés dans la fonction publique ». Par ailleurs, a-t-il demandé l’actualisation de la cartographie de l’emploi en vue de la validation des textes relatifs au télétravail.

M. Kamara avait à ses côtés, Mme Clarisse Kayo Mahi, secrétaire d’Etat auprès du Ministre de l’Emploi et de la protection sociale, chargée de la Protection sociale, lors de la passation des charges.

Burkina Faso : la justice Burkinabè met en accusation Blaise Compaoré dans l’affaire d’assassinat de Thomas Sankara

Le tribunal militaire burkinabè a décidé ce mardi 13 avril 2021 de la mise en accusation de l’ex-président Blaise Compaoré pour l’assassinat de l’ancien chef de l’État Thomas Sankara.

L’ancien chef d’Etat, a été aussi mis en accusation pour attentat à la sureté de l’Etat, complicité d’assassinat et de recel de cadavres. De plus, soulignons que son ancien bras droit, Gilbert Diendéré est également poursuivi pour attentat à la sureté de l’Etat, complicité d’assassinat, subornation de témoins et recel de cadavres. Au total, 14 personnes devront comparaître devant le tribunal dans ce dossier.

Trente-quatre ans après le coup d’Etat ayant conduit à l’assassinat de Thomas Sankara, la décision judiciaire tient suffisamment de charges contre l’ancien dirigeant du Faso. Pour ce faire, le tribunal maintient le mandat d’arrêt international contre lui.

 

Un émissaire du Président français Emmanuel Macron reçu par le Président Mohamed Bazoum

Le Président de la République Mohamed Bazoum a reçu,  en début de matinée de ce mardi 13 avril 2021, l’Ambassadeur de France au Niger, M. Alexandre Garcia, porteur d’un message du Président français Emmanuel Macron.

Face à la presse, le diplomate français dit avoir remis au Chef de l’Etat nigérien une lettre de félicitations que lui a adressée le Président de la République française Emmanuel Macron suite à son élection. «  Je lui ai fait part de notre soutien et notre désir de poursuivre notre coopération très étroite  et du souhait du Président de la République française de renfoncer cette coopération qui est fondée sur des liens d’amitié très anciens et très étroits entre nos deux pays », a-t-il ajouté.

M. Alexandre Garcia a, en outre, rapporté que la rencontre avec le Président nigérien a aussi porté sur plusieurs sujets notamment la sécurité ; le suivi des décisions du Sommet du G5 Sahel de N’Djamena. A ce sujet, le diplomate français a rappelé qu’ils y a une feuille de route à respecter ensemble, et qu’il faut notamment travailler sur  les questions pas seulement de sécurité et de lutte contre le terrorisme au sens strict, mais également les questions de retour de l’Etat dans les services publics dans les régions en crise au Niger, particulièrement la région de Tillabéry.

L’Ambassadeur de France au Niger d’ajouter qu’ils ont également évoqué avec le Président Bazoum  des grands chantiers à venir dans la politique nigérienne et des sujets sur lesquels la France peut apporter son  concours, notamment l’éducation, la santé, l’agriculture, l’énergie, etc.

« En tous cas vous pouvez compter sur la France pour rester aux côtés du Niger en cette période très importante. La France à titre bilatéral, mais également en tant que membre de l’Union Européenne peut apporter son soutien au Niger dans tous les domaines », a rassuré le diplomate français.

Source : ANP

Covid-19/Botswana: enquête sur des décès liés au vaccin AstraZeneca

L’enquête porte sur la mort de deux personnes ayant reçu le vaccin AstraZeneca.Le ministère de la Santé a déclaré que la « Botswana Medicines Regulatory Authority » (BOMRA) enquête sur la mort de deux adultes suite à leur injection de doses du vaccin fabriqué par le Serum Institute of India (SII).

« On s’attend à ce que l’enquête de BOMRA cherche à établir la cause de deux décès et à déterminer s’ils sont liés de quelle que manière que ce soit au vaccin anti-Covid qui leur a été administré », a précisé le ministère dans un communiqué de presse.

Les doses en question font partie des 30.000 vaccins offerts par le SII le mois dernier. Le pays administre également un autre lot de 33.000 doses d’AstraZeneca fabriquées en Corée du Sud.

