avril 2021 - Page 45 sur 52 - Journal du niger

Cedeao: examen à Abidjan de normes sur des appareils électriques

Une réunion du Comité technique de gestion de Ecosham, organe chargé de l’harmonisation des normes de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao), s’est ouverte mardi à Abidjan, en vue d’établir des normes sur l’assainissement et des appareils électriques.

Cette réunion, prévue sur trois jours, devrait permettre aux participants d’adopter notamment deux normes ISO relatives à l’assainissement, trois projets de normes de la Cedeao sur les appareils électriques et le modèle Ecosham (Harmonisation des normes Cedeao) révisé.

Albert Kouatelay, le directeur de Cabinet adjoint du ministère ivoirien du Commerce et de l’industrie, a procédé à l’ouverture de la rencontre, qui a regroupé le Comité technique de gestion de Ecosham et des représentants des organismes en charge de la normalisation des États membres de la Cedeao.

Il a salué tous les représentants des structures régionales et internationales présents, en l’occurrence, le Centre pour les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique de la Cedeao (CEREEC), et l’Association africaine de l’eau ainsi que le Système ouest-africain d’accréditation (SOAC).

Selon lui, l’hamonisation de ces normes relatives à l’assainissement, l’accès à l’eau potable et à la performance des appareils électriques, revêt une importance capitale, car touchant à des domaines de développement socio-économiques. 

M. Kouatelay a soutenu que « l’assainissement, l’hygiène et un accès adéquat à l’eau potable permettent de prévenir et de contrôler de nombreuses maladies telles que le choléra, la diarrhée, la dysenterie, l’hépatite A, la typhoïde, la poliomyélite, etc, qui constituent de véritables problèmes de santé publique en Afrique ».

Des données de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), soulignera-t-il, montrent que « les installations sanitaires inadéquates sont à l’origine de 280 000 décès dus à la diarrhée chaque année et constituent un facteur majeur de plusieurs maladies tropicales négligées ».

Le Commissaire en charge de l’Industrie et de la Promotion du secteur privé de la Cedeao, Niafo Yaya, a relevé que la présente rencontre s’inscrit dans le cadre du développement de l’Infrastructure qualité de la CEDEAO dont les piliers indispensables demeurent: l’accréditation (ECORAS), l’évaluation de la Conformité (ECOCONF), la Métrologie (ECOMET) et la normalisation (ECOSHAM).

Les responsables des organismes nationaux de normalisation sont appelés à apporter leurs expertises en vue de l’adoption de la norme ISO 30500 intitulée « Systèmes d’assainissement autonomes – Unités de traitement intégrées préfabriquées – Exigences générales de performance et de sécurité pour la conception et les essais. »

Ils apprécieront en outre la norme  ISO 24 521 « Activités relatives aux services de l’eau potable et des eaux usées-Lignes directrices pour la gestion sur site des services d’eaux usées domestiques de base » qui est le complément idéal de la norme ISO 30 500.

Les participants tableront également sur trois projets de normes sur les ventilateurs, les postes téléviseurs et les chauffe-eaux électriques. Ces  trois normes visent à développer des corridors régionaux d’énergies renouvelables pour l’énergie solaire, l’énergie éolienne et l’hydroélectricité. 

Le directeur général de l’Association sénégalaise de normalisation, El Hadji Abdourahmane Ndione, a fait savoir que « l’Institut américain de normalisation est honoré de pouvoir accompagner la Cedeao dans le processus d’harmonisation des normes,  notamment dans le secteur de l’assainissement ».

Cet accompagnement, dira-t-il, fait suite au développement de normes révolutionnaires au niveau international ISO pour des technologies innovantes d’assainissement : les normes ISO 30500 et ISO 31800.

Les taux d’accès à un assainissement adéquat en Afrique subsaharienne restent parmi les plus bas au monde avec seulement 28 % de la population ayant accès à des installations sanitaires de base et 32 % pratiquant encore la défécation à l’air libre, a-t-il rappelé.

Les pays de l’Afrique de l’Ouest, pour une bonne partie, se classent généralement parmi les pays africains les moins performants dans cette catégorie, avec pour certains, moins de 20% de la population ayant accès à un assainissement amélioré, a-t-il poursuivi.  