L’Afrique du Sud voisine a cessé d’utiliser le vaccin AstraZeneca en février, après que des études ont montré que le médicament n’était pas très efficace contre l’une des variantes de la Covid-19 très présente dans le pays.

Ramadan 2021 : le premier ministre, Ouhoumoudou Mahamadou adresse un message aux nigériens

Le croissant lunaire marquant le début du mois saint de Ramadan a été aperçu dans plusieurs localités du Niger. Le Ramadan débute donc officiellement ce mardi 13 avril comme annoncé par le Conseil islamique du Niger dans un communiqué. A cette occasion, le premier ministre, Ouhoumoudou Mahamadou a adressé un message de paix et de communion à l’ensemble du peuple nigérien.

Lire ci-dessous le message du Premier ministre :

Bismillahi Rahamanir-Rahim

Mes chers compatriotes

Par la Grâce d’Allah, le Tout Puissant, le Miséricordieux, la Oumma Islamique de notre pays, entame à partir de demain 13 Avril 2021, et cela pour un mois, le jeûne du mois de Ramadan.

Le Croissant lunaire qui marque le début de cette dévotion a, en effet, été aperçu dans plusieurs localités de notre territoire.

Ainsi donc, comme il est de coutume en pareille circonstance, je m’adresse à vous pour vous souhaiter, au nom du Président de la République, Chef de l’Etat, Son Excellence Mohamed Bazoum, une bonne observance et un bon déroulement de ce troisième pilier de l’Islam.

Mes chers concitoyens

Mois béni, le mois de Ramadan est non seulement synonyme de dévotion mais également de solidarité et de tolérance mutuelle.

C’est pourquoi, nous devons mettre à profit cette période pour, multiplier les invocations, les bonnes actions et encourager le pardon mutuel.

Nous devons aussi prier pour le repos des âmes de nos martyrs, populations civiles et vaillants éléments des forces de défense et de sécurité victimes du terrorisme.

Mes chers compatriotes

Le jeûne du mois de Ramadan intervient cette année au moment où s’installent les nouvelles autorités au terme d’un processus électoral qui, pour la première fois depuis notre indépendance, a permis un passage de témoin entre deux Présidents de la République (sortant et entrant) tous démocratiquement élus.

Rendons donc Grâce à Allah qui a permis à notre pays de vivre ce moment historique.

Prions aussi dans la paix et la concorde pour que le Tout Puissant, le Miséricordieux nous permette de consolider ensemble cet acquis démocratique gage de stabilité et de progrès pour notre pays. Pour cela, le pardon et la tolérance mutuelle doivent encore et toujours guider nos comportements pendant et même après ce mois béni de Ramadan.

C’est aussi l’occasion de lancer un appel à la solidarité en faveur de nos compatriotes les moins nantis afin de les aider à accomplir ce devoir sacré dans la dignité.

Aux commerçants et distributeurs de produits de première nécessité, je leur demande de bannir la pratique de hausse injustifiée des prix.

ASSALAMOU ALEYKOUM WA RAHMATOULLAHI TAALA WA BARAKATOUHOU

Côte d’Ivoire: décès du président du Cosim, Cheick Traoré Mamadou

Le président du Conseil supérieur des imams, des mosquées et des affaires islamiques (Cosim) de Côte d’Ivoire, Cheick Aïma Traoré Mamadou, est décédé mardi à Abidjan, à l’âge de 77 ans.

Le Cheick Aïma Traoré Mamadou a succombé, « ce jour (mardi) », à Abidjan, la capitale économique ivoirienne, selon son entourage.

El Hadj Traoré Mamadou a succédé à Cheick Boikary Fofana, décédé le 17 mai 2020 à Abidjan des suites de la Covid-19. Le nouveau guide spirituel de la communauté musulmane en Côte d’Ivoire aura passé près d’un an à la tête du Cosim.

Il a été désigné par ses pairs comme président du Cosim le 29 mai 2020. Son décès intervient au début du ramadan, le jeûne musulman, pour l’année 2021, un moment de pénitence de la communauté musulmane.  

Le président défunt du Cosim était diplômé d’un Bachelot of commerce à l’Université Ain Shams au Caire, en Égypte. Il fut membre fondateur du Conseil national islamique (CNI) et depuis 2015, membre de la Fondation Mohamed VI des Oulémas africains.