Pour contribuer à améliorer la qualité et la performance des systèmes d’assainissement  sans égouts, l’American National Standards Institute (ANSI) et l’Association sénégalaise de normalisation (ASN) avec le soutien de la Fondation Bill et Melinda Gates (BMGF), ont fait des propositions à l’Organisation internationale de normalisation (ISO) pour l’élaboration de normes internationales sur les systèmes d’assainissement autonomes ayant abouti à la publication des normes ISO 30500 et ISO 31800.

La norme ISO 30500 établit des spécifications pour de nouvelles toilettes domestiques qui traitent les déchets sur place, tandis que ISO 31800, elle, spécifie les exigences permettant de garantir les performances, la sécurité, l’exploitabilité et la facilité d’entretien des unités de traitement de boues de vidange.

La norme ISO 24521 qui fournit des recommandations pour améliorer la qualité des services et la gestion en toute sécurité des services d’assainissement, vise à apporter les exigences nécessaires relatives à la qualité et à la sécurité des infrastructures et des systèmes d’assainissement.

Le représentant du directeur général de Côte d’Ivoire normalisation (Codinorm), Alain Assa, a noté qu’une fois adoptées, ces normes devraient être mises en oeuvre par les parties prenantes.

L’Etat de Côte d’Ivoire a confié certaines missions du Comité Ivoirien de Normalisation à l’Organisme National de Normalisation dénommé Côte d’Ivoire Normalisation (CODINORM) à travers une convention signée en 2016.

Cedeao: examen à Abidjan de normes sur des appareils électriques

Une réunion du Comité technique de gestion de Ecosham, organe chargé de l’harmonisation des normes de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao), s’est ouverte mardi à Abidjan, en vue d’établir des normes sur l’assainissement et des appareils électriques.

Cette réunion, prévue sur trois jours, devrait permettre aux participants d’adopter notamment deux normes ISO relatives à l’assainissement, trois projets de normes de la Cedeao sur les appareils électriques et le modèle Ecosham (Harmonisation des normes Cedeao) révisé.

Albert Kouatelay, le directeur de Cabinet adjoint du ministère ivoirien du Commerce et de l’industrie, a procédé à l’ouverture de la rencontre, qui a regroupé le Comité technique de gestion de Ecosham et des représentants des organismes en charge de la normalisation des États membres de la Cedeao.

Il a salué tous les représentants des structures régionales et internationales présents, en l’occurrence, le Centre pour les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique de la Cedeao (CEREEC), et l’Association africaine de l’eau ainsi que le Système ouest-africain d’accréditation (SOAC).

Selon lui, l’hamonisation de ces normes relatives à l’assainissement, l’accès à l’eau potable et à la performance des appareils électriques, revêt une importance capitale, car touchant à des domaines de développement socio-économiques. 

M. Kouatelay a soutenu que « l’assainissement, l’hygiène et un accès adéquat à l’eau potable permettent de prévenir et de contrôler de nombreuses maladies telles que le choléra, la diarrhée, la dysenterie, l’hépatite A, la typhoïde, la poliomyélite, etc, qui constituent de véritables problèmes de santé publique en Afrique ».

Des données de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), soulignera-t-il, montrent que « les installations sanitaires inadéquates sont à l’origine de 280 000 décès dus à la diarrhée chaque année et constituent un facteur majeur de plusieurs maladies tropicales négligées ».

Le Commissaire en charge de l’Industrie et de la Promotion du secteur privé de la Cedeao, Niafo Yaya, a relevé que la présente rencontre s’inscrit dans le cadre du développement de l’Infrastructure qualité de la CEDEAO dont les piliers indispensables demeurent: l’accréditation (ECORAS), l’évaluation de la Conformité (ECOCONF), la Métrologie (ECOMET) et la normalisation (ECOSHAM).

Les responsables des organismes nationaux de normalisation sont appelés à apporter leurs expertises en vue de l’adoption de la norme ISO 30500 intitulée « Systèmes d’assainissement autonomes – Unités de traitement intégrées préfabriquées – Exigences générales de performance et de sécurité pour la conception et les essais. »

Ils apprécieront en outre la norme  ISO 24 521 « Activités relatives aux services de l’eau potable et des eaux usées-Lignes directrices pour la gestion sur site des services d’eaux usées domestiques de base » qui est le complément idéal de la norme ISO 30 500.

Les participants tableront également sur trois projets de normes sur les ventilateurs, les postes téléviseurs et les chauffe-eaux électriques. Ces  trois normes visent à développer des corridors régionaux d’énergies renouvelables pour l’énergie solaire, l’énergie éolienne et l’hydroélectricité. 

Le directeur général de l’Association sénégalaise de normalisation, El Hadji Abdourahmane Ndione, a fait savoir que « l’Institut américain de normalisation est honoré de pouvoir accompagner la Cedeao dans le processus d’harmonisation des normes,  notamment dans le secteur de l’assainissement ».

Cet accompagnement, dira-t-il, fait suite au développement de normes révolutionnaires au niveau international ISO pour des technologies innovantes d’assainissement : les normes ISO 30500 et ISO 31800.

Les taux d’accès à un assainissement adéquat en Afrique subsaharienne restent parmi les plus bas au monde avec seulement 28 % de la population ayant accès à des installations sanitaires de base et 32 % pratiquant encore la défécation à l’air libre, a-t-il rappelé.

Les pays de l’Afrique de l’Ouest, pour une bonne partie, se classent généralement parmi les pays africains les moins performants dans cette catégorie, avec pour certains, moins de 20% de la population ayant accès à un assainissement amélioré, a-t-il poursuivi.  

Pour contribuer à améliorer la qualité et la performance des systèmes d’assainissement  sans égouts, l’American National Standards Institute (ANSI) et l’Association sénégalaise de normalisation (ASN) avec le soutien de la Fondation Bill et Melinda Gates (BMGF), ont fait des propositions à l’Organisation internationale de normalisation (ISO) pour l’élaboration de normes internationales sur les systèmes d’assainissement autonomes ayant abouti à la publication des normes ISO 30500 et ISO 31800.

La norme ISO 30500 établit des spécifications pour de nouvelles toilettes domestiques qui traitent les déchets sur place, tandis que ISO 31800, elle, spécifie les exigences permettant de garantir les performances, la sécurité, l’exploitabilité et la facilité d’entretien des unités de traitement de boues de vidange.

La norme ISO 24521 qui fournit des recommandations pour améliorer la qualité des services et la gestion en toute sécurité des services d’assainissement, vise à apporter les exigences nécessaires relatives à la qualité et à la sécurité des infrastructures et des systèmes d’assainissement.

Le représentant du directeur général de Côte d’Ivoire normalisation (Codinorm), Alain Assa, a noté qu’une fois adoptées, ces normes devraient être mises en oeuvre par les parties prenantes.

L’Etat de Côte d’Ivoire a confié certaines missions du Comité Ivoirien de Normalisation à l’Organisme National de Normalisation dénommé Côte d’Ivoire Normalisation (CODINORM) à travers une convention signée en 2016.

Abus sexuels de soldats de la FC G5 Sahel à Téra : La Force conjointe prend des mesures

Dans un communiqué publié le samedi 3 avril, la Force conjointe G5 Sahel (FC-G5S) a réagit aux cas d’abus sexuels commis par des soldats tchadien déployés à Téra au Niger dans le cadre de la Force conjointe du G5 Sahel.  Face à des faits d’une telle gravité, en lien avec les autorités nigériennes et tchadiennes, la FC-G5S a « pris des mesures idoines et rappelle qu’elle applique une politique de « tolérance zéro » en matière d’actes contraires aux droits de l’Homme, y compris les violences sexuelles sur le genre ».

Voici l’intégralité du communiqué :

La Force conjointe G5 Sahel (FC-G5S) a pris connaissance d’allégations de viol et de tentatives de viol concernant les soldats du 8ème bataillon, déployé dans la zone des trois frontières. Par conséquent, la Brigade prévôtale de la FC-G5S de Téra (Niger) a été saisie. Elle a établi que trois cas de viols sont avérés, dont l’un sur une fille de 11 ans, et deux autres sur des femmes mariées en présence de leurs époux sous la menace d’armes à feu.

Une mission conduite par le Commandant du Fuseau Centre de la Force s’est rendue à Téra pour prendre connaissance des faits et rencontrer les autorités administratives et les responsables du bataillon. Il a été noté, entre autres, que la fille victime de viol a été immédiatement prise en charge.

Face à des faits d’une telle gravité, en lien avec les autorités nigériennes et tchadiennes, la FC-G5S a pris des mesures idoines.

Il s’agit :

1- Du retrait des effectifs de la Force des soldats incriminés ;

2- Du rapatriement dans leurs pays d’origine ;

3- De l’initiation de sanctions disciplinaires ;

4- De l’ouverture d’une enquête pénale de concert avec les systèmes de justice pénale en vigueur (y compris coopération pénale judiciaire entre le Niger et le Tchad) ;

5- De l’assistance immédiate aux victimes, nonobstant les autres mécanismes qui accompagnent la Force ;

6- Du rappel formel de l’exigence de respect des droits de l’homme et du devoir d’exemplarité des militaires de la Force, qui devra être fait par chaque commandant de bataillon aux militaires placés sous ses ordres.

La FC-G5S obéit à des règles strictes en la matière et dispose d’outils et de procédures internes destinés à prévenir et réprimer ce type d’actes contraires aux valeurs sahéliennes. Ce cadre institutionnel régional, conforme aux règles du droit international, complète les dispositions juridiques de chaque Etat membre du G5 SAHEL – qui reste souverain pour décider des suites judiciaires à donner. Ainsi, une commission d’enquête a été érigée et est placée sous le contrôle du procureur de la République du Niger.

Elle a pour mission de recueillir toutes les informations indispensables à la hiérarchie pour apprécier les événements survenus à Téra afin que les coupables répondent de leurs actes et que des dispositions soient prises pour qu’ils ne se reproduisent plus.

Enfin, la Force Conjointe rappelle qu’elle applique une politique de « tolérance zéro » en matière d’actes contraires aux droits de l’Homme, y compris les violences sexuelles sur le genre.

Niamey, le 03/04/2021

Cellule de communication de la FC-G5 Sahel

Niger : qui est le nouveau Premier Ministre Ouhoumoudou Mahamadou?

Le nouveau Premier Ministre et Chef du Gouvernement nigérien, M. Mahamadou Ouhoumoudou, nommé le samedi 03 Avril par le Président Mohamed Bazoum, est né en 1954 à Amaloul Nomade, Commune d’Affala, dans le département de Tahoua (Niger).

Après ses études primaires à Affala de 1961 à 1967, il est admis au Lycée National Issa Korombé de Niamey, qu’il fréquente de 1967 à 1974, et obtient son baccalauréat série C.

Il fait de brillantes études universitaires en Sciences Economiques, Gestion et Comptabilité dans les universités de Lomé au Togo, du Mans et de Rennes en France et de Minnesota aux Etats Unis, Il est titulaire de la Maîtrise en Sciences Economiques, du Diplôme d’Etudes Supérieures en Gestion et Administration des Entreprises, du Diplôme d’Etudes Comptables Supérieures et du Certificat d’Etudes Supérieures en Administration Publique et Analyse des Politiques,

Intégré à la Fonction Publique en Novembre 1979 avec le grade de Directeur Administratif, il entame une carrière professionnelle de haut niveau à la Direction de Tutelle des Entreprises Publiques et Sociétés d’Economie Mixte du Ministère des Affaires Economiques, avant de s’orienter vers le management des Entreprises Parapubliques au niveau exécutif, le Gouvernement et les Organisations Internationales.

Dans le secteur parapublic, il occupe successivement les postes de Directeur Général de la Société Nigérienne du Charbon d’Anou Araran, SONICHAR de  1987 à 1991, Directeur Général de l’Office des Produits Vivriers du Niger, OPVN en 1991, Directeur de la Banque Internationale pour l’Afrique, BIA Niger de 2012 à 2015.

Au Gouvernement, il est Ministre en charge des Mines, de l’Energie, de l’Industrie et l’Artisanat de 1991 à 1993, Ministre des Finances de 2011 à 2012. Il est par la suite Ministre Directeur de Cabinet du Président de la République de 2015 à 2020.

Sur le plan international, il est nommé successivement à la CEDEAO en qualité de Secrétaire Exécutif Adjoint chargé de l’Administration et des Finances (1993-1998), à l’African Development Foundation des Etats-Unis comme Représentant Résident pour le Niger (2003-2006), à l’ONG International Lutheran World relief LWR comme Représentant Régional pour l’Afrique de l’Ouest à Ouagadougou (Burkina Faso).

Sur le plan politique, Mahamadou Ouhoumoudou est membre du PNDS Tarraya depuis sa création en 1990 et membre du Comité Exécutif National, organe dirigeant du parti, depuis 1991. Il est élu député à l’Assemblée Nationale à deux reprises sur la liste du PNDS Tarraya pour la région de Tahoua en 2011 et 2020.

Il est grand-officier de l’Ordre national du Niger et officier de la Légion d’honneur Française.

Source : ANP

Fmi -Dette : des mesures en faveur de 22 pays africains

En raison de son intérêt, nous reproduisons cet article de notre partenaire Financialafrik.com.(Financialafrik.com) Le Fonds monétaire international (FMI) a annoncé lundi 5 avril avoir approuvé le 1er avril, une troisième tranche de subventions pour l’allégement du service de la dette de 28 pays membres dits pauvres dans le cadre du Catastrophe Containment and Relief Trust (CCRT). Parmi eux, 22 sont africains.

Il s’agit du Bénin, du Burkina Faso, du Burundi, de la Centrafrique, des Comores, de la RD Congo, de Djibouti, de l’Éthiopie, de la Gambie, de la Guinée, de la Guinée-Bissau, de Haïti, du Libéria, de Madagascar, du Malawi, du Mozambique, du Népal, du Niger, du Rwanda, de Sao Tomé-et-Principe, de la Sierra Leone, de la Tanzanie, du Tchad et du Togo. A eux s’ajoutent l’Afghanistan, Haïti, le Népal, les Îles Salomon, le Tadjikistan et le Yémen.

Selon le FMI, cette nouvelle approbation fait suite à deux tranches antérieures approuvées respectivement le 13 avril 2020 et le 2 octobre 2020. Elle permet le décaissement de dons du CCRT pour le paiement de tous les services de la dette éligibles dus au Fonds par ses membres les plus pauvres et les plus vulnérables du 14 avril 2021 au 15 octobre 2021, estimés à 238 millions USD.

« Cette tranche de subventions pour l’allégement du service de la dette continuera à aider à libérer des ressources financières limitées pour un soutien sanitaire, social et économique d’urgence vital afin d’atténuer l’impact de la pandémie de Covid-19 », indique l’institution dans un communiqué. D’ailleurs, elle ajoute qu’un allégement du service de la dette pourrait être accordé pour la période restante allant du 16 octobre 2021 au 13 avril 2022.

Côte d’Ivoire: nomination d’un nouveau gouvernement de 41 membres

Le chef de l’Etat ivoirien, Alassane Ouattara, a procédé mardi à la nomination d’un nouveau gouvernement de 41 membres dont 37 ministres et quatre secrétaires d’Etat, rapporte le ministre-secrétaire général de la présidence, Abdourahmane Cissé.

Cette nouvelle équipe gouvernementale a été composée sur proposition du Premier ministre, Patrick Achi. Elle compte 13 ministres entrants, tandis 18 ministres dans l’ancienne équipe sont sortis du Cabinet ministériel.

Voici la liste du nouveau gouvernement 

1-Ministre d’État, ministre des Affaires étrangères, de l’Intégration Africaine et de la diaspora: Kandia Camara

2-Ministre d’État, ministre de la Défense : Téné Birahima Ouattara

3-Ministre d’Etat, ministre de l’Agriculture et du développement rural: Kobenan Adjoumani

4-Garde des sceaux, ministre de la Justice et des droits de l’Homme : Sansan Kambilé

5-Ministre de l’Intérieur et de la sécurité : Général Vagondo Diomandé 

6-Ministre des Eaux et Forêts : Alain Richard Donwahi

7-Ministre du Plan et du développement : Nialé Kaba

8-Ministre des Transports : Amadou Koné

9-Ministre de l’Économie et des finances: Adama Coulibaly

10-Ministre de la Fonction publique et de la modernisation de l’administration: Anne Désirée Ouloto

11-Ministre de la Construction, du logement et de l’urbanisme: Bruno Koné

12-Ministre du Budget et du portefeuille de l’Etat: Moussa Sanogo

13-Ministre de l’Hydraulique : Laurent Tchagba

14-Ministre de l’Équipement et de l’entretien routier : Amedé Koffi Kouakou

15-Ministre de l’Éducation nationale et de l’alphabétisation: Mariatou Koné

16-Ministre de la Réconciliation et de la cohésion sociale : Bertin Kouadio Konan

17-Ministre du Commerce et de l’industrie : Souleymane Diarrassouba

18-Ministre des Sports et du développement de l’économie sportive: Paulin Danho

19-Ministre de la Communication, des médias et de la Francophonie, porte-parole du Gouvernement : Amadou Coulibaly

20-Ministre de la Promotion de la Jeunesse, de l’insertion professionnelle et du service civique,  porte-parole adjoint du gouvernement : Mamadou Touré

21-Ministre de la Promotion de l’Investissement et du développement du secteur privé : Emmanuel Esmel Essis

22-Ministre de la Promotion des PME, de l’Artisanat et de la transformation du sefteur informel: Félix Anoblé

23-Ministre des Ressources animales : Sidi Tiémoko Touré

24-Ministre du Tourisme et des loisirs: Siandou Fofana

25-Ministre de la Promotion de la Bonne gouvernance, du renforcement des capacités et de la lutte contre la corruption: Epiphane Zoro Bi Ballo

26-Ministre de l’Economie numérique, des télécommunications et de l’innovation: Roger Félix Adom

27-Ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique: Adama Diawara

28-Ministre de la Santé,  de l’hygiène  publique et de la couverture maladie universelle : Pierre Dimba

29-Ministre des Mines, du Pétrole et de l’Énergie: Thomas Camara

30-Ministre de l’Assainissement et de la salubrité : Bouaké Fofana

31-Ministre de la Solidarité et de la lutte contre la pauvreté : Myss Belmonde Dogo

32-Ministre de l’Emploi et de la protection sociale: Adama Kamara

33-Ministre de la Femme, de la famille et de l’enfant : Nassénéba Touré

34-Ministre de l’Enseignement technique, de la formation professionnelle et de l’apprentissage: Koffi N’Guessan

35-Ministre de la Culture et de l’industrie des arts et du spectacle : Arlette Badou N’Guessan Kouamé

36-Ministre de l’Environnement et du développement durable: Jean Luc Assi

37-Ministre délégué auprès du Ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères, de l’intégration africaine et de la diaspora, chargé de l’Intégration Africaine : Alcide Djédjé 

 Secrétaires d’Etat 

1-Secrétaire d’Etat auprès du Ministre de la Construction, du logement et de l’urbanisme, chargé du logement social: N’Guessan Lataille Koffi

2-Secrétaire d’Etat auprès du Ministre de la Fonction publique et de la modernisation de l’administration, chargé de la modernisation de l’administration 

3-Secrétaire d’Etat auprès du Ministre des Transports, chargé des Affaires maritimes : Célestin Serey Doh

4-Secrétaire d’Etat auprès du Ministre de l’Emploi et de la protection sociale, chargé de la Protection sociale: Clarisse Kayo Mahi

Au titre de la présidence de la République 

– Abdourahmane Cissé : ministre, Secrétaire général de la présidence 

– Gilbert Koné Kafana : ministre auprès du président de la République, chargé des relations avec les institutions de la République 

– Fidèle Sarassoro:  Ministre, directeur de Cabinet du président de la République 

Côte d’Ivoire : Aka Aouélé nommé président du Conseil économique

Le président ivoirien Alassane Ouattara a nommé, mardi, Eugène Aka Aouélé en qualité de président du Conseil économique, social, environnemental et culturel (CESEC), un poste qui était vacant depuis le décès de son ex-président Charles Koffi Diby le 07 décembre 2019.

Dans un communiqué, le Secrétaire général de la présidence ivoirienne, Abdourahmane Cissé, a annoncé que le chef de l’Etat ivoirien a procédé à la signature de deux décrets au titre du Conseil économique, social, environnemental et culturel. 

« Le premier décret porte nomination de M. Eugène Aka Aouélé en qualité de membre du Conseil économique, social et environnemental. Au terme du deuxième décret, M. Eugène Aka Aouélé est nommé président du Conseil économique, social, environnemental et culturel», a ajouté M. Cissé.

Avant cette nomination, M. Aka Aouélé occupait les fonctions de ministre de la Santé et de l’hygiène publique.

Le Conseil économique, social, environnemental et culturel est une institution consultative qui assure la représentation des principales activités économiques et sociales.

Elle donne également son avis sur les projets de lois, d’ordonnance ou de décret ainsi que les propositions de lois.

Conflit au Palma : la Tanzanie refoule des réfugiés mozambicains

Le Haut-commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) a accusé la Tanzanie d’avoir repoussé des demandeurs d’asile fuyant les attaques d’insurgés liés à l’Etat islamique dans la ville de PalmaLe HCR a déclaré mardi dans un communiqué qu’il avait reçu des informations selon lesquelles plusieurs familles de Palma avaient tenté de demander l’asile en Tanzanie en raison de la proximité de la frontière.

« Le 4 avril, le HCR a été informé qu’environ 600 demandeurs d’asile mozambicains avaient traversé la frontière tanzanienne, mais ont été refoulés via Negomano jusqu’à Cabo Delgado », a indiqué l’Agence onusienne pour les réfugiés, ajoutant qu’elle était en contact avec les responsables mozambicains et tanzaniens sur la question.

Selon le HCR, près de 10.000 personnes ont fui Palma, dans la province de Cabo Delgado, au nord du Mozambique, entre le 24 mars, date du début des attaques, et le 2 avril.

Le HCR a indiqué que les familles de déplacés fuyaient par terre et par mer vers les districts de Nangade, Mueda, Montepuez et Pemba, et que la majorité d’entre elles étaient hébergées par des parents et des amis.

En raison de l’insécurité dans la ville côtière, les évacuations humanitaires par air et par mer ont été suspendues depuis le 2 avril, laissant des milliers de personnes bloquées dans la région.

Plus de 700.000 personnes ont été déplacées de force par les violences à Cabo Delgado et dans les provinces voisines depuis le début de l’insurrection armée en 2017.

Social, économie et santé au menu des quotidiens marocains

Le travail des femmes, le secteur de l’immobilier et la situation sanitaire au Maroc sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus mardi.+Aujourd’hui le Maroc+, qui aborde le travail des femmes, écrit que plus du tiers des femmes qui accèdent à l’emploi au Maroc exercent une activité sans aucune rémunération, alors que ces millions de femmes créent de la valeur et pour l’économie et pour la société.

Le journal, qui met l’accent sur la valorisation du travail des femmes au foyer, estime que la non rémunération de leur travail est une « grande injustice », tout en admettant que « même dans les pays les plus avancés, États-Unis, Canada entre autres, le débat sur la valorisation du travail des femmes au foyer n’est toujours pas tranché ».

« La seule petite marque de reconnaissance qu’a pu leur témoigner la communauté internationale, à travers l’ONU notamment, est d’instaurer le 6 avril de chaque année une journée mondiale du travail invisible, appellation académique trouvée pour désigner cette grande injustice humaine », fait-il remarquer.

+L’Economiste+, qui revient sur le secteur immobilier, écrit que ce secteur, qui « ne rassure pas beaucoup sur sa capacité à rebondir », « se retrouve encore une fois au cœur des préoccupations légitimes du régulateur bancaire ».

En donnant corps aux engagements, pris depuis un moment, de renforcer la pondération sur les risques immobiliers, mesures qui se traduiront par de nouvelles exigences de liquidité, la Banque centrale « cherche à mieux maîtriser la situation », explique le journal.

Même si la plupart des banques ne peuvent être prises en défaut sur la qualité de leurs systèmes de monitoring du marché immobilier, elles sont en revanche incitées à mettre plus de fonds propres en face de ces crédits pour ne pas se retrouver en déficit de couverture, relève-t-il.

Si le principe est acté, les autorités de régulation semblent soucieuses de la forme, pour ne pas induire des biais de comportements qui pourraient être préjudiciables à la fois pour la santé financière des banques et pour la reprise économique, ajoute-t-il.

+Libération+ relève que si la pollution de l’air a fait trois fois plus de morts dans le monde que la Covid-19 sur les 15 derniers mois, ce n’est pas demain la veille que nos préoccupations sanitaires risquent de changer de centres d’intérêt. Le nouveau coronavirus continue de rythmer nos journées au gré de l’évolution de la situation sanitaire. Au Maroc, elle demeure instable pour ne pas dire inquiétante.

Vieux comme le monde, les artifices de communication utilisés par l’Exécutif laissent peu de place au doute au sujet des hypothétiques restrictions à venir, qui vont certainement replonger les citoyens, dans un passé récent, un an en arrière, lorsque les mosquées et les établissements scolaires ont fermé leurs portes. Une décision accompagnée par l’instauration d’un couvre-feu pour éviter les rassemblements post-rupture du jeûne et donc la propagation du Covid-19, souligne la publication.

Comparée au reste du monde, la situation épidémiologique dans le pays n’a jamais atteint des extrémités. Pour continuer sur cette lancée, il va falloir retrouver une forme de responsabilité collective pour que les gestes barrières soient remis au goût du jour. D’autant que ça urge. Le bilan épidémiologique hebdomadaire fait état d’une hausse des cas de l’ordre de 20%. En détail, 3.538 nouveaux cas ont été décelés la semaine dernière contre 2.950 auparavant, note le quotidien.

Macky Sall en vedette dans la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus mardi à APA traitent principalement des messages forts du président Macky Sall lors du discours à la nation du 3 avril dernier.« Macky sort de sa bulle », titre Sud Quotidien, notant que le chef de l’Etat a axé son discours pour la fête d’indépendance du 4 avril sur l’unité nationale et la jeunesse. « Dans ce Sénégal que nous aimons, il ne saurait y avoir de place pour le particularisme », a-t-il dit samedi.

Le président Sall a aussi parlé de l’emploi, de la justice sociale et de la sécurité entre autres, selon Le Soleil qui met en exergue « les réponses concrètes de Macky Sall ». D’ailleurs, un Conseil présidentiel sur l’emploi est prévu le 22 avril là où 80 milliards de FCFA pour le recrutement de 65.000 jeunes dès le mois prochain sont déjà dégagés, informe le quotidien national.

« Un message et des convictions », a noté L’Observateur à propos du discours de Macky Sall. L’AS indique que ce dernier « sort la calculette pour les jeunes ». Vox Populi ajoute qu’il « délie les cordons de la bourse » en passant de 300 à 450 milliards pour l’emploi de cette frange de la société.

Ainsi, Le Quotidien s’attend à « un mai délicieux » après ces annonces présidentielles sur l’emploi, les infrastructures, etc.

Walf Quotidien voit un Macky Sall en « taille patron » qui « absorbe les propositions du secteur privé ». Son ancien Premier ministre et actuel opposant pointe de son côté « un aveu d’échec ».

Sur un autre sujet, le journal titre sur la commémoration de la résurrection du Christ. A l’occasion, l’Eglise sénégalaise a « dénoncé la crise des valeurs ». Le Soleil rapporte pour sa part « les enseignements de Mgr Benjamin Ndiaye », l’archevêque de Dakar, lors de la célébration de Pâques.

En football, Record informe que le ministre sénégalais des Sports Matar Bâ « convoque Me Senghor », le président de la fédération nationale de la discipline, pour parler de l’avenir du sélectionneur Aliou Cissé sur le banc des Lions.

En lutte sénégalaise avec frappe, Record note que le choc de l’Indépendance entre Eumeu Sène et Lac de Gueirs 2 était « sans saveur ». Le second a été déclaré vainqueur pour avoir obtenu le moins d’avertissements que son adversaire, à la fin du temps réglementaire.

Mais Walf Quotidien et plusieurs amateurs retiennent que les deux lutteurs « observent la distanciation physique ».